Nouveau terrain d'entrainement des Recrues

Recrue, que s'est-il passé ? C'est votre cheville ?

Effectivement, Lieutenant. En essayant de vous suivre, j'ai buté sur une racine, et je crains que ce soit ma cheville qui ai subi les conséquences de mon imprudence... J'ai l'impression qu'elle a légèrement enflée, mais j'arrive encore à m'appuyer dessus sans trop aggraver la douleur, alors je pense que c'est bénin...

Ce n'était pas tout à fait vrai, puisque Johan se sentait tout à fait incapable de courir, mais il lui paraissait tellement bête de se blesser lors de son premier entraînement qu'il préféra minimiser. Faire une bonne impression était primordial, et ce ne serait pas une bête racine qui l'en empêcherait !

A vos ordre Lieutenant Saffig!

Justin sort sa dague et note le nombre de sabliers sur une écorce...

A peine le lieutenant était-elle monté qu'aussitôt elle revenait déjà.

Impressionnant lieutenant ! 50 secondes pas plus. Vous êtes rapide.

C'était autour de Sauveur. Il était rapide pour ne pas dire très rapide mais le retour serait surement différent puisqu'il sera plus lourd et donc plus lent. Le caporal était prêt.

J'y vais caporal.

Sauveur s'élança à toute vitesse. Il montait les escaliers deux par deux. Comme prévu il arriva rapidement au sommet. Il se dépêcha de prendre un sac, de le caler sur son dos et repartir à toute allure. Sauveur n'avait pas pris en compte un point. Se trouvant en hauteur, avec une charge conséquente, il n'avait pas réaliser qu'il allait descendre plus vite qu'il n'était remonté, le poid du sac le poussant vers le bas par gravité. C'est même une réaction contraire à ce qu'il voulait faire que Sauveur adopta. Allant trop vite, il essayait de ralentir ses pas histoires de ne pas se prendre les escaliers dans les dents.
Une fois arrivé en bas, il jeta rapidement le sac au sol et prit quelques instants pour retrouver son souffle.

Alors caporal ? J'ai pas été trop lent ? A qui le tour à présent ?

J'y vais caporal.

Justin d'opiner de la tête de retourner un sablier puis un second.

Alors caporal ? J'ai pas été trop lent ? A qui le tour à présent ?

Quatre malheureuses secondes de plus que la lieutenante. Qui pour le prochain départ?

Justin croise les doigts pour qu'une Recrue ou Cajetan prennent le départ afin que ses braies sèchent d'avantage. Sur un ton plus autoritaire que son nouveau grade lui permet d'avoir, il reprend

Allons à qui le tour?

Euh....

Cajetan n'attendait pas vraiment son tour avec impatience. A vrai dire, la traversee faite par le lieutenant Saffig avait bien acheve la pauvre recrue. Heureusement, le caporal etait beaucoup plus impatient de se jeter a l'eau.

Saffig jeta un oeil rapide sur la cheville de Johan, ainsi que sur l'expression de douleur que celui-ci essayait de cacher.

Recrue, vous n'êtes pas en condition de continuer l'entrainement.

Pendant ce temps, Sauveur était monté et redescendu.

Félicitations Sergent !

Elle pensa un instant, et se remémora le comportement de Bakhtan sur le terrain avec Johan. Elle voulu le mettre à l'épreuve.

Caporal Justin Bakhtan, je vous laisse le commandement de cet entrainement. Vous avez la recrue Cajetan à former. Finissez l'exercice, puis faite preuve de créativité. Sergent Sauveur, n'hésitez pas à l'aider, mais bien que votre grade soit supérieur au sien, c'est à lui que je laisse le commandement.
Moi-même j'accompagne la recrue Johan à l'infirmerie pour faire examiner cette cheville.

Elle voulait tester les capacités de Justin comme instructeur, puisqu'il lui semblait qu'il en avait. Quand à Johan, elle se doutait bien qu'il aurait voulu continuer, mais cela risquait d'aggraver son cas, et on avait besoin d'avoir les soldats sur pied, donc toute blessure devait être médicalisée au plus vite.

Elle ramassa une branche assez longue et robuste et la tendit à Johan.

Tenez, aidez-vous avec ça, ou bien appuyez-vous sur moi si besoin, et suivez-moi.

[EDIT : pour info, l'infirmerie, c'est par-là, après avoir éventuellement répondu ici ljd Johan]

finalement le bonhomme qui c'etait pris la branche semblait plutot mal au point mince alors les entrainements de la lieutenante avaient le don pour faire des bléssés mais bon si on se fait pas mal comment peut-on savoir un jour qu'est-ce que la douleur?
en tout cas un mal pour un bien la mal aventure de la recru preoccupa le jeune caporal, il se dit donc qu'il irrait voir le medecin chef pour un petit cour.
justin prénait les renes de l'entrainement interressant ça lui ferait de l'experience et peut-etre un jour il aurait son brevet d'instructeur.
spagnolo se leva de l'arbre sous lequel il était perché et se dirigea vers les bureaux des médecin

Recrue Johan, remettez-vous vite sur pieds ! Si je puis dire…

Justin pense qu’il avait pourtant l’air prometteur ce petit jeune, enfin on verrait bien plus tard.

Et bien Cajetan, c'est à votre tour il me semble, et plus vite que ça!

Connaissant bien Cajetan, il ne put s'empêcher de lui faire un clin d'œil d'encouragement sachant déjà que l’épreuve suivante qu’il avait en tête, ne serait pas de tout repos non plus.

Plus vite nous y seront tous passés, plus vite nous pourrons redescendre et monter cette même tour en rappel, un excellent exercice il me semble à la prise d'une cité!

