Allez en prison, ne passez pas par la case départ, ne touchez pas 20000 ecus

Le blond bien plus rapide que sa soit disante escorte arriva au gnouf et s'enferma dans la cellule 1 et y prit déjà ses aises, il connaissait toutes les cachettes de la cellules, et surtout était tout a fait apte à faire sauter le verrou de sa porte et à sortir des geoles aussi facilement qu'il y est entré.

Comme à l'accoutumée, son moineau Rivolti, né dans cette meme cellule 7 ans plus tot, l'accompagnait et ferait le lien avec sa fille, cet oiseau était redoutablement efficace en slalom chose fort utile quand on essaie de l'attraper, il savait que sa fille allait enfreindre des règles pour voir son papa et même l'aider et pour une fois le blond ne la punira pas pour cela.

Cela faisait pourtant pres de 3 ans que le blond n'était pas venu ici, du moins derrière les barreaux. Mais il n'avait pas perdu ses habitudes, son habituel footing en huit dans la cellule, ses pompes, ses tractions, sa longue sieste, il allait faire vivre un calvaire à ses geoliers.

Draugaran nageait dans un bonheur sans tâches, le nez au vent à écouter les ptits zoiseaux sur le terrain d'entrainement. En parlant de piafs justement, c'est un pigeon qui mis fin à son entrainement en se posant près d'elle. Le message qu'il transportait la désespéra. C'était trop injuste ! Certes elle avait manqué la cérémonie mais elle n'avait presque pas fait exprès ! Pour une fois ! M'enfin bon parole de Patronne est parole d’évangiles aussi elle retourna le message pour y griffouiller deux trois mots avec un bout de charbon, n'ayant pas mieux sous le coude, avant de renvoyer le pigeon.

Citation :: Capitaine, impardonnable, exécute

Et de ce pas, traînant, certes, mais tout de même, la blonde se rendit aux geôles, étouffant les ronchonnements qui tentaient de lui sortir de la gorge. Qu'est ce qu'il avait encore fait, l'énergumène à large bord pour se retrouver là ? tu parles d'une punition, elle avait gagné le pompon.

Arrivée sur place, elle se planta devant la cellule du Jerone et le fixa de son oeil unique, les lèvres scellées et l'air mauvais.

Le blond vit arriver Draugaran, qui le fixait

C'est occupé va te trouver une autre cellule.

Toujours immobile, si ce n'est les bras qu'elle croisa à sa réflexion, elle ouvrit tout de même la bouche pour lui envoyer un cinglant.

J'aime bien celle-là, je vais attendre que tu pourrisse, comme ça j'aurais tes os à grignoter.

Et de s'appuyer contre le mur, une jambe relevée, prête à rester là jusqu'à ce que mort s'ensuive, pas la sienne hein, celle de l'autre, là, en face.

Ben comme j'ai pas prévu de mourrir tout de suite, ça va etre dure. Ensuite tu risque de mourrir avant moi donc bon.

La soirée passa, la nuit aussi, rien de bien sorcier pour le blond qui n'avait pas peur des rats, ces derniers tomberais dans un des pièges qu'il avait confectionné durant l'après-midi. Ce dernier lui servirait meme de repas une fois bien roti, encore fallait t'il qu'il puisse faire un feu sans que la fumée le tue.

Le lendemain matin, le blond se leva et débuta ses exercices habituels par son petit footing en 8 dans sa cellule pendant pres d'une heure il courrait en 8. Ensuite il fit des pompes avant d'entrainer ses oiseaux, ces derniers devant slalommer entre les barreaux de la cellule le plus rapidement possible. Le blond leur montrait avec sa main la position qu'il devaient adopter, le moineau montra ensuite l'exemple au rouge-gorge.

L'entrainement suivant consernait l'évitement, les deux oiseaux avaient pour but de piquer sur Jerone et lui devait les éviter, et les deux oiseaux y mettaient du coeur pour tendre des embuches au blond. Cela lui permettait de tester sa relative souplesse et ses réflexes, les oiseaux étant des plus silencieux et le blond corsa l'affaire pour ses oiseaux car eux aussi devait l'éviter lui, dans une cellule de 10 m² et haute de 2 m cela s'averrait être un jeu périeux, mais le plus distrayant pour le blond et fort peu inutile.

Tandis que l'empaillé s'agitait dans sa petite cage, Draugaran surveillait toujours, l'oeil suivant ses mouvements, et changeant de pied contre le mur de temps à autre pour éviter les crampes.

Elle était aussi impassible que lui excité, et s'occupait l'esprit à milles et unes pensées. Au cours de la journée, tout de même, elle bourra et alluma sa pipe, s'appliquant à envoyer des ronds de fumées sur les piafs qui piaillaient dans les geôles et qu'elle envisageait déjà de croquer.

La petite blondinette habitué depuis sa plus jeune enfance à ne faire aucun bruit pour ne pas se faire repérer par les soldats. Aujourd'hui encore ça lui rendait service, la petite avait décidé de rendre visite à son papa qui était en cellule au gnouf.
Pour cela elle avait dut fausser compagnie à Saffig. Cela avait été un jeu d'enfant, elle avait tout bêtement fait croire qu'une recrue avait allumer un feu sur le terrain d'entrainement pour que Saffig y accourt. Tout en laissant le champ libre à la petite blondinette.
C'est donc le pas plein d'entrain que Lanna avançait vers les geôles. Elle apportait un petit encas à son papa. Lanna savait que son père aurait à manger: du pain et de l'eau. Même si c'était un des plats que Lanna préférait cela n'était pas au gout de tout le monde.
C'est donc sous son manteau que la fillette amenait son second plat préféré pour son papa. Une montagne de bonbon se cachait dans ses poches secrètes.
La petite arriva au gnouf et fit mine d'être essoufflé en arrivant face au soldat Draugaran. Elle le salua et essaya de parler même si elle devait reprendre sa respiration entre chaque mots.

Soldat...Saffig....Saffig a besoin de vous, quelqu'un a fait un feu dans le...terrain des recrues... Elle m'a envoyé vous....vous chercher...

La petite espérait que le soldat tombe dans son petit piège pour qu'elle lui laisse la place pour pouvoir parler à son papa.

Draugaran quitta sa position d'observation pour faire face à la gamine qui entrait. Elle s'attendait à ce genre de visite et s'étonnait même que cela ne se soit pas produit plus tôt. Elle la salua également et la toisa de toute sa hauteur, pas si haute que ça mais déjà plus que la fille de Jerone

Je suis assigné à la surveillance de votre père et ne suis pas habilité à quitter mon poste, de même que je n'ai pas d'ordres concernant les visites. Je vous demanderais donc de repartir d'où vous venez.

Le ton était froid et sec, le regard hostile et sans équivoque. C'était les geôles pas le dernier salon où l'on cause ! et elle n'était absolument pas disposée à accorder la moindre faveur à celui qui avait très certainement mérité sa place ici ni à quiconque d'ailleurs.

Et pour appuyer ses dires, elle s'interposa entre Lanna et la cellule de son père, faisant un pas pour l'inviter à reculer et partir.

Le blond qui était entré seul dans les geoles et donc n'était pas enfermé à clef la geolière n'étant pas encore là ouvrit la porte de la cellule qui malheureusement s'ouvre vers l'extérieur de la cellule, cognant donc assez fortement sa collègue. Et se permit meme de la reprendre.

