Salle de soin

Hermine s'affairait à mettre les bûches,faire bouillir de l'eau, prendre les feuilles séchées de menthe qu'elle gardait tout le temps dans la salle de soin, tout en écoutant Katarina.

Oui, faible mais au mois, il ne peut qu'augmenter ! Des vocations vont peut-être se révéler.
Ah voilà qui va nous réchauffer !

Servant la tisane, Hermine demanda à l'infirmière de lui donner sa fiche elle expliqua aussi ceci :

Dydie doit être en train de tester un nouveau protocole avec le caporale Tristan mais je vais m'en tenir à ce que nous connaissons déjà.
Il faut qu'elle le valide et qu'elle nous explique les changements.

Quand les deux infirmières eurent terminé leur boisson, Hermine mit un drap propre sur une table d'examen, prépara son petit matériel.
Une fois Katarina installée, elle prit un coton et lui demanda de respirer profondément, plusieurs fois, écoutant ses poumons en différents endroits du dos.

Toussez, s'il vous plait,Katarina, le froid arrive et je veux m'assurer que vous n'êtes pas encombrée.

Tout allait bien du côté des poumons, des bronches.
Hermine se plaça alors devant la jeune femme et pris son pouls au niveau du cou: 71 pulsations par minute. Tout était normal aussi.

Avez-vous mal à la gorge ? Me permettez-vous de regarder tant que nous y sommes ?

Hermine entendit Katarina lui dire qu'elle n'avait aucune douleur mais se permit tout de même à tâter les ganglions de sa gorge.
Tout était normal.

Je vais vérifier vos réflexes si vous voulez bien vous mettre sur le côté.
La jeune femme une fois installée, Hermine tapa sur chaque genoux qui répondirent aussitôt d'un mouvement d'extension.

Avant de vous faire le test d'effort, je vais vérifier votre vue.
Combien de : voyez vous ?


[Puis -je avoir ta fiche stp Kat, pour le test d'effort, il me faut tes points de force^^^. Merci ^^^)

Hermine regarda la fiche de Katarina et lui dit qu'elle avait une vue excellente.

Pour terminer : le test d'effort. Je vais vous demander de faire 100 flexions sur ce tapis.

Hermine déroula un tapis, invita l'infirmière à s'y positionner et la regarda faire, préparant boisson et serviette propre.

[Désolé, pas eu de possibilité de faire du rp cette semaine ..]

Elle regarda l'infirmière, ébahi. 100 flexions. Certes, elle se sentait en forme, mais elle allait la tuer ... Elle la vit dérouler le tapis. Katarina se mit à genou dessus, puis mis ses mains en place. Elle tendit son corps. Sur la pointe des pieds, main bien à plat, elle commença à descendre le plus bas possible sans toucher le tapis et a se redresser. Elle allait lentement, si elle voulait tenir les 100 flexions, elle n'avait pas le choix.

Elle comptait à voie haute.

Au bout d'une cinquantaine de flexions, elle commença a avoir mal au bras. Elle ralentit encore le rythme, soufflait de plus en plus fort, mais ne lâcherait pas.

De longue minutes plus tard, elle arriva au but, et se laissa tomber sur le tapis. Elle n'en pouvait plus. Elle ne rêvait plus que d'un bon bain chaud pour détendre ses biceps douloureux .. et enlever toute cette sueur.

Elle se releva, but la boisson préparé d'une traite, avant de s'éponger le front.

Elle semblait s'être assoupi, faisant taire la douleur dans un jeune sommeil, lorsqu'elle senti une présence près d'elle. Se réveillant au moindre mouvement, elle ouvrit les yeux et releva un peu la tête. Elle sourit, contente de voir Hermine, affublée de son bel uniforme vert.

Se redressant sur le lit, demeurant toutefois assise, elle prit une position plus ou moins confortable avant de répondre à l'infirmière.

-Hum oui, malheureusement, je ne viens pas ici simplement pour me détendre dans un des lits.

Elle lui offrit un sourire amusé avant de poursuivre.

-Je me suis brisée la cheville...

