[Archive] Bureau du lieutenant-instructeur des Sapeurs-Artilleurs Zephirin

Écoutant la timide réponse de la recrue, le lieutenant souleva un sourcil.

Devenir chimiste ? Hum...voilà qui est dangereux. Je fais…avec des chimistes…mais rarement avec des militaires qui souhaitent…le devenir. Vous comprenez bien que le capitaine ne souhaite pas que des débutants fassent exploser la moitié du château. Moi non plus, d’ailleurs. Mais bon…nous verrons cela plus tard. Bienvenue chez les sapeurs artilleurs et chez les ingénieurs. Certes, il est un sergent, mais ce n’est pas moi. Il se nomme Quinlan. Il est également second ingénieur, spécialisé en entretien de machines de guerres. Présentez-vous à son bureau pour faire connaissance et ensuite, je vous retrouve sur le terrain d’entraînement. Gants, casque salade et votre besantine. Si vous n’avez pas, demandez à Quinlan. Vous connaissez l’artillerie ? Je vous conseille de lire ce manuel. Après, vous comprendrez mieux sur le terrain.

Bon, voici aussi la carte du terrain d’entraînement. Vous n'avez qu'à dérouler.

Spoiler:

Des questions ? Allez, rompez soldat ! Et la prochaine fois, vous frappez !!!!

Secret Nombre de messages : 35 Date d'inscription : 20/04/2007

umma fit son entrée timidement , il fit le salue militaire puis il rompit

attendant que le lieutenant lui ordonne de parler

À peine eu t’il le temps de reprendre place sur sa chaise, voilà qu’on frappait de nouveau.

Entrez !!!!

Voyant l’artilleur s’avancer timidement, le lieutenant salua à son tour.

Soldat !!! Bien à vous !

S'approchant un peu, il fronça les sourcils.

Des soucis ? Je vous écoute Umma, parlez !

Secret Nombre de messages : 35 Date d'inscription : 20/04/2007

voila j'aurai besoin d'une permission quelque temps à partir de jeudi prochain, je dois entreprendre un voyage jusqu'à Calais...

Regardant Umma en fronçant un peu les sourcils, il enchaîna.

Hummm…devrais-je dire que je me trouve suffisamment permissif avec vous soldat Umma. Comme vous avez un statut de réserviste, je ne peu que me contraindre à vous accorder cette permission. Cependant, vous m’aviez demandé pour poursuivre l’entraînement en me mentionnant vouloir faire un peu plus…et vous y investir. Je n’ai pas vu grand-chose jusqu’à maintenant hein ? Bon..allez..filez ! Allez
à Calais…et revenez quand vous y serai disponible.

Saluant rapidement, le grand lieutenant pointa la porte.

Vous pouvez disposer Umma...

Arriva à la course, poussa la porte heurtant rapidement un coup sec...

Lieutenant Zephirin, vite... je dois pouvoir vous parler...

Fit un rapidement hochement de la tête ...

Soldat Umma...
Hum... mon pressentiment se confirme donc...

Avez-vous tout de suite quelques minutes à me consacrer Lieutenant... car sinon il sera trop tard... ?
Non... bien....
La maître d'armes recula doucement vers la porte, les machoires un peu crispées...
Désolé d'avoir fait une entrée aussi cavalière... je vais faire seule...
Bien à vous lieutenant.

Soldat Umma... bon voyage... mais faites gaffe en sortant de la ville... plein de brigands rodent à nouveau...

Secret Nombre de messages : 35 Date d'inscription : 20/04/2007

Merci beaucoup mon lieutenant

je me rattraperais à mon retour...

umma sortit en courant

Souhaitant vite rattraper la maître d’armes à qui il n’avait eu l’occasion de répondre tant elle avait vite, l’officier se dirigea derrière Umma et passa la tête dans le corridor.

Lieutenant Spikelilou ! Vous souhaitez m’y voir ? Vous avez besoin de moi immédiatement ?

La regardant se retourner, il l’interrogea à nouveau du regard.

Ça va aller ? Venez...enfin.. si vous souhaitez…toujours..je..suis.. heu..disponible…là.

A la voix du lieutenant instructeur Zephirin, Spike s'arrêta net.
Elle secoua un peu la tête.
Mais fit tout de même demi-tour.