Regarde vers Sauveur en quête d'un acquiescement de sa part, montrant de la sorte qu’il sait pertinemment sa position dans la hiérarchie.

Le lieutenant avait décidé de laisser les rênes de l'entrainement au Caporal Justin. Une excellente idée ! D'autant plus qu'il semblait bien se débrouiller.
Une fois le lieutenant parti, l'exercice reprit son cours. Justin prenait son rôle au sérieux. Dans une ambiance de respect de la hiérarchie, le caporal après avoir motivé les recrues, cherchait de son regard une réaction de Sauveur. Sauveur ne se fit pas attendre, il cligna d'un œil accompagné d'un léger sourire en signe d’acquiescement. Sauveur n'allait pas intervenir. Il restait là, attendant la suite des évènements les bras croisés.

Bien mon Caporal !

L'idee se la course a pied en elle meme ne faisait pas trop peur a Cajetan. En revanche, le retour avec des sacs de sable allait certainement avoir raison de sa frele constitution. Il ravala sa salive avant de s'elancer. Il ne voulait pas decevoir le lieutenant Instructeur, moins encore le caporal qu'il savait bienveillant. Arrive au sommet en quelque enjambee, il tacha de prendre un sac de jute rempli de sable convenablement. La tentation avait ete forte de prendre celui au bout, un peu perce, un peu vide, mais il savait le procede malhonnete.

Haan !

Finalement, dix pas de plus l'avait fait regretter d'avoir fait du zele. Le sac etait beaucoup plus lourd qu'il n'y paraissait d'abord et les epaules de Cajetan, plus habituees a l'ecriture et la lecture, commencaient a afficher les spasmes revelateurs d'une fatigue qu'il ne pourrait supporter longtemps. Les pas devenaient de plus en plus douloureux, et une pierre sous la chausse de Cajetan avait bien failli l'envoyer regarder de plus pres la flore qui poussait sur le terrain d'entrainement.

Finalement, il arriva devant le Caporal, ne put retenir son corps flageolant et tomba net, sac en avant, tete dans le sac au pied de Bakhtan..

A fi.. Af.. A fini..

Halala Cajetan trop d'hésitation la haut mon ami, mais un temps plus qu'acceptable! La minute est dépassée de quelques secondes, nous ne conterons pas ses dernières. Reprend ton souffle dans quelques minutes on remonte tous la haut!

Sergent Sauveur, vous vous occupez du sablier?

Justin de s'élancer en haut de la tour, montant les marches quatre à quatre, arrivé au sommet, prend le premier sac venu, le jette sur son épaule et redescends aussi vite que possible sans trop d'encombre rejoindre les autres en bas.

Alors dites moi?

Secret Nombre de messages : 46 Date d'inscription : 09/05/2013

Elle avait mit du temps à trouvé le terrain d entrainement et quelques autre babiole lui avait pris pas mal de temps également , mais la voila bien décidé qui arrive en courant pour rattrapé les autres , trottinant sans trop de difficulté ou tout du moins évitant de les montrés ... Reprenant son souffle tout en se faisant discrète avant d allé salué son supérieur .
Saluant le caporale

Mes respects mon caporale , je suis navré du retard j ai fait au plus vite pour vous rattraper ....
à vos ordres mon caporale

Observant la tour et la descente à faire avec un œil curieux légère moue avant de se ressaisir , et lui affiché la mine la plus sereine qu elle pouvait .
Consciente que se ne serait pas elle qui ferait une meilleur sablier sur ce point , tout du moins pas avant s être entrainé mainte et mainte fois ...
Elle attendit donc sagement que le caporal la remarque tout en observant comment les autres s y prenait première leçon on apprend en voyant faire les autres on se perfectionne en s entrainant ...
Oui plus facile à dire qu à faire visiblement .

C'était au tour du caporal.

Citation :: Sergent Sauveur, vous vous occupez du sablier?

Biensur caporal. Allez-y

Justin s'était élancé à toute vitesse. Bien que Sauveur était très rapide, le caporal l'avait dépassé.

Parfait caporal. Tout pile entre le lieutenant et moi.

Justin se dit que l'honneur est sauf! Et est assez surpris de voir qui se pointe à l'entrainement.

Recrue d'Evrecy!

Pointe d'amertume dans la prononciation du nom de famille, elle sait pourquoi.

Vous vous sentez donc mieux. L'exercice que nous venons d'effectuer consiste à monter à toute vitesse au sommet de la tour, et dans la foulée d'en descendre un sac de sable, et ce toujours le plus rapidement possible.

Justin pose la main sur le sablier, attendant qu'elle prenne le départ.

Secret Nombre de messages : 46 Date d'inscription : 09/05/2013

Léger sourire alors que le caporal s adresse à elle , se redressant bien droite levant la tête face à la tache qui l attendait , prenant une bonne inspiration si il espérait qu elle se dégonfle s était mal la connaitre ...

Je vais mieux je vous remercie mon caporal

Tout en disant cela , elle se mit au point de départ et une fois le signal donné grimpe quatre à quatre les marches , manquant de se prendre les pieds une fois ou l autre arrivé au sommet , sans même prendre le temps de reprendre son souffle se saisis du sac avec un peu de mal , et redescend aussi rapidement qu il lui est possible ...
arrivé en bas le souffle court , l estomac en vrac elle balance le sac sans grande délicatesse ,
certaine de ne pas avoir fait le meilleur sablier mais tout de même fier d avoir tenue jusqu au bout .

