Ancien Terrain d'entraînement des recrues (a consulter pour idées de RP)

Erwin ne dit mot au sujet des dires du sergent, et se contenta de rester immobile, écoutant sagement les discussions. Si une recrue partait en retraite auprès du seigneur, l'autre à une autre section de l'armée, et le sergent allait se reposer... Mais il allait se retrouver seul, sans ordres, ni rien...

Il était perplexe quand à la suite de sa formation, mais ne posa pas de questions, il semblait que le moment de suer était venu. Laissant aux autres, les efforts surhumains et impossibles, réalisé en deux secondes. Il prit son temps pour se préparer, remit sa botte, ôta sa veste d'uniforme, et remonta les manches de sa chemise.

Une fois prêt, il entama son premier tour en courant, sans chercher à aller à son maximum, et en veillant sur sa respiration. Malgré sa prudence, il dut faire environ une demi douzaine de chutes dans des creux du terrain d'entrainement ou seulement à cause de sa maladresse. Et quand il eut fini sa course, il était un peu essoufflé, en sueur, couvert de poussière, d'herbe, débrayé et mal coiffé, mais souriant comme toujours.

Comme il l'appréhendait, faire les 20 pompes fut presque encore plus difficile, car s'il avait un peu musclé ses jambes sur les routes à marcher longuement, il n'avait pas fait beaucoup d'activités qui musclaient les bras. Il prit encore du temps, et passa ses minutes de repos, face contre terre après avoir réussit par faire, par dieu sait quel miracle sa vingtième pompe.

Grisaille se tourna vers Saffig et lui fit un signe de la main. Ensuite, il se mit à suivre l'autre recrue. Il voulait savoir ce qu'il avait dans le ventre. En le voyant s'étendre devant lui au troisième tour, il se pencha pour lui offrir la main. Il l'aida à se relever et repartit au trot pendant que la recrue se débarrassait de la terre qui maculait son vêtement. Grisaille trottait comme il avait l'habitude, ni trop vite, ni trop lent. Au bout du 7e tour, il sentit un point dans le côté. Ca y est, ça recommence, se dit-il. Il ralentit un peu le pas, mais pas complètement. Il ne voulait pas arrêté, sur les champs de bataille, il n'aurait pas le loisir d'arrêter à tout les points de côté qu'il aurait. Il continua en faisant la grimace. Il vit l'autre recrue revenir sur lui malgré ses nombreuses chutes, ce qui l'incita à accélérer le pas pour les deux derniers tours.

Arrivé à la fin de son dixième tour, il se plia en deux avec un rictus affreux sur le visage. Il prit quelques grandes bouffées d'air et malgré la douleur se mit à terre pour les vingt pompes. Il avait réussi à prendre de la force avec le chevreuil au cassis, alors il réussi dans un temps raisonnable.

Comme l'avait dit le sergent Saramarinettee, il prit une chope d'eau et alla s'assoir à côté d'elle.

Vous ne semblez pas dans votre assiette. Vous êtes souffrantes?

Sara, respirant du mieux qu'elle pouvait, sursauta lorsque Grisaille vint s'assoir à côté d'elle

Oh euh... oui ça va !, dit-elle en essuyant son front de la paume de sa main.

Vous ferez des merveilles en tant que soldat... vous savez gérer votre endurance et seul le temps vous permettra de vous muscler encore plus et d'acquérir de l'expérience. Maintenant, les mannequins.... montrez moi de quoi vous êtes capable !

Erwin ? Venez par ici s'il vous plait !, dit-elle à de la deuxième recrue.

Grisaille se leva et souleva les épaules en se disant que la sergent savait ce qu'elle faisait. Il finit le gobelet d'eau et le remit à sa place. Il alla dans la remise et pris une épée en bois et un bouclier. Il se dirigea prestement vers le premier mannequin. Il voulait y faire quelques passes avant que l'autre recrue ne lui demande sa place.

Il commença par se mettre en position défensive, même si c'est un mannequin il faut apprendre à bien faire les choses. Il fit quelques moulinets avec l'épée pour se réchauffer le poignet et les épaules. Il se rendit compte que sa prise était mauvaise. Il rapprocha sa main de la garde pour assurer un meilleur équilibre. Il l'avait appris de Devilfried. Puis il s'approcha du mannequin avec une attaque par-dessus et atteignit l'épaule du mannequin. Comme le mannequin ne bougeait pas, le coup résonna dans le bras. Il secoua un peu son bras et envoya son épée de façon horizontale un peu en haut de la hanche. Cette zone était plus molle. Ensuite, prenant deux pas en arrière il revint en pointant son épée droit dans l'estomac du mannequin. Il refit ces trois attaques au moins trois fois de suite.

Il sentait son bras se fatiguer, alors il prit une légère pause. Il se mit à attaquer d'abord avec le bouclier en poussant sur le mannequin et ensuite envoya un coup dans les côtes du mannequin. Une chance que les mannequins sont lourds, sinon il l'aurait renversé avec sa poussée. Il recommença le mouvement cinq fois.

Puis il déposa lentement son bouclier et son épée pour prendre le temps de souffler. Même s'il avait augmenté son endurance durant son entrainement, il ne pouvait en faire plus pour l'instant. Il prit sa chemise et essuya la sueur qui coulait de son visage et sur son cou. Il regarda le soleil et prit une grande respiration. Le temps était merveilleux pour un entraînement.

Il comptait dans sa tête ses battements de cœur depuis qu'il s'était posé... Enfin plutôt affalé par terre. D'abord rapides, puis de plus en plus lents, jusqu'à revenir à un battement régulier et normal. Lorsque le sergent vint à l'appeler, il avait relevé le visage, et regardait vaguement depuis quelques minutes le terrain et les arbres.

Trop absorbé dans son calcul, il lui fallu encore une dizaine de battements pour réaliser que quelqu'un avait parlé et que c'était bien à lui que la voix s'adressait. Il tourna la tête vers la femme, et hésita encore 2 battements avant de se remettre sur pieds.

