Bureau du Comte(sse)

Huuuum mouais je sais pas ca si elle passe mieux mais dison qu'il sait y faire avec moi et inversement.
Tu n'a pas mon regard supplicateur Artfifice et puis vu ce qu'il m'a demandé de toute façon tu n'aurai pas eu envie qu'il te le demande.
Mais des pigeons ca se pert si vite, ca depend de ce qu'ils bouffent aussi, pour ca que les bureaux c'est bien.

Franc-Comte pouvez-vous officialiser le résultat du vote et le texte voté, je vous en serai très reconnaissant...

Maryah avait bien vérifié que le Franc Comte était retenu en salle de débat. Jusqu'à maintenant, elle avait tenu bon et toujours montré un visage souriant, plein de bonhomie ou de râleries selon les nouvelles, mais elle avait évité les discussions privées avec le Franc Comte.
Elle ne voulait surtout pas qu'il puisse ressentir une quelconque fragilité au niveau du parti, ou même d'elle. Elle avait accepté sans discuter le poste provisoire de bailli et celui de porte-parole. En bonne porte parole, elle allait frapper à toutes les portes pour avoir les nouvelles, et croiser les versions. Bref, le travail lui avait sauvé la peau ... jusque là.
Et elle avait évité, comme la plupart des conseillers, de parler de ses soucis personnels. Sauf que là l'inévitable n'était plus évitable ... et elle allait devoir avouer une once de faiblesse devant le Chef suprême, arghhh, fichue vie j'vous dis !

N'ayant pas le courage de lui dire en face, elle préférait lui laisser un petit mot sur son bureau. C'était moins ... gênant, humiliant. Elle s'assura une fois de plus qu'il n'y avait personne dans les couloirs et ... PATATRAAAAAAAAaaaaaaaaaaa ...
La Brune s'affala sous une cascade de rideaux et de tentures aussi lourdes qu'un âne mort. Il lui fallut un sacré temps pour sortir de tout ça. 'tain un piège à Franc Comte ! Alors ça ! Ou alors le Franc Comte lui même qui a piégé son bureau pour ne pas recevoir les doléances de ses parlementaires ! C'est vilain ça, très vilain !!! GRrrrrrrrrrr !

Sortant, un peu vexée de l'amas de tissus, Maryah déposa tant bien que mal le petit parchemin :

Citation :

Cher Franc Comte,

Je viens par la présente vous annoncer mon mauvais état de santé qui requiert quelques jours de repos. Il paraît que je dois tenir le lit une semaine, n'ayez crainte je ne saurai en faire autant.
Je dois me retirer déjà deux jours, mais vous pourrez me laisser le travail à faire de porte parole sur mon bureau. J'enverrai chaque jour un messager le prendre, je rédigerai les annonces, et enverrai quelques mioches les afficher en place publique.

Je m'excuse pour ce dérangement,
J'aurai penser que l'alcool me protégerait de ces désagréments,

Respectueusement,

Maryah


PS : Pouvez vous veiller à ce que Jerone et son chapeau de paille n'envahissent pas la place des annonces publiques. D'avance, merci.

Et comme elle était venue, elle s'éloigna, laissant au sol le piège éboulé.