Bien ça équivaut Cajetan ! Recrues la prochaine fois, vous serrez sous la minute tous les deux sans conteste.
Allez, on grimpe, il n'y a plus qu'à jeter les cordes hors de la tour pour la descendre en rappel. Petit conseil : étudiez et envisagez bien toutes les prises possibles, l'exercice suivant sera bien entendu la remontée de cette même tour par ou vous êtes descendu ! Attachez vous solidement, faites vérifier vos nœuds de sécurité, j’espère que les cours du lieutenant sont toujours bien encrés dans vos petites caboches. En cas de doute, je vous remontre comment vous harnacher.

Le caporal entraine l'équipe présente à sa suite, montre les quatre meurtrières ou s'engouffrer.

Des questions avant le grand saut?

Saffig revint juste après son passage à l'infirmerie. Elle trouva tout le monde en haut de la tour.

Caporal Bakhtan, je vois que vous vous en sortez très bien. Je vous laisse donc continuer, je vais aller suivre un entrainement pour moi-même, une fois n'est pas coutume, au terrain des SA.

Elle s'en retourna donc d'où elle venait.

Merci lieutenant instructeur Saffig, bon entrainement à vous!

Bon et bien, puisque pas de questions, le lieutenant Sauveur et moi nous vous ouvrons la voie, attendez que nous soyons au sol recrues, nous pourrons mieux juger de vos compétences!

Justin est assez fier de la confiance de Saffig et n'hésite pas du coup à sauter un premier rappel de deux mètres environs pour commencer, puis de bondir de meurtrière en meurtrière, il se détache à environ deux mètres du sol, prend appuis ici et là sur des pierres déchaussées avant de retrouver le plancher des vaches.

A vous les jeunes!

Secret Nombre de messages : 46 Date d'inscription : 09/05/2013

Elle l avait à peine eut le temps de reprendre son souffle que la revoilà partie pour un tour
observant attentivement l exercice suivant , prenant soin d évité de regardé en bas néanmoins .
Prenant une bonne inspiration s attachant fermement avec la corde comme demandé la fit vérifier par un de ses camarades avant de se mettre en position .
Un dernier regard et se laisses glissé de quelques pas , une fois bien en appuie pousse sur ses pieds et fait quelques bon se laissant glissé même si elle savait qu il n y avait pas le feu à la tour , il fallait néanmoins aller un peu plus vite et donc poussa un peu plus sur ses pieds .
Bondissant de meurtrière en meurtrière ....
Arrivé à bonne hauteur tout du moins sa bonne hauteur à elle pas forcément celle que le caporal aurait voulu lâcha le tout pour finir non pas sur ses pieds mais sur son séant .

Légère moue tout en se relevant et en frottant son uniforme avant d oser un regard vers ses supérieurs

C'est Maé qui descend la première la tour parmis les recrues, et elle semble vouloir faire aussi vite que ses supérieurs. La chute est moins digne, mais il n'y a pas eu de consignes quand à elle.

D'Evrecy, vous avez bien pris le temps de repérer les différentes prises possibles? Car vous pouvez vous rattachée, et faire la route en chemin inverse. La descente, c'était juste pour du repérage.

Johan revint sur le terrain d'entrainement, après avoir quitté l'infirmerie. Hors de question de s'avouer aussi facilement vaincu ! Il ne pouvait peut-être pas escalader cette tour, comme les autres recrues, mais le tir à l'arc était fort possible - et le lieutenant-instructeur semblait tout à fait d'accord avec lui.

Alors que les autres soldats grimpaient et descendaient une vieille tour, la recrue Johan tenta donc de trouver un stratagème afin de s'entrainer. Il avait besoin de la branche pour rester debout, donc ne pouvait pas simplement tirer. Après une minute de réflexion, il arriva à la conclusion que deux solutions étaient possibles : soit il tirerait, assis sur une chaise - un peu ridicule mais toujours mieux que rien - soit il devait trouver le moyen de s'appuyer sur la branche sans utiliser ses mains, ce qui serait évidemment mieux puisque plus proche de conditions réelles.

Sauf que son bâton était simplement un bâton, donc impossible de coincer son bras dessus. Une branche fourchu ferait mieux l'affaire. Il passa donc quelques temps à en chercher un, et finit par trouver un exemplaire qui lui semblait parfait. Il tenta, et réussit, à poser son coude sur la branche et à tenir en équilibre. Un équilibre précaire, mais il tiendrait. Du moins, il l'espérait.

Retrouvant assez rapidement l'arc qui lui avait le plus plu, il se mit à environ 10 toises de la cible. Il découvrit assez rapidement qu'il était bien plus difficile de toucher quoi que ce soit de cette manière, puisque son bras gauche, qui tenait sur la branche fourchu, avait tendance à trembler s'il ne restait pas entièrement concentré. Cependant, après quelques heures d'entrainement, il réussissait enfin à toucher sa cible presque toujours, et quand il mit deux flèches d'affilées dans le mille, il s'arrêta, exténué, mais plutôt satisfait de ses progrès.

Son coude lui faisant mal, en plus de son pied, il décida que c'était assez pour aujourd'hui, et rentra au quartier des recrues.

Secret Nombre de messages : 46 Date d'inscription : 09/05/2013

D'Evrecy, vous avez bien pris le temps de repérer les différentes prises possibles? Car vous pouvez vous rattachée, et faire la route en chemin inverse. La descente, c'était juste pour du repérage.

Un regard en direction du caporal et un fichtre intérieur n ayant pas entendu cette partir la ...
à la guerre comme à la guerre vu le caractère entêté de la miss elle n allait pas se laisser décourager pour si peu

J ai du raté un ou deux caporal

Et tout en avançant elle pesant intérieurement tout en se rattachant de la corde et se tournant vers le caporal vu que ses camarades étaient toujours en haut de la tour attendant qu elle remonte visiblement

Pourrais je vous demander si s est bien attaché mon caporal ?