Il épousseta rapidement ses braies et sa chemise, se rhabilla mieux, puis il courut quelques foulées en direction du sergent. Il s'arrêta à deux mètres d'elle, et se mit au garde à vous.

A vos ordres, sergent.

La tête vide de toutes pensées parasites, il se contentait d'attendre, sans même se demander ce qu'elle lui voulait, ou spéculer sur ses pensées à elle.

Sara sourit

Approchez Erwin, je ne vais pas vous manger...

Elle posa son poing devant sa bouche et toussa quelques minutes, prise par une quinte de toux. Lorsqu'elle fût calmé, elle prit une petite respiration et adressa un nouveau sourire à la recrue

Vous me semblez assez solitaire... et... Je voulais savoir si vous aviez des questions, des problèmes dans votre entraînement à devenir soldat ? Il est vrai qu'à part pour me saluer, je n'entends pas trop le son de votre voix.

A l'invitation du sergent, Erwin s'avança, mais juste d'un pas, se trouvant désormais à environ un mètre de la femme.

Il n'appréhendait pas le cannibalisme de la part du gradé, mais ne voyait pas de raisons à la familiarité, et au rapprochement physique. Il afficha tout de même, un sourire à l'intention de la femme.

Lorsqu'elle s'étrangla dans une crise de toux, il se contenta d'attendre, plus dans une position de garde à vous, mais en restant tout de même immobile, et assez droit.

Et c'est toujours dans la même posture, et le même silence, qu'il attendit qu'elle eut fini de parler, pour prendre la parole lui même.

Je ne parle pas sans raisons madame. Pas dans le cadre de l'armée en tout cas. Je ne suis pas solitaire non plus, juste nouveau. Et je n'ai pas de questions, ni de problèmes.

Il reprit le silence, et sa posture de statue.

Sara resta bouche bée devant la recrue. Il était froid et ne semblait pas vouloir se lier d'amitié avec les gens de l'armée..

Et bien vous pouvez y aller recrue... retournez à vos entraînements sur les mannequins. Mais n'oubliez pas qu'une des règles en or à l'armée, c'est la camaraderie. Sans cela, vous vous sentirez bien seul lors des batailles ou des missions.

Elle s'arrêta là, ne voulant pas s'user en paroles auprès de quelqu'un qui ne s'intéressait pas à les entendre. Le voyant partir, elle regarda le bout de ses bottes

Bien la première fois que je vois ça...

Après quelques instant de repos. Il reprit son entrainement. Il prit le bouclier de la main gauche et l'épée de la main droite. Il regarda le second mannequin avec son drole de boulet au pied. Il commença par donner un grand coup de bouclier tout en sachant que cela mettait en branle le mannequin et que celui-ci l'attaquerais au retour. Il fit donc une esquive du côté droit et frappa à la hauteur des reins avec son épée. Puis il reprit place devant le mannequin et voulu l'arrêter avec son bouclier. Mal lui en prit. Il se fit bousculer si rondement qu'il en perdit l'équilibre et tomba à la renverse. Il se releva et dit quelques mots au mannequin. Il reprit donc ses attaques avec plus de hargne donnant des coups de plus en plus fort. Il n'avait plus peur de blesser ce mannequin. Les coups aux épaules et aux hanches se multipliaient pour se rendre compte que le mannequin avait des mouvements de plus en plus désordonnés. Au bout de quelques minutes de ce traitement, le pauvre Grisaille se recula de quelques pas pour souffler un peu. Il prit le temps de regarder l'entraînement de l'autre recrue.

Le regard pétillant de malice, et le sourire amusé, la recrue fit demi tour et parti au trot vers le cabanon pour chercher une épée en bois. Il aimait donner une impression d'impassibilité et de désintérêt. Ayant été élevé pour devenir serviteur, il se devait de cacher ses sentiments et de cultiver l'art de la transparence, un bon serviteur était obéissant, silencieux et loin d'être encombrant. Ce sujet était encore une source d'étonnement. Avant son attitude attirait les louanges, le respect et la sympathie de ses congénères, aujourd'hui ayant changé de congénères, son attitude passait pour hautaine, comme s'il se pensait supérieur parce que fils de baron... L'attitude d'un bon serviteur et d'un bon noble était donc la même ?

Il avait observé discrètement lors de la "discussion" avec le sergent, les agissements de l'autre recrue. Il avait apprit pendant sa jeunesse le maniement de l'épée par les gardes du château de Rougemont. Il était loin d'être expert mais savait comment tenir l'épée, la main haute, l'index replié au dessus de la garde.

Ne connaissant que les attaques de taille et d'estoc, il donna des coups latéraux au niveau du cou, et du torse, avançant et reculant les pieds au gré des coups pour se remettre en garde, attaquer, se remettre en garde... Puis, il passa aux attaques d'estoc, fendant pour attaquer de la pointe de l'épée au niveau des points vitaux.

Finalement, il s'arrêta lorsqu'en fendant, il glissa sur l'herbe, et fini sur le cul hilare. Après s'être relevé, il jeta un coup d'œil au sergent et à l'autre recrue, attendant commentaires sur ses attaques.

Grisaille voyait la recrue se démener contre le pauvre mannequin. Il était impressionné qu'en si peut de temps il soit capable de comprendre une bonne partie des difficultés de l'attaque et du maniement de l'épée. En tout cas, il avait été plus rapide que lui.

Le voyant glisser et tomber par terre, il eut un moment de surprise, il se détendit en voyant que la recrue s'escalffait. Il se rapprocha et offrit son bras à la recrue.

Bon travail, vous avez déjà touché au maniement de l'épée? Je dois avoué que vous avez un talent brut, que le sergent se fera un plaisir de peaufiné comme elle l'a fait avec moi.

Allons prenez ce bras offert avec camaraderie.

