[Clos-Coupable] TRAHISON - Prise de la Mairie de Saint Claude par Angelynn [16/07/1461]

*Le Bénoïc entra dans la salle d'audience pour apporter son témoignage dans la prise de la mairie de Saint-Claude par des Français.
Evidemment, l'accusé n'était pas là et elle avait de la chance, son sang Breton bouillonnait juste en entendant le nom de cette brigande, au bout d'une corde dans la forêt San Claudienne, voilà comment il la voyait, elle et ses complices afin de lancer un message fort à tout ceux de son espèce.

Prenant place, il salua le Procureur et le Juge avant de prendre la parole.

Bonjour, je confirme les mots du Procureur, dans la nuit du 11 au 12 Juin, une attaque a été organisée par Angelynn et ses complices contre la mairie de Saint-Claude.
Ils étaient trois lances au total même s'il n'y a aucune preuve de leur participation, depuis plusieurs jours voir semaines, ils se trouvaient dans le village, surement à préparer et à observer le système de défense de notre mairie mais aussi du Comté.

J'ai été alerté très tôt dans la matinée comme quoi, la mairie était occupée par Angelynn, le panneau de la mairie n'était plus le même, les affiches arrachées pour laisser place à une annonce de sa part.
La prise de la mairie selon elle, était pour lutter contre les taxes et les impôts et tout ceci, au nom de l'armée Célèste.

Votre Honneur, monsieur le Procureur, la mairie a été totalement dépouillée, lors de la reprise par les villageois, nous avons constaté que le stock était vide, qu'il y avait des traces écrites avec les noms de ses complices comme Alexlegrand, Eon et d'autres.

Dans la nuit du 12 au 13, pendant que nous préparions l'assaut contre la mairie avec des volontaires Comtois, nous avons constaté en enfonçant la porte qu'elle n'était plus là, les trois lances avaient fuis loin du village. Ceci est impardonnable, la justice ne doit pas laisser passer ça.
Pendu, voilà ce qu'ils méritent tous et par les villageois qu'ils ont dépouillés.

*Lancelot n'avait plus rien à dire, les sourcils froncés, il se leva et rejoignit le fond de la salle, en attendant le verdict du juge qui approchait à grand pas.

* La petite venait de recevoir un pigeon l'appelant à venir témoigner. Elle se souvenait encore de cette fameuse nuit blanche qu'elle avait passé avec le connétable pour essayer de mettre en oeuvre la reprise de la mairie. Le problème était qu'elle ne pouvait pas agir directement à son grand regret d'ailleurs, mais elle connaissait le caractère de ses concitoyens et elle savait qu'ils ne se laisseraient pas faire par cette voleuse d'une soi-disante armée.

C'est donc en uniforme qu'elle se présentat devant la court, elle salua qui de droit, fit un clin d'oeil à son bourgmèstre et se plaça à la barre ...

Votre Honneur, monsieur le Procureur... mesdammes, messieurs ...
Voilà en ma qualité de gouverneur, j'étais stationnée aux portes de la ville. Comme toutes les nuits je faisais mes rondes et soudain j'ai entendu un bruit sec. Je me suis précipitée vers la mairie, mais malheureusement trop tard, les serrures venaient d'être changées. Etant seule, je n'ai pas pu faire grand chose.
Pendant la journée de cette prise de mairie, je suis restée vigilante tant bien que mal à notre marché pour tout de même essayé de récupérer certaines denrées pour éviter qu'ils ne passent dans les mains des brigands.
En même temps, j'ai contacté le connétable pour la reprise de la mairie, seulement voilà, quand mon armée est en concentration aux portes de la ville, elle est très limitée dans ses mouvements et de ce fait je perds un jour à mon grand regrèt d'ailleurs.

Mais je pouvais faire confiance à mes concitoyens et leurs caractères de feu. Un Sanclaudien ne se laisse pas faire et il sait cogner. Résultat nous ... enfin ils ont pu reprendre la mairie dans la nuit du 12 au 13.

Malheureusement vu que j'étais seule dans mon campement je n'ai pas pu arrêter ces brigands, parcontre la prochaine fois que je les croise je ne pense pas que je laisserai mon arbalète de côté, je leurs platerai un carreau la où ça fait mal.

Je vous demande de faire justice, il faut punir ces voleurs de basse classe. Ils méritent la corde en place publique et je veux même faire le boureau s'il le faut. C'est inadmissible ...

* La petite se tu et allait rejoindre son bourgmèstre, poussant un soupir, elle venait de vider son sac.