[Clos-coupable] TALP- LOI MARTIALE : Ayla. [15/07/1462]

Dame Ayla. s'est vu refuser un LP par le connetable estebaiy , n'ayant elle meme pas repondu a la demande faite atout etranger en FC elle fait partie du groupe de Sarah_callahan qui s'est vu refuser le LP

est a ce jour toujours a Saint-claude

Citation :

Expéditeur : Sarah_callahan
Date d'envoi : 28/05/1462 - 14:11:38
Titre : Re: Loi Martiale en Franche-Comté
FORMULAIRE DE DEMANDE DE LAISSEZ-PASSER
Date de la demande : 28/05/1462
Nom du demandeur : Sarah NicDowell (IG: Sarah_Callahan)
Lieu de résidence actuelle : Vannes
Noms des personnes vous accompagnant (pour un LP groupé) : Lyantskorov, Alix_Aude, Aslynn, Ayla.
Durée du LP : un mois
Raison de la présence : voyage d'agrément
Comtois pouvant se porter garant : x

Demande refusé

Citation :

Bonjour dame callahan,

Nous avons vu votre demande et je suis dans le regret de la refuser puisqu'un ou plusieurs nom de vos compagnons sont considéré comme dangereux.

Je vous demande donc d'en avertir vos amis et de quitter dans les plus bref délais le territoire de la Franche-Comté. Si cela ne se fait pas dans les 48h selon la loi martiale de la Franche-Comté, nous prendront les moyens nécessaires (justice et armée) afin de faire respecter la loi.

Je vous souhaite un bon voyage.

Cordialement

Estebaiy
Connétable de Franche-Comté

Casier

Citation :

*Tom prit la parole pour un nouveau procès.*

Votre Honneur,

Nous sommes ici en présence de Dame Ayla., accusée d'avoir enfreint la Loi Martiale en vigueur dans notre Comté.

Cette dernière, n'ayant même pas pris la peine de répondre au courrier de la Prévôté faisant suite à son arrivée en nos terres, a bénéficié de la demande de laissez-passer groupé de Dame Sarah_callahan du 28 mai dernier. Mais suite au refus de sa demande par le Connétable, elle n'a pas quitté la Franche-Comté dans les 48 heures comme prévu par la Loi Martiale et rappelé par le Connétable dans sa réponse de refus. En effet, elle se trouve toujours dans la ville de Saint Claude.

Voici une copie des courriers échangés au sujet de la demande.

*Tom s'avança et présenta les deux documents.*

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Expéditeur : Sarah_callahan
Date d'envoi : 28/05/1462 - 14:11:38
Titre : Re: Loi Martiale en Franche-Comté
FORMULAIRE DE DEMANDE DE LAISSEZ-PASSER
Date de la demande : 28/05/1462
Nom du demandeur : Sarah NicDowell (IG: Sarah_Callahan)
Lieu de résidence actuelle : Vannes
Noms des personnes vous accompagnant (pour un LP groupé) : Lyantskorov, Alix_Aude, Aslynn, Ayla.
Durée du LP : un mois
Raison de la présence : voyage d'agrément
Comtois pouvant se porter garant : x
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Bonjour dame callahan,

Nous avons vu votre demande et je suis dans le regret de la refuser puisqu'un ou plusieurs nom de vos compagnons sont considéré comme dangereux.

Je vous demande donc d'en avertir vos amis et de quitter dans les plus bref délais le territoire de la Franche-Comté. Si cela ne se fait pas dans les 48h selon la loi martiale de la Franche-Comté, nous prendront les moyens nécessaires (justice et armée) afin de faire respecter la loi.

Je vous souhaite un bon voyage.

Cordialement

Estebaiy
Connétable de Franche-Comté
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*Il reprit ensuite la parole :*

Vous pouvez donc constater, Votre Honneur, que le courrier du Connétable ne prête nullement à confusion ou interprétation, et que l'absence de départ de l'accusée est effectivement un choix délibéré de sa part, enfreignant par cela même nos lois. La demande de laissez-passé groupé ayant été refusé, l'accusée aurait du depuis longtemps avoir quitté la Franche-Comté.

Je vous remercie pour votre attention. La parole est maintenant à l'accusée.

*Tom regagna sa place et signa la transcription de sa mise en accusation.*

Fait à Dole, le vingt-sept juin de l’an de grâce mil quatre cent soixante-deux.
Thomas von Dumb du Val d’Allon,
Procureur de Franche-Comté

Première plaidoirie de la défense

Citation :

*S’avance d’un pas rapide vers cet homme qu’elle n’a déjà que trop vue à son gout et entame sans préambule*

On a fait ce qu’on devait c’est-à-dire écrire pour une demande de laissez - passé qui nous a été refusé. Je ne me suis pas donné la peine de répondre à la prévôté qui doit surement mieux avoir à foutre que lire les mots doux sans importance qui lui parviennent, maintenant si vous vous tournez les pouces c’est pas mon problème !