Et elle termina sa phrase en lui pointant sa cheville droite qui était drolement enflée et qui avait pris une teinte bleuté.

-Enfin je dis ca... mais c'est pas nouveau... Juste que ça a jamais guérit totalement, mais je parvenait à vivre avec sans trop de mal... Mais là... j'ai empiré mon cas durant les manoeuvres à cause de la course... Mon os mal soudé l'a pas supporté je crois...

Elle fit la grimace, baissant un instant les yeux vers son membre mal en point et releva le regard vers Hermine.

-Vous pouvez faire quelque chose ?

Serrant les dents pour retenir le mieux qu'elle pouvait les grimaces de douleur, Lassa émit tout de même une plainte lorsque Hermine palpa sa cheville. Elle avait fuit un peu le regard, regardant distraitement le mur pour tenter de penser à autre chose, mais ces efforts furent vain et elle échappa une seconde plainte.

Le caporal ramena son regard sur la jeune infirmière qui posait son diagnostic. Elle fit la moue.

-Être immobilisé pendant quelques semaines ? Mais je peux pas ! Y a la mission aux frontières et j'ai des soldats à mené !

Elle baissa le regard sur sa cheville. Quelle idée qu'elle avait eu de participer à ses manoeuvres... Foutue cheville...

Regardant de nouveau Hermine, elle acquiesça finalement pour la nuit, mais se disant intérieurement qu'elle aurait du mal à rester immobile si longtemps. C'était pratiquement impossible même.

-Si je souffre beaucoup ? Bah disons que ca se supporte quand personne ne me touche.

Elle lui offrit un sourire.

-Mais je prendrais bien quelque chose oui... Pour pouvoir relaxer un peu.

Je vais faire cela, Lassa. Je reviens dès que que possible.

Hermine s'en fut à la pharmacie, laissant le temps à la jeune femme de se faire à l'idée d'une immobilisation.
Elle comprenait cependant sa frustration et se demandait s'il n'y aurait pas un moyen de l'acheminer tout même au champ de bataille.

Une fois le calmant , les bandes et l'atèle préparés, Hermine revint vers la jeune blessée.

Buvez cela Lassa. Le temps que le médicament fasse effet, nous allons bavarder un peu.
J'ai bien vu votre déception à la pose de mon diagnostique et j'en suis peinée, croyez-moi.
Aussi me disais-je qu'il y avait peut-être un moyen de vous mener à "bon port" si j'ose dire.

Peut-être des brancardiers, une charrette, que sais-je ? Même si vous ne pouvez aller batailler directement, vous serez bien utile à un autre poste.
Qu'en pensez vous ?

Le temps de parler avait suffit à Lassa de se détendre un peu, Hermine allait pouvoir procéder à la mie en place de l'atèle.
Elle cala bien Lassa contre des coussins, lui demandant de serrer les draps de ses poings.
la manipulation serait douloureuse.

L'infirmière fit de son mieux pour être la plus douce possible mais elle ne pouvait faire de miracle.
Quand elle eut terminé, elle proposa un verre d'eau à la blessée et l'aida à se mettre sous les couvertures.

Comment vous sentez-vous Lassa ? Dites-moi si vous avez besoin de quoi que ce soit. Je vais à côté faire passer des visites médicales mais je pose sur votre chevet cette clochette.
N'hésitez pas à en user et en abuser.
je suis là pour ça.

Elle avait but la mixture sans se plaindre, trouvant toutefois qu'elle n'avait pas un gout très appétissant... mais étant elle-même infirmière, elle était consciente que c'était rare d'avoir un mélange bon au gout et efficace. Il fallait surtout visé pour l'efficacité.

Écoutant les sages paroles de son infirmière, Lassa avait sourit lorsqu'elle lui dit qu'elle était peinée de son état. Ce n'était pas sa faute. Elle n'avait fait que poser le bon diagnostic et c'était ce à quoi elle s'était attendu en se rendant dans cette salle...

