[RP] Des comtois partis en Anjou et ayant intégré l'armée croisée de Hans

Des affiches furent collées sur les murs et des tracts furent distribués partout en Franche-Comté :

Citation :: Chers franc comtois,

L'an passé, des franc comtois, civils, militaires et anciens gouverneurs sont partis en Anjou avec l'espoir de mettre à mal le gouvernement du perfide Aurélien et de son fidèle bras droit l'infâme Léandre, lesquels avaient pillé avec leurs amis les caisses de notre comté et avaient créé chez eux un nouveau culte : l'Angevinisme, religion combattu par les autorités aristotéliciennes romaines.

Nos comtois sont donc allés une première fois en France, certains d'entre eux ont été attaqués par erreur par une armée, nous avons compté les morts et pleuré les blessés et plus tard d'autres ont été mis en procès par les vils individus du gouvernement angevin. Quelques temps plus tard, les comtois survivants ont intégré une armée, l'Armée "In Cruce Figaris" venue de Touraine et commandée par Hans Hoggendaffen, Baron de Liguei.

Le 15 août de cett année 1458, cette armée a été appelée à porter le gonfanon croisé afin de répondre à l'appel de l'Eglise Aristotélicienne contre l'Angevinisme, le baron Hans s'est vu confié je cite "la charge de Commandeur des Croisés Laïcs" par le Cardinal Tibère dict Rehael alors Camerlingue mais surtout Cardinal Connétable des Saintes Armées romaines.

Voici le nom des comtois qui appartenaient à cette armée croisée ont lutté et ont pour beaucoup été blessés en faisant chuter l'Angevinisme et le gouvernement criminel qui le protégeait :
- Lothilde
- Spikelilou
- Adrien72
- Greenwarrior
- Mcaneyth
- Lassa
- Macricri
- Gundard
- Wiloose
- Zephirin
- Epsonstylus

Ayez aussi une pensée pour les civils comme pour les militaires qui ont été blessés ou tués avant de pouvoir rejoindre le front angevin.

Nous remercions encore une fois, la ville de Dole pour l'honneur qu'elle a fait à ces croisés en nous gratifiant de la médaille de la distinction doloise.

Mais je ne vous écrit pas aujourd'hui pour remettre sur le tapis ces vieilles histoires... Non, je viens vous annoncer qu'une cérémonie se tient à Rome en l'honneur des croisés, mais que ces citoyens comtois qui ont été tués, qui ont été blessés plus ou moins gravement, mais dont le corps et l’esprit resteront marqués de cicatrices indélébiles, conséquences d'une lutte sans faille contre les criminels hérétiques ont été omis volontairement ou involontairement, Dieu seul le sait… Oui, ils ont été purement et simplement oublié par ces autorités romaines qui à l'époque cherchait désespérément des troupes de renfort.

Si l’Eglise n’a plus le souvenir de ces fiers soldats qui ont combattu sous l’étendard de l’armée de Hans et voyager avec certains membres des Saintes Armées, nous saurons leur rappeler leur présence ! Par respect pour notre province, mais surtout pour les comtois qui sont morts pendant et après la Croisade en Anjou, je vous invite à tous vous rendre à Rome en la chapelle Milites Dei et à vous manifester silencieusement ; votre simple présence suffira à rappeler l’engagement qui fut celui de vos frères comtois !

Dieu vous accompagne toujours.

Epsonstylus Maledent de Feytiat

Poète Nombre de messages : 11225 Date d'inscription : 10/01/2006

Citation :

ma chère Epson,
Ton oiseau est venu me retrouver, je l'ai nourri comme il se doit, l'ai réchauffé car le temps ici est d'une redoutable médiocrité, et je le renvoie en espérant qu'il t'arrivera à temps.
Je n'ai que faire des remerciements ou des médailles de ces scélérats qui usent de tous leurs pouvoirs maléficieux pour s'installer dans le nid des autres : j'ai passé des jours, convoquée à Rome, à attendre cette médaille des croisés qu'on m'avait demandé de venir chercher, et quand je me suis réveillée sur mon banc, deux jours plus tard, j'étais seule dans la salle, ils n'avaient même pas eu la courtoisie de me réveiller, ni de poser à côté de moi leur fameuse médaille.
Nous étions pourtant 56 comtois, sous la bannière de Maxima Sequanorum ! En 1456 !!