Sara se releva, se dirigea vers la remise sans mots et rejoignit les deux recrues. Elle se força à ne pas afficher de sourire, il fallait d'abord apprendre à connaître la recrue avant toute familiarité. Elle posa les deux boucliers qu'elle avait dans les mains et se retourna vers Erwin

Vous avez d'excellentes bases et un très bon jeu de jambes... Je pense que vous ne ferez pas long feu ici.

Elle sortit son épée de son fourreau et posa sa main, l'index replié au dessus de la garde. Elle montra la position de sa main aux deux recrues

Ceci est la meilleure position... Elle permet une plus grande précision. Je vous ai vu bien la tenir Erwin et Grisaille, vous le savez aussi. Bien, on va travailler les techniques, tous les trois... Il existe 5 positions d'attaque...

La posture médiane, dit-elle en inclinant doucement son épée devant ses yeux la lame en haut mais ses bras devant son torse. La garde basse, elle baissa donc son épée, la lame vers le bas et les bras tendus vers le sol. La garde haute... elle monta son épée bien en l'air au dessus de sa tête. Enfin la garde arrière, elle mit l'épée sur son côté, la lame vers l'arrière mais gardant toujours le buste droit. Et la garde dite pendante... Joigant le geste à la parole, elle monta son épée devant ses yeux la lame vers le bas comme prête à achever un ennemi.

Elle tendit un bouclier à Erwin mais pas à Grisaille qui en avait déjà un. Elle prit le deuxième qu'elle avait pris dans la remise avec sa main gauche.

L'une des règles essentielles est de maîtriser sa posture au combat : n'être ni
statique, ni raide, garder son équilibre et connaître sa rapidité de mouvement.

La main vers l'arrière, elle se mit en garde arrière et c'est avec une grande rapidité qu'elle arrêta l'épée près de la cuisse de Grisaille. Elle sourit devant l'air surpris de la recrue et continua
Lors d'un combat, les ennemis sont partout... Et il vous sera utile de connaître plusieurs positions de garde et de posture. Vous pourrez ainsi agir de la meilleure façon qui soit pour mettre votre ennemi à terre. Je vous ai déjà enseigné la parade avec le bouclier qui est une chose ma foi assez facile. Erwin, vous n'étiez pas là il me semble... Grisaille prenez votre bouclier dans une main et votre épée dans l'autre et nous allons faire une petite démonstration.

Elle se mit devant sa recrue et s'avança pour donner un coup, qu'il para avec vitesse grâce au bouclier. Elle fit de même dans différentes positions selon les coups qu'ils lui donnaient. Lorsqu'elle donna un coup, qu'il réussit à parer, elle s'avança et après avoir évité un coup d'épée, donna à coup de bouclier de toutes ses forces sur le torse de Grisaille, le faisant chuter. Elle sourit malicieusement et aida la recrue à se relever.

Vous voyez... le bouclier n'est pas forcément utile que pour parer une épée. Il est peut être une arme redoutable pour "sonner" votre adversaire. Un coup bien placé dans la tête ou le ventre et vous faîtes tomber un colosse... Vous êtes ensuite libre de l'achever.

Elle posa son bouclier par terre et en profita pour fermer les yeux afin de reprendre ses esprits, le front brûlant de fièvre. Elle se releva comme si de rien n'était et s'adressa aux recrues

Je vais vous montrer comment parer un coup avec une épée... Les différentes techniques au moins ! Quelqu'un a t'il de l'expérience là-dessus ?

Grisaille écoutait avec attention les conseils que lui donnait le sergent. Il apprenait les quelques détails qui lui manquaient, dont les noms des parades et attaques.

Lorsque le sergent sorti son épée et la dirigea vers sa jambe il n'eut même pas le temps de bouger et ouvrit de grands yeux et une grande bouche. Il réussit avec peine à garder son sang froid.

En prenant position devant le sergent, il lut un petit air espiègle. Il se dit: "Je vais me faire donner une leçon. Dans tous les sens du terme." Il se défendit du mieux qu'il put devant la vitesse à laquelle le sergent envoyait ses coups. Mais il fut impuissant devant le coup de bouclier qu'il reçut. Après le coup, il sourit au sergent pour montrer qu'il n'y avait rien.

Pour l'expérience que j'ai, je l'ai appris avec Sofialaurine et Saffig. Alors je crois que des explications supplémentaires seraient bonnes. Mais s'il-vous-plait, expliquez moi avant de m'assener des coups pour que je puisse me défendre.

Sara éclata de rire devant l'expression de Grisaille et se tourna vers Erwin

Alors, soit l'on pare avec le plat de l'épée pour préserver le fil de la lame et ainsi absorber mieux le coup mais cela oblige à une torsion du poignet. Tandis que l''autre
technique consiste à parer avec le tranchant de l'épée. Cela permet de bloquer l'arme adverse avec la partie la plus solide de la lame, mais dans ce cas, les épées entrant en contact s'entaillent parfois fortement.

Elle les regarda ensuite attentivement

Vous voulez essayer tous les deux ?

C'est que je ne voudrais pas lui faire mal, il est encore nouveau. Mais j'irai tranquille pour les premières passes. Ensuite, je m'ajusterai à ce qu'il m'offrira.

Il se mit en garde attendant que la recrue dont il ne connaissait pas encore le nom, étant donné qu'il n'avait pas ouvert la bouche en sa présence, soit prêt à l'affronter.

Erwin s’apprêtait à parler à Grisaille lorsqu’arriva Saramarinette, ne pouvant pas discuter comme sur une place de marché devant un officier, comme si celui-ci n’existait pas, alors il se contenta d’attraper le bras de la recrue pour se relever. Il observa ensuite les postures montrées par le sergent, essayant de retenir les noms qu’elle y mettait. Il attrapa rapidement le bouclier qu’elle lui tendait, pour pouvoir la voir continuer son exemple.

Il ne réagit pas outre mesure à la chute provoquée de la recrue, si ce n’est un sourire amusé. Il avait toujours trouvé le bouclier lourd, encombrant, inutile, et il découvrait maintenant deux utilités pour un bouclier, bien qu’il savait déjà qu’il puisse servir à se protéger, lui-même se serait plutôt mis en danger, en voulant l’utiliser. Mais l’utiliser en tant qu’ « arme » lui semblait fort intéressant, et plutôt amusant comme principe.

