[EA] Genève et alentours

Verania a écrit:

Je pense que ce n'est pas le moment d'intensifier les problèmes avec Genève. N'a-t-on pas d'autres chats à fouetter?

Laissons nous marcher sur les pieds, comme d'habitude ... Genève fait ce qu'elle veut, nous on lui cire les bottes ...

c'est vrai que ça reste un souci majeur

Vendu !!!

Bon d'accord... Presque tous?
Le nombre de problèmes pour lesquels je me suis retrouvé sur un champs de bataille face aux genevois, je vous jure, ça devient dur de penser qu'il reste des gens nobles de coeur là bas!

Le chef de la diplomatie genevoise a affiché ceci à leur Avoyerie à la vue de tous.

Je pense qu'il pose des questions intéressantes aux Genevois.

Iskander:

Citation :

Bonjour à tous !

Je voulais faire un peu le point sur la politique internationale que nous menons.

Bon, ais-je compris ses canons :

- nous sommes libres, souverains et indépendants ;
- nous sommes les maitres partout où nous allons si nous sommes les plus forts ;
- nous n'avons de compte à rendre à personne ;
- les autres peuvent venir à nous selon nos conditions ;
- s'ils ne comprennent pas, on tape dessus jusqu'à ce qu'ils comprennent ?

Là, par exemple, on vient de laisser Thoros partir chez nos voisins impériaux, qui avaient justement repris les négociations unilatéralement, en demandant, siouplai, qu'on n'envoie plus d'armée sur leurs terres.

Et comme nous avons été infoutus d'embarquer Thoros pour le faire passer par le Rhône, et bien, les impériaux mobilisent, rebloquent et risquent, si ce n'est pas déjà fait, de rompre les négociations de paix et de bon voisinage que nous espérions ... non, ... auxquelles nous condescendrions à participer.

Bon, je ne sais pas pour vous, mais je pense que cette approche nous conduit droit dans le mur, parce qu'elle sape la confiance que quiconque peut avoir en notre parole et nos actes. Et sans fiabilité, sans confiance, il ne peut pas y avoir de relation internationale : nous ne pouvons pas être un "interlocuteur". Et on ne parle pas avec les poings.

Je vais même aller plus loin.

Nous nous disons Etat souverain et indépendant. Mais tant que nous ne sommes pas capables de parler d'une seule voix, ou tant que chacun pourra faire comme il veut malgré une décision commune, et bien, je pense que "libres et indépendants" nous sommes, mais un Etat, certainement pas. Au plus un campement de gens qui aiment vivre ensemble. Des romanichels sédentaires en somme.

Bienvenue à Genève, je sais. Je nous aime bien, libres et indépendants.

Mais pour l'heure, je me pose la question d'un quelconque investissement en matière de diplomatie, dans la mesure où, chaque fois que "nous" faisons une connerie, je perds un peu plus de crédibilité auprès de nos interlocuteurs. Sans compter le temps et l'énergie que j'y investis, et que ce que je commence à construire est flanqué à l'eau ensuite, au nom des sacrosaints principes que j'ai évoqués avant.

Et celle fichue impression que je commence à avoir de servir de prétexte et de paravent pour, dans le fond, n'avoir aucune envie de conclure quoi que ce soit avec qui que ce soit, sauf une capitulation sans condition.

Alors, où en sommes-nous ?

J'ai nommé la vice-chancelière responsable des relations avec Genève.
Nous nous demandons ce que le Parlement veut faire. Avons -nous une déclaration ?

Il serait intéressant de lire cette discussion d'ailleurs dans laquelle il est question de nous! Ici