Ma cousine, dans l’état ou elle se trouve à même été bien brave de se donner la peine de répondre à une futilité pareil, contrairement à la bande d’abruti incapable et désœuvrés que vous êtes nous avons mieux à faire que régler de la paperasse.
De plus, le prévôt ne se donne même pas la peine de répondre lorsque l’on fait une demande de ce genre, en effet il y a quelques semaines je lui ai écrit pour lui signifier l’arrivée prochaine d’amis en territoire franc comtois et, à ce jour, j’attends toujours sa réponse.

C’est la deuxième fois que je me retrouve devant toi, lors de notre première entrevue je suis restée courtoise, en revanche inutile de te signifier que cette fois ci, vous dépassez les limites du supportable en nous inculpant une fois de plus pour des conneries, je ne vais donc pas m'attarder.
Je vais finir par croire que ma présence te manques… *sourit ironique*
Si ta vie tourne autour de pourri la nôtre, très bien mais saches que tu joues à un jeu dangereux dans lequel tu ne connais pas encore les règles, règles que nous sommes les seules à éditer.
Parce que tous ceux qui osent faire un affront et s’en prendre aux MacDouggal le paieront, *fait un pas vers lui pour venir poser ses main sur le bureau du procureur et le regarder d’un air particulièrement sombre et mauvais* et toi et ta ville paierez pour cela tout comme Sarlat a payé !
Alors tu peux m’enchainer, me flanquer à pourrir dans tes putains de geôles ou me prendre tous mes biens, mais je me relèverai pour venir planter ma dague entre tes côtes et la remonter jusqu’à ton cœur et je me délecterai de ce que je verrai dans tes yeux de serpent : la peur d’une vengeance inévitable.
Tu mourras lentement et dans d’atroces souffrances je peux te le garantir.

*Un sourire sanguinaire vient étirer ses lèvres alors que dans ses yeux se reflète une promesse de mort, avec l'agilité que lui confère ses entrainements glisse sa main sur sa cuisse pour saisir un poignard et de le planter avec force dans le bois du bureau *

T'en prendre à ma famille revient à signer toi-même ton arrêt de mort.
Je n’ai pas besoin d’être assise à un bureau affublée de titres tous plus ridicules les uns que les autres pour rendre justice, je la rends moi-même, et sache que je fais ce qu'il me plait quand il me plait et personne pas même un abruti de première viendra me détourner de mes idéaux.
Je vie ma vie et j’emmerde vos avis. A tous.

*Le menton est relevé avec défit et dédain évident puis de regarder le procureur droit dans les yeux avant de lui cracher dessus *

Voilà tout ce que tu m’inspires toi et ton tribunal à la con.

*Un dernier regard méprisant avant de tourner les talons et de travers la salle sans se presser, buste droit et sourire mauvais aux lèvres*

Citation :

*Tom écouta la première plaidoirie de la défense avec un sourire en coin. Ce que les gens pouvaient tout de même être bêtes lorsqu'ils n'avaient rien à dire pour se défendre et faisaient tout de même du vent pour le plaisir.*

Votre Honneur,

Je vais donc répondre à la première plaidoirie de la défense en reprenant dans l'ordre les argument avancés, si tout du moins on peut appeler cela ainsi.

L'accusée commence par nous dire qu'il y a bien u une demande de laisser-passer et que celle-ci a été rejetée. Par cela même, l'accusée avoue donc les faits qui lui sont reprochés : d'une part, elle reconnait qu'elle ne dispose pas de laissez-passer et d'autre part, elle se trouve toujours en Franche-Comté à ce jour, preuve en est sa présence dans ce tribunal. Les faits reprochés sont donc bien fondés et l'accusée en est coupable. À ce titre, elle doit donc être condamnée.

Pour ce qui est du reste, ce n’est que futilités sans rapport avec l'affaire qui nous intéresse. Cependant, permettez que j'y réponde, ne serait-ce que pour défendre les gens d'honneur à qui l'accusée tente de s'en prendre alors qu'ils ne sont pas ici présents pour exercer eux-même leur droit de réponse. Si l'accusée s'imagine donc que les membres de la Prévôté n'ont rien de mieux à faire que de traiter de la paperasserie, c'est qu'elle se fourvoie gravement. Mais la différence notable est que, contrairement à l'accusée qui de son propre aveu ne fait pas ce qu'elle devrait parce qu'elle trouve cela futile, les honorables membres de la Prévôté franc-comtoise prennent leur travail à cœur et l'effectuent avec le dévouement et la diligence qui les caractérisent, quel que soit leur sentiment sur la tâche qui leur incombe.