Il réfléchissait à ce qu’il venait de voir, si bien qu’il ne pensa pas à répondre à la question du sergent concernant la façon de parer les coups avec une épée. Il n’ouvrit donc pas la bouche, et encore une fois ne dit mot. Il observa donc de nouveau ce que le sergent lui montrait, ayant moins de difficultés à retenir puisqu’il avait déjà vu ces parades.

Lorsque Grisaille ouvrit la bouche, il ne put retenir un sourire mi joueur mi carnassier.

Messire, comme vous l’avez remarqué plus tôt très surement, je suis maladroit avec mes pieds et mes coups peuvent manquer de force, ce qui n’est pas très grave dans cet exercice puisque l’on ne me demande pas de vous tuer, et à vous non plus. Mais j’ai été formé par les hommes d’armes en service au château de Rougemont, et si certes ma pratique des armes n’est pas suffisante pour lutter contre un maître des armes, j’ai appris à manier l’épée pour être capable de me défendre sur les routes. La défense passant par la parade, je sais mieux me défendre qu’attaquer, n’ayez donc pas peur de frapper.

Alors messire, si vous êtes prêt à ravaler le peu de parole qui sortent de votre bouche, nous pourrons commencer.

Il leva son épée pour asséné un coup oblique de la droite vers la gauche. Puis tournant sur lui-même, il passa l'épée de bas vers le haut. Voyant les parades de la recrue, il continua d'attaquer le bras porter de l'épée. L'exercice le voulant ainsi.

Puis après quelques coups, il se mit en mode defensif pour que son partenaire apprennent lui aussi à attaquer. Il ne pourrait se battre continuellement en mode défensif. Il attendit donc pour voir ce qu'il avait à lui offrir.

Avant de se mettre en garde, en posture médiane, si il se souvenait bien des mots mit par le sergent sur cette garde que l'on prenait naturellement, il déposa son bouclier dans un "coin", enfin tout simplement par terre, mais assez éloigné du lieu de leur exercice pour ne pas se prendre les pieds dedans pendant l'entrainement.

Erwin s'avança vers l'homme, en tenant fermement le bout de bois taillé en forme d'épée. Il se demanda un instant si c'était réellement solide, mais loua les tranchants émoussé de l'"arme". Penser, n'étant pas une chose à faire pendant un combat, il mit son cerveau en "pause", et concentra son regard, son attention, son corps entier vers le combat.

Parer les coups n'était pas difficile, son adversaire n'y mettait pas tout son cœur et répétait une sorte de chorégraphie bien établie, cet entrainement était comme une danse, il fallait faire attention au début, puis une fois les pas appris, la suite devenait prévisible.

Il remarqua après quelques passes un changement de posture de Grisaille qui se mettait en position défensive. Hésitant, il commença par répéter la "danse" commencée plus tôt, réalisant les mêmes attaques qu'il avait subit. Puis ennuyé, il reprit rapidement son habituelle autonomie, incapable de toujours se fondre dans le moule. Et il lança une attaque de taille au niveau du cou de la recrue, en attaquant avec force et vitesse sans se ménager, attaque très facile à contrer, mais sans laisser de temps pour se remettre en garde, il plongea en une attaque d'estoc, au niveau de l'estomac.

Comme il s'y attendait, il vit la recrue mystère prendre le pas sur l'attaque. Il fut facile pour Grisaille de contrer les attaques qui ne venait pas avec beaucoup de vigueur. L'exercice était d'abord d'apprendre à contrer.

Mais soudain, il vit changer le regard de celui qui était en face de lui. L'attaque voudroyante qui suivit le pris un peu par surprise, il réussit à parer de justesse l'attaque haute en levant son épée. Cependant, ce faisant, il se découvrit complètement. Le geste qui suivit se fit comme par réflexe, en voyant l'épée se diriger vers l'estomac, il fit un tour sur lui-même, il sentit la lame passer au travers de son vêtement, mais sans toucher à la peau. Il continua de tourner sur lui-même, se pencha et leva l'épée vers la même région, le ventre de l'adversaire. Le tout se fit dans un éclair.

Il n'avait pas l'intention de se laisser faire par la recrue. Il n'avait pas appris cette passe, mais il savait qu'en se mettant tout à côté de l'arme de son adversaire, celle-ci devenait inutile, car le coup de défense ne serait pas puissant.

STOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOP, hurla Sara

Très bel exercice mais nous sommes néanmoins pris par le temps... demain soir je ne serai plus là et ce jusqu'au 20. Grisaille, Erwin, dans mon bureau s'il vous plait et le plus rapidement possible !

Elle les salua et se dirigea vers le quartier des recrues avant de se retourner

Ah et n'oubliez pas de tout ranger dans la remise. Hop, et que ça saute !

Le désavantage de l'attaque qu'il avait réalisé, était qu'en plongeant il n'avait plus du tout de moyen de se défendre si on l'attaquait en même temps, son bras, sa tête et ses flancs étaient accessibles aux coups, dans un vrai combat il fallait donc que la personne ai un mouvement de retard et qu'elle ne puisse pas l'esquiver, et qu'ainsi le coup lui soit fatal sans qu'il put en porter un en même temps. Heureusement pour lui, la recrue en face ne chercha pas à attaquer puisqu'il s'était mit en mode défensif, mais il s'esquiva sur le coté.

Avant qu'Erwin ne puisse se remettre en garde et s'éloigner d'un pas, la recrue sur son coté lança une autre attaque. Il s'offrait à lui trois solutions, se reculer d'un bond, mais pour lui ça serait la chute assurée, essayer de parer le coup, mais il n'était pas assez bien positionné pour le faire, il ne restait plus que la solution, d'envoyer un coup de taille au niveau de l'épaule de Grisaille. Puisqu'ils attaquaient tous deux, aucun ne pouvait s'esquiver. Ainsi ils seraient tous deux touchés et si ça avait été un vrai combat, blessés. L'égalité étant plus honorable que de perdre.