Petit sourire en coin sachant qu il pesterait intérieurement à son tour , avant d avoir l approbation et commencé à se hisser le long des meurtrières un pied la en appuie une main la et hop on grimpe .
Et avec plus de grâce que pour la descende elle remonte presque avec une certaine facilité .
Finalement les fugues de sa chambre avaient eut du bon ...
Une fois arrivé au dessus , se détache et attend la suite

Justin s'approche de Maé, vérifie qu'elle est solidement attachée, l'air de rien scrute dans ses yeux un moment de connivence en la frôlant pour vérifier le noeud.

C'est bon grimpez recrue!

Il la regarde grimpée comme un cabri.

Au suivant!

Après avoir pris une épée courte, un arc et un carquois de flèches, Johan courut vers l'ancienne tour, suivant de mémoire le chemin qu'il avait emprunté avec les autres recrues lors d'un exercice précédant. Il finit par y arriver - avec un peu de chance, même s'il ne l'avouerait jamais - et commença à réfléchir sur une stratégie pour arrêter leurs deux ennemis. Après une réflexion rapide, il conclut qu'ils avaient deux avantages primordiaux sur leurs ennemis :

- le nombre
- ils savaient où ils seraient (la tour), alors que eux ignoreraient totalement leur position.

Les inconvénients :

- la connaissance du terrain du lieutenant
- sa maitrise des armes.

Il arriva à la conclusion qu'il faudrait tendre une embuscade, au seul lieu où ils savaient avec certitude que leurs ennemis arriveraient : la tour. Il faudrait alors tenter d'éliminer aussi rapidement que possible le lieutenant Saffig, qui représentait leurs plus gros danger, avant de s'occuper de l'autre recrue. La qualité de cet embuscade ferait le succès ou l'échec de l'exercice, donc il devrait être planifié avec soin.

Logiquement, leurs chances de succès seraient plus élevés si leurs ennemis seraient fatigués - par exemple en ayant dû se méfier de chaque recoin depuis leur entrée dans la forêt. Comme si une recrue les suivait depuis le début. L'idée était séduisante, et il se sentait capable de tirer quelques flèches afin de les effrayer, mais réussir à se mouvoir sans être vu... Il faudrait voir si une autre des recrues s'en sentirait capable. Ensuite, le lieu de l'embuscade... La lieutenant se méfierait sans doute de chaque rocher, chaque flaque. Mais peut-être qu'une fois à l'intérieur de la tour... Johan s'imagina la scène: la femme irait sans doute en premier, protégeant la recrue, moins expérimenté, en cas de piège. Il y avait à l'intérieur un escalier, qui obligerait cependant les deux à se mettre en file, sans pouvoir rester côte à côte. Si une personne attendait en haut de l'escalier, elle aurait l'avantage de la courbure de celui-ci, ce qui était probablement suffisant pour permettre d'empêcher leur supérieure de passer. Les deux autres pourraient alors éliminer la recrue à deux contre un si elle restait en bas, ce qui serait probablement le cas. Et même si elle montait, il lui paraissait possible de gagner au moins l'un des deux duels que celle-ci aurait à affronter - permettant ainsi d'encercler la lieutenant par-devant et par derrière ! L'exercice serait alors gagné.

Ayant fini ses réflexions, Johan regarda ses deux compagnons arriver, et leur laissa la parole, afin de voir si leurs vues concordaient.

Expansif Nombre de messages : 629 Date d'inscription : 08/01/2013

- Bon puisqu'on peut choisir nos armes... On va chercher de la poudre et on fait péter la tour ? On est sûr d'avoir gagné comme ça non ?

Niveau stratégie j'étais un fervent adepte de la terre brûlée hihihi

Haynard a écrit:: - Bon puisqu'on peut choisir nos armes... On va chercher de la poudre et on fait péter la tour ? On est sûr d'avoir gagné comme ça non ?

Pas bête, mais faudrait d'une part avoir assez de poudre et puis, éviter de se faire exploser en même temps... C'est pas gagné !

Le blondinet ria un bon coup en imaginant la tête que ferait le reste de l'Ost s'ils faisaient exploser la tour... Avant de se rendre compte que l'idée n'était pas si bête.

Sauf si... On n'a pas besoin de vraiment détruire la tour, si ? Juste faire semblant de la faire exploser, alors que le lieutenant et l'autre recrue soient à l'intérieur. Ce qu'ils vont forcément faire, vu que c'est l'objectif de leur mission...

Une nouvelle pensée vint de germer dans son esprit

Regarde, si on pose trois faux barils de poudre dans la tour, un en haut, un dans les escaliers et un en bas... Il suffit d'attendre qu'ils soient entrés, de barricader la porte... Si un des trois barils explose, je suppose que les deux autres vont suivre, dans une réaction en chaine... Encore faut-il réussir à allumer le premier.

Une étincelle s'alluma dans le regard du blondinet

Mais on peut descendre cette tour en rappel, non ? J'ai entendu que ça avait été un entrainement. Donc quelqu'un pourrait attendre en haut, et allumerait la mèche pendant qu'il descendrait en rappel. Pendant ce temps-là, les deux autres barricaderaient la porte ou enverraient tellement de flèches que nos ennemis ne pourraient plus sortir de la tour !

Qu'est-ce que tu en penses ?

Le Luxovien était plutôt fier de leur plan. Le lieutenant Saffig ne devinerait jamais qu'ils feraient ça !