Alors réclamer quoi que ce soit, moi ? jamais ! D'autant que leur façon de se comporter avec nous, ma chère, est une preuve supplémentaire de leur ignominie. Pauvre Aristote...Il est bien servi, par des hommes qui aiment d'abord le pouvoir. Qui se ressemble s'assemble....qu'ils coassent entre eux, je ne risque pas d'aller écouter leurs éloquences !

mais d'autres seront bien entendu oubliés. J'ai tous les noms de ceux qui étaient dans l'armée de Hans, quand elle a été attaquée seule aux pieds des murailles d'Angers et que Chevreux, avec une armée sainte, est entré pour donner la ville à je ne sais plus quel camerlingue arrivé juste pour l'occasion, sans verser une goutte de sueur ni de sang.
Ils se sont fait une spécialité d'utiliser le temporel, et quand les provinces sont dirigées par des incompétents qui leur prêtent main forte comme viennent de le faire la Savoie et la franche-comté, ils n'ont plus qu'à venir pérorer et balancer leur goupillon sur la foule en délire qui ne leur a rien demandé.

Qu'Aristote leur fasse avaler leur soutane, leurs médailles, leurs mitres, et qu'il les expédient là où est leur place : dans les flammes de l'enfer.
Et...qu'il te protège de leur fréquentation : ce sont des hérétiques déguisés en prélats...

voici les noms de ceux qui ont innocemment cru qu'ils pouvaient faire confiance aux curés :

Citation :: Armée "In cruce figaris" commandée par Hans
Armée 4776
au 15 aout 1458

Résumé des forces : 23 combattants, FC = 181 (+100% = 362 avec bonus prestige de ***** de la Touraine)

Récapitulatif des troupes :

Section de commandement de Hans : 6 soldats, FC = 48
Hans [5+3]
Goassen [5+3]
Leanice [5+3]
Naolina [5+3]
Titoukiki [5+3]
Alberius [5+3]

Section de Arnaud_giboint : 6 soldats, FC = 48
Arnaud_giboint [5+3]
Raulvolfoni [5+3]
Sensuline [5+3]
Mathieu__l [5+3]
Epsonstylus [5+3]
Ofedant [5+3]

Section de Lothilde : 6 soldats, FC = 48
Lothilde [5+3]
Spikelilou [5+3]
Adrien72 [5+3]
Greenwarrior [5+3]
Mcaneyth [5+3]
Lassa [5+3]

Section de Macricri : 5 soldats, FC = 37
Macricri [5+3]
Gundard [5+3]
Wiloose [2+3]
Zephirin [5+3]
Renaude__dubois [5+3]

Bien à toi
Lothilde

Citation :: Chère Lothilde,

J'ai trouvé sur leur rebord de ma fenêtre le frêle oiseau tout mouillé, et j'en ai pris grand soin.

Je vois que tu es donc encore envie et tu as eu raison de te demander si ton courrier me parviendrait à temps, car ces temps-ci il, j'ai appris que des personnes avec de mauvaises intentions capturent les pigeons messagers et subtilisent le contenu des lettres.

Sache que je ne réclame aucune reconnaissance de la part de personne, cependant j'ai bonne mémoire et me souviens très bien que l'armée de Hans fut en premier ligne et qu'elle fut la plus sévèrement touchée, c'est pourquoi je ne peux pas laisser passer un tel affront.

Je ne t'apprends rien si je te dis que la Franche-Comté a souvent lutté contre le Lion de Juda, qu'elle a su accueillir les Ordres Militaro-Religieux au sein de son Armée, qu'elle a offert des terres aux Ordres, qu'elle a collaboré en matière de renseignement et qu'enfin des comtois ont toujours offert leur vie pour l'Eglise Aristotélicienne, certains ont l'air de l'oublier.

Moi aussi, j'ai les noms des combattants et surtout j'ai la liste exacte des blessés selon leur état, pendant mes longues semaines de convalescence j'ai eu le loisir de m'en souvenir, tant l'armée de Hans a souffert.

