Salle des visites médicales de Saint Claude

Citation :

Vous aimiez mon père? Vous semblez troublée lorsque je vous parle de lui. Vous l'aimiez, c'est bien cela?

Cette phrase eut l'effet d'une gifle sur l'infirmière qui détourna le regard, faisant semblant de rassembler ses dossiers.

Votre père était aimé de tous. A présent, Grégor, je vais vous demander de sortir, j'ai du travail.
N'oubliez pas votre fiche pour le test d'effort.
A bientôt !

Hermine se leva, lui ouvrit la porte. Elle n'avait qu'une hâte : qu'il sorte.

Hermine revenant de l'hospice eut "l'agréable " surprise de voir Nikos dans la salle d'attente.

Bonjour soldat ! Vous semblez, comme à votre habitude, d'humeur charmante. Bien , entrez, je vous prie, je prend votre fiche et vous laisse passer derrière le paravent, vous connaissez l'usage.

L'infirmière prit place à son bureau, nota les informations sur le dossier de Nikos et prépara serviette propre, verre d'eau, se désinfecta les mains avec l'extrait de thym.

Prenez place Nikos, je vais écouter vos poumons. Vous allez respirer calmement puis inspirer et expirer longuement et tousser lorsque je vous le demanderai.

Elle posa son oreille à différents endroits de son dos, écoutant longuement, ne constatant aucune anomalie.
Passant devant lui, elle posa ses doigts sur son cou, prenant son pouls pendant une minute, celui-ci étant tout à fait correct également.

Mettez vous de côté sur la table, je vais vérifier vos réflexes.

Tapant sur les genoux, ceux ci firent une extension rapide : signe de bonne santé neurologique.

Tout est parfait. A présent, combien voyez vous de ?



Hermine attendit la réponse puis plaça le tapis correctement au sol.

Nikos, vous allez me faire cent vingt pompes. Avec votre carrure se ne sera point un exercice difficile.

L'aspirant,chargé de classer des dossiers comme d'habitude fit une halte dans l'infirmerie. Il avait caché derrière une bibliothèque quelques bouteilles de genepi. Les dossiers sous le bras, il fit son entrée, laissa tomber les dossiers sur la table de la salle d'attente et entreprit de pousser la bibliothèque. Il remarqua par la suite la présence d'une dame et s'arrêta net. Il se retourna, salua et basta.

- Ah euh bonjour... Qui êtes vous? Je suis l'aspirant lieutenant Frederik du Val d'Haine... Excusez moi une seconde...

Il tendit le bras derrière la bibliothèque et tenta de saisir une bouteille, sans succès... La cache était vide! Ah non! Il en restait une. Il se saisit de la bouteille, la debouchonna et tenta de s'en abreuver... La gorge toujours sèche il fulmina!

- HERMINEEEEEEEEEEEEE!

Se retournant de nouveau vers l'inconnue.

- Alors, que faites vous ici? Vous êtes nouvelle?

"Ne pleure pas Jeanette tralalalalalalallaalla ne pleure pas Jeanette nous te marierons, nous te marierons.
Avec le fils d'un prince tralalalalallalal avec le fils d'un prince ou celui d'un baron ou celui d'un baron.
Je ne veux pas d'un"

Guillerette, quelques dossiers sous le bras, hermine revenait de l'hospice, chantonnant quand :

Citation :

Hermiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiine

Par mon marteau à réflexe, qui peut bien hurler ainsi dans la salle d'attente et surtout pour quelle raison ?


Poussant la porte, elle découvrit son aspirant, un bras derrière la bibliothèque, la nouvelle recrue le regardant comme s'il était venu d'un autre monde.

Mon aspirant, soldat, bien le bonjour !
Se dirigeant vers Dévil, elle le prend avec force par le bras, souriant à la jeune femme et marmonnant entre ses dents, comme si de rien n'était :

Pouvez vous m'expliquer quelle mouche vous a piqué pour farfouiller de la sorte derrière la bibliothèque puis de hurler mon prénom ?

Elle l'entraine un peu à l'écart pour qu'il puisse lui répondre hors de portée d'oreille de Louwendra.

Je suis à vous tout de suite soldat ! Deux petites minutes !