Expansif Nombre de messages : 629 Date d'inscription : 08/01/2013

- Boarf la poudre...j'disais ça pour déconner. Je trouve que c'est traitre et imagine si on amoche le lieutenant avec une mauvaise manoeuvre ? Ca risque d'mettre un frein à notre avancée dans l'ost. Pis je l'aime bien, elle m'engueule pas trop.

Dessine rapidement un plan sur le sable de la pointe de mon épée

Nouveau terrain d'entrainement des Recrues - Page 7 498802plan

- Y a deux chemins qui mènent directement à la porte de la vieille tour. A proximité du chemin 2 j'ai vu un vieux puits, sûrement celui de la tour abandonnée. En le camouflant et en les y amenant dessus on pourrait les piéger ! Le tout c'est de ne pas éveiller leurs suspicions. Pour se faire on pourrait poster Cajetan et Maella sur le chemin 1. Ils n'oseront pas un affrontement direct et essayerons de passer ailleurs. Perso je vais me cacher dans un fût au milieu de la forêt. On le recouvrira de mousses et de lierres pour être inaperçu. S'ils essayent de passer à travers bois j'imite la galinette cendrée et Cajetan et Maella rapplique pour leur barrer le passage et les forcer à passer plus au Nord sur le chemin 2. Et là ce sera à ton tour de jouer.Avec ton arc dès qu'ils sont à portée tu tires à vue pour les forcer à dévier sur le puits et sbrouiiiiiiiiiiiiiiiif ! on gagne !

qu'est-ce t'en dis ?

*Traîne ses guêtres sur le terrain en attendent l'heure du départ du coter des mannequins d'entrainement, la pipe à la bouche, inspectant les frusques et haillons qui tiennent lieux de vêtement aux bons hommes de bois et de sacs de sable. Flânant de si de là sur les pourtour du terrain, ramasse un vieux sac vide, rongé par les intempéries, usé jusqu'à la toile et miter de par tout, puis un autre et un autre et tiens, encore un autre.

Bien vite Guilliman se retrouverais presque avec une brouette de vieux sac usé.

Son butin dans les bras il se dirige maintenant vers un coin au calme ou s'asseoir et inspecter le fruit de son "nettoyage" ....*

Johan fit un grand sourire innocent

Mais, si on mets juste des tonneaux remplis d'un truc qui brûle pour simuler ?

Sinon, j'aime bien ton plan, mais j'ai juste peur qu'en deux contre deux, on risque de perdre. Pourquoi ils éviteraient le combat direct ? Et un trou dans le sol, c'est au moins aussi traître !

J'te propose une petite modification. Au lieu que tu restes tout seul, et eux deux de leur côté, vous restez à trois près de la tour sur le chemin 1. S'ils viennent, ce sera du trois contre deux, et s'ils passent en coupant les chemins, je le verrai depuis le haut de la tour, et je vous préviendrai !

Enfin, j'te propose de garder mon plan comme truc de secours. Comme ça, soit ils tombent dans le trou, soit on fait semblant de les faire exploser en mettant une mèche vers un tonneau vide, qu'on allume. On pourra pas perdre !

Saffig, une fois les recrues parties, alla troquer son uniforme contre des vêtements plus discrets, moins colorés. Elle récupéra son arc, un arc français fabriqué par la Lieutenante Julie de Epesse en personne ainsi qu'une vingtaine de flèches. Elle se munit enfin non pas de son épée, qui, trop longue, n'aidait pas à la discrétion, mais d'une dague assez robuste, mais de seulement 30 cm de long.

Elle rejoignit donc Guiliman sur le terrain.

Inutile de vous préciser que vous conduisez cette opération. Je me contenterai de suivre vos instructions, tout au plus de vous proposez une alternative au cas où.

*Guilliman souris en voyant arriver le lieutenant alors qu'il s'attelais à coudre grossièrement les vieux sacs déchiré le plus rapidement possible.*

- Je voie que vous avez changez de tenue lieutenant. Cela me ravis, de diriger cette opération mais j'aurais besoin d'une aide conséquente quand à la connaissance du terrain.

Nous n'allons pas passer par l'endroit, ou l'on nous attend le plus ..... ou alors pas sous la forme à la quel tout le monde s'attend

*Alors qu'il continuais de coudre, il demandas.*

- Pouvez vous s'il vous plais m'aider en cherchant d'autres sac sil il y'en à et en déshabillant les mannequins ?
En suite il ne manqueras plus qu'un seau d'eau, une outre de piquette et quelques bon mètre de cordes que nous porterons à trois.
Pour ce qui est des armes lieutenant, optons pour des armes moins encombrantes encore .... fauchons, kriss, sabre ottomans, dagues ottomanes, arcs courts de chasse ou toutes armes à disposition aisément dissimulable .... un bon gourdin par exemple.

Pour ce qui et des protections sous les vêtements, mailles, écailles, gambisons avec protection en lame de fer si possible ou brigandine.
Et en guise de bouclier, rien de plus gros qu'une targe .... bloquante ou cassante cela vas sans dire.

*Réfléchissant un dernier instant.*

- Hum .... des crécelles .... ou un truc qui fait du bruis .... un tambourins ?

Saffig sourit. Il semblait savoir ce qu'il faisait, c'était donc parfait.

Alors, fauchons et targes, j'ai ça en stock, et des brigandines de toutes tailles, ou bien des mailles. Des vieux sacs vides, on en a tout le tour du ventre dans la remise, et il y aura aussi la corde et le seau. On le remplira dans l'abreuvoir.

Le moins évident ça va être la piquette.

En attendant je vais déjà chercher ça.

