Se disant que rien ne l'autorisait à ouvrir un bureau à l'état major, Lothilde avait conscience d'enfreindre un règlement élémentaire, mais se disait aussi qu'elle ne voyait pas du tout où le faire ailleurs...[ ferrailleur...] et que le nouveau capitaine pourrait toujours le fermer. Le but, c'était que les militaires qui l'avaient accompagnée puissent donner leur sentiment, dire comment ils avaient vécu cette expérience, pour que ça serve aux suivants, qu'on ajuste peut être certaines choses, sans doute même. Il y avait des choses qui avaient bien marché, d'autres moins bien.
Globalement, elle avait elle-même aimé partager ces moments avec les soldats et elle savait, par les courriers qu'ils envoyaient dans son pigeonnier, que beaucoup avaient aimé aussi...Il était temps alors d'en tirer des enseignements...Elle prit une plume et une feuille vierge de parchemin en peau de fesse de vache et commença à lancer ses idées hrp/ parfois je vais utiliser des formules pas RP du tout. Je me suis jurée de ne plus le faire, mais pour certains domaines, je suis obligée de parler IG etc...pour faire plus rapide et compréhensible. Avec mes excuses, faites le tri ^^ /hrp
L'expérience que nous venons de vivre devrait nous inciter à remettre certaines théories au placard, et permettre de préparer nos armées en cas de guerre car des points précis déffaillants nous ont montré qu'on pouvait ou devait améliorer le système
petit bilan d'abord :
- constructruction d'un campement "à l'extérieur de Dole" (forum spécial)
c'est une bonne chose : elle permet d'avoir un endroit ouvert uniquement aux soldats qui participent. L'intérêt est que les soldats sont informés de la situation. Il est impératif pour qu'ils participent qu'ils sachent ce qu'on va faire. C'est ce qu'il ne s'était pas passé au moment du conflit avec la Savoie, et qui avait imposé aux soldats de rester à Saint-Claude pendant des jours sans savoir pourquoi. Avec la lassitude et l'agacement qu'on sait
Le risque c'est la fuite d'informations vers l'ennemi mais c'est rarissime, je pense, parce que les soldats sont embarqués dans la même galère et ils vivent quelque chose ensemble.
- hiérarchie : aucun problème de hiérarchie ne s'est posé. Mon idée était de prouver qu'on pouvait faire une guerre IG et adapter le RP à cet IG.
C'est extrêmement difficile, il ne faut pas se leurer. Si cette campagne a plu aux militaires, c'est parce que Zephirin a été l'homme de la situation. C'est lui qui a fait qu'il n'y a pas eu de dérapages HRP comme c'est souvent le cas dès qu'on touche à l'IG.
La "hiérarchie militaire" comme on l'entend ne peut donc, à mon avis dans ce cas précis de combats IG, n'appartenir qu'à 1 seule personne :
le chef de camp. Donc le lieutenant si on veut respecter la hiérarchie RP de la caserne.
Le gouverneur a un rôle complètement différent, mais il doit être en relation constante avec le lieutenant et surtout rester à sa place et ne pas intervenir sur le terrain, sauf à la demande du chef de camp.
Le bon déroulement d'une bataille est fonction des relations qu'entretiendra le chef de camp et le gouverneur. Là elles furent ce qu'on peut rêver de mieux, je pense, même si "le gros" n'arrêtait pas de se moquer de la gouverneure qu'il avait désignée sous l'élégant sobriquet de "guigne en jupon"
Pour Genève, il y avait un état major qui regroupait les chefs d'armées, et c'était là qu'étaient décidées les actions et les règlages communs des armées. Zephirin n'y était pas. Il aurait parfaitement pu y être, mais il s'y serait barbé : ce n'était pas RP, c'était un calcul de points de forces, des listes d'ennemis à inscrire, que des choses techniques indispensables mais qui prenaient du temps et n'avaient pas grand intérêt mis à part pour celui qui devait appuyer sur les boutons.
