forge

Finaljo arriva dans son atelier et ne vis personne...son apprenti aurait-il déserté? Il déposa un mot sur le bureau :

Citation :

Chère apprenti j'attend toujours votre travail. Je repasserai plus tard constater les progrès...
A bientôt

Finaljo

Par la suite Finaljo vint à modifier son arme un peu histoire de l'alléger et regarda si une commande avait été faite en son abcense mais rien n'y était. Il se dit que tout ceci était bien calme...

Et il reparti alors avec son épée encore chaude dans son dos

L’ingénieur chef poussa la porte et déposa le mince cerclage de fer au sol. Se frottant légèrement les mains à son tablier de cuir, il alluma le feu de forge et en profita pour faire un autre aller-retour à l’atelier du charpentier pour apporter le reste des cerceaux qui allaient servir à la construction du tunnel. Pour l’instant, il lui fallait chauffer au rouge le fer et le couper avec de bons coups de ciseau à l’enclume. Croissant le bras en attendant que chauffe la ronde pièce, il donnait de temps à autre quelques coup de soufflet pour activer les charbons. Curieux, il attrapa le petit mot du forgeron Finaljo à son jeune forgeron.

Psfff...Ces apprentis ! Encore un autre qui sera parti à la course avant même d'avoir travaillé !!!! Si ça continue comme ça...dans 400 ans, les jeunes, ils ne voudront travailler que 4 jours et...à peine 7 hrs par jours !

L’ingénieur chef avait sursauté à l’entrée bruyante du forgeron Finaljo. Décroisant vite les bras, il relâcha un peu en apercevant le soldat qui le questionnait.

Ah…compagnon Finaljo! oui…faut pas trop compter sur cette recru je crois. J’étais venu prendre le feu pour couper ces cerclages de tonneaux. Le lieutenant des fantassins désire un tunnel…je suis en train de lui faire….Alors...préparez-vous à ramper car je crois que c'est le Lt. Jacquouille qui vous fera faire ! Bien...pour l'épee ? Je vais voir...oui..faites ce que vous devez faire…je vais juste couper ces cerclages et je retourne à mon atelier. Au plaisir soldat...

Zéphirin fut surpris d’entendre crier derrière lui, il se retourna rapidement en posant la main à son couteau déposant sa pince.

Sapristi !!! Mais vous allez finir par vous prendre un coup à force d’aller et de venir comme ça !!!

Soulevant rapidement un sourcil, il écouta le commentaire du forgeron.

En premier lieu, je ne fais pas un cerclage, je le de coupe. Ensuite, vous croyez que je puisse plonger ce cerclage complet dans un sceau ? Impossible. Voilà pourquoi je le refroidi un peu comme ça. À la prochaine coupe, je vais avoir 2 demi cercle…et là…je vais pouvoir... tremper l’extrémité directement….dans l’eau.

En second lieu, maître forgeron, n’ayez crainte, je ne puise pas dans vos stocks, j’utilise des cerclages de vieux tonneaux,

Et en troisième lieu, soldat fantassin Finaljo, la prochaine fois que vous qualifier un lieutenant et par surcroît, l’ingénieur et chercheur en chef de l’Armée Comtoise, de – malheureux - je vous fait relever des forges. Compris ?

Le grand ingénieur pointa la petite affichette avec la devise du forgeron.

Pour atteindre la perfection...messire...il faut savoir poser des questions.