Elle se dirigea donc vers la remise d'où elle ressorti quelques dizaines de secondes plus tard, portant un seau dans une main, et un gros sac sur l'autre épaule. Elle passa à l'abreuvoir sur le bord du terrain, remplit le seau, et apporta le tout à Guiliman. Elle déposa le seau avec précaution, puis déversa le contenu du sac au sol.
Beaucoup de vieux sacs en toile vide, une longue corde.

Elle alla ensuite chercher les armes, parmi lesquelles elle trouva aussi deux petits arcs qui feraient l'affaire, et les protections.

Cajetan se gratta longuement la tete devant le plan de Haynard. Un brin dubitatif, il finit par lacher un :

Je l'aurais vu un peu plus de profil, comme ca, le plan.

Attendez ? Le temps que l'information monte au cervelet, Cajetan avait presque laisse passe le plan des deux joyeux drilles de la petarade en regle.

Je suis desole d'apporter une conception un peu plus classique a votre plan, mais je ne suis pas convaincu que me mettre sur le chemin en esperant que je fasse barrage de mon corps, grace a ma redoutable incompetence au baton, soit tout a fait de nature a nous faire gagner.

Aussi, loin de moi l'idee de mettre votre plan a mal mais j'en ai un autre qui pourrait marcher.

Cajetan s'eclaircit la voix, trace les deux chemins pareils a ceux d'Haynard, puis un vague batiment ressemblant a la tour dans la terre et affiche un sourire satisfait.

Voila. Nous sommes quatre. Ils sont deux. Il nous suffit de poster un garde derriere la porte et trois autres en dehors de la tour, un peu autour de la porte, pres a bondir sur l'ennemi, caches et armes d'arc. Ils seront encercles et ne pourront plus s'enfuir.

Cajetan arbore un petit air machiavelique.

En plus, ils vont se demander quand le piege se refermera sur eux jusqu'au dernier moment. Libre a vous d'adapter ce plan a vos temperements... hum.. "son et lumieres".

Johan rit un bon coup en entendant la recrue. Un peu de confiance en soi, diantre ! Mais il devait avouer que le plan de Haynard avait trop de failles. Comment savoir s'ils n'emprunteraient pas un troisième chemin, inconnu ? Il hocha donc ensuite la tête en entendant le plan de Cajetan.

On n'est pas si loin de ce que je propose au départ ! On les fait exploser, et on les empêche juste de sortir de la tour ! Si vous êtes trois à bloquer la sortie, et que, pendant que j'allume une mèche qui va jusqu'à un tonneau rempli de fausse poudre, vous les occupez, afin que je puisse descendre en rappel, on aura gagné !

Beaucoup plus facile que les encercler, et puis surtout, si vous êtes à trois à leur courir après, ils se méfieront moins pour entrer dans la tour - ils se diront sans doute qu'ils pourront forcer le barrage du seul gars qui reste !

Après, moi je vous propose de les embêter au long du chemin. Ils doivent être en ce moment, soit dans la salle de cours, soit près du terrain d'entrainement. Cajetan, tu te sent capable de les suivre discrètement à partir de là ? S'ils ont un plan qu'on avait pas prévu, tu viendras nous prévenir en courant, sinon, tu tires deux-trois flèches par ci, par là, afin de leur faire peur. C'est faisable, tu penses ?

En tout cas, il serait temps de se décider, il nous reste plus que 5 minutes !

*Guilliman entama donc de revêtir le déguisement, laissant de coter l'uniforme et lui préfèrent sa tenue civile plus ample.
Plus tôt que l'habituelle maille il enfila une brigantine qu'il ajusta au plus prés du corps et pardessus son baudrier dans la quelle il glissa sa dague en ventrale et un fauchon dans le fourreau dorsale, la targe par un habile laçage fut fixé à sa cuisse droite. Le mètre de corde vint ce placer pardessus sa ceinture. Il se délesta en suite de tout objets personnels inappropriés à une mission armé, ne gardent dans l'une des poches de son baudrier que ses grades et ses identifications.*

- Délestez vous de tout, voyageons léger.

*Puis il entama de s'emmailloter des ample guenilles en toile de sac qu'il avais confectionner en plus de celle des mannequins, les laissant amples pour ne pas entraver ses mouvements, mais couvrant chaque partit de son corps et de son équipement, emmaillotant jusqu’à ses bottes. Puis à l'aide l'eau il confectionnât de la boue avec la terre du terrain d'entrainement et s'en badigeonnât le visage avent de le couvrir d'un pan de ses guenilles ne laissant que ses yeux apparent, puis il essuyât le surplus sur les haillon et en ajoutât encore d’avantage.*

- Il n'aurais plus manquer que la piquette pour l'odeur, mais me voici transformer en parfait lépreux ..... qui irais se méfier d'un pauvre ladre, malade à crever ?
Alors qu'en pensez vous ?

*Il marquât un temps laissant au deux autre le temps de considérer le déguisement et faire de même.*

- Bien le plan est asse simple, nous ne voyagerons pas par route, mais la longerons par le bois. Il faudra la garder à vue, en restant à bonne distance de manière à prendre à revers tout ennemies éventuelle et éviter les pièges.
Il est de notoriété publique qu'il faut éviter les "malade" il donc normale que nous voyageons ainsi .... les couleurs sombre de nos tenus nous aiderons à passer inaperçue ... n’hésiter pas à vous salir en chemins .... et à vous déplacer courber par le poids de vos affres de maladie et pour rester discret.

Prenons par ailleurs la route la plus directe, pas de perte de temps inutile, pas de combats qui ne puisse être éviter pour ne pas donner l'alarme, pas de bain de sang,les cordes sont la pour ça ... entre autre.

Maintenant il me faut savoir un chose ... la tour, dispose t'elle de latrines en services ? Si oui c'est par là que nous passerons .... attendez vous à ramper dans la fange, j’espère que vous n'avez pas manger copieux.