Psycotik entendit gueuler de son bureau, raplliqua en vitesse a l'infirmerie pour voir s'il n'y avait aucun bléssé, et vie l'Aspriant avec une bouteille a la main entrain de parler a Hermine...

- Aspirant ! Mais ca va pas bien oui ! On gueule pas comme ca sans raison ! Et puis qu'est ce que vous faites a boire ici !? Vous voulez nous faire passer pour des sauvages devant Louwendra, la nouvelle recrue ? Et en plus... Vous m'avez fait peur, c'est l'ifirmerie ici ! On gueule quand on a mal ! Non mais oh !

Mouarf, 15 secondes et ils a avaient tous rappliqués. Rapide par ici.

- Mon lieutenant! J'ai une bonne raison de gueuler! Je soupçonne madame l'infirmiere d'avoir vider ma réserve de genepi! Tsss! Qu'avez vous fait de mes bouteilles infirmière? Vous les avez bu? Y'en a plus une! La dernière était vide!

Le lieutenant ecouta ce que disait l'Aspirant la bouche ouverte...

- Votre... Votre reserve !? Et vous me dite ca sans sourciller ! Et puis ce n'est plus votre bureau ici... Et je tiens a signaler que je confisquerai toute les bouteilles que je vois !

- Laissez Hermine travailler ! Si c'est elle qui les a prise... eh bien elles etaient dans son buerau ma foi...

A peine avait elle terminé sa phrase qu'elle vit entrer le lieutenant, heureuse qu'il vienne à sa rescousse.
Elle lâcha la bras de l'aspirant mais faillit bien le prendre au col quand elle l'entendit l'accuser d'avoir non seulement volé des bouteilles mais en plus, de les avoir bu.

Citation :

Mon lieutenant! J'ai une bonne raison de gueuler! Je soupçonne madame l'infirmiere d'avoir vider ma réserve de genepi! Tsss! Qu'avez vous fait de mes bouteilles infirmière? Vous les avez bu? Y'en a plus une! La dernière était vide!

Elle se reprit à temps, regardant Louwendra, peu désireuse que sa première venue icelieu soit le théâtre d'une dispute.

Soldat, veuillez entrer dans la salle de visite, je vous prie. Vous pouvez vous asseoir à mon bureau, j'arrive tout de suite.

Une fois la recrue hors de vue, Hermine se tourne vers son aspirant : Je vous interdis de m'accuser ainsi. Je ne me doutais point d'une telle cachette et quand bien même, je ne bois pas sur mon lieu de travail, moi !
Mais laissons le lieutenant régler cela : je fais confiance à son discernement.

L'infirmière regarda son supérieur dans l'attente d'une réponse juste.

L'aspirant éclata de rire, elle n'avait pas vu dans son jeu. Aussi, il décida de pousser la plaisanterie plus loin. Pointant sur le bureau de l'infirmière, des bouteilles au hasard, des médicaments surement.

- Et ça? C'est quoi? Du rhum? Et ça alors? De la vodka? Allez, détendez vous Hermine, je sais bien que vous n'êtes pas celle qui a vidé ma réserve... Personne ne pouvait être au courant qu'elle était là héhé! Je crois que j'ai du la vider ma réserve avant de démissionner... J'ai la mémoire si courte ces temps ci que j'oublie bien des choses... Maintenant que ma réserve est découverte, faudra que je trouve une autre planque... Et faudra aussi que je vous achète un cadeau pour votre fête d'anniv.. Euh ahh ehh j'ai rien dit! Aller! Oust a moi même!

Dit-il en fuyant. Ouais, il avait manqué l'anniv de l'hermine il y a un mois... Dis donc mon Fred, t'en a des trucs a rattraper...

Psycotik vit partir l'Aspirant a une vistiesse folle... Il déballa son discour et s'en alla. Le Lieutenant eu même pas le temps de répondre...

- Mais... Il devait pas pasez sa visite médicale ?! dit-il exasperé...

Psycotik vit le petit Grégor arriver en slipe a l'infirmerie. Mais qu'est-ce qui se passait dasn cet OST, ils sont tous dingues... Il se planta a la porte l'épée a la main, saluant le Lieutenant et l'Aspriant, sans salut militaire. Nia presque le Caporal et accusa sa belle mère sans grande raison.

