Démission de Eiddin.

Citation :

Retranscription du discours de Eiddin de Margny-Riddermark, le dix-neuvième de Février peu avant minuit.

"Bonjour,

Je tenais à vous présenter personnellement le bilan de mon mois de mandat,
Car en effet si suite à la démission de celle que j'aime à appeler ma sœur, Alaellyra, je n'ai pas à mon tour présenté la mienne c'est car il me semblait que j'étais dans la capacité de réellement apporter quelquechose à ce parlement, et surtout au peuple.

Je n'irai pas vous présenter les choses de manière aussi belle que l'a fait le Comte avant moi, ce ne serait que vous mentir. Ainsi pour ceux qui ne voudraient pas m'écouter encore longuement je peux vous résumer mon discours en quelques mots :

Ce mandat fut désastreux.

J'aimerai vous dire que par mon action j'ai pu tout régler et que mon mois fut bien mieux que le précédent mais ce ne serait pas vrai. Certes en assumant le rôle d'intendant j'ai pu mettre un peu d'ordre dans les affaires autant publiques que privées du Parlement, il reste toutefois fort à faire, et certes malgré la pile de dossiers que j'ai eu en tant que Procureur j'ai réussi à assez bien assumer ma tâche, et j'ai fais des erreurs, mais cela n'est pas tout.

Il reste que je vous ai mentit lors de la campagne, si j'ai mené mon projet de mise hors de droit jusqu'au bout comme je vous l'avais promis, l'université politique et les joutes n'ont pas été traitée. Je pourrais aisément me justifier en disant que je n'ai eu qu'un demi mandat mais dans ce cas il serait parut logique que je fasse un projet et demi. Je pourrais aussi me cacher derrière les problèmes courant, mais après tout ce n'est pas vrai. Je pourrais aussi me justifier en accusant le Comte Leconquerant, et l'Intendant Max et leur incompétence crasse.

Car oui on peut parler d'une grande incompétence, comme je vous l'avais promis au bilan de mi-mandat nous avons continué à ne pas respecter la loi. Ainsi pour me remplacer au poste de Procureur lors de ma retraite fut nommé le Sieur Max, membre de la même liste que le Juge Fabulous, ce qui est interdit par nos loys. Certes on pouvait tolérer cela de manière exceptionnelle, toutefois même après mon retour le sieur fut laissé en place.
Je vais continuer de causer au sujet de cette histoire, bien qu'elle fut loin d'être la seule de ce mandat, car elle illustre très bien la crasse de ce mandat. Ainsi donc bien que j'eus prévenu plus d'une semaine en avance de ma retraite je ne fus remplacé qu'après cinq, sur les sept, journées d'absence, laissant s'accumuler les demandes et les procès en cours pendant ce temps quand bien même le Procureur devait abattre une masse de travail de ce combat, dans cette union si vantée, face aux Lions.
Mais allons encore plus loin dans les absurdités ainsi pendant suite absence prévenue je reçu solennellement un avertissement à cause de ma non présence lors des votes. Pouvais-je l'être ? Non. Ainsi à vouloir se faire beau et intransigeant le Comte Leconquérant s'est surtout fait idiot.

Et je fais fit de mes rancunes personnelles, sachez le.

Tout, ou presque, fut malheureusement à cette image et si il y eut des conseillers presque irréprochables, dévoués, il s'agit sûrement de Greenwarrior, Dina et Derdekan. Ces trois là mériteraient une réelle reconnaissance, certes le Capitaine reçu une belle médaille mais les deux autres n'ont même pas eu un mot de reconnaissance.

Ainsi ce mandat se terminera sur une injustice flagrante, voyant un incapable ayant trahi la confiance du peuple prendre la plus belle de nos couronnes, celles des hommes ayant réellement œuvrés pour vous Franc-Comtois, tandis que ceux qui en mériteraient une ne recoivent rien.

Il me reste désormais quelques heures à passer en tant que conseiller Comtal et Intendant, sachez que je n'en ferai rien.

Je démissionne.

Si cela m'avait été moralement possible plus tôt je l'aurais déjà fait. Et certes désormais cela relève du symbole, car en m'en allant de ces lieux j'irai me coucher comme à l'habitude et que demain un conseil nouveau arrivera pour la Franche-Comté, mais je tenais à ce que ce soit fait.

Aurevoir."

Ce fut un honneur que de te courrir après, à point d'heure, pour te dire de foutre un consanguin en proçès et ton dévouement restera à jamais marqué dans ma mémoire. Si il y'a quelque chose que je retiendrai de toi c'est que tous les Margny ne sont pas de mauvaises personnes. Que ton repos te soit bénéfique "gamin".