Pour ce qui est ensuite de moi-même, si l'accusée tente de me déstabiliser en me tutoyant, il s'agit là d'un cuisant échec. Cela témoigne uniquement d'un outrage manifeste que la Cour saura apprécier à sa juste valeur. L'accusée prétend que je prend plaisir à l'inculper pour, pardonnez-moi mais je la cite, des conneries. Or, il a été établi que l'accusée, dans la précédente affaire, était bien coupable de brigandage et a été condamnée pour cela. Il ne s'agit donc nullement là d'un acharnement, mais simplement de l'exercice normal de la justice. Lorsqu'un méfait est commis, il ne faut pas s'étonne qu'une inculpation suive, ainsi qu'un procès. Quand au fait que la présence de l'accusée me manque, oui, je l'avoue, je prend plaisir à la voir dans ce tribunal. Pour la seule et bonne raison que le Tribunal est le chemin vers le geôles. Cela m'est donc d'un grand réconfort de ne plus la savoir en liberté, car c'est une garantie supplémentaire de la sécurité de tous les franc-comtois.

Je terminerai par reconnaitre à l'accusée un point positif : il est parvenue à me divertir quelques instants avec ses prétendues menaces, qui prêtent bien plus à sourire qu'à autre chose : ce n'est pas aujourd'hui que la justice pliera devant de tels individus !

*Se demandant s'il allait faire un commentaire sur le crachat dont il avait été victime, Tom y renonce, se disant que le Juge en tirerait bien lui-même les conclusions qui s'imposaient. Il réfléchit rapidement à la peine et, ne parvenant pas à se décider en ce qui concernait la prison car craignant pour son impartialité après les menaces dont il avait été victime, Tom se décida à reprendre, laissant cette question au Juge. Après ces quelques instants de silence, il reprit.*

Au regard de tout ce qui précède, étant donné la nature des faits, étant donné que ceux-ci n'ont été reconnus par la défense, étant donné les diffamations portées envers les honorables institutions franc-comtoises, étant donné les menaces ouvertes proférées à l'encontre des représentants de la justice franc-comtoises et étant donné les outrages multiples ayant eu lieu envers la Cour durant cette parodie de plaidoirie, nous, Thomas von Dumb, Procureur de Franche-Comté, requérons à l'encontre de l'accusé, outre 7 écus de frais de dossier, une amande de 150 écus, une peine de prison conséquente dont je laisserai l'appréciation exacte au discernement du Juge ainsi que l'ordre de quitter immédiatement notre territoire, accompagné d'un bannissement de ce dernier.

Qu'il soit dit et su qu'en Franche-Comté, l'on ne transgresse pas impunément les lois !

Je vous remercie.

*Tom regagna sa place et signa la transcription de son réquisitoire.*

Fait à Dole, le deux juillet de l’an de grâce mil quatre cent soixante-deux.
Thomas von Dumb,
Procureur de Franche-Comté

Dernière plaidoirie de la défense

Citation :

La personne intéressée ne s'est pas manifestée.

Citation :

Le jugement a été rendu

Enoncé du verdict
Le prévenu a été reconnu coupable de trouble à l'ordre public.
*Divertir, c'était peu dire. Le juge avait assisté à toute la scène en live. Insulte sur le procureur, crachat sur lui, des menaces et euh....gné une arme dans sa cour ? Le brun fusilla du regard les deux bons à rien qui n'avaient pas pris la peine de fouiller l'accusé avant de l'amener ici. Oh oui, il allait régler des comptes avec eux après.
Pour l'heure, il posa ses ténébreux impassibles sur elle, nullement impressionnée par sa petite comédie.*

Damoiselle Ayla, votre longue tirade aura au moins l'honneur de me donner du papier pour m'essayer le derrière quand j'irai aux latrines. En attendant, vos menaces contre le procureur n'impressionnent aucune personne dans la cour de justice, vous pouvez appartenir à l'Hydre, aux Corleones, aux Spititus, je m'en contrefous totalement et vous n'échapperez pas à votre sentence.

Je vous invite même à vous en prendre à une ville pour me donner une occasion de vous poutrer avec mon armée, oh oui, juste l'idée de vous faire fermer votre clapet en coupant votre langue, me fait vibrer le cœur.
Mais pour l'heure, puisque la Franche-Comté semble vous plaire, je vous offre un petit séjour en prison pour profiter de la vue sur les barreaux de votre cellule.

Et puisque vous semblez aimer nous faire entendre votre douce voix, vous aurez la possibilité de nous faire entendre vos cris sous les coups de fouet de votre bourreau.

Damoiselle Ayla, je vous déclare coupable de violation de la loi martiale, vous passerez 3 jours en prison et subirez 15 coups de fouet pour vos menaces et insolence à la cour comtoise !

Jugement est rendu !

Fais le 15 juillet 1462 à Dole
Lancelot de Bénoïc, juge de FC
Le prévenu a été condamné à une peine de prison de 3 jours.