- Soldat !? Vous croyez où là ? dit-il en s'approchant de lui, prenant son épée. On fait la sult militaire devant ses supérieur ! Du Caporal au Lieutenant ! Et votre uniforme !? Je devrais vous virer !

- Vous allez me faire 50 pompes et vous habillez tout suite si vous voulez allez au gnouf ! ET PLUS VITE QUE CA !

Mais pourquoi on s'en prenait à lui? On l'avait sorti de son lit ... il apportait un nom à l'accusation des bouteilles vides, et on s'en prenait encore à lui.
Puis le lieutenant lui prit son épée. Il voulut résister, mais il n'était pas en position de force, quoique cela aurait pu l'être, il fut le seul à avoir son épée en main, les autres étaient au fourreau ...
Et voila qu'il avait le droit à une énième remontrance, il allait devoir s'y faire, chaque chose qu'il faisait était visiblement déplacé, cela lui apprendrait à vouloir rendre service.

- Mais ..... mon lieutenant .... je venais vous aider. Ces cris m'ont sorti du lit, je suis venu aussi vite que possible, ne prenant que le nécessaire ... c'est-à-dire mon épée.

Mais voyant qu'il n'y avait rien à faire, il se résigna à écouter les ordres du lieutenant. Il exécuta quatre saluts militaires de rigueur. Droit comme un I, il pointa sa main sur sa tempe. Pour plus impressionner les hôtes, il bomba le torse et contracta ses abdominos naissants. Peut-être que cela allègerait la peine

- Mes respects mon lieutenant. Mon aspirant. Puis comble de tout, il se devait aussi de faire la même chose à l'infirmière. Il marmonna. Caporal.

Au moins, une chose qu'on ne lui reprochait pas, c'était son salut envers la nouvelle recrue. Il fallait faire bonne impression devant elle, montrer qu'il serait là pour elle au besoin.
Se risquant à répondre au lieutenant, il reprit.

- Euh .... mon lieutenant. C'est que ... je n'ai ..... je n'ai jamais fait de pompes. Si vous pouviez me montrer, je vous en saurai gré. Rassurez-vous, je ne vous donne pas l'ordre d'en faire 50, mais 30 suffiraient amplement.

Rouge de honte, il poursuivit.

- Je suis désolé, je suis nouveau, vous le savez bien. Puis le gnouf ..... bah ça me fait peur. Il paraît qu'il y a Roger .... qu'il n'est pas gentil .... qu'il ne nous donne à manger que des rats morts ... c'est ignoble, vous ne trouvez pas? Puis on a pas le droit au Génépi non plus là-bas ... c'est inhumain je crois.

Frissonnant. C'était pas malin d'arriver en caleçon à l'infirmerie, juste chaussé. Maintenant il avait froid ...

- Mon lieutenant .... j'ai froid, pourrais-je aller m'habiller et ensuite j'irai me préparer un petit encas ? Permission de rompre mon lieutenant?

Citation :

- Euh .... mon lieutenant. C'est que ... je n'ai ..... je n'ai jamais fait de pompes. Si vous pouviez me montrer, je vous en saurai gré. Rassurez-vous, je ne vous donne pas l'ordre d'en faire 50, mais 30 suffiraient amplement.

Psycotik n'en revenait pas. Il n'avait pas froid au yeux celui là. Et en plus il continuait a parler, il ne s'arretait pas.

Citation :

Mon lieutenant .... j'ai froid, pourrais-je aller m'habiller et ensuite j'irai me préparer un petit encas ? Permission de rompre mon lieutenant?

- Tasiez vous et faites moi ces pompes et pour chaque pompes mal faites vous devrez en refaire ! Vous apprendrez sur le tas !

Psycotik le vit dechirer un drap et enlever ses chausses. Au début il ne comprit pas. Mais que faisit-il se gosse ? Non seulement il manquait de respects a ses superieur mais en plus il se fouttait de sa poire...

Citation :

Mon lieutenant, vous chaussez du combien? Car je présume que ces pompes sont pour vous non? Et il me faudrait aussi des lanières du cuir pour en faire la semelle, ce sera plus résistant. Vous ne croyez pas?