La mâchoire serrée, il accusa le coup reçu sans un bruit, évitant les grimaces. Dans un mouvement, il se remit en garde prêt à continuer le combat, compter les bleus serait pour plus tard. Mais sans qu'aucun autre coup soit porté, le combat prit fin avec le hurlement de Saramarinette. Le bras tenant son épée désormais ballant, il l'écouta tout en se massant de l'autre main la zone du coup reçu.

Une fois l'ordre lancé, et le sergent disparu, il alla ramasser son bouclier, et courut le ranger avec l'épée de bois dans le cabanon, puis finalement quitta le terrain en courant jusqu'au bureau.

Le combat se termina trop abruptement pour Grisaille. Le hurlement du Sergent le fit stopper toute autre manoeuvre. Il avait bien reçu le coup de la recrue et il se sentit fier que les deux puissent apprendre de ces parades. Il aurait été fier de continuer son apprentissage avec ce futur grand chevalier.

Mais il ne pouvait rester là à savourer le moment, déjà le sergent avait donner un ordre et exigeait la présence des deux recrues à son bureau. Il exécuta les ordres et alla placer son épée et son bouclier dans l'armoir prévu à cet effet. En sortant, il regarda encore le terrain d'entraînement, là où il avait passer bien des heures. Il s'en rappelerait avec nostalgie. Puis il quitta au pas de course vers le bureau du Sergent Saramarinettee.

Loquace Nombre de messages : 801 Date d'inscription : 19/04/2008

Osadus arriva au terrain d'entrainement apres avoir déposé ses affaire dans le dortoir des hommes. il regarda autour de lui et il ne savait pas par ou commencé il ne savait pas par quel exercice commencé car on lui avait donné aucune instruction. il regarda apres un responsable et ne vit personne il decida donc d'attendre les ordre

Le sergent le lui ayant ordonné, le lendemain de son départ, il vint dès qu'il le put sur le terrain, il se devait de s'entrainer tous les jours, s'il voulait devenir soldat. A son arrivée le soleil avait dépassé le zénith et commençait à décliner lentement mais surement vers la fin du jour, dans 5 ou 6h, la nuit tomberait et le cycle du jour, se levant et déclinant perdurerait ce soir encore.

Étant seul sur le terrain, il ne s'était pas embarrassé, il portait des braies simples, ses bottes et une chemise normale, sa veste d'uniforme trainait par terre, au même endroit qu'il l'avait posée la dernière fois qu'il était venu sur le terrain, il se promit d'essayer de penser à l'emmener cette fois lorsqu'il repartirait.

Après un soupire de découragement d'avance, il se lança en courant calmement pour faire la dizaine de tours de terrains réclamés. La course fut aussi dure que la première fois, peut être même un peu plus difficile à cause des muscles fatigués de l'effort de la veille, mais il maitrisait mieux son souffle, et il chuta deux fois de moins. En bref l'effort fourni revenait exactement au même si on faisait le compte des avantages et des inconvénients en plus. Si il lui fallu moins longtemps, ça dut se compter en secondes de différence.

Après le septième tour il se mit au pas pour respirer un peu et laisser le temps à son point de côté de s'estomper, après une centaine de mètres, il se remit immédiatement à la course pour finir les derniers tours.

A la fin de sa course il étira ses muscles avec quelques courts exercices, puis se mit à terre pour faire ses vingts pompes.

Finalement il alla chercher une épée de bois pour martyriser les pauvres mannequins.

Il s'entraina à se remémorer son entrainement précédent, en levant l'épée dans les différentes gardes, et en répétant le nom de la position, il répéta les cinq postures plusieurs fois, le faisant calmement, il n'avait aucune raison de s'emporter, la précipitation n'apporterait rien de plus à sa mémorisation ou à acquérir une meilleure maîtrise de l'épée. Durant tout ce temps, il ne s'approcha pas du tout du mannequin.

Lorsqu'enfin il se lassa, il s'avança vers l'homme de bois et se mit en garde, après quelques secondes de répit, il alterna toutes les attaques qu'il pouvait sur le mannequin, visant le cou, la tête, le thorax, et les membres supérieurs, que ce soit avec des attaques de tailles ou d'estocs. Par moment il cessa ses attaques en plein cour, pour attaquer totalement différemment, comme s'il contre-attaquait une attaque ou une garde défensive, feintant pour blesser ou tuer son ennemi imaginaire. Le bois de l'épée résonnant durement contre le bois du mannequin.

Ne pouvant suer éternellement en attaques sur un être immobile, il alla chercher un des lourds boucliers trainants dans la remise, puis se dirigea vers le mannequin articulé. Il remarqua rapidement qu'alterner une multitude d'attaques fortes et rapides contre ce mannequin là était bien moins simple, car s'il n'était pas assez rapide ou trop avancé dans l'attaque, il se prenait un coup qui l'envoyait lourdement par terre et lui martyrisait l'épaule, le dos ou le thorax, selon l'endroit ou le mannequin frappait. Apprenant à réfléchir plus et attaquer plus intelligemment, moins rapidement, il avait réussit lorsqu'il décida d'arrêter son entrainement à se prendre moins de coups à la minute qu'a son commencement, mais lorsqu'il s'arrêta se fut sur un dernier coup du mannequin, il était donc encore loin de réussir à vaincre totalement l'être de bois.

Après avoir rangé l'épée et le bouclier, et ramassé sa veste d'uniforme, il reparti en direction du mess, observant sur ses bras ses futurs bleus qui n'étaient pour l'instant qu'une rougeur marquée.

