[clos] TALP Brigandage : Aarondesevigne

Ville de Pontarlier

Sieur Aarondesevigne est accusé de brigandage (agression) sur la personne de Dame Cabotine qui a porté plainte aujourd'hui à la brigade de Pontarlier.

Il lui aurait pris : 445 écus, quelques miches de pain, 12 sac de maïs.

Lien du dossier : Ici

Localisation :

Citation :

Dernier village où ce personnage a été recensé: Pontarlier [Franche-Comté], aujourd'hui à 9h50.

Citation :

Votre Honneur, Sieur Aarondesevigne est accusé de brigandage (agression et racket) sur la personne de Dame Cabotine

Les faits sesont produits dans la nuit du 29 au 30 septembre 1458, entre Grandson et Pontarlier.

Préjudice : 445 écus, quelques miches de pain, 12 sac de maïs.

Les preuves étant bien évidement jointe au dosssier de la gendarmerie.

De ce fait, l'accusée a violé la loi comtoise suivante :

- Article 2

Préambule : Nous considérons que le brigandage est un acte lâche et vil qui voit d'honnêtes citoyens se faire dépouiller sans que la Justice ne puisse leur apporter le réconfort qui leur est du, en conséquence de quoi, nous, peuple franc-comtois, décidons de passer par le fil de l'épée tous les brigands et de leur confisquer tous leurs biens indument volés.

Alinéa 1 : Constitue un acte de brigandage, tout acte ou tentative d'agression et/ou de vol sur une personne.

Accusé, qu'avez vous à répondre de vos crimes ?

* fait à Dole par le Procureur Ares L'Espagnol le 30 septembre1458 *

Citation :

Première plaidoirie de la défense
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.

Citation :

Votre Honneur, je reste abasourdi face à autant d'outrages devant cette cour...

Sieur Aarondesevigne commet des méfaits qu'on ose à peine imaginer et il se permet de ne pas répondre à cette honorable cour !

Votre Honneur, je réclame une peine de 3 jours de prison et 50 écus d'amende

Fait à Dole par le Procureur Ares L'Espagnol le 4 octobre 1458

Dernière plaidoirie de la défense

Citation :

La personne intéressée ne s'est pas manifestée.

Citation :

Après avoir sagement écouté les parties représentée ici lieux, le jeune juge se laissa quelques minutes de réflexion tout en relisant les écrits de la greffière. Il prit parole un bon quart d'heure plus tard

Messire Aarondesevigne, devant ce silence opaque, je ne peux me demander si vous vous jouez de la cours de justice, de l'importance de cette dernière pour un état qui se veut civilisé et surtout pour le peu de respect que vous avez eu envers la victime.

Ce silence , étant lourd de sens, ma réflexion fut de même, voici ce qu'il en sort :

Attendu l'acte de vole avec circonstance aggravante,
Attendu la somme importante volée,
Attendu l'absence de justification,
Attendu les diverses preuves récoltées et soumises au dossier,

Je condamne Messire Aarondesvigne à 4 jours de prison ferme, à une amende de 50 écus et à la restitution entière des biens volés.

Fait à Dôle, le 8 octobre 1458