Là il est trop tard... mais ... le problème se reposera dès que les deux brigands vont partir de Vesoul...
Si je pouvais discuter un peu stragégie... ça serait bien... mais... le problème... c'est qu'il faudra le faire tôt le matin... pour pouvoir donner les ordres...

Elle se rapprocha davantage...
Et puis... il faut le faire en privé... car on ne sait jamais... les fiches de Vesoul... ça m'inquiète tout de même...

Se grattant un peu derrière l’oreille, le grand artilleur attrapa lentement le lieutenant par le bras et la tira hors du passage, s’arrêtant juste à l’entrée du bureau en chuchotant.

Bon, vous savez bien que nous ne pouvons porter attaque dans l’enceinte de la ville. Trop dangereux de foutre la paguaille sur la grande place. Tôt le matin, oui…lorsque les sentinelles les verront passer au pont-levis. Encore…savoir par où ils partiront.
Concernant les fiches et bien…encore…se méfiez de l’intérieur. Je ne sais trop quoi en penser. Certes, nous en rediscuterons…oui…en..privé..ce sera mieux.

Souriant à peine, le colosse hocha la tête en la relâchant lentement.

Oh..avant de partir. Vous savez si je puis laisser le gros aux box des écuries de la cavalerie ? J’ai pas encore mis la main sur les traits pour les ingénieurs, mais…ça viendra.

Accrochée au bras par le lieutenant Zephirin, la maître d'armes resta immobile l'écoutant...
Alors qu'il la relachait doucement, elle lui répondit...

Pour votre trait comtois ... pas de problème, vous pouvez l'y laisser aux écuries... mettez-le donc à côté de la blanche... ils se connaissent bien...

Elle esquissa un léger sourire...
Peut-être que le gros il manque un peu à ma blanche ?

Diantre vous n'avez pas encore trouvé de bêtes pour les ingénieurs...
Rien sur le marché de Dole ou des environs...
Mais comment c'est possible cela... pas de chevaux ?
Pas un seul maquignon ne se tient sur le marché ?

Le lieutenant l'avait relaché et elle s'apprétait à remonter le couloir...

Mais lieutenant, pas un à vendre... c'est à peine croyable de notre temps...

Vous m'excuserez... je suis un peu pressée... je dois faire une missive au sergent Chevreux.
Euh... il faut trouver des traits... c'est impératif... qui va donc tirer les chariots ...

La lieutenante hocha la tête au grand artilleur... lui laissant un sourire.

Une lettre arriva au bureau du lieutenant Zephirin.

Citation :: Mon lieutenant,

C'est avec un profond regret que je vous signifie ma démision des artilleurs et des ingénieurs.

J'ai été nommé recement au poste de lieutenant de la garnson de Dole.Les statuts ne permettant plus de cumuler mes postes, j'ai préféré donner une nouvelle orientation à ma carriére.

Je reste disponible en cas de besoin. En esperant trouver ailleurs ce qui ma tant plu ici,

Bien a vous,

Lt Quinlan.

Hartasn arrivait gaiement devant le bureau du sergent-instructeur, un mur de fumée quelques metres derriere lui.tous deux venaient du laboratoire.Hartasn portait un boulet de pierre sous le bras.Enfin,portait...faisait rouler plutot.Il frappa à la porte en esperant que le lieutenant-instructeur lui ouvrirait avant que la fumée le rattrape.

Le Lieutenant Maître d'Armes Chevreux avait entendu du bruit près du bureau des sapeurs-artilleurs et avait décidé d'aller voir ce qui s'y passait.

En arrivant devant le bureau de l'Instructeur, il vit un soldat attendre.
Il s'en approcha et lui adresse la parole:

Bonjour soldat,

Je crains que vous n'attendiez encore longtemps que quelqu'un vous réponde.
En fait, le Lieutenant-Instructeur Zephirin est présentement suspendu de ses fonctions pour une affaire de millice.
Il est en procès et tant que le procès ne sera par terminé, il ne sera pas autorisé à venir dans ses bureaux.
En attendant, en tant que son supérieur, j'assume sa charge et c'est donc à moi que vous devrez parler.

Entrez-donc et allons discuter à l'intérieur.