Il voulait jouer a cela, tres bien. Il allait en faire des pompes.

- Faites en dix pour vous ! Et quarante pour l'Aspirant ! Ca doit-être fini pour demain, et aller travaillez dans le couloir ! Devilfred ! Allez dans les stock de l'armée et donnez lui ce qu'il a besoin, en quantité suffisante ! Si les chausse sont mal faites, je vous envoie au gnouf Grégor...

Le Lieutenant exasperer, s'en alla dans son bureau, sans attendre de réponse.

L'infirmière assistait, silencieuse, à la comédie qui se jouait devant elle. Comme dans un vaudeville, les acteurs se présentaient sur scène, plus ridicules les uns que les autres, tandis qu'une femme attendait dans le placard qu'on veuille enfin s'occuper d'elle.

La caporal laissa, bien évidement, le lieutenant gérer la situation et trouvait qu'il était pris de l'assurance. Son nouveau tempérament lui allait comme un gant.

Quand à l'ASPIRANT, elle ne savait quelle idée lui avait traversé l'esprit pour venir ici se mettre en situation délicate.
Il faudrait qu'elle fasse un bilan psychologique et neurologique lors de sa PROCHAINE VISTE

Que penser alors de ce Grégor ? Faussement naif ? Franchement insolent ? En tout cas très occupé pour le moment !

Avant d'entrer dans la salle de visite, la tentation, les vieux réflexes se firent trop grands :

Soldat, tant que vous y êtes, j'ajoute 20 paires pointure 36. je vous avais déjà prévenu de ne plus vous déshabiller pour venir icelieu, vous n'avez tenu compte de mon avertissement : sanction !
Passez une excellente journée !

Hermine allait passer la porte quand elle se retourna : au fait, pas vertes les chausses, votre mère nous a déjà gâtés en ce qui concerne ce coloris !

Bien, Louwendra, veuillez excuser ce petit retard nullement de mon fait.
Avez vous votre fiche, s'il vous plait ?

La jeune femme s'assit à son bureau, souriant à la jeune recrue, imaginant le fils d'Acis en caleçon , à coudre des chausses et partit d'un fou rire, s'excusant entre deux hoquets auprès du soldat, ne pouvant plus s'arrêter de rire.

Mais c'était la foire ici, tout le monde commandait des pompes. Il n'y avait pas marqué "Chausseur" sur son front non plus ... Il irait en toucher un mot au lieutenant. Voici plusieurs jours que la Caporal le malmenait, s'en était trop. 20 paires de plus, mais il n'aurait jamais le temps de les faire.

Il cousait tant bien que mal. Mais la fatigue se ressentait déjà. Sans doute le manque de sommeil. Ils sont pas bien dans cette Armée, lever des soldats par des cris ... Quel toupet ! Puis il avait voulu rendre service, et voilà comment on le remerciait, la prochaine fois, il ne se lèverait pas, c'est certain. Pas de la faute du jeune Sparte s'il n'avait pas eu le temps de s'habiller, il avait fait plus vite, croyant qu'un désastre s'était passé, qu'un danger menaçait l'Ost ... et non, rien de tel, le jeune soldat fut le seul à prendre une corvée ! Quelle injustice ... et que répondre à ça? RIEN, sinon ce serait pis encore ...

La Caporal semblait jubiler lorsqu'elle lui commanda d'autres chausses, pour une vieille rancune, arriver quasi-nu à l'infirmerie. Il y avait un manque flagrant de communication, il n'était écrit nulle part qu'il fallait être en uniforme pour arriver à l'infirmerie, nulle part qu'il fallait une fiche pour se présenter, nulle part que la corvée était de fabriquer des chausses. Alors qu'il pensait à tout cela, il se piqua plusieurs fois le doigt. Cela commençait à saigner, et il tâcha plusieurs bouts de tissu à cause de cela ... Quelle poisse ...

Il continua tant bien que mal sa tâche. Mais le coeur n'y était plus, la vitesse non plus. Seulement 5 de plus. 15 sur 70, pas même un quart.