Le vent soufflait doucement, le ciel était bleu et dégagé et il faisait plutôt chaud. Ses cheveux lui fouettait les joues, Erwin passa une main dedans dans l'espoir vain de les remettre en ordre, puis observa le terrain vide avec un léger sourire de bonheur simple. Pour éviter les soucis il vivait dans le présent, oubliant la minute passée et celle à venir. Pour une fois il choisit de ne pas ôter sa veste d'uniforme, sur un champ de bataille il ne pourrait se balader en simple chemise, sa tenue serait peut être même plus lourde et chaude que celle d'aujourd'hui.

Sans chercher à retarder le moment il se mit rapidement à trotter et puis à courir autour du terrain, gardant son allure habituelle et veillant à bien respirer. Il effectua les dix tours de terrain comme à son habitude, ponctués de chutes et de pieds s'enfonçant dans les creux du terrain, lui donnant un mal fou à garder l'équilibre.

Bien qu'il comprenne l'utilité de ces entrainements, il les trouvait forts ennuyeux à faire, mais il n'avait nul autre chose que sa course sur lesquels porter son attention, autant parce que rien ne l'entourait sauf des murs et arbres, autant parce qu'il allait droit à la chute s'il ne regardait pas ses pieds.

Une fois la course finie, il s'activa à faire ses vingts pompes, il remarqua qu'il les faisait plus facilement et qu'elles l'épuisaient moins, il fallait dire qu'il s'entrainait à cela autrement que sur le terrain, il trouvait un peu de fierté à muscler son corps jusque là trop maigre, ce n'était donc pas entièrement lié à sa formation de recrue, juste à son désir d'avoir un corps dont il pouvait tirer fierté.

Les "préliminaires" faits, il alla chercher l'épée de bois et le bouclier, il déposa ce dernier à coté du mannequin articulé, et seulement muni de l'épée alla se placer devant le mannequin de bois. Ayant retenu les différentes gardes il ne s'entraina pas pour se les rappeler, mais fit en sorte de toutes les utiliser durant les différentes attaques qu'il portait au mannequin. Les attaques furent les mêmes que toujours, visant toujours les mêmes endroits, et bien qu'il n'écourta pas l'entrainement, il ne chercha pas à le prolonger, et quand il eut l'impression d'avoir "tué" le mannequin de toutes les manières qu'il connaissait avec une épée, il se dirigea vers l'autre homme de bois et de fer.

Il ramassa le bouclier et se mit en garde devant l'être pour l'instant immobile, sachant que la première attaque qu'il porterait l'animerait et enverrait valser vers lui un boulet d'acier, et que sa meilleure manière d'éviter les coups était d'en porter lui même assez régulièrement pour que l'esquive fasse parti de la danse et soit naturelle. Il chercha surtout à utiliser plus son bouclier que la fois précédente, mais le boulet frappant le bois, le poussa fortement plusieurs fois pour l'envoyer choir. Il évita donc de trop se reposer sur son bouclier, ne l'utilisant que lorsque l'esquive était impossible et en mettant derrière le bout de bois, tout son -faible- poids pour bloquer au mieux l'attaque.

Lorsqu'il se senti fatigué, il alla ranger l'épée et le bouclier, puis quitta le terrain.

Repassant sur le terrains,il se dirigea vers la remise et y remis de l ordre,en sortant,il vis une recrue qui se tournais les pouces,pas normal,le sergent l aurais t elle oublier.Il se dirigea alors vers la recrue,se présentant alors devant lui,avec ses 6 pied de hauteur et ses larges épaules.Regardant la recrue dans les yeux,il pris 2 bâton,tendant l un a la recrue et gardant l autre pour lui.

Recrue..euh...Se penchant vers son uniforme pour lire le nom puis se relevant...Recrue Osadus,vous allez débuter votre entrainement en tentant de me frapper,avec ce bâton vous allez m envoyez un coup franc,la base de la maitrise du bâton,démonstration.

En se dirigeant vers un mannequin il brandissais son bâton en l air avant d envoyer un sérieux coup sur l épaule du mannequin.Revenant alors vers la recrue lui faisant signe de commencer a essayer de le frapper.

freedir entra dans le quartier des recrus .En premier il alla dans le bureau du Sergent-Instructeure Saramarinettee.il vit alors une affiche dissent quelle etait absente jusquau 20 Aout. finalement il entra dans le terrain des recrus...
salut

!Mes respects, Caporal Devilfred! salut

Recru Freedir
OST de Pontarlier!

Permission de parler!Caporal!

Étant en entrainement avec la recrue osadus,Devilfred se fit déranger par une nouvelle recrue,tiens encore du nouveau...

-Repos recrue,je vais être bref,le sergent samarinette étant absente les entrainements se font libre sauf pour les nouveaux que je vais éduquer avec plaisir si il le faut,permission de parler accorder,une minute je vous pris.

Devilfred se racla la gorge et lança un long cri grave.

RECRUES,JE VOUS VEUX TOUS DEVANT MOI AU GARDE A VOUS.

Puis il attendit.

Caporale! j'aimerais devenir un de vos élèves!Dois-je attendre le retour du Sergent-Instructeur Saramarinettee!Caporal!

Erwin revint sur le terrain s’attendant à l’avoir toujours aussi vide et pour lui tout seul. Il affichait son uniforme, mais il était loin de le porter bien droit et sans un pli, sa chemise dépassait et son pantalon était un peu de travers, le cheveu comme toujours en bataille. Arrivant d’un bon pas sur le terrain, il ne remarqua les deux autres recrues et finalement le gradé que très tard.

Après avoir tiré sur ses vêtements pour se rhabiller convenablement, et remit sa chemise dans son pantalon, il hésita un instant sur la démarche à suivre. Aller suivre le cour du gradé ou faire son entrainement comme demandé par le sergent instructeur avant son départ.

Ecoutant discrètement le discourt du soldat, il s’apprêtait à aller faire son propre entrainement quand il se remit à hésiter à l’ordre donné. N’ayant rien qui le retienne dans le temps, il se décida à aller se mettre au garde a vous avec les autres.

Devilfred regardais autour de lui et ne voyais que 3 recrue,il décida d entamer son petit exercice pensant que les autres recrue arriverais.