-Oui... enfin... je possède un cheval et une charrette, je pourrai sans doute utiliser ça et demander à quelqu'un de la conduire pour moi... Je me suis procuré la charrette du temps que j'étais à la tête de l'intendance, c'était plutôt pratique et nécessaire pour pouvoir tout emmener le matériel de soins et les vives sur le champs de bataille. Maintenant, elle est un peu à la retraite la pauvre.

Elle sourit. La dernière fois qu'elle avait sortit cette charrette, c'était lors de l'attaque à Pontarlier... La fois où elle s'était brisée la cheville pour la première fois. Elle plissa un peu les yeux et repris.

-Mais oui, y a pas de doute que, même derrière en retrait, je pourrai être utile. Je suis une super infirmière quand il ne s'agit pas de me soigner moi-même ! Puis j'ai déjà été médecin, donc je me débrouille bien. Ce sera juste difficile s'il faut fuir ! Je cours pas très vite dans cet état. M'enfin, j'aurai le cheval...

Nouveau sourire et elle sentait que la petite potion avait fait son effet.

À l'avertissement de Hermine, elle agrippa les draps du lit et détourna le regard. Soufflant plus rapidement, elle se mordit bientôt la lèvre inférieur, comme pour transmettre la douleur ailleurs et ramena son regard sur le travail de l'infirmière. C'était pas trop mal comme attelle. Elle arriverait probablement à vivre avec sans trop de problème... espérant qu'elle n'en aurait plus pour son mariage...

-Ca peut aller... merci... Je devrai garder ça pendant combien de temps au fait ? Faut la changer de temps en temps ?

Puis elle regarda la clochette et sourit.

-Pour le moment ça va, je crois que je vais plutot dormir... Mais je l'utiliserai si besoin... Soyez sans crainte.

Se réveillant périodiquement durant la nuit à cause de l'attelle qu'elle accrochait en bougeant, Lassa avait tout de même réussit à passer une bonne nuit.

Au réveil le lendemain, elle accueillit Hermine dans un sourire, mais avait un peu grimacé à la vue des cannes.

-Bien, merci Hermine.
Ces quatre semaines risquent d'être longues...

Elle sortie du lit et saisit les cannes que lui avait apporté l'infirmière, les regardant d'abord d'un drôle d'oeil avant de se lever.
Elle fit quelques pas difficiles à l'aide des béquilles...

-Hum... j'aime déjà pas... Je peux pas marcher sur l'attelle ? Ca irait mieux !

Elle prit appuie sur son pied et retint une plainte en se mordant la lèvre inférieur.

-Bon eum... peut-être pas tout de suite, mais dans quelques jours... non ?

Un des plus beau ? Elle n'aurait donc pas droit à celui qui était LE plus beau... C'était dommage, mais elle s'en contenterait. Elle sourit.

-On se revoit donc plus tard, au départ des troupes ? En espérant que vous ne soyez pas trop loin en cas de soucis.

Nouveau sourire et elle prit appuie sur ses béquilles pour rejoindre le soldat qui l'aiderait à emporter ses choses et les potions calmantes. Se retournant une dernière fois vers Hermine, elle la remercia et lui offrit un sourire gratifiant avant de la saluer et de quitter les lieux...

Plus de 4 semaines s'étaient écoulé depuis sa dernière visite à l'hospice et elle y revenait avec une certaine hâte. Bien qu'elle s'était habitué à l'attelle, celle-ci n'allait pas lui manquer une fois retiré et ce n'est que plusieurs jours après la levée de sa restriction de quatre semaines qu'elle pu se présenter dans la salle de soin. Poussant la porte, elle y entra en clopinant.

-Il y a quelqu'un ?

À la voix de son amie, Lassa avait sourit, refermant la porte derrière elle avant d'entrer davantage dans la pièce. Lorsque Hermine sortie de sa cachette, elle lui avait sourit, heureuse de la revoir et elle céda à sa demande, prenant place sur le lit qu'elle lui avait désigné.

-Je n'ai pas gardé les béquilles longtemps... Tu comprendras que lors de la mission à Annecy, elles ont vites pris le champs... Mais j'ai peur que cette décision intempestive n'ait pas favorisé la guérison...

