[clos] Non respect de fermeture des frontières :Nimgly

Ville : Pontarlier

résumé :

Sieur Nimgly s'est rendu coupable de non respect de la fermetures des frontieres et est entré sur Pontarlier sans autorisation .
Une lettre lui a été envoyé la prevenant de sa mise en procés .

récapitulatif du casier :

Citation :

- TALP par FredericDeHabsbourg à Luxeuil le 15/10/1455 -> SS
- Brigandage - 17/01/1456 : Condamné à 2 jours de prison et 30 écus d'amendes.

dossier

Hop :

Citation :

*Une fois encore, on avait droit à une affaire de passage de frontière clandestin.
Au Baron _Max d'assurer sa nouvelle fonction de Procureur...*

Votre honneur !

Comparait devant nous aujourd'hui le sieur Nimgly.
Quelle en est la raison, me direz vous?

Simplement qu'il aura transgressé les règles établies par la déclaration de fermeture des frontières de FC, émise par le Franc-Comte au début de l'hiver.
Cette dernière stipule en effet que le passage en territoire comtois ne peut s'effectuer que sur l'autorisation expresse des autorités de FC, or l'accusé s'est vraisemblablement introduit illicitement en la ville comtoise de Pontarlier, selon les dires de Dlphne, une membre respecté des rangs de la Prévôté Franc-Comtoise.

Si l'accusé a quelque chose à déclarer, ou même s'il a trouvé un avocat assez fou pour vouloir le défendre, qu'il se fasse entendre...

Première plaidoirie de la défense

Citation :

*Le rouquin assis en tailleur devant l�église, sur une place désormais entièrement dépavé observait d�un air peinard l�architecture des barricades. Fouillant machinalement dans ses poches, il tomba sur un vieux papelard chiffonné � convocation au tribunal. Il sourit alors en coin, roublard. Pontarlier étant désormais une République autonome de la France-Comté, la justice de celle-ci n�avait plus aucun pouvoir sur ces terres de liberté. Il n�avait de toutes façons guère le temps de s�offrir un aller et retour à Dole pour une affaire aussi pitoyable qu�une fermeture de frontière. Sortant de sa besace de quoi écrire, il griffonna rapidement une lettre à l�attention de la justice comtoise.*

"République Réformée de Pontarlier, le 17 février 1457,

Monsieur le procureur,
Monsieur le juge,
Vous tous qui avez, pour le moment encore, la charge de la Justice comtoise,

Salut !

Le Changement est en marche, il crache sa liberté sur vos lugubres faces. Je ne prendrais pas la peine de me défendre. Le dossier est vide, sans preuve et sans témoin. Je n�ai rien à vous demander. Nous avons pris, nous prenons et nous prendrons.
La Franche Comté accuse des hommes et des femmes d�avoir franchi une frontière pour pénétrer dans un État qui ne relève plus de sa juridiction.

Les autorités comtoises et son franc-comte n�ont plus rien à accorder aux Pontissaliens, ce Peuple est désormais indépendant.

La République Réformée de Pontarlier, en la personne de son président Arcas, élu du Peuple, ne reconnaît qu�une seule justice : Le Tribunal Révolutionnaire.

Jugez si cela vous chante. Vous êtes les roys de la discutaille, des déclarations, et du papier. Nous contrôlons le terrain. Nous sommes présent et vous ne pouvez plus rien contre Nous. Le Peuple n'est plus sot, la noblesse partout s'ébranle et le clergé se meurt. La République est la seule solution, ouvrez les yeux, bientôt, il serra trop tard.

LA RÉPUBLIQUE OU LA MORT !
VIVE LA LIBERTÉ, GLOIRE AU TRÈS-HAUT !

Nimgly

PS : Passez le bonjour à madame votre compagne."

*Le rouquin remit le pli au tenancier d'un pigeonnier qui assura que la missive serait en moins de deux jours à Dole.*

Réquisitoire de l'accusation
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.

Dernière plaidoirie de la défense
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.

Enoncé du verdict
Le prévenu a été relaxé.

Citation :

*Le juge était revenu en Franche-Comté en essayant de passer le plus inaperçu possible. Il avait conservé ses clés pour les bureaux de la justice, et visiblement les serrures n'avaient pas été changées. Il approcha des bureaux de nuit, revêtu d'une cape épaisse de couleur sombre, le dissimulant complètement des autres ombres dans ce ciel sans lune. Incrédule en voyant la clé tourner sans forcer dans l'engrenage de la porte, il hocha la tête de dépit. Ainsi ils n'avaient pas forgé de nouvelles clés, et aucun nouveau juge n'avait été nommé...aucun nouveau franc-comte également certainement. Il pénétra doucement dans les bureaux, la garde était limitée et ne faisait guère attention aux bureaux de la justice. Il s'approcha du coffre où étaient rangés les dossiers en cours. Il les examina à la lueur d'une bougie qu'il avait allumé un peu auparavant, cherchant certains noms parmi la multitude de dossiers qui étaient empilés. Il se saisit du premier cas qui l'intéressait et le brula grâce à la bougie dans un petit crépitement. Cette même lueur illuminait un sourire discret sur son visage. Une fois de plus, de par leur attentisme et leur manque de discernement, les autorités de Franche-Comté prouvaient leur incompétence. Et elles pourront vociférer, chercher des traîtres et et des coupables, lui savait qui était les vrais responsables. Mais allaient-ils un jour se rendre compte?*