Le Maître d'Armes sorti un trousseau de clés et trouva celle qui ouvrit la porte.
La poussière avait commencé à s'accumuler.
Il alla ouvrir les rideaux pour faire un peu plus de lumière et vint s'installer sur le fauteuil derrière le bureau.
Il avait indiqué le siège devant lui pour permettre au soldat de s'y installer.

Alors soldat.... HartasN, n'est-ce pas ?
Que puis-je pour vous ?

Bonjour lieutenant salut

,pourrions nous fermer la porte avant que le nuage arrive?
C'est en rapport avec la fumée que je suis venu voir par içi,j'ai inventé une nouvelle sorte de boulet,et j'aimerais savoir si les sapeurs-artilleurs pouvaient les tester pour voir leur action en "grandeur nature".C'est le boulet que j'ai à mes pieds en ce moment, c'est un boulet rempli d'une poudre qui lorsqu'elle s'embrase produit une fumée comme celle qui est en train de recouvrir le chateau.Cela pourrait etre utile pour desorienter l'ennemi(et accessoirement pour faire une plaisanterie à ceux qui protegent le chateau du feu pendant les entrainements Smile

)car on ne voit pas à 20cms une fois dans cette bouillie.
Hartasn attendit la reponse du lieutenant maitre d'armes.

Le Lieutenant Chevreux fut un peu surprit par la demande du soldat.

Il s'empressa de regarder au dehors et vit qu'en effet, un nuage opaque semblait se former au dessus du château.
On ne pouvait savoir d'où venait cette fumée.

Il referma la porte et revint s'assoir sur le fauteuil.

Mais par quelle magie avez-vous réussi à former un tel nuage ?

Vous dites que cela s'appel un boulet et que la fumée sort de là ?

Il pointa la chose ronde qui se trouvait au pied du soldat.

Êtes vous certains qu'il n'y a pas le feu au château et que nous ne devrions pas sonner l'Alarme ?

Voyant le petit sourire en coin du soldat qui avait, nul doute possible, eu l'effet surprise désiré sur le Maître d'Armes, ce dernier repris son souffle et regarda le soldat.

Par Aristote, vous venez de me faire une de ces peur, soldat !
Un peu plus, et j'aurais cru le château en feu ou, pire encore, sous attaque.
Mais parlez-moi donc ce cette... chose, je vous pris !

Comment avez-vous fait pour mettre toute cette fumée à l'intérieur de ça ?

Le Maître d'Armes n'était pas un ingénieur, cela se voyait.
Il connaissait les armes, et les tactiques de combats.
Mais les nouvelles inventions, celles qui se développaient ailleurs que sur les terrains d'entraînements, il n'en avait que peu connaisssance.

Il regarda donc le soldat et attendit que ce dernier lui explique cette nouvelle chose.

Le principe est tres simple lieutenant,il y a une poudre à l'interieur de ce boulet.Cette poudre, lorsqu'elle est enflammée degage de la fumée.Pour le test, j'ai enflammé trop de cette poudre.Le lancement de ce boulet se passe ainsi:d'abord, on prepare la machine de guerre entierement avant de mettre le boulet,puis on met le boulet qui ne pese pas tres lourd.On enflamme la meche qui se trouve içi...
Hartasn tourna le boulet pour bien montrer la meche.
Voila.Ce boulet degagera enormement de fumée 30secondes apres que la meche est été allumée.Mais cette durée est reglable en coupant ou rallongeant cette meche.Apres que la poudre est été enflammée, le gaz produit sort par la vingtaine de petits trous tout autour du boulet.Aucun risque que la poudre ne s'échappe par ces trous, j'ai crée un petit systeme.
Avez vous compris lieutenant?
Donc j'aimerais que les sapeurs testent ce boulet d'essai pour voir si, en conditions"réelles",cela marche comme en laboratoire.

» [Archive] Bureau de l'instructeur des Sapeurs-Artilleurs :
» [Archive] Bureau de l'instructeur-adjoint des Sapeurs-Artilleurs :
» [Archive] Bureau du sergent-instructeur des Sapeurs-Artilleurs Quinlan
» [Archive] Bureau du Sergent-instructeur des Fantassins
» [Archive] Bureau de l'instructeur des Sapeur-Artilleurs : Sergent Jewelle75