Offrant son pied à l'infirmière, elle releva le regard vers cette dernière, se demandant si elle confirmerait ses craintes...

À demi couchée sur le lit, appuyé sur ses coudes, Lassa regardait Hermine procéder. À plusieurs des mouvements qu'elle faisait subir à sa cheville, le sergent avait serré les dents et froncé un peu les sourcils. C'était toujours douloureux...

Étant elle-même infirmière, elle comprit rapidement que son état ne s'arrangerait pas lorsque Hermine prit place à ses cotés, dans un silence qui en disant long... Elle répondit au sourire de sa jeune amie.

Elle se redressa un peu, s'asseyant dans le lit, et regarda sa cheville maintenant dénudé de l'attelle. Lui faisant faire une petite rotation, elle grimaça...

-Hum... j'espère seulement que la douleur s'estompera au fil du temps...

Elle avait prononcé ces mots d'une voix plutôt faible, songeuse.

Reportant son regard vers Hermine, elle lui sourit.

-Merci pour tout. Sans toi, je n'aurais pas traversé ca facilement. Tu a un de ses talent pour faire un attelle solide !

Et elle rit doucement, avant de reprendre un ton plus sérieux...

-Tu n'auras pas une petite potion à me conseiller pour les premiers jours qui risquent d'être plus douloureux ? Le temps que je me réhabitue à ne pas avoir d'attelle.

-Oh je eum... oui...

Elle rit. Hermine avait raison. Valait mieux employé des termes plus médicaux en ces lieux. Elle regarda un peu autour, s'assurant que personne n'avait entendu et reporta son attention sur les dires de son amie qui lui parlait de deux sortes de plantes, à action bien précise.

-D'accord, je veux bien prendre ça alors. Juste à leur vertu, ça me semble bien efficace.

Elle lui sourit et la regarda s'éloigner. Haussant un peu la voix, elle continua de lui parler, bien qu'elle commençait à être un peu loin et que le brouhaha des petites bouteilles de l'officine coupait un peu ses paroles.

-La salixalba... c'est seulement analgésique ou est-ce que ca a aussi un effet somnolant ? Je ne voudrais pas m'endormir au travail.

Un petit sourire vint fendre ses lèvres et Hermine revint bientôt à ces cotés avec les plantes en question. Les prenant dans ses mains, elle mémorisa les instructions.

-Bien... je crois que ca va aller avec ça alors...

Et elle releva la tête vers son amie.

-Comment ca va toi sinon ?

Elle avait lentement hoché la tête à ses propos, n'ayant pas trop le gout de retourner au travail, mais Hermine avait raison, il le fallait. Elle la remercia, l'embrassa et passa par la porte qu'elle lui avait ouvert en clopinant.

-À bientôt Hermine. Prend soin de toi !

Et elle disparue au loin...

Bonjour soldat Maecenas, le capitaine a bien fait de vous envoyer me voir.
Par contre, de quelle Ost dépendez vous ?

Hermine regarda l'uniforme du soldat Dole ! Et bien : bienvenu parmi nous !
Pour ma part, je suis dans l'ost de Saint Claude.
Par contre, je ne fais pas mes visites ici, je ne suis pas équipée.
Il vous faut pour cela aller dans la salle des visites médicales de votre ost.
Je vais, si vous le souhaitez, vous prêter Soldat Tomtom, il va vous aider à aller là :

https://chateau-de-dole.forumactif.com/t25389-salle-des-visites-medicales
TOMTOM !!!!! Accompagnez le soldat Maecenas au lieu indiqué là :

Hermine lui tend un morceau de papier et sourit à la nouvelle recrue.

Une charrette arriva , devant l'entrée de l'hospice tirée par deux soldats Franc comtoi...
A l'intérieur gisant sur la paille,le lieutenant Luckylucke Quasi mourant ...

Les deux soldats, demandaient de l'aide au personnel de l'hospice et s'enquairirent au près des gens de l'hospice ,si une infirmière était disponible....