Pour votre information je ne suis pas simple soldat mais aspirant donc officier au même titre!
Et dans ses forge je n'ai pas pour habitude de laisser mes enfants se faire malmenner sans rien dire, ensuite un cerclage ne se traite jamais à froid comme cela, on ne va pas m'apprendre mon métier non plus! Une fois un cerclage usé il n'es pas réutilisable ne serait-ce qu'à cause de l'oxydation du métal et si un personne veut s'amuser à essayer de réparer ces derniers il sera à coup sûr obligé de fracasser et de fondre le cerclage.
Un cerclage se tord à froid, malgré tout cette technique ne se fait pas par petit bout il faut marteller toute la longeur pour la tremper toute entière dans une eau froide et ceci en deux temps mais au grand jamais on ne retappe un cerceau!
Ensuite vous êtes sans doute chef des ingénieurs mais je ne crois pas que vous le soyez pour les forgerons, bien que vous soyez un supérieur hiérarchique vous n'avez pas accès libre à tous ces bâtiments sauf sur autorisation ou bien par un autre blason qui s'ajouterai au reste de votre panoplie d'écussons et autre décoration.
Alors si vous voulez utiliser les outils ici bas il ne serais d'aucun problème si ces lieux étaient inoccupés hors il le sont par ma présence
Je ne veux pas vous manquer de respect en faisant ceci mais mon âge me donne une meilleure connaissance du métier et un jeunots aussi haut gradé soit-il ne doit pas se servir de mes outils sans autorisations. Alors mon tutoiement à votre égard rappel qu'une attitude nonchalante à mes outils ne porte pas envie d'une distinction honorifique dûement acquise à que celle-ci soit respecté.
Maintenant si vous avez besoin d'aide je reste à votre disposition et si vous avez besoin de conseil je suis dans la pièce d'à côté... Sur ce

Finaljo repartit dans la pièce où il continuait de potasser ses papiers...

Regardant le forgeron lui lancer sa tirade, Zephirin enchaîna en le voyant retourner à son bureau.

Calmez-vous compagnon Finaljo !!! Avez-vous seulement la moindre idée de ce que je suis en train de faire ? Je prend un vieux cerclage et le je coupe !! Voilà ce que je fais !! Je le coupe. Croyez vous un instant que je puisse venir ici et me réclamer d’être forgeron ? Jamais. Je fais au même titre qu’un forgeron ne se gène pas pour enfoncer un clou, même s’il n’est pas charpentier ! Non…mais….c’est quoi cette attitude ! J’avais besoin d’un feu pour couper ces pièces, voilà tout. Au jour où je voudrai forger une épée, je vous ferai demander. N’ayez crainte ! Quand à votre grade, veuillez m’excusez aspirant, c’est que vos épaulettes…elles sont un peu difficiles à voir.

L’ingénieur chef respira un grand coup tentant de ne pas perdre son sang froid.

Et je peux savoir ce que c’est que cette histoire d’enfants ? Et vos références à mon âge ? Cette dernière n’a rien à voir dans le comportement que vous devez adopter face à un compagnon ou à un supérieur. Vous croyez que je suis poli parque ce que je vous crois plus vieux ? Vous me croyez -jeunot- ? Soit, bien à vous. Cela vous permet de me tutoyez ? Faites, j’en rien à faire. Vous voulez faire comme ça ? J’en serai informé. Vous ne relevez pas des ingénieurs ? C'est nouveau ça ? J'ai pourtant reçu mes gallons avec la mention que l'ngénieur chercheur Chef avait sous sa responsabilité, tous les métiers de l'ingénierie, charpentiers, facteur d'arc, chercheurs, ingénieurs et forgerons. Mais, tant mieux, comme ça je vais cesser d’y envoyer de mes hommes comme apprentis.

Se retournant et tendant le cerclage au forgeron, le grand artilleur baissa un peu le ton.

La prochaine fois que quelqu’un viendra vous voir dans vos locaux, tentez d’éviter de lui casser les pieds, comme ça, il reviendra, comme les forgerons d’ailleurs. Je vous connais depuis la milice et j’ai toujours vanté votre compétence et je ne crois pas, non plus, que certains doutes de vos capacités. Maintenant Finaljo….prenez -vos enfants-, et poinçonnez moi des trous de 6 lignes à 1 empan des extrémités, donc 48 trous pour 24 demi cercles…que je finisse ce projet du lieutenant Jacquouille. Ça vaudra mieux que de tergiverser inutilement. Vous êtes le maître forgeron ? Alors…allez-y, je vais allez voir chez les ingénieurs, les autres, si je peux pas aider un compagnon en attendant.

Voyant le forgeron se préparer à partir, il l’interpella de nouveau.