Je crains que cet oubli ne soit volontaire, je ne suis pas folle, je sens que quelque chose se trame. Ne trouves-tu pas étonnant qu'alors que nous étions dans l'armée de Hans nous dûmes rester au dehors des remparts à subir les assauts violents de l'ennemi, qu'à la même époque les provinces françaises ont critiqué la présence comtoise, que l'on a essayé de me faire assassiner alors que je voyageais avec ce cher Chevreux pour rejoindre Hans, que nous ayons été excommuniées, qu'à présent la Franche-Comté est prise entre son appartenance aristotélicienne qui voudrait que le traité de Groar soit accepté et le respect qu'elle doit à son peuple, maintenant il y a cet oubli... je ne crois pas au hasard, mais désolée je ne peux pas me résoudre à croire que certains romains peuvent être aussi mauvais.

Lothilde, nous nous connaissons depuis assez longtemps, tu sais que je suis souvent en proie au doute, mais je n'arrive pas à me convaincre que Rome est derrière tout cela. J'ai foy, certains sont bons, d'autres mauvais. Les mauvais payeront tôt ou tard, mais en attendant il faut essayer de sauver des perversions ceux dont le coeur est encore pur.

Comme je l'ai dit à mon tendre parrain, je ne critique pas pour la plaisir, mais pour mettre en garde contre de potentielles représailles, parce que j'ai connu le milieu alors j'ai pu rapidement constater les erreurs politico-diplomatiques qui survenaient régulièrement et surviennent encore. Mais comme je lui ai dit aussi, cette situation qui demeure inchangée et ces nouvelles, m'abattent de plus en plus, me donnent l'impression d'avoir gâchée une grande partie de ma vie et qui finiront peut-être un jour par avoir raison de ma foy, par chance certaines choses me laissent croire à des jours meilleurs. J'espère qu'il en sera de même pour toi et que tu arriveras un jour à comprendre pourquoi, moi je ne peux pas me détacher de l'EA aussi facilement que toi tu sembles le faire.

Mais j'avoue, j'en arrive à regretter d'avoir fait évacuer le fils d'Izidore blessé sous les remparts d'Angers, je regrette d'avoir participé à ce conflit et de m'être accrochée à la vie. Si je n'y étais pas allée, je n'aurai sans doute pas partager un aussi bon moment avec tous nos compagnons, mais j'aurai été là pour mes deux fils adoptifs qui hélas ont quitté notre monde tandis que nous combattions loin de la Franche-Comté et pour ma fille âgée de quelques mois. Mais au diable les regrets n'est-ce pas ? Il faut se tourner vers l'avenir, enfin vers le peu de temps qu'il nous reste serait plus juste.

Fais attention à toi. Je continue de prier.

Epson

Poète Nombre de messages : 11225 Date d'inscription : 10/01/2006

Citation :: Ma chère Epson,

Toutes affaires cessantes je réponds à ta missive. Il me sera sans doute impossible de le faire ensuite, tant les voyages sont peu propices aux échanges épistolaires. Nos pigeons ont beau être dressés par les meilleurs colombophiles de tout l'Occident, ils n'en sont pas moins, hélas, les victimes de petits malfrats à la solde des grands...malfrats ! Je n'avais pas appris la prudence, ma nature me portant plus aisément sur la confiance envers mes semblables. Quel désenchantement ne fut pas le mien...

Ne prends pas mes paroles sévères pour les représentants de l’Église pour un reniement de ma foi en Aristote. Il n'en n'est rien, mais il y a bien longtemps que je n'attends plus de ces hommes qui se prévalent de leur charge qu'ils m'instruisent en quoi que ce soit. J'en sais peut-être plus qu'eux. Que je sache, la foi est affaire privée entre le Créateur et nous, et le spectacle désolant qu'offrent ces prélats qui se comportent comme des chiens en meute, toujours prêts à déchirer ceux à qui ils font des sourires pour leur prendre leur place n'est pas fait pour inspirer la confiance.
Des pharisiens, il y en a plein les cours du royaume et de l'empire. De ces vautours asexués qui s'arrachent des toges et des breloques à défaut de savourer ce qu'Aristote a offert à profusion aux petits humains que nous sommes : l'amour de la vie.

Je ne crois pas en leur Aristote vengeur, et je doute fort qu'ayant sa vie durant accordé le pardon aux plus vils pécheurs Il voit de si bonne grâce que les oies pourprées se prévalent de Lui pour satisfaire leurs plus bas instincts en faisant griller des hérétiques sur les places publiques. Il n'y a rien de pire que ces assassins déguisés en vertueux. Et comme je l'ai souvent constaté, ils puent des pieds. Qualité qu'ils partagent d'ailleurs avec la noblesse...Rien n'est moins plaisant qu'une salle de conseil à la tombée du jour, quand tout ce beau monde s'éveille aux rumeurs dans les cuisines et s'ébroue dans la pestilence des éructations et autres vents coulis s'échappant en rafales silencieuses et dévastatrices pour les odorats sensibles...Bref, non, je ne crois pas en leur Aristote Vengeur. Celui en qui je crois marche à nos côtés, silencieux et invisible, et nous pardonne de ne pas être parfaits.