Derrière la porte, il entendait l'infirmière rire. Elle lui avait dit que c'était une sanction. Elle cherchait donc la moindre occasion pour le punir. De vieilles rancunes .... voila ce que c'était. Il payait les pots cassés de feu son père et de sa mère à l'Armée. Merci bien les parents ... Tout retombait sur lui.

- Passez une excellente journée , dit-il en maugréant et prenant une voix féminine pour imiter l'infirmière.

Elle en avait des bonnes, elle ... Pff, quelle journée allait-il passer, à coudre. Vive l'Armée. S'il avait su qu'il serait cela de ses journées, jamais il n'aurait signé le formulaire, JAMAIS !
Puis, Grégor avait froid .... mais personne ne s'en souciait. Il était là, simplement en caleçon, dans le couloir, à la vue de tous ceux qui passaient. Une double punition, ah ça oui ! Il reprit sa couture, désespéré

A peine avait-il eu le temps de fuir qu'il s'arrêta avant de quitter. Gregor surgit dans la pièce, lui annonçant qu'Aarica était la coupable. Ouhhh la vilaine! Elle le payerait un jour ou l'autre. Il allait de nouveau partir quand le lieutenant ordonna au soldat Gregor de faire des pompes. Ordre qu'il interpréta comme "faites moi des chausses" au lieu de se muscler. La situation était d'autant plus amusante, voyant le lieutenant fulminant et partir comme une furie, il souriait, mais son sourit béat disparu quand celui ci lui ordonna avant de quitter d'aller chercher du stock pour Gregor et ses chausses. Pas de bol mon vieux.

- A vos ordres mon lieutenant.

Il attendit que le lieutenant sorte de la pièce pour regarder Gregor.

- Eh petit, grimpe sur mon dos, on va aller finir ça dans mon bureau! Tu y sera au chaud! Et je vais t'aider avec ta couture, t'inquiète.

Dit-il en souriant a Gregor. Devilfred n'était pas du genre de Psycotik, il était dur mais avec les gens qui le méritaient. Gregor ne méritaient pas ça... Il allait protéger le petit de son défunt meilleur ami, mais il faudrait bien que le petit forge son caractère un jour... Bon, et puis pourquoi pas... Il a bien des choses a apprendre au petit, dans le cas ou il n'a pas déjà apprit ce qu'il espérait pouvoir lui apprendre. Avant de se baisser pour laisser Gregor grimper sur son dos, il retira sa veste et enveloppa Gregor dedans, peut-être était-il fort, mais il demeurait encore un enfant, et, qui plus est, nu comme un ver alors qu'ils sortaient a peine de l'hiver..

Lou, qui attendait patiemment que le caporal Hermine la reçoive, suivait les échanges depuis un bon moment déjà. Décidément, si elle voulait de l'action, elle sentait qu'elle allait être servi au sein de l'Ost! Peu importe le type d'action d'ailleurs ...

La jeune recrue trouvait un peu étrange tout ce branle-bas au sujet d'une cachette d'alcool mais elle devait avouer que c'était assez amusant à regarder. Elle devait se retenir pour ne pas rire de les voir s'emballer autant pour cela. Aussi ne fut-elle qu'à peine surprise quand elle vit débarquer Grégor. Elle le salua d'un signe de tête et d'un grand sourire, contente de le voir même si elle devait s'avouer qu'il avait le don de se mettre dans des situations.

Quelques secondes plus tard, Hermine arriva. Lou la suivi dans son bureau.

- Ah, bonjour Caporal ! Oui, j'ai préparée ma fiche, attendez ... Lou fouilla dans son sac et prit une feuille qu'elle tendit à Hermine. La voilà!



Lou, toujours debout bien droite, attendais la suite.

Quand l'infirmière se fut enfin reprise, elle prit la fiche du soldat, l'invitant à aller s'asseoir sur la table d'examen, notant les informations sur le dossier vierge de la nouvelle recrue : 17 points de force.

Se levant, elle se positionne près de la jeune femme : Avez vous un bouclier, une épée, un bâton ? C'est important pour moi de le savoir.
Je vais vous demander de soulever votre chemise afin que je puisse écouter vos poumons.

Hermine, après s'être désinfecté les mains, elle posa son oreille à différents endroits du dos de la jeune femme.

