[Clos] Brigandage : Xarty sur Uriel et Morningstar (29/05/1460)

Xarty a brigandé Uriel et Morningstar dans la nuit du 29 au 30 mai 1460 sur la route entre Grandson et Pontarlier (nœud n°554).

Dossier

Citation :

*Héloïse arriva rapidement au tribunal. Vite il n'y avait pas une seconde à perdre. Elle arriva devant la barre et reprenant son souffle demanda au juge audience. Vite il fallait lancer le procès maintenant avant que les brigands ne se sauvent. La jeune femme salua le juge et prit la parole.*

- Dame, Damoiselle, Damoiseau et Sire, voici devant vous à comparaitre Dame Xarty. Elle a, avec deux compagnons, volé Monseigneur Uriel Archevèque de Besancon et Sire Morningstar habitant de Pontarlier dans la nuit du 29 au 30 mai de cette année. Les lieux du méfaits se situent entre Grandson et Pontarlier.

*La jeune fille se tût un instant pour reprendre son souffle.*

- Cette personne n'a donc pas respecté la loi du CODEX que voici :

L'accusée par ce fait se rend coupable de non-respect des lois du CODEX suivantes :
Chapitre 2 : Les crimes et délits,
Le brigandage,

"Nous considérons que le brigandage est un acte lâche et vil qui voit d'honnêtes citoyens se faire dépouiller sans que la Justice ne puisse leur apporter le réconfort qui leur est du, en conséquence de quoi, nous, peuple franc-comtois, décidons de passer par le fil de l'épée tous les brigands et de leur confisquer tous leurs biens indument volés.

Alinéa 1 : Constitue un acte de brigandage, tout acte ou tentative d'agression et/ou de vol sur une personne."

Monsieur le juge, Dame Xarty se voit accusée de Trouble à l'ordre public pour ce brigandage.

Dame Xarty, vous pouvez faire appel à un avocat si tel est votre choix, dont voici la liste si joint.

https://chateau-de-dole.forumactif.com/t34323-barreau-d-avocats-de-franche-comte

Fait à Dole par Héloïse du Val d'Haine le 30 Mai 1460.

L'accusation a appelé Uriel à la barre

Voici son témoignage :

Citation :

* Uriel se remettait doucement de ses blessures, le préjudice physique serait vite résorbé, mais voir tant de choses partir en fumée était des plus décourageant.
* résolu, il vint témoigner

Bonjour votre honneur,
Madame la procureur,

Merci de votre rapidité.
Et voilà, une fois encore, le brigandage paye.
Mais je vous remercie de m'écouter.

Revenant de Fribourg où j'étais allé accompagner Mgr David, évêque de Lausanne, et assister au pélerinage, j'ai profiité pour faire quelques achats. Mais entre Grandson et Pontarlier, un groupe d'ignobles personnes est venu nous racketter, profitant que nous étions bien chargés. Leur accent espagnol ne m'a pas échappé, car j'ai cotoyé des moines de l'abbaye de Vallbonna.
Dépossession, coups etblessures, ils m'ont même pris ma crosse ...
Leur demandant d'au moins nous laisser de quoi nous sustenter à l'arriver, ils ont refusé, tout bonnement disant "nada".

Voici, à toutes fins utiles, le récépissé des marchandises ... vous pourrez vous rendre compte de l'amertume que je puis éprouver ...

* leur tend un reçu
(https://2img.net/r/ihimizer/img7/507/uriel29052012.jpg)

L'accusation a appelé Morningstar à la barre

Voici son témoignage :

Citation :

Salutations à tout le monde,

J'accompagnais messire Uriel pour l'aider à rendre à Dole afin de transporter ses marchandises.
Nous avons été rackettés sur la route.

Ce n'est pas la première fois que je voyage jusque votre ville de Pontarlier, mais c'est la première fois que je me suis fait attaquer.

J'ai reçu plusieurs blessures, mais je compatis surtout avec messire Uriel qui a tout perdu.

Merci de rendre la justice contre ces raclures car nous on avait rien demandé.

Première plaidoirie :

Citation :

La personne intéressée ne s'est pas manifestée.

Réquisitoire :

Citation :

*Beren avait relayé sa cousine Héloïse du Val d'Haine à la Procure, et ainsi retrouvé sa charge initiale de Procureur du Comté.

Il constata le mutisme de l'accusé, et se leva ; joignant les mains dans son dos, les nichant au creux de ses reins, il fit quelques pas, avant de s'adresser à la Cour :*

- Madame le Juge,

De qui se moque-t-on ? L'accusée ne daigne pas même ouvrir la bouche pour se défendre !

Or :

Attendu les déclarations formelles des témoins,
Attendu que nul ne saurait ignorer la loi,
Attendu l'adage sage énonçant très justement que "qui ne dit mot consent,
Attendu le mutisme affligeant de la prévenue,

Je demande à ce que l'accusée soir reconnue coupable des faits qui lui sont reprochés et soit condamnée à la peine de prison maximale autorisée par son statut social, à savoir six jours. En sus, que sa main droite soit tranchée, et qu'elle verse une amende de 35 écus au comté, qui sera reversée à Son Eminence Uriel.

*Se tournant vers le Cardinal, il ajouta :*

- Une bien maigre consolation, mais je ne doute pas que le Très Haut saura réparer le préjudice avec bien plus d'efficacité quand l'heure du châtiment divin sera venue.

Citation :

Nous, Floriane de Cheroy, juge de FC au vu des faits et témoignages entendus.

Prononçons en notre âme et conscience le verdict suivant.

Attendu que la prévenue a racketté un membre du Clergé le dépuillant de tous ses bienss
Attendu que celle ci a aucun moment n'a fait part de son regret,
Attendu que le brigandage est punissable par nos lois.

Suivons le réquisitoire du procureur en partie et Condamnons la prévenue à

35 écus d'amende et deux jour de prison.

Gardes, emmenez l'accusé.

Signons notre verdict ce jour 30 Juin de l'an de grâce 1460