Tu me connais, j'ai conservé toutes les archives de cet été 1458. Tu me parles d'Izidore dans ta missive, mais pas de celui qui a mis fin à la guerre d'Anjou en redonnant officiellement le trône à un certain Finam. Je me souviens de ma stupéfaction à voir ce...Clodeweck se compromettre avec pareil brigand...connu dans toutes les sphères de la pègre royale et impériale. Il faut croire que l'obole devait être à la hauteur pour que, cherchant depuis tant de temps à posséder enfin un "royaume" temporel, l'église l'ayant enfin obtenu s'en dessaisisse aussitôt...
L'étrange acharnement dont ce personnage a fait preuve à mon égard alors qu'il ne me connait pas a éveillé ma curiosité, tu t'en doutes. Quel besoin avait il de vouloir me carboniser puisque je ne représentais aucun danger pour lui ? Destituée par la Sparte, excommuniée aussitôt par Clodeweck, difficile de n'y voir que coïncidence, l'un et l'autre étant largement compromis dans cette sombre affaire angevine...Une telle convergence m'a même fait douter un instant : jusqu'où la Sparte était-elle complice d'Aurélien de Penthièvre, pour avoir tant cherché à nous empêcher d'aller le combattre ?

Mais je divague sans doute...Dans la solitude des alpages, à partager ma miche de pain avec quelques chamois affamés, mon imagination me joue sans doute des tours pendables.
Il n'empêche que des machinations souterraines entachent la candeur de ces prélats et les voir battre leur coulpe, le front baissé sur leurs regards torves me glace le sang.

Seul Adso, merveilleux d'humanité même si il était plus agaçant qu'une mouche verte en plein été à toujours vous harceler, sait que dans ma tête souvent chavirée une place était réservée à cet Aristote, le seul devant lequel désormais je mettrai le genou en terre. A t-on pour autant besoin de le faire en grandes pompes ?

Je cherche, Epson, dans ce qu'il me reste comme vieilles archives....J'ai déjà découvert l'auteur de la fameuse lettre adressée à la duchesse du Maine, faussement attribuée au régent Debenja, qui a valu les blessures presque mortelles de 8 comtois. Tirer les ficelles jusqu'aux commanditaires ne fut qu'un jeu d'enfant...
La vérité finit toujours pas se découvrir, c'est ainsi que les roitelets finissent à la broche, les imposteurs étouffés sous les plumes de leur matelas, et les grues dans les bordels des ruelles basses qu'elles n'auraient jamais du quitter.

Garde toi des oies, même si chacun sait qu'elles ont le caractère ombrageux et croient affoler en déployant leurs ailes, tout bec grand ouvert. Un bon coup de chausse dans le derrière a tôt fait de les remettre dans le rang des esclaves... et elles viennent ensuite goulument manger dans ta main...Le plus fort n'est pas celui qui a de grandes ailes, c'est celui qui a des chausses ferrées.

Bien à toi,
Lothilde

Une liste de noms fut placardée sur les murs :

Citation :: Oyé ! Oyé !

Les comtoises et les comtois qui ont combattu au sein de l'Armée "In cruce figaris" commandée par Hans, contre les gouvernants d'Anjou, hérétiques angevinistes et criminels recherchés par la Franche-Comté pour le pillage du château de Dole :

Personnes ayant combattu en Anjou :

- Adrien72
- Mcaneyth
- Wiloose (grièvement blessé)
- Zéphirin (grièvement blessé)
- Macricri (grièvement blessée)
- Lassa (sérieusement blessée)
- Lothilde (grièvement blessée)
- Gundard (sérieusement blessé)
- Spikelilou (grièvement blessée)
- Greenwarrior (grièvement blessé)
- Epsonstylus (grièvement blessée)
- Renaude__dubois (sérieusement blessée)

Personnes n'ayant pu arriver sur l‘anjou :

- Makita
- Osadus
- Legolas.
- Bensira
- Kermaud
- Lejuanais
- Jennlastar
- Mousseline
- Sire_Binou
- Chnodomar
- Derborence
- Mael_du_haillon
- Danytr [i](mort)
- Khalanelder (grièvement blessé)
- Valaraukar (blessé)
- Ahainepeheux (blessé)
- Brieucdeguerande (mort)
- Imladris (grièvement blessé)
- Djphilou (grièvement blessé)
- Derdekan (grièvement blessé)

Longue vie à l'Eglise Aristotélicienne ! Longue vie à la Franche-Comté !