La seule personne apte à me surveiller est la Lieutenante Makita en sa fonction de Geolière, les militaires ont droit à des visites, et un incendie passe avant la surveillance d'un militaire sauf si tu veux que ce dernier atteigne les reserves de poudre.

Vient ma fille on va s'occuper de cet incendie.

Aussi libre que l'air, le blond sortit donc du gnouf accompagné de sa fille. Sans lui parler il alla dans un coin bien tranquille où personne ne pouvait les voir ni les entendre.

Bon alors il n'y a pas d'incendie crevette, je ne vois pas de fumée.

Sur ordre du Capitaine, la Gouverneur se rendit en direction des geôles pour aller porter un message au soldat Jerone. En passant, elle alla chercher la boustifaille pour le prisonnier et pour le geôlier. Dans sa grande bonté, la rouquine avait aussi pensé à sa Seconde qui devait crever de faim, vu l'ogre sur pattes que c'était. Faut dire que si c'était pas nourri toutes les deux heures, ça devenait agressif cette bestiole là. Et puis c'était hautement avisé comme idée ça, surtout avant que sa cannibale de seconde ne soit prise d'une vilaine envie de bouffer.. ce qu'elle trouverait en ne laissant qu'un chapeau de paille et une flopée de médailles sur le sol.

C'est donc avec un sac en tissu contenant les rations qu'elle se pointa sur place. Et là, surprise, au bout du couloir, dans un petit coin, haussement de sourcil, bordel de bordel, ça allait mal se passer.

GARDE A VOUS ! Soldats Jerone et Lanna, est-ce qu'on peut m'expliquer c'que c'est que ce bordel ???

Le blond ne leva meme pas un sourcil au son de la voix de Sarani.

Je n'ai pas à obéir à tes ordres on a le meme grade celui de Soldat. Gouverneur est un grave civil qui ne te confère de l'autorité que sur les personnes faisant parti de l'armée municipale de SC, hors ni moi, ni Lanna n'en faisont parti.

Ensuite je vais etre gentil et t'expliquer. Tant que la geolière n'est pas venue elle meme m'enfermer je peux tres bien rester ici. Et la geolière c'est la lieutenante Makita.

Et pour ta gouverne, je sais comment fonctionne cet endroit, j'ai été l'un de ses pensionnaires mais aussi l'hôte, oui j'ai été geolier et je sais donc parfaitement que pour le moment je ne suis pas en tord vis à vis du réglement, il faut un formulaire signé par un officier, validé par le geolier et que le geolier convoque le sanctionné et fasse appliquer la sanction, hors pour le moment officiellement je ne suis pas sanctionné.

Maintenant si tu as rien d'autre à faire que brailler sur un militaire aussi gradé que toi j'aimerais etre seul avec ma fille.

Le blond se leva et se mit face à Sarani, il portait encore sa collection de médaille sur son uniforme de cérémonie.

Conseil de soldat expérimenté : va t'entrainer au lieu de venir chercher des noises à tes camarades.

Draugaran, concentrée sur la gamine, ne s'attendait certes pas à ce que son père tente de se faire la malle. La faim ne lui allait définitivement pas bien. Elle resta stupide un instant après s'être pris la grille dans le dos et l'arrière de la tête, et se mit à grogner furieusement, décider à leur botter les fesses à tous les deux voire à les bouffer ! Après tout, ils ne manqueraient à personne. Autant dire que le discours de Jerone lui était passé au dessus de la tête et qu'elle voyait rouge.

Courant derrière eux pour les rattraper et ne pas les perdre de vue surtout, bien décidée à accomplir sa mission en les surveillant et accomplir sa vengeance en les tuant. Elle se dressait derrière les deux parasites, prête à les choper au collet, les bras tendus, quand la patronne fit son apparition.
Stoppant net son mouvement, elle se mit au garde-à-vous, inclinée, bras repliée sur le torse.

Rah ce qu'elle pouvait avoir la dalle !

Et la rouquine de se dresser autoritairement, torse bombé et mains jointes dans le dos, le visage impassible, parce que là, il allait avoir la surprise de sa vie. Et ouais, l'EM quoi qu'il en pensait, ce n'était pas qu'une équipe de glandus comme il s'était plu à le clâmer. Il y avait des éléments disciplinés et réactifs, il allait vite l'apprendre.

Et, pour votre Gouverne, Soldat Jerone, quand vous vous adressez au bras droit du Capitaine qui remplace le Sénéchal et l'ADC en leur absence, faites-le avec respect. J'ai d'ailleurs un message à vous transmettre de la part du Capitaine, mais j'attends que vous redeveniez raisonnable et un peu plus coopératif. Ceci inclus un salut correct et une réponse à ma question, Soldat ! Et j'braille si c'est nécessaire ! Voyez un peu l'image du respect et de la discipline que vous présentez au Soldat Lanna. J'vous félicite pas.

Un bref regard vers la borgne, puis les émeraudes de se ficher de nouveau sur Jerone tandis qu'elle laissa retomber le sac de boustifaille au sol.

Repos Soldat Draugaran. Faites-moi un rapport complet sur ce qui vient de se passer.

Draugaran effaça son sourire satisfait et se redressa une fois qu'elle en eut l'autorisation. Les bras étendus dans le dos, elle entrepris de faire un rapport détaillé. Difficile cependant de se concentrer quand son nez s'agitait en percevant une odeur des plus intéressante.

Et bien mon Capitaine, enfin Gouverneur, je surveillais le soldat Jerone dans sa cellule, comme vous me l'avez ordonné, quand le soldat Lanna est arrivée, il y a de cela quelques minutes, pour me tenter de me faire quitter mon poste en prétextant un incendie. Bien sûr je n'en ai rien fait et lui ait demandé de quitter les lieux. C'est à ce moment là que le soldat Jerone m'a insidieusement attaqué par derrière avec la porte de sa cellule et à tenté de fuir. Je les ai bien sûr suivit et j'allais les rattraper et les reconduire aux geôles au moment où vous êtes arrivé.

La blonde, affamée, tentait de couvrir les grognements intempestifs de son estomac tout en parlant, et zieutait compulsivement le sac au sol, qui, elle l'espérait, contenait de quoi la sustenter.

Et ce fut sur ces entrefaits que Saffig arriva. Lorsque Lanna lui avait annoncé l'incendie, elle avait été sceptique mais vu que les recrues du moment semblaient vouloir tout faire plutot que de s'entrainer, elle était aller voir, persuadée que la petite la suivait.
En découvrant la fugue, elle s'était dirigée immédiatement vers les geoles, pensant bien que Lanna aurait voulu rendre visite à son père.

C'est ainsi qu'elle trouva là Sarani, furax, Jerone hors de la cellule, Lanna qui semblait ravie de sa trouvaille, et Draugaran qui s'était faite piéger aussi.

Gouverneur !

Sarani représentait en ce moment l'autorité du Capitaine selon les ordres de celui-ci.

Elle attendit de savoir ce qui se passait tout en jettant un regard noir à Lanna. C'en était fini des bonbons pour la petite blonde après cette blague-là.

Le blond ne broncha pas et il savait parfaitement qu'il était dans son bon droit. Il senti la présence de draugaran derrière lui et vit arriver Saffig ensuite, il allait devoir la jouer filouse.

