Madame le Prévôt, vous n'avez rien compris à la justice.
Le sieur en question est brigand, il fait une pointe d'humour menaçant Dole. Bien, et la réaction logique est de mobiliser la défense en conséquence, et d'attendre.
S'il tente quoique ce soit, là il aurait commis un acte répréhensible.
S'il aurait rien fait, et bien.. on aura mobilisé pour rien, il se rira sans doute de nous, mais c'est ainsi.
Là, vous considérez que parce qu'il est brigand, il ne peut faire de pointe d'humour.
Et si c'était Kalvin qui la ferait cette pointe, le poursuivrez vous ? Non...
Et si c'était moi, que feriez vous ? Peut être ....
Cela s'appelle un délit de faciès.
Madame, en justice, on poursuit sur des faits, non sur des intentions.
Ensuite, si une personne est victime d'un délit, et qu'elle ne porte pas plainte, c'est son droit, son libre arbitre. Que vous alliez l'informer qu'elle a le droit de porter plainte pour ce qu'il qui arrive, très bien. Si nul n'est censé ignorer la loi, cela ne la rend pas forcément connue par tous. Mais la plainte doit rester du ressort de la victime.
Ce n'est pas à un tiers de porter plainte, et encore moins vous car vous êtes prévôt, abusant ainsi de vos fonctions.