Citation :: La vérité sur les franc-comtois partis pour l’Anjou

Si un jour vous avez connaissance de ce courrier sachez quelles furent les intentions réelles des franc-comtois partis en Anjou. Ce courrier complètera les courriers précédemment envoyés lors de la guerre d’Anjou.

Le vingt février de l’an de Grâce mil quatorze cent cinquante huit, alors que nous étions Capitaine de l’Armée de Franche-Comté depuis quelques jours, le Conseil Comtal fut renversé par un groupe de mercenaires angevins, qui après avoir pillé les caisses du Château de Dole jusqu’au dernier écu et emporté ses richesses, mis aussi en procès les dirigeants comtois auxquels nous appartenions.

Le château repris, c’est au cours des jours qui suivirent, que nous apprîmes qui était ces vils pilleurs, quelles étaient leurs motivations. C’est ainsi que nous avons découvert qu’ils étaient venus dans le but de venger un événement passé.

Pendant des semaines la Franche-Comté mit tout en œuvre pour remonter la pente et souhaita mettre fin à toute relation diplomatique avec la province angevine. Les conseils se succédèrent sans qu’aucune décision ne fut prise quant au sort des pilleurs et c’est avec inquiétude que début mai nous apprîmes l’accession sur le trône angevin d’Aurélien de Penthièvre, celui-là même qui fut à la tête des pilleurs. Nos craintes furent partagées par les duchés d’Orléans, du Maine, d’Alençon et de Champagne, lesquels constatèrent que le Conseil ducal angevin était celui de criminels, qui non contents d’avoir pillé la province de Franche-Comté, s’en prit au Maine et bascula progressivement vers cette hérésie qu’on appela bientôt «　Angevinisme　».

Quelques franc-comtois décidèrent enfin de mettre un terme aux agissements de cet être infâme et de ses compagnons en organisant une expédition jusqu’en Anjou ; le but n’étant pas de récupérer l’argent de la Franche-Comté dilapidé par les pilleurs et mis à l’abri dans des coffres inaccessibles, ni même encore de piller les caisses du château d’Anjou, mais simplement de renverser un pouvoir politique guidé par des pulsions criminelles, inquiétant de nombreuses provinces et que personne n’avait oser mettre à mal.

En juin, les compagnons de la Maxima Sequanorum et leurs alliées helvètes de l'Edelweiss dirigés prirent le parti de renverser le conseil hérétique angevin, après avoir envoyé foule de courrier pour annoncer leurs passages sur les terres françaises et expliqué les raisons de leur voyage. Une zone d’ombre demeure cependant… En effet, alors que le groupe auquel nous appartenions traversait le Maine, une embuscade nous fut tendue et nous fûmes blessée par une armée mainoise, certains ont alors parlé d’une fausse lettre, prétendument envoyée par le Comte Debenja, et ce dans le but de nous faire assassiner tous, hélas il est fort probablement que nous connaissions jamais la vérité sur ce qui s'est réellement passé… Cependant, cela n’empêcha pas le reste des troupes comto-helvètes de se rendre en Anjou. Les combattants entrèrent dans la ville de La Flèche et la franchisèrent, mais elle fut rapidement reprise par l'Anjou. D'autres arrivèrent sur Angers et se révoltèrent, ils furent mis en procès pour trouble à l‘ordre public et le juge requerra la peine capitale à l'encontre des révoltés. Aux combattants, présents à Angers, le vil Aurélien ordonna de quitter gentiment la ville et promit qu’il ne leur arriverait rien si ils s‘exécutaient sans histoires, mais lui faire confiance fut une grave erreur, car un bien triste sort leur fut réservé ; alors qu’ils s’en retournaient ils furent attaqué par deux armées, l’une angevine et l’autre poitevine et de nombreux guerriers furent laissés pour morts.