En revanche, une fois que l'action était décidée, j'allais lui dire ce que l'armée allait faire le lendemain : soit essayer de combattre les défenseurs, soit attendre une armée venue de Lausane, soit ne rien faire, soit remettre en concentration etc : pour que lui il sache comment adapter son RP et ses ordres pour le lendemain.
Ensuite j'allais, en fonction des décisions, mettre l'ordre du jour, et prévenir aussi tous les soldats de l'action du lendemain.
C'est donc bien le gouverneur qui donnait les ordres...mais ils n'étaient que "techniques" et en aucun cas "militaires" : le militaire, l'organisation, c'était le fait du lieutenant Zephirin
Comme je l'avais bien supposé, l'un mène les hommes, l'autre gère les aspects techniques.
Le même ne peut pas faire les deux, ce serait parfaitement inhumain. Je ne pense pas que le lieutenant Zephirin me contredira
Aucun dérapage avec l'ennemi, du moins en ce qui nous concerne nous, comtois.[ Nous n'avons pratiquement pas utilisé le topic HRP ouvert sur la gargote helvétique, sauf moi à la fin, pour donner la liste des joueurs présents à Genève et demander justement qu'on respecte le RP avec les procès IG et prévenir que les codages de MS étaient faits de telle sorte que l'armée ne provoque plus de combat IG , qui seraient non conformes au RP général]
- le fonctionnement
c'est là sans doute qu'il y a des solutions à chercher et des choses à prévoir pour éviter ce qu'on a vécu à la fin dans le campement : un envahissement de problèmes IG et une débandade du RP parce que les imprévus....étaient imprévus, donc pas gérés.
La ré-introduction des blessés dans l'armée : pour savoir QUI a été blessé, et pour combien de jours, il faut exiger que chaque soldat donne la copie de ses événements le lendemain à son chef de section, et que celui ci poste la totalité des événements de ses soldats (et pas que chacun vienne poster ses aventures de la nuit, en en profitant pour flooder "mon pauvre, tu t'es fait avoir ?" "j'ai pris un coup de bâton sur la tête" etc etc...)
il faut savoir que le gouverneur ensuite doit gérer les ré-embauches (2 soldats par jour, c'est peu !) et surtout faire le calcul des forces qui restent pour le combat du jour....Inutile de vous dire qu'au bout de 20 pages à dépouiller, il prend le flood en horreur....et les militaires purs RPistes aussi ! Et le gouverneur n'a plus le temps de faire acte de présence sur le RP du champ de bataille, parce qu'avec ses calculs, ensuite, il foit aller retrouver les chefs d'armées alliées pour le fameux "débriefing"...pour le lendemain.
donc ça = à revoir impérativement
Le cessé le feu, quand il arrive à l'improviste : on se retrouve avec des soldats à qui il reste 1, 2,3 etc...jusqu'à 45 jours de soins à subir avant de pouvoir rentrer. C'est infernal à gérer si ce cas de figure n'est pas étudié avant.
Les changements de chefs de sections, et bien sur de chef d'armée : là, il y a une énorme réflexion à mener, car ça remet en cause les "grades"....n'importe quel petit soldat de 3° classe peut devenir chef de section.
donc = éducation impérative, ou sélection des soldats qui partent...
Chef d'armée, ou "gouverneur" : ils n'ont rien à faire en temps de paix, en fait. Ils s'ennuient mortellement (je le sais, maintenant, j'ai vécu les deux !) mais en temps de guerre, ils ont un travail de gestion colossal.
Etant plus menacés que n'importe quel soldat (4 morts sur 5 tout de même à Genève, ça laisse rêveur...) il faut absolument réfléchir à sa section, et surtout ne pas y mettre le lieutenant !!! [c'est la mort du RP si il se retrouve gouverneur : il ne fera plus que de la gestion]. Il faut...des civils, plutôt amateurs de gestion que de RP et qui ont du temps...sinon, c'est la galère.
voilà quelques points de réflexion et de travail à mener. Je pense que Zephirin donnera son point de vue aussi.