Si vous avez des suggestions allez y .... il ne reste plus beaucoup de temps.

Et dans l'éventualité ou nous devrions nous battre ..... soyez déloyales, tout est permit à la guerre même les coups bas .....

Alors ? Des questions ? Des propositions ? ....

*Il laissât donc un temps à ses deux comparses pour répondre.*

[hrp: Saff et Guiliman ne sont que deux]

Saffig admira tout l'art avec lequel Guiliman devenait un parfait lépreux. On s'y serait trompé !

Pour l'odeur c'est peut-être mieux, tout ce qui ressemble de près ou de loin à de l'alcool semble attirer Haynard !

Elle entreprit d'enfiler la brigandine. Ils étaient au bout du terrain, derrière la remise. Invisible à qui venait du côté de la vieille tour. Cependant, elle fut prise d'un doute.

C'est bien joli ça, mais si l'un d'entre eux vient vérifier ici, et nous voit quitter le terrain comme ça, on ne va pas faire long feu.

Il lui vint une idée.

Je reviens dans une minute.

Ce côté du terrain débouchait derrière les cantines du château. Elle s'y rendit en toute hâte et en revint bien vite avec deux paysans qui étaient venus livrer leurs légumes. La femme était de sa stature, l'homme plus ou moins de celle de Guiliman. Ils tenaient en main une bourse pleine que Saffig venait de leur donner, une partie de sa dernière paye. Elle leur fit enfiler les uniformes qu'ils avaient enlevé, et cacha leur cheveux sous des foulards, vu qu'ils étaient blond tous les deux.

Alors, vous avez compris ? Vous vous mettez de l'autre côté de la remise, de façon à ce qu'on puisse vous voir depuis la forêt, mais y tournant le dos. Vous faites partir ce sablier. Vous enfilez ces manteaux, avec la capuche surtout. Deux arc par-dessus, d'ailleurs je vous les offre si vous les voulez, ça vous sera utile pour chasser. Quand le sablier sera fini, vous vous dirigez de façon prudente vers la forêt. Vous essayez de cacher votre uniforme, mais surtout, vous tenez le regard vers le bas. Ne vous inquiétez pas, c'est seulement un entrainement, donc personne ne vous fera du mal.

Ils acquiescèrent.
Elle finit alors d'enfiler son déguisement. Elle pensa en se recouvrant le visage de boue à certaines demoiselles de son entourage qui auraient frémi d'horreur à l'idée de se salir ainsi.

Pour ce qui est de la route, si on part d'ici il faut traverser les bois. Si nous sommes des malades, nous devrions venir de la route qui mène aux cantines, enfin, pas loin d'elle, comme vous disiez. Cela nous fera un petit détour au début, mais si nous arrivions par ici... Bref.

Pour ce qui en est du reste, la tour en question n'est qu'une simple vieille tour de garde abandonnée, pas de latrines, une seule entrée, un escalier plutôt étroit. Pour ce qui est des parois extérieures, il est possible d'y grimper, mais outre le danger, c'est surtout visible. Le seul endroit, c'est du côté sud-est, recouvert par le lierre, bien plus difficile à grimper, mais à environ 3 mètres du sol, il y a une brèche dans la paroi. Un poil étroite peut-être pour vous, moi j'y passe sans difficultés. L'avantage, c'est que l'abondance de lierre nous tient à l'abri, et quand on est en haut, on ne voit pas vraiment bien ce qui se passe en bas de ce côté là.
Si par contre certains d'entre eux sont à la base de la tour, faudra les neutraliser avant.

Elle écarta les bras, dans un geste qui signifiait qu'elle avait tout dit.

*Guillimant sourit, ce qui ne fut qu'un mouvement sous le tissus qui masquai son visage, seul ses yeux trahirent son expression.
D'un mouvement il se mis en position de partir et dit.*

- Et bien il en est ainsi. Nous passerons par le lierre, je ne suis pas si "gros" à prés tout.
Vous fermez la marche ?

Pret ? ...

Je vous suis !

Elle fit signe aux deux paysans de commencer la mise en scène.

Elle se mit ensuite en route, suivant Guiliman, dans le sens opposé à leur but jusqu'à rejoindre les abords de la route. Elle pouvait déjà observer les réactions des paysans et autres qui allaient et venaient depuis le château quand ils les apercevaient de loin. Du dégoût, un peu de crainte. Il fallait dire que quelques mois auparavant, une épidémie avait touché la contrée entière. Une recrue était meme morte d'ailleurs. La méfiance envers les lépreux avait encore augmenté depuis lors.

Ils suivirent donc la route qui s'enfonçait dans les bois.

*Il marchais donc en tète, voûté, claudicant, traînant la patte, toussant, glairant et crachant. Une petite mise en scène pour se mètre dans le personnage, forçant même le trait par moments. La plus part des gents restait bien loin d'eux, il se serais même attendue à voire venir une nuée de sales gosses pour leur lancer des pierres, des bouses et autre immondices.
Ha, la lèpre. Quel belle artifice lorsqu'elle est feinte, même le plus aguerrie des soudards n’approcherais pas un malade.
Il sourit, s’amusât même de se tour pendable.*

- Désoler de vous faire endurer cela .... vous apprendrez avec le temps, lieutenant que je ne suis pas un combattent loyale sous les grands aires que je me donne pour faire bonne figure.
Il est plus simple par fois de donner le change que d'être vraiment ....

*Ils continuai donc leur route, ainssi.*

Expansif Nombre de messages : 629 Date d'inscription : 08/01/2013

- Ok allons les asticoter un brin. C'est pas une gonzesse, toute lieutenante qu'elle est, et une bleusaille qui va pouvoir m'faire mordre la poussière.