Début juillet, les comtois décidèrent de mettre fin à ces première tentatives de renversement du pouvoir criminel angevin, tandis que l’Eglise Aristotélicienne fit quant à elle une annonce dans laquelle elle condamnait fermement l’Angevinisme, église schismatique et hérétique d’Anjou et invitait les provinces voisines de l’Anjou à ne pas soutenir le pouvoir politique angevin, car jugé «　impie　».

Début août, une nouvelle campagne militaire fut décidée contre le pouvoir hérétique angevin. Lothilde Adams de Mélincourt transmis les directives aux combattants comtois. Ces derniers intégrèrent alors l’armée du Baron Hans Hoggendaffen. Le seize août exactement, le Camerlingue qui était aussi Cardinal Connétable, Son Eminence Tibère de Plantagnêt dict Rehael lui confia la charge de commandeur des croisés laïcs et lui offrit ainsi le droit d’arborer les symboles croisés. Partie de Loches, l’armée croisée mena un premier assaut le dix-neuf août contre la ville d’Angers, puis dès lors, chaque jour l'armée vit revenir les brancards du champ de bataille. Le 25 août nous fûmes blessée grièvement, une journée avant que la ville ne soit reprise par l‘armée croisée dirigée par Chevreux. Nous avons soigné nos blessures, tandis que l’Eglise Aristotélicienne négociait la paix, puis les survivants rentrèrent chez eux.

Sur le Livre des vertus, nous avons juré de ne rapporter que la vérité sur les événements et rien que la vérité, de manière à faire taire une bonne fois pour toute les menteurs et les usurpateurs.

Fait le deuxième du mois de novembre de l’an de Grâce mil quatorze cent cinquante huit, à Dole.

Epsonstylus Maledent de Feytiat de la Marche DiCesarini

Une petite femme blonde, arriva le ventre en avant et afficha une annonce. Si certains étaient morts en Anjou, d'autres devaient rentrer et mourir à leur tour.

Citation :: C'est avec une profonde tristesse que nous vous faisons part du décès brutal de Louise Maledent de Feytiat (dicte Epsonstylus) âgée de 31 ans, survenu dans la nuit du 31 mars au 1er avril 1459, en la petite ville de Saint Claude.

Anna

Ce soir là, le Von Frayner n'hésiterait pas à faire couler l'alcool à flot, bah oui, c'est pas tout les jours qu'elle crève la Epsonstylus, la chieuse comtoise par excellence, suppôt genevoise de première : enfin débarrassé ! faut fêter ça dignement namého.

Riese eut une pensée pour cette dame rousse qui lui avait fait passer du courant dans le dos, sur l'échine qui l'avait brasser et qu'elle avait aimée côtoyée..

Qu'aristote vous garde!

Puis elle alla boire en taverne pour oublier ce nouveau chagrin

Imladris était dépité par la perte de son amie personnelle et parfois ennemie politique

Encore une autre grande dame de FC qui avait des c*****.

La nouvelle avait fait le tour de la famille Van Ansel ,comme des amis d'Epson ,elles avaient été amies Fredy se rappelait ses bOs mots et n'oubliait pas qu'Epson était avant tout Franc-Comtoise et avait servit pour sa patrie .

Elle ne jugeait pas elle perdait une amie et pria pour qu'elle puisse enfin trouver le repos auquel elle aspirait et qui avait précipiter sa fin plus vite que prévue .

Elle éspérait simplement que certains Franc-Comtois se souviendraient d'elle autant pour ses services rendus que pour son franc parler

Des larmes vinrent à ses yeux

Adieu Epson repose en paix mon amie . Je te regretterais !

Jasona était attristée de voir cette affiche. Pourquoi les personnes qui c'étaient investies dans la Franche Comté et qui avaient grand courage partaient avant ceux qui ne méritaient même pas qu'on prononce leur noms? Aristote était injuste, même si il avait surement une raison.

Elle récita une prière silencieuse et repartie

S'arrêtant devant la fiche, il resta silencieux et immobile un temps, temps de prière, de respect envers la grande dame qui s'en allait. Puis, lentement, le visage vide, il continue sa route vers ses bureaux.[i]

Cartorem passait par là quand il vit le petit feuillet accroché. Il eut sur le coup mal au coeur. La mort la plus infime lui apparaissait horrible, mais celle d'une grande dame comme Epsonstylus, qu'il n'avait pas vraiment connu mais dont le nom lui était terriblement familier, lui apparaissait plus terrible encore. Encore une fois, une grande dame de la Franche-Comté et de Saint-Claude s'éteignait. Il était peiné, mais renonça définitivement à pleurer. Il murmura...