Il n'y a pas eu d'annonce officielle pour ça, donc ça change rien au fait qu'on est de grade équivalent.
Ensuite en l'absence de l'ADC et du Sénéchal c'est au capitaine de faire leur boulot directement, ou alors aux lieutenants, pas à un gouverneur municipal qui je le rappelle est un grade civil d'apres le code militaire.

Ensuite je le répète, pas de formulaire, pas de geolier, pas de sanction et pas d'application. Le probleme d'effectif n'est pas mon problème je pense que j'ai deja assez soulevé ce point durant les derniers mois.

Le blond décida donc d'ignorer Sarani et Draugaran et s'adresser directement au seul officier présent.

Mes respects, Ma lieutenante salut

Pourriez vous m'accompagner au bureau du capitaine s'il vous plait ?

La guerre était déclarée et manque de chance pour tous les novices que contient l'armée, le blond est loin d'etre un novice.

Sans quitter Jerone des yeux, elle écouta attentivement les explications de Draugaran et haussa de plus en plus le sourcil au fur et à mesure qu'elle lui contait la petite tentative d'escapade. Entendant la voix de Saffig qui la saluait, elle apprécia l'idée d'avoir une autre sœur d'arme à ses côtés avec l'idée qu'il finirait peut-être par comprendre qu'il fallait vraiment qu'il se calme s'il ne voulait pas s'attirer plus d'ennuis qu'il n'en avait déjà. Ouais, elle était toujours pleine d'espoir, la fille. Elle rendit son salut à la brune.

Lieutenant !

Et la Gouverneur de plisser les yeux en voyant qu'il n'avait toujours pas compris et qu'il persistait dans sa bêtise.

Vous me direz comment vous pouvez présumer du fait qu'il y ait formulaire de punition ou pas dans un bureau, quelle annonce a été faite ou qui est en droit de garder ou pas les geôles alors que vous y êtes ! Redescendez un peu de votre piédestal et rentrez vous dans l'crâne que ce n'est pas parce que vous êtes consignés dans une cellule que la vie de l'armée s'arrête et que rien n'évolue.

Elle s'avança de nouveau d'un pas vers lui, parce qu'elle n'avait pas du tout l'intention de le laisser lui passer au dessus la jambe, c'était pas du tout le genre de la maison.

Pas de promenade dans le bureau du Capitaine mais direction votre cellule, et si vous persistez, je vous prive même de vos précieux piafs ! Vous nous privez déjà d'un de nos éléments qui, tout comme tous ici sauf vous, aurions autre chose à foutre ! Alors plus vite que ça, j'ai encore un message à vous délivrer et du boulot qui m'attend. M'obligez pas à devoir user de la force.

Soldat Draugaran, prenez le sac de rations, il y a de quoi pour vous aussi, et vous ne lui donnerez que lorsqu'il se sera calmé.

Belle aptitude qu'ont les femmes de faire plusieurs choses en même temps, pendant qu'elle parlait, elle n'oubliait pas non plus le cas de la vilaine farce de la petite Lanna, qui allait écoper aussi d'une sanction qui serait adaptée.

Soldat Lanna, après votre salut réglementaire, vous vous rendrez sur le terrain du Lieutenant Saffig pour y nettoyer toutes les armes, interdiction de bonbons et autres sucreries en tout genre, du pain et rien que du pain, jusqu'à nouvel ordre. Et mettez ce temps qui vous est imparti pour réfléchir au comportement que vous venez d'avoir. Je vous préviens tout de suite, armes, dents, haleine et résultats de votre réflexion, tout sera passé au crible.

Et finalement, les émeraudes de se poser sur Saffig.

Lieutenant, je risque d'avoir besoin d'un coup de main pour le formulaire de punition du Soldat Lanna.. d'une part parce que j'ai un petit souci d'écriture, et d'autre part, je pense que votre soutien par un accord pour cette sanction serait de bon ton pour qu'on ne vienne pas encore me dire que je ne suis pas dans mon droit.

Saffig écouta Jerone, puis laissa Sarani répondre en premier. Elle prit la suite, pour enfoncer le clou.

Soldat, demi-tour et au pas de course dans la cellule. Si vous avez quelque chose à y redire, je vais aller chercher votre formulaire, qui depuis, a du être rempli par le Capitaine, et je vous le fais manger.
Je vous confirme en passant que le Capitaine a donné l'ordre au Gouverneur Sarani de le représenter en ce moment et de venir vous faire passer son message. Donc vous vous comporterez de manière adéquate, et si le fait que je vous le dise ne vous suffit pas, je vous l'ordonne.

La lieutenante appréciait énormément Jerone, et celui-ci le savait. Mais elle n'allait pas le laisser faire n'importe quoi, et surtout elle n'allait pas le laisser s'enfoncer davantage.
Elle se tourna ensuite vers Lanna. Celle-ci allait passer un mauvais quart d'heure. Saff n'avait pas du tout aimé cette petite blague, surtout qu'elle était prête à emmener la mini-blonde voir son père, pus tard.

Soldat Lanna, commencez par vider vos poches, immédiatement.
Gouverneur, pas de soucis, je m'en occupe.

Ne donner que du pain à manger à Lanna risquait de ne pas avoir l'effet souhaité, en effet, la mascotte semblait l'apprécier. Néanmoins, Saffig trouverait le moyen de punir efficacement la fille de son parrain.

Un grand sourire s'afficha sur le visage du blond. Surprenant vous me direz vu sa situation, pas pour lui, le menace sur lui étant aussi efficace qu'une flèche pour faire tomber un rempart. Il avait l'expérience avec lui, il sait jusqu'où il peut aller et en grand adepte de phrase piquante il continua à en balancer quelques unes.

Le copinage et l'armée n'ont jamais fait bon ménage. Ensuite j'ai pas besoin de nourrice, encore plus borgne, qu'elle aille apprendre la ponctualité pour etre à l'heure à la prochaine cérémonie, comme pas mal d'autres militaires.

Ensuite, pour Lanna elle est incapable de faire la sanction que tu lui impose, suffit d'etre logique un peu. De toute façon Lanna est sous ma responsabilité c'est dans nos dossiers militaires dans ses sanctions c'est moi qui les prend, point barre. Vient ma puce, je vais t'apprendre quelques truc au gnouf qui vous te plaire.

Le blond tendit sa main à sa fille pour qu'elle le suive et retourna dans sa cellule en sifflotant.

Oubliez pas de barrer cette fois et pour mes piafs, ils connaissent tous les passages secrets. Ils sont né ici.

Draugaran, à l'arrivée du lieutenant Saffig, l'avait saluée bien sûr, puis était restée muette et immobile en attendant que le noeud se dénoue. Elle s'était saisie du sac de ration comme demandé, et il lui fallut toute sa concentration pour ne pas fourrer le nez dedans. Il était à prévoir que Jérone n'en ferait qu'a sa tête aussi le suivit-elle placidement jusqu'à sa cellule, puisque c'est bien là qu'elle devait le mener, et qu'il s'y rende de plein gré ne faisait que lui faciliter les choses.

Par contre, souci de taille vu le phénomène, sa fille n'avait rien à faire là. Elle ouvrit donc la porte, prête à faire subir le même sort mais de face qu'elle avait expérimenté quelques minutes plus tôt à Jerone s'il tentait de sortir.