Pour faire plaisir a votre instructeur,vous allez rangez entièrement le quariter des recrues,du quartier des hommes a la remise ou l ont range les armes,puis vous serez libre de vos entrainement,jusqu'à a son retour,soyez sure que si votre instructeur retrouve son terrain d entrainement propre elle sera surement contente.Recrue erwin,ranger la remise des armes et passer au mess y faire un peu de ménage pour y attendre les autres,recrue freedir,passer par le quartier des hommes et nettoyer donc les planchers.Recrue Osadus tentez de réparer les vieilles porte du quartier,elles sont un peux mal en point,puis tentez de repeindre les grilles d entrer du quartier,elle ont pris la rouille.Sure ce,dès que vos corvée sont terminer retrouvez vous au mess des recrues,ont ira prendre un verre pour se détendre

Puis il fis signe au recrue comme quoi il pouvais partir.De son coté Devilfred parti vers les couloirs passer un coup de balais.

Erwin qui avait hésité devant l'attente du gradé, s'apprêtait à faire demi tour et partir faire son entrainement. Son pied droit avait déjà quitté le garde à vous dans un pas, mais avant que le gauche puisse s'enfuir lui aussi, l'homme semblant se décider lança son ordre.

La recrue fronça les sourcils, et passa une main dans ses cheveux pour se gratter la tête. Il lui fallu, avouons le, pas mal de temps pour comprendre que oui, on leur demandait bien de faire le ménage de la garnison. Il failli lâcher un "plaît-il ?", mais s'en retint de peu, tout comme il s'en fut de peu pour qu'il demanda quels bêtises ils avaient faits, mais là encore, de justesse il ne dit rien. Il hésita encore quelques secondes pour faire son entrainement en priorité sur le ménage, mais finalement avec un haussement d'épaule et un moui allons y, pour lui même, il ouvrit enfin la bouche pour dire :

A vos ordres !

Et finalement quitta totalement le garde à vous pour courir vers la remise. Mais le gradé l'ayant oublié, il avait lui même rangé la remise avant son petit entrainement et ses ordres concernant le ménage. Là encore perplexe, Erwin continua de se décoiffer consciencieusement en se grattant le crâne. Il hésita, fignola le rangement déjà fait en alignant bien les armes, et alla trouver un balais pour nettoyer le sol, il frotta finalement les armes sales, ne trouvant rien d'autre à faire. Ceci lui prit au final plus d'une heure, celles ci n'ayant pas l'habitude d'être lavées.

Lorsqu'il considéra qu'il n'y avait plus rien à faire, il tourna les talons et se dirigea vers le mess.

Sara entra sur le terrain d'entraînement... perplexe. Après une retraite de deux semaines, le sergent revenait en pleine forme pour s'occuper à nouveau de ses recrues.
Elle s'avança vers les personnes présentes dont le caporal Devilfred qui semblait avoir pris sa place pour quelques temps.

Puis-je savoir ce que vous êtes en train de faire ?

Devilfred rangeais encore un peux le terrains quand il sursauta en entendant la voix de l instructeur,il se retourna très rapidement au garde a vous.

Sergent saramarinette,pendant votre absence moi et les recrue avons entamer un petit nettoyage du quartier afin de lui donner sa splendeur d autrefois.

Sara regarda autour d'elle, le terrain était bien rangé, propre et les recrues au garde à vous

Mmh... mais je peux savoir caporal Devilfred ce que vous faites sur ce terrain ? Vous n'êtes pas instructeur adjoint à ce que je sache...

Devilfred regardais l instructeur puis l écouta a nouveau

-Fort bien,mais nous voulions vous organiser une surprises sergent,question de vous retirez quelques poids sur les épaules,les recrues ont bien coopérer,ils n ont pas hésitez a la tache.

Sara se dérida un peu et sourit

C'est très gentil à vous de cette surprise, d'ailleurs le terrain et la remise avaient grand besoin de nettoyage et de rangement... Excusez-moi si j'ai pu vous paraître un peu froide mais c'est que s'il vous arrive quelque chose... Je me sentirai responsable et je le serai aux yeux des plus haut gradés. Il est fort dommage que le poste d'instructeur n'existe plus.

Elle se retourna ensuite vers les recrues

Vous avez assez travaillé avec le nettoyage du terrain, allez vous reposer et casser la croûte au mess. On se revoit plus tard !

freedir entra dans le terrain . il voullait pratiquer des mouvement de baton...il alla près d'un tas de foin et commenca a tapper decu..après il commenca a courir autour du terrain , après quelque tour il s'éfondra sur le sol. il vennait de comprendre a quel point il n'ètait pas en forme...

Sara s'avança sur le terrain d'entraînement. Elle ne portait qu'une simple chemise et tenait fermement un bâton dans la main, ses cheveux étaient relevés en queue de cheval pour qu'il ne la gêne pas. Tout était signe qu'un entraînement allait commencer...

RASSEMBLEMEEEEEEEEEENT !!, hurla t'elle

Erwin traversait le terrain à l'opposé de l'endroit où se trouvaient le sergent et la recrue, dans le but d'aller passer son examen, alors qu'il avançait d'un bon pas, il s'arrêta net en entendant le hurlement. Il ne savait plus trop où il devait aller. Mais si le sergent était là, il n'y aurait de toute évidence personne dans la salle de cours pour lui faire passer le test. Il traversa donc le terrain dans toute sa longueur, dans un uniforme pour une fois impeccable, et bien coiffé, un miracle ? Surement.

Une fois qu'il eu franchi les derniers mètres le séparant des deux autres personnes, il se mit dans l'habituelle posture de garde à vous, et salua le sergent, avant d'attendre les ordres du supérieur et le début de l'entrainement. Puisque la femme ne pouvait vouloir que leur faire faire un entrainement vu la façon dont elle était vêtue.

Sara se tourna vers Erwin, pour une fois présent sans son balai à la main.