Hermine buvait tranquillement un verre en compagnie de Iroutche, son ami vésulien, Oban, son ami breton et sa fille adoptive, Alouqua lorsque la porte de la taverne s'ouvrit dans un brusque fracas.
Tous se retournèrent et virent Aaricia se précipiter vers la jeune infirmière :

Lucky ! Lucky est gravement blessé ! Je lui ai fait une compresse de mon corsage mais il faut vite venir Hermine, Vite !!!!!

Sans formalité, le sergent suivit le caporal vers la salle de soin où deux soldats veillaient sur le lieutenant de Pontarlier.

Maintenez bien le tissu, le temps que je me désinfecte les mains soldats ainsi que mes instruments.

L'infirmière faisait ses gestes avec minutie, respirant calmement pour jouir de toutes ses capacités : elle se concentrait.
Quand elle fut prête, elle posa sa main sur celle d'un des soldat et lui demanda d'ôter la sienne.
Le lieutenant était gravement touché effectivement : une plaie béante au torse lui faisait perdre beaucoup de sang.

De son autre main, elle vérifia si Lucky était conscient mais l'homme avait perdu connaissance.
Elle tâta son pouls qui était faible et filant : il fallait faire vite, sinon, elle allait le perdre sur la table d'opération.
Le fait qu'il soit inconscient facilitait le travail à Hermine : au moins, il ne sentirait pas la douleur.

Soldat, remettez votre main, je vais devoir préparer un kit de suture mais avant, il faudra nettoyer la plaie et voir si les organes ne sont pas touchés.

Se nettoyant de nouveau les mains, pour se débarrasser de tout le sang, elle prépara ses aiguilles, une serviette propre et s'approcha de nouveau du blessé.

Soldat, enlevez votre main ! Cela va gicler mais il est nécessaire de voir l'ampleur des dégâts.

Hermine et le soldat reçurent des giclées de sang et la jeune femme, tenta de nettoyer la plaie malgré le flot rouge.
Elle enfouie ses mains dans le thorax de Lucky, vérifia que le coeur était intact, les poumons non perforés.
Le lieutenant avait de la chance : les organes étaient sains et saufs.

Soldat, vous allez prendre ces serviettes pour éponger le sang pendant que je recoud. Vous êtes parfait et courageux, continuez ainsi, nous allons le sauver.

Se retournant vers l'autre soldat elle lui demanda gentiment : veuillez prendre cette serviette et éponger mon front de temps en temps, merci.

L'infirmière commença "sa couture" changeant la taille des aiguilles et du fil en fonction des endroits et pria silencieusement pour que le lieutenant s'en sorte.
Il avait perdu beaucoup, beaucoup de sang et Hermine était pessimiste à son sujet.
Elle prit le temps nécessaire, ses mains ,e tremblaient pas mais de grosse gouttes coulaient de son front.
Heureusement, ses assistant improvisés étaient à la hauteur : seule, elle n'y serait parvenue.

Merci beaucoup soldats, vous m'avez été d'une aide précieuse. Je vais rester à son chevet à présent, pour pouvez disposer.
Merci encore.

Hermine fit une toilette rapide, se changea et reprit le pouls de Luchy : toujours faible mais plus filant : le brave soldat s'accrochait à la vie !
Elle caressa son front : tenez bon Lucky ! Vous avez la tête dure, j'ai pu le constater ! Montrez moi que vous êtes fort, accrochez vous !

Un long moment de veille et de prières l'attendait : il fallait qu'il s'en sorte !

Psycotik arriva, tout poisseux et transpirant. Il avait encore ses heures de bataille dans les yeux. Il s'était rué vers l'hospice a la nouvelle qu'on lui avait transmise... Luckylucke en'avait pas chomé durant ces trois jours de bataille et il etait maintenant tombé...

En de grand enjambé, il cherchait le blessé il le vit, inerte sur son lit. La peur au ventre il s'approcha guettant un souffle, quelque chose... la poitrine se soulevait. Dieu merci !