Soldat Lanna je vais vous demander de bien vouloir sortir d'ici. Si vous n'obtempérez pas je me verrais contrainte d'user de la force, et vous ne le voulez pas j'en suis sure.

C'est qu'elle apprenait la patience, la blonde ! Par contre au sujet des piafs, c'était autre chose.

Soldat Jerone, je vous encourage fortement à envoyer vos oiseaux voler ailleurs, sans quoi je n'hésiterais pas à m'en emparer et m'en sustenter pendant ma surveillance.

Bien sûr, elle ne ferait pas à moins qu'une autorité supérieure ne l'y autorise, mais enfin, une petite menace pas si en l'air que ça ne pouvais pas faire de mal. En tout cas à elle ça la détendait.

Le blond chapeauté avait encore un de ses sourires qu'il peut avoir sur le champs de bataille quand il tue des brigands.

Ecoute mois bien, tu touche à ma fille je te plie en deux au sens propre du terme.

Tu touche à mes oiseaux qui sont libre d'aller où ils le veulent, il te rendent aveugle avant que tu ai pu chopper une de leur plume. N'oublie pas que je les ai entrainé moi-meme, que le plus ancien à 7 ans d'expérience, soit plus que toi.

Le blond alla au fond de sa cellule avec sa fille, si leur nounou venait à entrer il ne garantissait en rien sa sortie. Il se pourrait même que le blond s'amuse à inverser les rôles. Apres tout, le gnouf c'est pas forcément enfermé dans une cellule et puis quoi de plus drole que d'avoir le sanctionné dehors à surveiller son geolier et comme le blond sentait son heure en tant que militaire arriver à sa fin, il avait décidé de s'amuser et de donner une bonne leçon à tous les militaires, en prouvant une dernière fois toute sa ruse, sa force, son intelligence au combat et ses tres grandes capacités destructrices et tout cela accompagné de sa fille pour bien tout lui apprendre.

Retournement de situation pour la petite blondinette. La voila prise dans son propre piège et de plus, avec un peu plus de personne que prévue. Lorsque la petite vit arriver Saffig et son regard pire que noir, Lanna savait qu'elle n'allait pas s'en tirer à si bon compte.

Mes respects, Ma lieutenante, Gouverneur salut

Lanna tenta un petit sourire timide l'air de rien enfin si l'air de : Allez regardez moi, vous n'auriez pas la méchanceté de punir une petite fille comme moi? Si?? La blondinette écouta la punition que lui infligeait le Gouverneur. Hé bah si elle avait osé... Mince...

Mais en punition Lanna avait vu beaucoup plus pire a vrai dire seul son père connaissait les punitions capable de la faire craquer et cela était très bien ainsi d'ailleurs. Par contre l'idée de manger du pain pour seul repas, cela mettait Lanna de très bonne humeur, là dessus le Gouverneur avait visé juste pour lui faire plaisir mais si le doute se posait. Avait-elle pensé lui faire plaisir en donnant cette punition?

Soldat Lanna, commencez par vider vos poches, immédiatement.

Lanna sourit en coin en soupirant doucement, ses bonbons... Pourquoi tout le monde voulait les lui prendre, après tout c'était les siens non! Mais un ordre était un ordre et Lanna ne voulait pas désobéir à Saffig. Elle sortit tous les bonbons de ses poches. Réglisses, sucre d'orge, pates de fruits tout y passaient.

Ensuite, pour Lanna elle est incapable de faire la sanction que tu lui impose, suffit d'être logique un peu. De toute façon Lanna est sous ma responsabilité c'est dans nos dossiers militaires dans ses sanctions c'est moi qui les prend, point barre. Vient ma puce, je vais t'apprendre quelques truc au gnouf qui vous te plaire.

Lanna écouta attentivement l'échange entre son père, le gouverneur et Saffig après avoir donné ses bonbons à cette dernière. Lanna sourit, elle devait déjà aller au gnouf une fois avec Sauveur mais on ne l'y avait jamais convoqué mais cette fois avec son papa ce serait autre chose. Lanna pris la main de son père et entra dans la geôle toujours suivit de près par Riv et Cap J.

Tout allait pour le mieux jusqu'à ce que le soldat Draugaran l'oblige à sortir la cellule. Tut tut tut Lanna elle était très bien avec son papa là dans sa petite cellule. Pourquoi elle changerait d'avis. Et puis après tout, Draugaran était soldat comme son père et elle donc les menaces même pas peur.

Peut être que j'veux? Ou... peut être pas...

Lanna savait comment faire sa peste elle le faisait parfois tellement bien.

Mais après peut être que ça arrange certaines personnes? Mais d'autre nan... J'peux avoir un temps pour réfléchir? Faudrait pas que je me retrouve au gnouf pour avoir pris la mauvaise solution.

Et bam sourire de peste enclenchée, Rivolti tournoyait autour d'elle en mode tourbillon de protection.

Lanna ayant remis ses bonbons à Saffig, celle-ci alla remplir un formulaire pour sa punition. Foutue paperasse, comme s'il y en avait besoin !

D'ailleurs en revenant, elle trouva la mini-blonde, qui jusque là avait coopéré sagement, avec son père dans la cellule, et qui faisait sa peste avec Drau.

Soldat Lanna, sortez de là. Vous êtes convoquée sur mon terrain pour m'y aider.
Nous reviendrons voir votre père ce soir.

Elle ne comptait pas empêcher la petite de voir son père, ni même de lui faire faire une punition stupide. Elle voulait au contraire essayer de lui faire prendre les choses un peu plus sérieusement. Qu'elle ait voulu rejoindre son père, c'était compréhensible, mais une fausse alerte à l'incendie était quelque chose de grave. Elle s'adressa à son parrain, non pas en tant que soldat mais en tant que père de Lanna.

Jerone, tu m'as confié ta fille et tu sais comme moi qu'une fausse alerte n'est pas quelque chose à prendre à la légère. Je veillerai sur elle, et elle ne fera pas plus qu'elle ne sera capable de faire. De plus, je l'amènerai ici régulièrement, j'en prends la responsabilité, je ne veux pas séparer une fille de son père si longtemps.

Elle espérait que Jerone ait assez de bon sens et de confiance en elle pour laisser Lanna lui obéir. La blondinette était une bonne militaire, mais elle écoutait son père avant tout, normal pour une enfant de 6 ans.

La rouquine rendit le salut à Lanna et après que Saffig se soit exprimée à son tour, elle remercia cette dernière d'un signe de tête, puis patienta silencieusement tandis que la petite vidait ses poches. Bon, la situation semblait avoir trouvé une issue. Enfin, presque..

Quoi qu'il en fut, elle resta imperméable aux petites tentatives d'attaque du blond qu'elle suivit à la suite de Draugaran. Les sourires et le minois, qu'ils soient des tentatives pour amadouer ou des petits signe d'arrogance enfantine voire de provocation, n'eurent pas plus d'effet sur la Gouverneur qui restait ferme et impassible.

Pendant ce temps, Saffig s'était éclipsée, et à son retour, Sara la laissa le raisonner, au final, elle saurait certainement trouver les mots qui régleraient enfin tout ça dans le calme. Elle reprit ensuite la parole, parce qu'il fallait bien qu'elle le lui délivre enfin son message.