Bien Erwin, vous savez vous entraînez à l'épée nous avons déjà effectué cet entraînement. Cependant, nous n'avons jamais fait d'entraînement au bâton et Freedir est novice dans ce domaine... Cela sera donc une bonne occasion de terminer votre entraînement et d'aller passer votre examen de fin de classe.

Elle posa son bâton contre le sol, le plantant presque comme un piquet puis s'appuya dessus

Allez dans la remise me chercher un bâton chacun ! Et plus vite que ça messieurs !

Il semblait promit à se balader tous les jours avec un manche en bois dans les mains, que ça soit celui d'un balais, d'une fourche ou d'un bâton. S'il avait évité les échardes jusque là, il risquait d'en avoir au final s'il continuait sur cette voie.

Quittant le rang en trottinant, il se rendit sans hésiter à travers la remise vers l'endroit où étaient rangés les bâtons, ayant rangé lui même la remise, ça facilitait la recherche. Il saisit le premier qui lui tomba sous la main, puis reparti en courant vers le sergent instructeur.

Et dans une rapidité donnée par le temps et la répétition perpétuelle des mêmes choses, il se remit prestement au garde à vous, la bâton tenu droit dans sa main gauche.

freedir avait entendu le sergent crier le rassemblement .il prit son baton bien ferme dans sa main et couru pour aller voir le sergent qui parlait avec Erwin...

il salua salut

et attendit les ordres

Sara prit son bâton à demain et regarda les deux recrues

Bien, vous saisissez votre bâton ainsi, les deux mains au niveau de la taille. L'attaque au bâton est très différente de celle de l'épée. Il ne faut pas chercher mais à toucher l'adversaire même si nous verrons par la suite des techniques de défense.

Elle se dirigea vers les mannequins invita les recrues à la suivre. Une fois devant les hommes de cuir, elle en choisit un et se plaça devant, les deux mains serrant bien fort son bâton.

Nous allons commencer par le coup piqué, vous devez utiliser votre bâton avec toute votre force... comme un marteau.

Alliant le geste à la parole, elle leva son bâton bien haut et avec toute sa force le fit retomber sur le mannequin

Allez-y, essayez !, dit-elle en se reculant

L'attaque lui semblait étrange, comme les autres le lui semblerait surement. Tout le problème résidait dans l'arme, il ne voyait pas le bâton comme une arme suffisante, si ce n'est contre un chien ou un animal sauvage sur la route, car comment un bout de bois pouvait décemment résister à un échange de coups rapides et violent contre un autre bout de bois, ou même pire une épée, une hache, une masse... De plus les coups qu'il portait avec ça, dévoilaient toute sa personne, exhibant à son ennemi tout ses points faibles, et organes vitaux pour recevoir des coups qui lui seraient fatals.

Mais obéissant, il se contenta de faire ce qui lui était demandé, pour l'instant l'important n'étant pas de choisir son arme de prédilection. Il s'avança devant le mannequin, plaçant ses mains comme la femme l'avait fait elle même avec son bâton quelques minutes avant. Puis il leva les mains et donc le bâton en hauteur, avant de l'abattre de toutes ses forces sur le mannequin.

Tout comme il avait trouvé de loin l'attaque déplaisante, il trouva de près le choc déplaisant, le bois laissant traverser les vibrations du choc jusqu'au bras plus fortement que l'épée ne le faisait.

Sara regarda Freedir qui semblait absent. Elle toussota pour le réveiller et se tourna vers Erwin

Très bon coup de bâton recrue ! J'ai semblé voir que cela vous a paru désagréable. Certes le bâton n'est pas la meilleure arme lors d'un combat mais pris de cours et sans votre épée, un simple bâton trouvé sur un chemin peut se révéler utile. Il faut savoir manier toutes sortes d'armes !

Elle sourit, elle aimait le travail qu'Erwin avait effectué durant son mois d'apprentissage

Erwin, vous pouvez vous rendre en salle de classe et m'y attendre s'il vous plait ?

S'appuyant distraitement sur le bâton, il ne fila pour une fois pas immédiatement après qu'on lui en donna la possibilité. Il était perplexe, et de toute façon le sergent semblait avoir le temps de lui répondre.

Oui je le peux. Mais, combien de chance à t'on de trouver un bâton aussi solide, long et plus où moins droit, sur un champs de bataille où on viendrait de perdre son épée ? ça n'existe pas dans la nature ! Mais oui sinon c'est un plaisir de varier mes connaissances au niveau des armes.

Il continua d'attendre mais plus droit, son bâton ayant failli le faire tomber en se dérobant sous son poids.

Sara allait répondre mais s'arrêta, sa bouche se transformant en une petite moue perplexe

Hmm... La nature est parfois pleine de ressource ouais hein on va dire ça... C'est dommage que nous ne puissions pas nous attarder sur les armes. J'aurai aimé vous faire découvrir la hache, la lance, la hallebarde, l'arc... des tas d'armes indispensables ! J'espère que vous aurez l'occasion de vous y entraîner avec le maître d'armes de votre garnison !

Elle se retint de pouffer de rire, mettant son poing devant sa bouche lorsqu'il manqua de tomber pour ne pas se faire remarquer. Malheureusement, deux petites fossettes sur le coin de ses joues la trahissait

Si vous n'avez pas d'autres questions... direction la salle de classe !

Il aurait pu répondre qu'une hache ne poussait pas plus à l'état naturel qu'un bâton, tout comme la lance, la hallebarde et l'arc, mais il était plutôt fatigué, et il gardait son humour hors de l'armée.

Non Sergent, je n'ai pas d'autres questions, Sergent.

Il fit mine de ne pas remarquer l'amusement de la femme, il n'avait rien à dire là dessus non plus, et n'étant pas vexé, il n'avait pas non plus envie de lancer un scandale.

Bien Sergent, j'y vais de ce pas, Sergent.

Il parti en trottinant pas trop vite, vers la remise pour ranger son bout de bois, puis après ça, se dirigea toujours en trottinant vers la salle de cours.

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