Rapprochant son visage il murmura un "Accrochez vous" le plus convaincant possible.

lucky voyait dans son coma ,quelque chose de très lumineux ........
Et il vit des ombres lui faire signe de venir avec eux,mais il luttait pour pas êtres attirer par elles vers cette lumière blanche......
car il voulait rester sur cette bonne viellle terre,et il sentit une vive douleur qui lui fît ouvrir les yeux,il distingua des ombres très troubles qui vaguement lui disait ce si....
Puis,il repartit vers se monde de lumière........

Citation :

tenez bon Lucky ! Vous avez la tête dure, j'ai pu le constater ! Montrez moi que vous êtes fort, accrochez vous !

Citation :

"Accrochez vous"

A peine le message reçu le lieutenant Luxovien arriva à l'infirmerie dans un grand bruit, il n'aime pas avoir des frères d'armes blessés.

Il etait intenable, et s'agitait dans tous les sens.

Sergente, que puis-je faire pour etre utile ? De toute façon faut que je fasse quelques chose.

Caporale, vous savez qui lui a fait ça ?

Lieutenant Psycotik, ça va vous ?

Jerone resta tout de meme assez eloigné de Luckylucke pour ne pas gener Hermine.

LUCKYLUCKE RESTE EN VIE BON DIOU.

Le Lieutenant se mit ensuite à dire n'importe quoi dans son coin.

Je vais leur faire leur fete moi à l'hydre et à cette bande de traitre, y vont connaitre la colère de Jerone, ils vont voir ce que c'est que de toucher à mes amis, ça va déféquer, y vont apprendre à voler avec moi.

Psycotik ecouta la Sergente, hocha la tête.
- Je resterai a son chevet le plus que je puisse me permettre ! Si besoin dites moi, je suis Sergent !

Il regarda le Lieutenant de Luxeuil arriver en trombe en fulmiant ayant appris la nouvelles sur son amis...

Citation :

Sergente, que puis-je faire pour etre utile ? De toute façon faut que je fasse quelques chose.

Caporale, vous savez qui lui a fait ça ?

Lieutenant Psycotik, ça va vous ?

- Jérone ne vous inquitez pas, il a surtout besoin de repos. Ce serait un certains Kerving, d'apres les rapport, mais le Caporal vous le dira elle même, elle l'a vu et si pas tué, au moins blessé, il me semble ! dit-il en regardant gravant son compère.

Rab arriva en courant a la salle de soin, son camarade et superieur Lucky luke etait tombé au combat.
Il entra sans frapper, en cherchant partout ou il pouvait etre, il regarda, voyant plusieurs soldats blessés voir quasi mort.
La, Luck etait la! Il s'approcha vers les autres qui s'occupaient de lui.
Luck...tiens bon mon copain! Pensa l'aspirant.
Il ne dit mot devant les autres, restant stoique.
Il ne pouvait pas voir son ami dans cet etat, mais ne voulait pas deranger ceux qui travaillaient.
Il partit s'asseoir un peu plus loin, en attandant que quelqu'un vienne lui donner des nouvelles de son ami.

lucky revit ses fameuse ombres venir le chercher et en plus accompagner ,de la grande faucheuse....




-Morbleu....la voilà,cette maudit tant redouter par tous!!!

Et,le fait de voir cette forme infâme,le fît revenir dans le monde des vivants...il ouvrit les yeux,malgré le voile devant ses yeux ...il distingua que du monde s'affairaient autour de lui...Puis il senti une très vive douleur a la poitrine,se qui le fît penser qu'il était revenu du royaume des morts,il essaya de dire quelques mots ,mais aucun son ne sortit de sa bouche...
Et il luttait pour pas de nouveau sombrer dans se maudit royaume des ombres....

Psycotik regardait en silence, entoureé du Lieutenant Jérone et de l'Aspirant Rabatcho, il était difficle de voir cela. Un ami en grande souffrance et au bord de la mort.

Il s'approcha de son Sergent, mit une main sur son épaule et lui sourit le mieux qu'il put !

- Vous faites le mieux que vous pouvez, heureusement qu'on ai une persone telle que vous ici ! Merci !