Soldat Jerone, le Capitaine m'a demandé de vous porter ce message. Vous devez vous tenir à carreaux jusqu'à votre passage en Cour Martiale.

Le blond écouta Saffig, ce qu'il fait tout le temps d'ailleurs, il connaissait sa fille aussi et la punition était tres peu appropriée pour elle.

Si elle se blesse je ne garantis en rien l'intégrité des membres de certains soldats à la grosse tête.

Le blond s'accroupi et regarda sa fille dans les yeux.

Tu fais ce que Saffig te dit, et seulement ce que Saffig te dit, les autres tu ne les entends pas, tu ne les vois pas, tu les ignore comme tu sais si bien ignorer certaines de mes règles.

Le blond se releva et prit Saffig par les épaules, les mots Cour Martiale venaient d'etre prononcé et le blond se faisait très peu d'illusion.

Désolé si ta formation n'est pas terminée, mais je crois que je vais devoir prendre ma retraite plus tot que prévu, ne fais pas l'idiote en tentant d'utiliser de la poudre lors de combat et n'oublie pas le vrai esprit de l'armée. Occupe toi bien de ma puce, si quelqu'un l'approche tu le fais partir, capitaine compris, personne n'approche de ma fille sauf toi. Et s'il te plait débarrasse moi de ces deux profiteuses, j'ai pas besoin de nanny, meme lanna en a pas besoin.

Le blond alla à la grille et fixa Sarani.

Je veux la liste des avocats et quand je l'aurais choisi, je veux le voir ici, seul à seul sans espion à la porte.

La rouquine les laissa finir leurs échanges et attendit qu'il n'y ait plus que Jerone dans la cellule pour tourner la clef dans la serrure. Lorsqu'il s'approcha de la grille, semblant avoir réalisé l'ampleur de sa situation, elle put reprendre sur un ton plus calme et moins formel.

Lanna est un soldat qui sait manier les armes malgré son jeune âge et le Lieutenant est responsable, il ne lui arrivera rien. J'ai des enfants aussi, et je les lui confierais pour cette tâche en toute confiance. J'l'aurais pas fait avec n'importe qui.

J'vais aller te chercher la liste des avocats et te la ramener ici, par contre, Draugaran va devoir rester là, tu sais bien qu'on peut pas laisser quelqu'un au trou sans surveillance.

Puis de se tourner vers la blonde.

Tu lui donnes sa ration et quand il verra son avocat, je veux que tu te bouches les oreilles. Si par mégarde tu entends quoi que ce soit sur leur échange, tu s'ras comme les curetons, tenue au secret, interdiction de piper mot à qui que ce soit sur quoi que ce soit, pas même à moi. Et tant qu'il te cherche pas, tu le cherches pas non plus. A la limite, évitez de communiquer tout court, sauf si réel besoin, ça sera encore le plus simple. Je veux du calme ici, je te fais confiance, et les visites lui sont autorisées tant qu'il reste sagement entre ses quatre murs sans faire d'histoire. Mais je pense que ça se pass'ra bien, y'a pas d'raison.

Un dernier regard vers Jerone.

Ca va aller ? Tu as besoin d'autre chose ? 'fin, dans la mesure du raisonnable..

Saffig se contenta d'hocher la tête aux paroles de Jerone. Elle laissa donc Lanna le saluer puis l'emmena. Elle laissa Sarani lui expliquer mieux la situation. Saffig n'avait de toute façon pas le pouvoir d'éviter la présence de quelqu'un devant le gnouf, à moins qu'elle ne s'y mette elle-même, mais elle avait beaucoup de travail avec les recrues.

Lanna, nous allons commencer par la salle de classe des recrues.

Elles s'en allèrent.

Comme elle s'y était attendue, Draugaran reçut les menaces de Jerone et sa fille suivit son bon exemple en refusant d'obtempérer. Elle la croyait pourtant un peu plus raisonnable que son père. Mais qu'à cela ne tienne. Si cela n'avait tenue qu'à elle, elle les aurait enfermé là jusqu'à voir lequel renoncerait le plus vite à son humanité et boufferait l'autre en premier, mais voila, elle essayait depuis quelque temps de se montrer plus humaine et elle avait bien compris que pousser les membres d'une famille à s'entre-dévorer n'était pas très humain, aussi renonça-t-elle à ce projet. De toute façon la patronne était là et Saffig aussi. Elle se recula donc et se planta contre le mur pour observer leurs méthodes. Bien plus efficaces que les siennes manifestement puisque la gamine sortit de là et que Jerone se calma.

Un sourire froid accueilli l'information selon laquelle il allait passer en cours martiale. Finalement la journée n'était pas si mauvaise. Elle repris une expression neutre lorsque Sarani se tourna vers elle. De toute façon, cette histoire ne la concernait pas directement, inutile donc de se réjouir, surtout devant la patronne. La blonde écouta les directives sans broncher, puisque de toute façon, elle était une tombe et n'était pas du genre à bavasser sur ce qu'elle pouvait entendre, d'autant plus dans un contexte aussi officiel que celui-là. De plus, éviter de communiquer avec Jerone ne la dérangeait pas, bien au contraire. Elle hocha donc la tête, pressée d'en finir pour pouvoir enfin manger.

A vos ordres, je ne bouge pas, je n'entend pas, je ne parle pas.

Et d'attendre sagement, raide comme un piquet, prête mine de rien à sauter sur le sac, filer sa part à Jerone et dévorer la sienne.

Le blond ne répondit pas à la dernière question de Sarani, parce qu'il en avait des choses à demander mais cela allait encore ne pas faire plaisir à sa fieulle. Tout le monde sait ce que veut le blond. Il alla dans sa cellule faire une sieste, il profiterait du sommeil de sa geolière pour faire ses petites emplettes dans les divers cachettes que pouvait contenir la cellule. Le blond qui était donc au repos forcé, certes pas à l'infirmerie, qu'il considère plus contraignant que le gnouf, allez savoir pourquoi.

Le blond avait parchemin et un bout de charbon bien taillé pour écrire et convoquer les membres de son corps d'arme pour un entrainement tres particulier.

Citation :: Chers Sapeurs-Artilleurs, vous avez bien fait de choisir ce corps, car aujourd'hui, vous allez avoir l'immense chance de vous entrainer dans un lieu où faire exploser de la poudre est fort difficile et fort dangereux : le gnouf. A l'ordre du jour, comment libérer ses petits camarades quand on a jeté le geolier et ses clefs dans les douves, ou qu'on l'a par mégarde enfouis sous les décombres suite à une entrée fracassante, enfin quand on a pas les clefs de la cellule. Merci de rammener le matériel nécessaire soit un sachet de poudre, ça sera amplement suffisant, les mèches les plus fines et un briquet à silex, ou au pire deux silex.

Explosivement

Jerone Dellavandé, votre instructeur très explosif.

Le message rédigé, et le chemin étant difficile, le blond confia le parchemin roulé et attaché par un ruban bleu fort réconnaissable à son moineau, maitre en evitement. Le signe pour le destinataire fait : les yeux de chat que seule Lanna est capable de faire, Lanna donnera surement le message à Saffig. Une fois toutes les consignes données le volatile partit faire sa commission et le blond lui fit sa sieste.

