[Clos] tentative de prise de mairie :Sieurfernand

Ville : Pontarlier

résumé :

Sieur Sieurfernand est suspecté d'avoir fait une tentative de prise de mairie à Pontarlier , il a été reconnu par 1 défenseur .

dossier

Hop :

Citation :

*Encore un procès pour une tentative de révolte...
Le Baron _Max prit rapidement la parole, dès l'ouverture du procès énoncée.*

Votre honneur !

Je vous propose ici d'étudier le cas de Sieurfernand, un Luxovien.
La raison de sa comparution ?

Un de nos plus valeureux patriotes, sieur Kenny78, l'a reconnu parmi la foule qui a entrepris une révolte contre le pouvoir municipal de Pontarlier, au 14 février de cette même année, mouvement que nos services de sécurité ont d'ailleurs tué dans l'œuf avec une efficacité sans égale.
Je vous rappelle ce que précise la loi, article 1 du chapitre 2 du Code Pénal, à ce sujet :
"Toute tentative avortée de prise de mairie, non autorisée, est un acte considéré comme un crime de Trouble à l'Ordre Public"

Si l'accusé, ou un éventuel avocat, a quelque chose à déclarer, qu'il se fasse désormais entendre !

Première plaidoirie de la défense
C'est un malentendu, j'ai fait un concours de bière avec le Franc-comte, il a perdu et voila tout!

Réquisitoire de l'accusation
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.

Dernière plaidoirie de la défense

Citation :

SierFernand se racle la gorge prend son souffle et entonne d'une voix de ténor:

"Ouvrez ouvrez la cage aux oiseaux
Regardez-les s'envoler c'est beau
Les enfants si vous voyez
Des p'tits oiseaux prisonniers
Ouvrez-leur la porte vers la liberté

Un p'tit dé à coudre
Et trois goutt' d'eau dedans
Au d'ssus du perchoir
Un os de seiche tout blanc
Et un petit piaf triste de vivre en prison
Ça met du soleil dans la maison
C'est c' que vous diront
Quelques rentiers vicelards
Des vieux schnocks
Qui n'ont qu' des trous d'air
Dans l' cigare
Une fois dans vot' vie,
Vous qui êtes pas comme eux
Faites un truc qui vous rendra heureux

Si vot' concierge fait cui-cui sur son balcon
Avec ses perruches importées du Japon
Ses canaris jaunes et ses bengalis
A vot' tour faites leur guili-guili
Sournoisement exclamez vous
" Dieu ! quel plumage ! "
Mais chère Madame
On vous demande au 3ème étage
Et dès que la bignole aura l' dos tourné
Même si on doit pas vous l' pardonner

Ouvrez, ouvrez la cage aux oiseaux
Regardez les s'envoler, c'est beau
les enfants si vous voyez
Des petits oiseaux prisonniers
Ouvrez-leur la porte vers la liberté"

Les fleurs volent, les vivats s'envolent, les bravos crépitent dans la salle ...
Fernand s'incline levant la main d'un geste de dénégation modeste.. "merci, non, vraiment, c'est trop, c'est trop..."

Enoncé du verdict
Le prévenu a été relaxé.

Citation :

*Le juge était revenu en Franche-Comté en essayant de passer le plus inaperçu possible. Il avait conservé ses clés pour les bureaux de la justice, et visiblement les serrures n'avaient pas été changées. Il approcha des bureaux de nuit, revêtu d'une cape épaisse de couleur sombre, le dissimulant complètement des autres ombres dans ce ciel sans lune. Incrédule en voyant la clé tourner sans forcer dans l'engrenage de la porte, il hocha la tête de dépit. Ainsi ils n'avaient pas forgé de nouvelles clés, et aucun nouveau juge n'avait été nommé...aucun nouveau franc-comte également certainement. Il pénétra doucement dans les bureaux, la garde était limitée et ne faisait guère attention aux bureaux de la justice. Il s'approcha du coffre où étaient rangés les dossiers en cours. Il les examina à la lueur d'une bougie qu'il avait allumé un peu auparavant, cherchant certains noms parmi la multitude de dossiers qui étaient empilés. Il se saisit du premier cas qui l'intéressait et le brula grâce à la bougie dans un petit crépitement. Cette même lueur illuminait un sourire discret sur son visage. Une fois de plus, de par leur attentisme et leur manque de discernement, les autorités de Franche-Comté prouvaient leur incompétence. Et elles pourront vociférer, chercher des traîtres et et des coupables, lui savait qui était les vrais responsables. Mais allaient-ils un jour se rendre compte?*