Inspirez, expirez, inspirez, expirez. Soufflez fort. Toussez.

L'infirmière ne nota rien d'anormal et continua son exploration.

Vous pouvez reprendre une respiration naturelle, je vais prendre votre pouls en mettant mes doigts au niveau de votre cou que je vous demande de soulever un peu s'il vous plait.



Une minute après, l'infirmière constata que là aussi, tout allait bien.

Asseyez vous les jambes en dehors de la table , à présent, je vais vérifier vos réflexes en tapant sur vos genoux.
A peine eut elle terminé de dire cela que les jambes de Louwendra se levaient automatiquement.

Parfait ! Restez dans cette position et regardez là bas sur le mur. Combien de voyez vous ?

Hermine prit note des armes puis se leva pour prendre place sur le côté de la table. Je vais écouter vos poumons.
Aaricia, vous allez respirer calmement puis profondément puis tousser, pendant que je collerai mon oreille à différents endroits de votre dos.
Joignant le geste à la parole, l'infirmière put constater qu'elle n'entendait aps de râle, pas de bruit suspicieux et continua son examen.

Votre pouls, à présent : prenez une respiration naturelle, je vais compter les battements au niveau de votre cou.
78, parfait !
Pouvez vous pivoter pour que je puisse contrôler vos réflexes ? En un coups de marteau sur chaque genoux, les jambes font une grande extension réflexe.

Regardez à présent au fond de la pièce et dites moi combien de

vous voyez

Aaricia se positionna sur le tapis, elle avait fait beaucoup d'exercices physique ces derniers temps et était au meilleure de sa forme.

Elle réussi à faire ses 110 flexions sans grande difficulté, chose qu'elle n'aurait pas encore pu faire il y a quelques mois. A un rythme correcte elle arrivait au bout, après quoi elle se redressait...

et voilà, fini ... .... ça montre la forme, hein ... la petite souriait ....

je suppose que je suis bon pour le service

L'infirmière sourit : Oui, bonne pour le service !
Tenez si vous souhaitez vous rafraîchir ou vous essuyez un peu : voici verre d'eau et serviette.

Hermine se dirigea vers son bureau, nota les résultats des examens puis salua Aaricia qui était de nouveau prête dans son uniforme.

Nous nous revoyons dans un mois Aaricia ! Bonne journée!
Je vous accompagne, j'attend notre lieutenant ou Garret pour leur visite, peut-être sont ils dans la salle d'attente.

Bonjour Garret ! Je m'attendais à vous voir justement. Entrez, je vous prie.

Hermine lui sourit et prit la fiche qu'il lui tendait, prenant place à son bureau.

Derrière vous, il y a un paravent. Je vais vous demander d'ôter votre veste ainsi que votre chemise et de les laisser sur la patère prévue à cet effet.
Une fois prêt, je vous invite à venir vous asseoir sur la table d'examen.

L'infirmière prit le temps de noter les éléments nécessaires donnés par la fiche sur le dossier du nouveau soldat, se leva et nettoya la table, se désinfecta les mains et laissa le jeune homme s'installer.

Je vais écouter vos poumons.
Garret, vous allez respirer calmement puis profondément puis tousser, pendant que je collerai mon oreille à différents endroits de votre dos.
Joignant le geste à la parole, l'infirmière put constater qu'elle n'entendait pas de râle, pas de bruit suspicieux et continua son examen.

Votre pouls, à présent : prenez une respiration naturelle, je vais compter les battements au niveau de votre cou.
85, parfait !
Pouvez vous pivoter pour que je puisse contrôler vos réflexes ? En un coups de marteau sur chaque genoux, les jambes font une grande extension réflexe.

Regardez à présent au fond de la pièce et dites moi combien de

vous voyez

-J'ai un baton oui .

Garret se mis sur le tapis et débuta sa série de flexions ...

- 1 , 2 , 3 , 4 , 5 ....


Quelques secondes plus tard ...

-27 ... 28 ... 29 ... Et en puisant dans ses dernieres reserves d'energie...... 30!

En restant appuyé sur ses deux bras sur le tapis , recuperant son souffle , Garret demanda ...

-... Autre chose ?