Puisque Jerone se fit silencieux et alla s'allonger, et que Draugaran avait donné confirmation à sa demande, la rouquine s'éclipsa à son tour et se mit en quête du bâtonnier pour aller chercher la fameuse liste demandée.
Quand elle revint sur place, elle le trouva dans la même position, loin de s'imaginer ce qu'il avait pu traficoter entre temps. Un petit éclaircissement de voix avant que de lui parler.

J'ai vu Pierre qui m'a donné la liste des avocats actifs, j'ai un doute en ce qui concerne Casiope, mais pour le reste ça m'a l'air bon. Sinon, tu peux faire appel à lui si tu veux.

Et la main de glisser le vélin entre les barreaux avant qu'elle ne tourne les talons.

Citation :: Kalvin
Casiope
Floriane de Cheroy
Artifice
Ilays
Lancelot.
Martyn (Pierre du Val d'Haine)

Le blond récupéra le parchemin et y vit le nom de sa suzeraine, quitte à s'amuser, il allait le faire avec elle, il connaissait l'estime qu'avait Flory pour lui, et connaissait les petits soucis actuel de cette dernière, il allait dont lui offrir un petit cadeau en lui demandant de le défendre.

Hep, Geolière, tu peux allez voir qui de droit pour lui demander de faire venir sa Grandeur, ma suzeraine, la comtesse Floriane de Cheroy, merci.

Draugaran observait Jerone sans mot dire, comme demandé. Sa seule distraction étant le repas qu'elle engloutie et qui absorba toute sa concentration pendant quelques minutes, avant de revenir sur l'objet de sa surveillance. Il se passa un long moment avant que rien ne se passe. Puis Sarani revint avec la liste demandée, et repartie aussitôt. Le silence retomba avant que le prisonnier n'éleva la voix. Un instant muette, Draugaran s'interrogea sur la réalité du besoin, puisqu'elle n'avait le droit de communiquer qu'en ce cas. Ayant pesé le pour et le contre elle finit par ouvrir la bouche.

Je ne suis pas habilité à me déplacer, aussi tu devras attendre le retour de qui de droit, comme tu dis.

Une éternité plus tard, le ravitaillement arrivait enfin, alors que la blonde luttait pour faire taire son estomac. Elle se leva donc et se mit au garde à vous. Soucieuse d'en finir au plus vite avec sa corvée, elle fit rapidement part de la demande de Jerone.

Le détenu à expressément requis la présence de sa Suzeraine, sa Grandeur la comtesse Floriane de Cheroy.

Les rations sous le bras, la rouquine se rendit vers les geôles et répondit au salut de Draugaran par un signe de tête.

Repos ! Tu m'excuseras, j'ai les mains pleines.

Après avoir donné son repas à la blonde, elle glissa celle de Jerone avec une flasque d'eau fraîche entre les barreaux.

Floriane, très bien, je vais voir ça. Merci et bon appétit. Ah oui, au fait..

Elle sortit une autre flasque de sa besace et la tendit à l'assassine.

Pour ta soif personnelle.

Et la voilà repartie.

En attendant sa suzeraine, le blond continuait son rituel dans sa cellule, soit entrainement en tout genre, la faim il savait la tenir, malgré les efforts qu'il pouvait faire, il a connu la guerre et il oublait souvent de manger quand il était concentré à tirer des traits sur les remparts ou les troupes de Geneve lors de la croisade. Course, pompes, traction, et surtout entrainement d'évitement avec ses oiseaux, et ce ne sont pas les griffures qui apparaissaient sur son visage, ses mains et son uniforme qui changeait les habitudes du blond. Pour lui le gnouf ce n'était pas rester assis à attendre de sortir, la vie continue et donc il se maintenait en condition car des qu'il sortirait il pouvait retourner à la guerre. Et voir sa geolière ne pas bouger un poil et se goinfrer l'agassait passablement, elle serait belle sur un champ de bataille.

Draugaran avait accueilli avec un plaisir non dissimulé sa ration et sa boisson, puisque justement, elle avait un gros creux làààà. Maintenant, elle grignotait avec un poil de retenue pour faire durer son repas et retarder sa prochaine fringale, tout en observant l'énergumène à large bord s'exciter dans sa petite cage. Elle se demandait comment avec autant d'énergie il n'avait pas encore implosé de l'intérieur. M'enfin bon tant que ça ne l'éclaboussait pas, elle n'allait pas s'en plaindre. En buvant un coup elle se pris à s'imaginer recouverte de jus de Jerone, et se mis à rire entre ses dents.

Pour sa part elle n'éprouvait pas le besoin de se remuer autant. De temps à autre elle changeait de position pour éviter les crampes, mais gardait l’œil fixé sur lui. Un bel exercice de concentration, qui tuait un peu le temps, qui passait leeeeentement, mais lentement !

Et les pas de la rouquine de la mener de nouveau au gnouf avec un sac de rations à la main. Elle allait finir par y prendre résidence si ça continuait comme ça.

Tout en distribuant la nourriture elle regarda le blond.

Soldat Jerone, vous recevrez la visite de l'avocat que vous avez choisie ici-même. Je m'en vais lui écrire de ce pas pour lui indiquer où vous retrouver.

Puis elle se tourna vers la geôlière et la fixa quelques secondes le temps d'essayer de détecter le moindre signe de nervosité ou si au contraire elle était calme et que de ce fait, tout se passait bien.

Soldat Draugaran, vous allez bientôt recevoir un renfort de garde, sur ordre du Capitaine. Je compte sur vous pour expliquer à celle qui vous rejoindra les indications que je vous avez données quant à la discrétion face à leur échange. Ces ordres sont valables pour elle aussi.

Une fois les informations données, elle tourna les talons pour aller envoyer ses courriers.

Troubadour Nombre de messages : 7390 Date d'inscription : 18/12/2010

Citation :: Je vous informe que le Soldat Jerone séjourne actuellement dans les geôles et qu'il encourt un passage devant la Cour Martiale.
A ce titre, il a réclamé votre présence en tant qu'avocat de la défense.

Son ami et vassal avait encore fait des siennes, cela ne l’étonnait qu'à moitié en lisant le courrier que lui avait fait parvenir Sarani. Cour Martiale rien que cela sauf que Jerone avait oublié qu'elle était juge de franche Comté et rien que cela pouvait poser problème.

Sa besace à la main, dedans quelques parchemins, une plume d'oie et quelques victuailles avant de traverser les locaux de l'armée qu'elle connaissait bien à force d'y avoir trainer ces derniers mois.

Regrettant de n'avoir pas pris une cape plus chaude, elle dévala les escaliers la menant vers les geôles, retenant parfois sa respiration peu habituée aux odeurs nauséabondes qui flottaient dans le couloir.

Le bruit d'une discussion la guida jusqu'à la geole où il était enfermé, saluant d'un sourire son garde, elle jeta un oeil sur le dit vassal enfermé dans la cellule.

Bonjour soldat, je viens voir le prisonnier, pouvez vous m'ouvrir cette cellule et me trouver...

Elle jeta un coup d'oeil autour d'elle

Une chaise potable s'il vous plait.
Je vous en remercie.

Ensuite je vous demanderais de vous éloigner de quelques mètres, la discussion qui s'en suivra est entre jerone et moi même. Soyez sans crainte il ne va pas se sauver.