Je trempe deux doigts dans une terre boueuse pas loin et trace des traits horizontaux sur mes joues. Peintures de guerre ! Crachant ensuite dans mes mains, puis dégainant Mordfer ma bonne épée

- Allons les chercher et leur faire des techniques à la genevoise. Ils vont s'faire dessus j'suis sûr.

Riant, le blond imita les peintures de guerre de Haynard et se positionna en haut de la tour. Tout était prêt, on n'attendait plus que les invités...

Restez sur vos gardes, ce serait étonnant qu'ils tentent simplement de forcer le passage alors qu'ils sont en infériorité numérique.

Saffig avait sourit à la phrase de Guilliman. Tout cela lui rappelait les jeux d'enfance avec son frère, lorsqu'ils s'improvisaient espions, ou bien à l'adolescence, lorsqu'il la faisait vêtir comme un homme pour l'emmener boire en taverne avec lui en cachette de leurs parents. Il lui manquait vraiment.

Ils arrivèrent non loin de la bifurcation qui menait à la vieille tour. Un chemin court mais très peu fréquenté. Elle lui fit signe qu'ils devaient changer de direction. Les choses sérieuses allaient commencer.

spagnolo amena la jeune recrue au terrain d'entrainement afin qu'elle prenne ses marques sur le terrain et ici au moins ils pourraient parlé en s'entrainant biensur et ils pouvaient avoir de la compagnie

Elvyna avait suivie le Caporal en traversant un nombre de couloirs incalculables. Bien sur, si elle avait été seule elle se serait perdue.
Elle remit une mèche de ces cheveux derrière son oreille et releva la tête en clignant des yeux face au soleil. Ils se retrouvaient enfin dehors.
Elle entendait au loin des bruits de ferrailles que l'on cogne l'un contre l'autre, elle voyait des soldats en train de s'entraîner avec différentes armes.

- Et bien, es ici que je vais m'entraîner et que je vais me rouler dans la boue?

Avec un petit sourire, elle continua d'avancer.

- Maintenant que nous sommes ici, pouvez vous répondre à mes questions? peut être qu'elles vous sont assommantes pour que vous répondiez. Dans ce cas, je n'en poserai plus.

biensur que je reponderais a vos questions .
asseyons nous la

lui indique du doigts un arbre non loin

nous serons a l'ombre et pourrons observez aussi d'autres soldats s'entrainer

bon par ou je comence...

fait un petit sourire une fois qu'ils ont rejoins l'abre il s'assoit et commence

alors je suis caporal assistant-intendant ce qui veux dire que j'aide a l'intendance, le comptage des ps (points solde) qui determine la paye des soldats
vous comprenez?
je suis aussi de la section 3 donc je suis le superieur direct des recrus devenant soldat de cette section au dessus de moi il y'a le sergent au chapeau de paille puis les lieutenant .
mais comme j'aime beaucoup aider lorsque allhia qui n'est autre que notre tailleur officiel etait la je controlait a ce que les uniformes soit vraiment reglementaire a ce qui est convenu dans l'ost donc si il y'avait un petit probleme avec les uniformes de recrus j'etais toujours present pour l'avertir, maintenant qu'elle n'est plus la je prend sa place jusqu'a son retour .

autres question?

Elvyna s'assit sur le sol en relevant légèrement sa robe et posa son dos contre le tronc. Une légère brise lui caressa le visage pendant qu'elle écoutait les réponses à ces questions.

- oui, les sections correspondent à quoi? Es ce que je vais apprendre à saluer un supérieurs? Je ne connais pas du tout le fonctionnement de l'armée, même si mes parents en on fait partie.

sourit

vous saurez tout ce qui vous interesse suffit de demander .

bon nous avons 3 sections la premiere la section du capitaine dont vous faite parti est composer de 3 garnisons celle de Dole poligny et saint claude , la deuxieme est composer de la garnison de pontarlier et la troisieme est composer de la garnison de vesoul et luxieul

compris?

- oui Caporal. Quand je pourrais commencer ma formation?

Elvyna se sentait bien à l'ombre de l'arbre, l'herbe sous ces doigts. Elle continua à regarder les entraînements. Elle se voyait déjà au milieu de ces camarades à apprendre la défense de son comté.

spagnolo sourit a cette question, il etait heureux que la nouvelle recrue ai envi de s'entrainer mias il la regarda

comme vous voyez notre lieutenant intructeur des recrus est en retraite chez les moines c'est pour cette raison que vous le l'avez pas encore rencontrer, j'ai donc fait appel au sergent jerone le plus ancien de nous tous pour vous instruire mais en attendantqu'il arrive je veux bien vous instruire un peu.

se leve et sourit

je crois que votre robe va vous poser quelque probleme

attend quelques seconde puis commence

alors lorsque vous entrer dans une salle et que vous trouvez un de vos superieur vous devez le saluer
toujours dire " mes respects"
par exemple pour me saluer
vous devez dire mes respects caporal en vous tenant droit et portant la main droite a la tete, doigts bien tendu et unis seul le pouce un peu ecarte

de cette facon salut

compris?

Elvyna se releva en époussetant sa robe.

- Elle sera peut-être encombrante en effet. Mais je n'ai toujours pas mon uniforme.

Elvyna se concentra. Regarda le Caporal dans les yeux, étirant les épaules pour ce mettre droite, serrant les jambes, le bras gauche le long du corps, et le bras droit relever sa main et ces doigts fermés à sa tempe.

- Mes respects Caporal!

Ne tenant pas son sérieux, elle rigola en laissant tomber sa main.

- Alors?

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