Aristote garde...

Citation :: Nous, Louise Maledent de Feytiat, dicte Epsonstylus,

Saine de corps et d’esprit, hors de toutes contraintes et en connaissance de cause, avons pris le soin de rédiger un testament à l’aube de notre trente et unième année, sous le regard bienveillant de Dieu et de notre témoin et ami Léonin Monmouth Vicomte de Sellières et de Doubs, Baron de Quingey et Seigneur de Villers-Farlay, et notre marraine Lysiane d‘Ormerach Comtesse de Morez et de Morteau.

Attachée à cette terre qu’est la Franche-Comté, celle qui est à la fois notre mère, notre sœur, notre fille et notre complice de toujours, nous souhaitons réaffirmer notre allégeance jusqu’à l’heure de notre mort et lui faire un legs de deux mille écus, lesquels devront servir à redresser les finances des mairies comtoises en difficultés.

A ces chers enfants que nous aimons tant, Lilian notre fils aîné, sa sœur jumelle Cjara-Angélique et leur cadette Virginie-Elisabeth, nous léguons le reste de notre fortune qui s’élève à plusieurs milliers d’écus. Nous comptons aussi sur notre bien aimé parrain Fccasper de Valfrey Comte de Saint Amour pour procéder à la mise en vente de notre immense maison située à St Claude, et ce afin que les bénéfices de la vente soit répartis entre nos trois enfants légitimes. Enfin nous souhaitons que toute la fortune léguée à nos enfants, soit mise à l’abri jusqu‘à leur majorité et que nul ne puisse en jouir à leur place ; notre parrain y veillera.

A notre chère belle-fille Eleanor1ere, nous faisons cadeau de notre étoile de rubis d‘Aristote, médaille reçue lors de notre adoubement comme chevalier d’Isenduil et notre précieux livre des vertus en cuir rehaussé de dorures, que ces deux objets puissent l’inspirer dans sa lutte acharnée contre l’hétérodoxie et lui rappeler que nous avons toujours été là pour elle.

Nous souhaitons rappeler à notre cher cousin, Monseigneur Aurélien87 Maledent de Feytiat, combien nous l’aimons, qu’il prenne soin de la santé de nos enfants avec l‘aide de notre chère mère Eléonore de Montbrun, de notre cousine Beeky et de notre ex-époux, qu’ils les fassent baptiser si ce n’est pas déjà le cas et veillent à parfaire leur éducation, tant spirituelle que militaire, qu’ils fassent d’eux de bons aristotéliciens, des érudits pleins d‘humanité. Qu’ils protègent tout particulièrement notre fille aînée, laquelle est muette de naissance, qu’ils sachent qu’elle n’est pas sotte et possède un don pour l‘observation de la nature, le dessin et la prière.

Nous remercions nos vieux compagnons et amis, de l’Armée Ad Gloriam Dei tout d‘abord, de Maxima Sequanorum, des Saintes Armées, de l’Archidiocèse de Lyon, de l’Archidiocèse de Besançon, du Phénix, de Franche-Comté, de Confédération Helvétique, de Provence… et la liste est encore bien longue… merci pour tous ces bons moments passés à vos côtés, en campagne militaire ou électorale, autour d’une tisane ou ailleurs.

Que Dieu continue à les protéger tous !

Enfin que notre épée soit brisée, une fois notre décès constaté.

Fait à St Claude, le sixième jour du troisième mois de l’an de Grâce mille quatre cent cinquante neuf.

Louise Maledent de Feytiat

Témoins :

Lysiane d'Ormerach, Comtesse de Morez et de Morteau

Léonin de Monmouth, Vicomte de Sellières et de Doubs, Seigneur de Villers-Farlay.

Si plus aucun commentaire d'ici demain j'archive

» Remboursement des comtois partis en Anjou
» Décret sur le paiement des Comtois partis en Anjou
» Dole, reconnaissante aux comtois partis en Anjou
» Registre des Comtois partis en Anjou pour le remboursement
» [CODEX]Abrogation du décret sur les comtois partis en Anjou