Le blond fin stratège, avait fait venir sa suzeraine, bien sur la principale raison est que Flory est son amie. Mais le chapeauté avait bien plus de raison de choisir Flory. L'une d'elle est le simple fait qu'elle ait choisie en mai 1460 d'en faire son vassal, pour reconnaitre les qualités de son travail à la prévoté mais aussi à l'armée. Flory fait parti selon le blond, des rares personnes à reconnaitre les valeurs du blond, alors que la majorité s'arrete aux légers égarements disciplinaires de Jerone.
Le fait que Flory soit juge ne dérangeait en rien le blond, la cour martiale n'étant pas un proces ordinaire, le procureur n'a rien à y faire, le juge aussi. Le procureur est un officier de l'Etat Major désigné et les juges étant le Capitaine, le Prévot et le Connétable.

Le blond allait profiter de ce petit interlude dans sa cellule et discuter avec Flory de plein de chose sauf l'affaire. Notamment la politique de copinage initiée par le petit Justin.

Loanne, revenant à peine de l'entraînement, avait reçu un pigeon du Gouverneur Sarani transmettant l'ordre du Capitaine d'aller renforcer la garde du gnouf avec Draugaran. La jeune femme soupira, se débarbouilla rapidement pour enlever la sueur et la crasse accumulée pendant son périple à la recherche de Spagnolo et Elvyna puis prit un uniforme propre, l'enfila et laça ses bottes avec soin. Elle se coiffa rapidement, attachant sa crinière à l'aide d'un lien de cuir puis s'arma et se dirigea vers les geôles, faisant un petit crochet vers la blanchisserie et les cuisines pour déposer son uniforme sale, picorer quelques épis de maïs et prendre des provisions pour elle, Drau et Jerone. Elle marcha rapidement dans les couloirs, ses bottes claquant régulièrement sur le sol dallé puis descendit quatre à quatre les marches jusqu'à la cellule du Mutin, en pleine réflexion. Elle trouvait vraiment dommage que quelqu'un pouvant avoir de la valeur gâche ainsi sa carrière à l'armée en cherchant à toujours être au dessus des autres, mais Jerone était ainsi fait semblait-il. Arrivée, elle posa le sac de nourriture au sol et se mit au garde à vous face à Drau:

"Mes Respects, Dame Floriane, Soldat Draugaran, Soldat Jerone"

Il n'était pas question de familiarités dans ce cas, aussi saluait-elle protocolairement sa belle-sœur et ses compagnons d'armes. La main claqua sur la cuisse et elle se plaça à côté de la borgne, attendant les instructions de celle-ci quant à la surveillance, silencieuse.

Draugaran avait pris note des consignes de la Patronne, et avait repris sa surveillance attentive, jusqu'à ce que finisse par arriver l'avocate de Jerone. Elle se redressa, la salua, et lui ouvrit la porte. Sa tête se pencha légérement de perplexité. Une chaise est une chaise, mais potable ? Aucune idée de ce dont ce pouvait avoir l'air. Haussant les épaules, elle saisit celle dont elle avait fait usage durant sa surveillance, en fait un tabouret pour être précis sur le terme. Difficile de trouver mieux dans des geôles. La blonde posa donc le tabouret dans la cellule, et rabattit la grille, la laissant légèrement entrouverte.

Je ne suis pas inquiète, il n'irait pas bien loin. Quand à la confidentialité, j'ai des consignes précise à ce sujet.

Là dessus, elle se retira pour se mettre à distance raisonnable. Quelques instants plus tard, Loanne faisait son apparition. C'était donc elle qui devait l'aider dans sa tâche. Elle lui rendit son salut et lui sourit.

Bienvenue dans les geôles ! Jerone est en discutions avec son avocat, aussi nous devons nous éloigner un peu et ne pas écouter. Et si tu entend tout de même, cela doit rester totalement confidentiel et ne pas sortir d'ici.

Son regard glissa sur le sac, et sa langue se promena sur ses lèvres compulsivement.

Y'a à manger là dedans ?

Des pas qui résonnent dans le couloir, la rouquine s'en vint, le teint blême et la pupille droite dilatée au point d'en recouvrir la quasi intégralité de l'iris.

Aujourd'hui, il y avait de la viande au menu, en petite quantité, mais ce peu pourrait trouver sa place dans la miche qui l'accompagnait.

Avant que d'arriver à une hauteur visible de quiconque, elle enfouit sa précieuse dans sa besace.

Soldats, la boustifaille !

Elle lourda le paquetage aux deux donzelles après avoir prélevé ce qu'il fallait pour Jerone, puis se dirigea vers la cellule de laquelle les geôlières s'étaient éloignées et ouvrit pour pénétrer à l'intérieur avec une extrême prudence, parée à toute éventualité. Elle prit la parole en lui tendant son repas.

Soldat Jerone, je vous informe que votre plainte vient d'être déposée en Cour Martiale.

A peine arrivée, Loanne reçut les instructions de Draugaran et répondit d'un hochement de tête suivant d'un petit grognement. La fatigue engourdissait ses muscles mais elle s'installa tout de même en face de sa soeur d'armes, s'appuyant sur le mur, la jambe repliée sous elle et les bras croisés. La cellule, à quelques mètres d'elle, l'attirait comme un aimant, curieuse de ce qu'il s'y passerait mais elle suivit les ordres et s'en tint bien éloignée. Elle sourit lorsque Drau ne parvint plus à décrocher son regard du sac et lui répondit par l'affirmative.

"Oui. Vas-y j'ai déjà mangé. Mais garde un peu pour le Mutin"

Depuis ses premiers jours à l'armée, où Jérone avait tenté de mener une révolte de l'armée, la jeune femme avait pris l'habitude de désigner Jérone par ce surnom et il n'avait cessé de le confirmer dans les mois qui suivirent. Elle s'abîma ensuite dans ses réflexions, toujours attentive à ce qu'il se passait autour d'elle. Au bout de quelques heures, elle n'avait que peu changé de position, changeant juste de jambe d'appui et décroisant les bras, une main sur le pommeau de l'épée. Tout était calme ce qui rassurait la jeune femme. Pour sa première mission de surveillance, elle n'aurait pas eu envie d'avoir trop de problèmes, surtout que la demande de renfort avait bien du être justifiée. C'est à ce moment que déboula Sarani, annonçant ce que l'estomac de Loanne commençait à réclamer. La rouquine balança aux deux gardes un sac rempli et la jeune femme jugea plus prudent d'attraper le sac avant sa comparse pour prélever sa part, ayant pu voir Drau à l'attaque de la boustifaille. Elle le lui lança ensuite pour être sûre d'éviter une quelconque attaque et prépara son repas constitué de pain et de viande. Une petite flasque d'eau ou d'autre liquide aurait été bienvenu, mais la jeune femme ne s'en plaint pas, passant juste régulièrement sa langue sur ses lèvres pour les humidifier et déglutissant plus que nécessaire. Elle prit son temps, sachant que le prochain repas ne serait pas de sitôt si Jérone ne sortait pas encore. Elle écouta Sarani annoncer au Mutin que la plainte avait été déposée en Cour Martiale et fit la grimace. La Cour Martiale, c'était pas souvent bon. Et bien que Jerone l'exaspère au plus haut point lorsqu'il se mettait en tête qu'il était meilleur que tout le monde dans tous les domaines, elle ne souhaitait à personne une telle chose.