La nuit promettait d'etre longue, Jerone etait là à scruter le moindre mouvement de Luckylucke, qu'il considérait avec quelques autres militaires comme son élève. Hermine leur fit comprendre que malgré ses efforts il fallait que Luckylucke se debrouille et surtout n'aille pas du mauvais coté.

Psycotik encouragait Hermine, Rabatcho etait plutot silencieux, alors que le Luxovien etait toujours en mouvement à parler à Luckylucke.

Allez mon gars, reviens avec nous, Aristote a besoin de personne dans son armée celeste, par contre nous on a besoin de toi ici, alors tu vas rester là on a besoin de toi, l'uniforme blanc tu le portera dans 40 ans et surtout apres moi.

Le Luxovien continait sans cesse à parler et Luckylucke se mit à bouger avant d'ouvrir les yeux et tout de suite Hermine s'empressa de s'occuper de lui. Jerone s'arreta net, il allait taper la causette à Luckylucke meme si ce dernier ne pouvait surment pas lui répondre.

T'a pas interet à fermer les yeux maintenant, je sais ce que c'est que de souffrir, de ne rien voir à cause de la douleur et tout le bordel, mais la vie est tellement belle que ça en vaut la peine. Ne choisi pas la solution de facilité, sinon tu portera pour l'éternité l'etiquette de lache. C'est pas à moi de devoir assister à ton enterrement mais plutot toi qui assistera au mien, le plus tard possible je l'espere.

Quand tu sera en un peu meilleur forme je paierai un verre de génépi, ça te disfectera les boyaux je te le dis.

Rab vit son lieutenant ouvrir les yeux. Il resta sans dire un mot, sans meme exprimer la moindre expression sur son visage. Malgré cette froideur exterieur, Rab etait content, content de revoir son ami.
Il savait que Luck allait encore avoir un long chemin avant de pouvoir le revoir sur pied.
Mais Rab etait confiant, il savait que sonlieutenant etait un battant.
Allez Luck...continu, ne nous lache pas! Pensa l'aspirant.
Je veux te revoir en taverne et dans les rues de Pontarlier!

Il regarda Hermine et lui fit un leger sourire, il savait qu'elle y etait pour quelques choses. Puis il fixa Luck, en esperant que celui ci ne referme pas les yeux definitivement.

Psycotik vit arriver Aaricia a bout de souffle, en pleure. Elle se jeta dans ses bras et disait ce que tous aurait a sa place, mais se blamer ne servait a rien. Et tout était completement faux. C'était les ort de Luckylucke pas celui du Caporal, elle n'en pouvait rien.

Citation :

J'ai rien pu faire, je suis arrivée trop tard .... si seulement j'avais .... il ne serai pas .....

La serrant fort dans ses bras, il lui murmurait certaine chose a l'oreille pour la rassurer...

- Chht, ce n'est pas votre faute, vous n'auriez rien pu faire. Ca va aller, vous verez ! Ca va aller... Ne vous inquiètez pas... Vous connaissez meilleure qu'Hermine ? dit-il en lui souriant de la manière la plus convaincante possible

Les heures passaient, la fièvre avait cessé ! Les médicaments, donnés à intervalles réguliers avaient fait effet et hermine avait réagit assez vite pour enrayer l'infection.
La surveillance était encore de rigueur mais l'espoir naissait.
Elle augmenta les doses d'anti douleur : camomille romaine fort antalgique et un sédatif efficace ainsi que lierre grimpant célèbre pour soigner les plaies.

Le blessé dormait, à présent, se réveillant de temps en temps, sa bouche tordue de douleur, ses yeux quasi révulsés.
L'infirmière lui administrait alors le traitement et Lucky retombait dans un sommeil artificiel.

Dans le silence de l'aube, Aaricia arriva défaite, affolée, s'effondrant, plus qu'épuisée dans les bras du son bien aimé.
Elle les laissa à leur intimité puis vint poser une main amicale sur l'épaule de la jeune femme : il va s'en sortir, Aaricia, je te le promet !

Hermine regarda tous ses supérieurs et leur annonça que la fièvre était tombée et que tous les espoirs étaient donc permis.