Oh…mais j’aurais bien aimé vous consulter avant de faire aspirant, mais ce n’est pas moi qui ai pris la décision. Si vous voulez la chose différente, le lieutenant intendant est là pour vous écouter compagnon. Quand à ma pratique de la ferronnerie, vous avez vite remarqué que je m’en tiens à des opérations…simples. Pour votre approche des nouveaux arrivants, laissez moi vous dire, que ce qui est accessible à un homme, est accessible à un autre, alors…évitez de partir avec l’impression d’avoir à faire avec des incapables. Vous verrez, ils apprendront vite et feront bien. Et oui…je débarque ici pour faire, car jusqu’à maintenant, je n’avais jamais pensé faire construire un feu chez les ingénieurs. Alors…cessez de remettre tout sur mes gallons. Les gallons ne font pas les hommes qui les portent. Je suis ingénieur chef, donc en charge du savoir de l’armée. Je suis celui en charge, et non celui qui sait tout. Vous faites partie de ce savoir forgeron Finaljo, alors…je ne vais pas faire sans vous. J’ai toujours respecté vos talents, je ne vais pas changer aujourd’hui. Alors…non...ne me laissez pas faire. Proposez-moi de l’aide au lieu de me dire que je travail ….comme un apprenti ! Préparez votre poinçon et votre enclume que j’y dépose mes pièces ! Comme ça…nous serons tout les deux plus….calme.

Zephirin regarda le forgeron s’éloigner

Ah…mais quoi ? Je vais encore devoir faire seul ? Vous souhaiter qu’on vous informe lorsqu’on touche à vos outils et vous vous tirez lorsqu’on réclame votre aide ?

Maugréant, le grand ingénieur ramassa sa dernière pièce et retourna aux ateliers. Il allait devoir se trouver de l’aide…et revenir. Retirant et remontant un peu les braises au abord, il allait laisser le feu s'éteindre.

Hartasn alcoolisa fortement son haleine,avant de se rendre compte que les dix minutes venaient de passer depuis peu de temps.Il retira sa chemise,retroussa au maximum son pantalon, puis appela Yvain.C'était le travail le moins difficile,il fallait juste basculer le moule dans la bassine piscine.Et ne pas regarder au dessus

Dina après quelques détours (ce qui etait une habitude) arriva enfin aux forges.
Elle y entra, mais le bâtiment lui sembla vide.
Pas de bruit, aucun être humain...

HOUHOU ! Il y a quelqu'un ? cria-t-elle.

Un mouvement furtif dans un coin attira son attention.
Oh ! Juste un rat bien gras qui s'enfuyait !...

Elle décida de s'assoir et d'attendre patiemment la venue d'un éventuel ingénieur...

Tiens ! Bonjour Hart !
Toujours là ? Je te croyais disparu au fond de ton laboratoire !

Dina se mit à rire à la pensée de la soi-disante "malédiction" qui régnait sur ce fameux laboratoire de recherches.

Bon voilà ! Ce matin je me suis apperçue que mon arc commençait à se fissurer. Peux-tu y faire quelque chose ? dit-elle en tentant son arme à son ami.

En entendant Hartasn, Dina fut triste.
Cet arc n'etait pas le sien, mais elle aimait l'utiliser pour ses entraînements au château.

Tu es sûr ? Il n'y a plus rien à faire ?
Je ne comprends pas ce qui s'est passé.
Ce n'est pas mon arc, Joran est chez l'aumônière. Il attend d'être béni.

Dina se mit à réflechir...

La remise est ancienne... je ne suis pas toujours là... quelqu'un l'aurait-il utilisé et abîmé sans rien dire... c'est toujours possible ça...

Bon alors ? Je récupère la corde. Pour le bois je vais le prendre et l'étudier.
Je veux comprendre ce qui s'est passé, pourquoi il est fissuré ainsi.

Merci mon ami.
Donne le bonjour à Peg !

Dina repartit en direction du terrain d'entraînement des archers le coeur lourd. Il lui etait pénible de savoir un arc définitivement cassé.

Bonjour, je vous apporte ce bouclier qui a durement soufert lors d'un duel contre le soldat Ephidel qui je trouve a de l'avenir dans l'armée^^. Pourriez vous lui redonnez sa puissance ?