La petite blonde abandonnée par Saffig et ses courriers avait profité pour filer. Devinez ou la petite blondinette allait se réfugier? Dans les geôles pardi.
Lanna vit Flory rentrer dans la cellule de son papa, chouette son papa avait le droit a la visite dans sa cellule la blondinette allait en profiter.
La porte de la cellule donc ouverte, la petite se faufila le plus vite possible pour que Draugaran et Loanne n'est pas le temps de l'intercepter.

Papa! Coucou Flo euuh... la petite regarde la suzeraine de son papa avec hésitation C'est comment que je dois t'appeler ici?

La petite heureuse de retrouver son papa lui fit un énorme sourire.

Bah tu sais quoi papa le gouverneur m'a encore gronder mais j'ai fait comme t'as dis hein j'ai pas écouté, juste Saffig.

Lanna était fière d'elle parce que son papa lui avait demandé de désobéir et ce n'était pas tous les jours qu'elle pouvait le faire avec son autorisation.

Papa dit c'est quand que tu sors de là?

Troubadour Nombre de messages : 7390 Date d'inscription : 18/12/2010

Une chaise à peu pret potable, elle s'y installa tout en regardant jerone, dans quel guepier s'était il encore fourré ?

Allez explique moi, il se passe quoi ? tu as fait sauter une partie de la caserne ? tu as ecrasé les pieds du capitaine ?

Un sourire, avant de se retourner aux bruits venant du couloir et bien il y en avait du monde dans les geoles.

Tu es mon vassal, te servir d'avocat en cours martiale étant juge de franche comté. et suivant les conneries que tu as faitpeut etre qu'etre deux à te defendre ne sera pas forcement un luxe.

Allez raconte.

Elle ouvrit sa besace, sortit plume et parchemin pour retranscrire ce qu'il allait lui dire, fit son apparition quelques morceaux de viande ainsi qu'un pain qu'elle lui tendit.

Tiens j'ai pensé qu'ici les repas devraient etre regime sec, voilà de quoi te restaurer.

Le blond attendit que son amie soit installée et prit la miche de pain qu'elle lui donnait.

ça va elle est moins racie que celle que j'ai l'habitude de manger ici.

Alors pourquoi je suis là, ben c'est simple, j'ai encore dit tout haut, ce que certains pensent tout bas et surtout ben j'ai pointé en place "publique", je pense pas que la place des cérémonies le soit totalement, les petits défauts de l'armée.

Pas une explosion, je te le promets, je suis sage de ce coté là, apres marcher sur les pieds de Justin, je laisse ce plaisir à Lanna.

Non, j'ai pointé lors de la cérémonie de fin de mandat, parce que je suis sur d'etre entendu à ce moment là et d'avoir des temoins, l'absence d'un poste fort important : celui de lieutenant Maitre d'Arme, afin d'avoir quelqu'un responsable de tous les terrains, capable de remplacer les instructeurs absents, de former les manquants et surtout d'animer tout le coté instruction de l'armée. Bien sur je n'ai pas dit de me nommer moi à ce poste, meme si je serais un des postulants, sérieux au vu de mon CV, à ce poste.

Deuxième point et je pense que c'est celui là qui ne lui a pas plus, j'ai soulevé l'absence aux entrainements des officers et meme l'inactivité répété des certains, bon j'ai dien dit que l'EM était composé de glandu, pas tous les membres mais malheureusement une majorité qui se contente d'aller pointer dans un bureau inutile, ce n'est pas là qu'on juge de la présence d'un militaire, mais bien à l'entrainement.

Voila ce que j'ai fait de SIIIIIIII grave pour mériter la cours martiale tout pres de mes 7 ans d'ancienneté cumulée, armée et prévoté.

Apres tu sais je t'ai fait venir pour discuter un peu, je sais me défendre tout seul a vrai dire, juste que je m'emballe facilement, surement pour ça que j'ai besoin d'un avocat.

Pour information, il prive les sapeurs-artilleurs d'entrainement, car j'en suis l'instructeur, il a meme osé me rayer des effectifs et bien sur je suis obligé de postuler pour le poste que j'occupe actuellement : Instructeur des Sapeurs-Artilleurs, sachant que seules 2 personnes sont capables de me replacer à ce poste dans toute la FC : Dwiral et Zephirin.

Sinon j'ai pas insulté et de toute façon la loi comtale ne le condamne pas, j'ai deja été acquité pour ce genre de petite caribistouille. J'ai pas tapé, j'ai juste haussé le ton et choqué quelques petites ames sensibles.

Le blond se mit à manger tranquillement sa miche de pain et se pencha pres de l'oreille de sa suzeraine.

En plus j'ai deux petits chiens-chiens pour me garder mais la geolière n'est meme pas là, l'armée est repassé en mode copinage et j'aime pas ça parce que les bons militaires dans le sens experimenté, pas avec un manche dans le cul et qui leche si bien les bottes, ben ils se retrouve au gnouf.

Le blond repris sa position normale.

En plus j'ai entendu le bilan qu'il a fait, les actifs promus et les glandu au gnouf, sauf qu'in situe ben c'est l'inverse qui se passe.

Et désolé de te faire venir ici, promis la prochaine fois on discutera à la maison c'est mieux fréquenté qu'ici.

[Je double poste juste pour signifier que les RP sont fait]

La lumière de l'aube éclairait à peine les geoles lorsque Saffig arriva. Elle répondit au salut que les gardiennes ne manquèrent pas de lui faire, et s'approcha des grilles qui la séparaient de Jerone.

Bonjour Jerone !

Et plus bas, elle continua

Je suis venue pour la suite de ma formation, puisque être ralentie dans ma future carrière de SA juste parce que tu es au gnouf, ça ne me convient pas.
Alors, tu m'apprends quoi aujourd'hui ?

Le blond vit arriver Saffig le lendemain et la salua

La suite de la formation c'est comment sortir d'une cellule du gnouf sans clés.

Cet entrainement spécial sert à apparendre à doser la poudre pour faire sauter une serrure sans trop de bruit.

Tu as rammené ce que je t'ai demandé ?

Citation :: Convocation formelle officielle et immédiate au soldat Jérone ainsi qu'à son avocate Florianne de Cheroy pour le jugement en cour martiale du dit Soldat. Suit ci dessous le motif de la plainte.

La cour martiale convoque le soldat Jerone
Les faits qui lui sont reproché sont :
-Son insubordination répétée à l’encontre de ses supérieurs.
Il n’a notamment pas hésité à fustiger l’ensemble de l’Etat Major, les lieutenants Lico et Makita ainsi que son capitaine en place des cérémonies et ce devant tout l’Ost, et devant le chef suprême sa grandeur Mousseline.
- Son irrespect de tous les militaires, quelque soit leur grade et leur fonction, lors d'exercices communs. Il s'est isolé de son groupe lors du dernier entraînement éclaireur, alors qu'il avait à apporter son expérience.

» [AC] escroquerie:onin62/petite echelle 35 écus/rame 45 écus/manche 10 écus
» [AC]Vente non autorisée:Leconquerant ( bois 4,40 écus,4,45 écus + viande 17,95 écus)
» [AC] Escroquerie:Vala (Bois à 4,30 écus,4,40 écus,4,50 écus)
» [HRP] Départ de LJD Tristan . Départ de LJD Anne Cyrella ?
» [AC]Escroquerie:Anguerand (bois 4,60 écus,4,75 écus)