[Archive] Bureau du Sergent-Intructeur des Cavaliers Léonin

Il était grand temps pour SeigneurAslan de s'approprier les clés de son bureau pour qu'il puisse gérer au mieux les affaires qui le retiennent ici. En entrant dans cet endroit, il vit que rien n'avait été aménagé pour l'accueillir et qu'il lui restait tout à faire. Il n'y avait qu'une chaise ridicule au coin de la fenêtre donnant sur le terrain d'entrainement; il s'imagina déjà la pipe à la bouche, le cul dans son futur fauteuil à la place de cette chaise, les deux jambes croisées sur le rebord de la fenêtre grande ouverte en train d'observer les jeunes gens en train de gambader sur le terrain, ces jeunes gens qui représenteront l'élite de cette armée comtoise. Ahlala, non mais HO Grand-Père, c'est pas encore l'heure, et c'est surtout pas le moment de rêvasser!

Aslan se resaisi en secouant la tête et se pencha sur immobilier. Il voyait un grand bureau juste là avec tout le nécessaire de travail, la boite à cigares, le porte plume et son encrier, un tas de feuilles, des prospectus , non pas pour lui mais pour son scribe songea-t'il en rigolant.

Allez un peu de sérieux se dit-il à voix basse.

Il prit bonne note de tout ceci et ferait arriver sous peu tout l'immobilier avant d'y recevoir ses hommes.

SeigneurAslan revint à son bureau trois jours plus tard avec tout l'immobilier sur le dos de soldats désignés d'office pour ce travail. Avant d'entrer il leur fit signe de bien vouloir patienter quelques instants, le temps pour lui de balancer ce vieux quatre planches qui lui servait de bureau et cette vieille chaise pourrie de l'autre côté de sa porte. Déjà que cela encombrait son petit bureau, il se dit que dans l'allée ça ne gênerait personne. Enfin il ordonna que l'on fasse amener son nouveau bureau en chène massif et qu'on l'installe le plus près de la fenêtre pour qu'il puisse avoir la vue directement sur le terrain d'entrainement sans qu'il n'aie à lever son cul de son superbe fauteuil qui suivit dans la file. Il indiqua l'endroit où il voulait voir les armoiries de sa garnison, les étendards de l'armée de F-C et les quelques armes décoratives qu'il tenait depuis maintenant beaucoup plus d'un an, depuis le début de son service militaire. Quand tout fut installé, il mit tout le monde dehors avant d'aller tâter de son fauteuil et voir la vue qu'il pouvait avoir au dehors.

Enfin, il se retira pour vacquer à ses occupations, se promettant d'être là le plus souvent possible au cas où l'un de ses hommes ne sollicite un entretient.

ABSCENCE DE L'INSTRUCTEUR POUR UNE DUREE INDETERMINEE
Mission de surveillance reconduite le long de la frontière helvêtique, toujours étant intégré à l'Ost-Parangon

Sergent-Intructeur SeigneurAslan

Après avoir rangé son matériel à la remise, la militaire remonta le couloir d'un pas rapide et arrivant devant le bureau de l'instructeur s'apprêta à frapper...
Retenant son geste, elle plissa les paupières pour lire dans la pénombre le feuillet un peu ancien semblait-il, fixé sur le bois de la lourde porte.

... Diantre... !!!

Passant nerveusement le dos de sa main à sa pommette gauche, Spike pivota sur elle même et repartit en sens inverse...

SeigneurAslan revint dans ses quartiers après tout ce temps passé avec mère nature. Intégré à l'Ost Parangon commandée par le gourverneur Chevreux de Luxeuil, ils avaient la charge de garder un oeil sur la frontière Helvêtique au sud-est de Pontarlier. Il avait été sollicité pour sa connaissance du terrain, c'est depuis ses tout premiers pas dans l'armée Comtoise qu'il surveille cette zone dans l'espoir de voir arriver un jour un petit Suisse pour lui faire sa fète. Cette fois-ci, cela avait été calme, voir trop calme ce qui ne lui plaisait pas des masses. Chaque soir, il devait rejoindre une position plus avancée du campement pour s'y terrer et guetter. Ce n'était qu'au petit matin qu'il pouvait rentrer au campement grignotter quelques chose avant d'aller récupérer une bonne nuit de sommeil.

Arrivé devant sa porte, il mit pied à terre et attacha sa monture à la rembarde devant son bureau. Il s'étira un coup le dos, puis les traits du visage déjà bien accentués par la fatigue de sa main gauche. Il chiffonna le mot stipulant son abscence puis entra s'installer et faire un peu de rangement pour bientôt libérer la place. Pas de temps à perdre, il commençait à faire ses bagages..

Léonin fraichement nommé Sergent-Instructeur de la cavalerie revint tranquillement sur les terrains. Il devait dès à présent se préparer à ses nouvelles fonctions. Son premier travail et non le moindre était justement de prendre possession de son bureau. Il s'approcha de la porte et y entra. Devant lui, un bureau un fauteuil et deux chaises étaient encore en place. Mais il n'y avait rien d'autre, pas de décorations, rien qui personnalise un peu cette pièce. Une fine pellicule de poussière était déposée partout.

Il récupéra un balai et un chiffon pour pouvoir nettoyer et mettre à son gout le lieu. Il commença tout d'abord par enlever toute la poussière qui se trouvait dur tous les meubles. Puis vint le tour de balayer le sol. Il prit le balai et il passa soigneusement partout. Maintenant, il pouvait enfin prendre entièrement possession du lieu. Il commença tout d'abord par modifier un peu l'agencement du lieu. Du moins, il esseya. Mais sa blessure aux cotes le faisait encore souffrir un peu et il ne put déplacer le bureau comme il l'aurait désiré. Il décida alors de le laisser ainsi en attendant de se sentir un peu plus d'attaque pour le faire.

Il sortit et alla chercher quelques affaires pour personnaliser le lieu. Tout d'abord il y avait une bouteille de jus de pomme et quelques verres qu'il laissa dans un placard pour offrir à ceux qui viendraient. Ensuite il déposa sur son bureau plusieurs bibelots qui l'avaient accompagné un peu partout au cours de ses pérégrinations. Enfin, sur le mur derrière lui, en face de la porte d'entrée et de façon à ce que chaque visiteur puisse le voir en entrant il accrocha un cadre. Sur celui-ci sa devise personnelle était inscrite, suivie d'une autre qu'il aimait beaucoup.

Citation :: Tenebrae eam non comprehenderunt.
(Les Ténèbres ne m'ont point compromises)

Respice post te ! Hominem te esse memento !
(Regarde autour de toi ! Et souviens-toi que tu n'est qu'un homme !)

Il regarda le travail accompli et il s'assit doucement sur son fauteuil, fatigué et surtout avec encore des douleurs à ses côtes. "Décidément je déteste être mal en point ..." Et il se reposa un peu.

Vrek était dans une de ces journées ou ella avait le gout d'explorer. D'autant plus qu'elle n'avait pas rencontrer Léonin depuis un certain temps. Elle décida donc de le visiter dans son nouveau bureau. Sans trop se faire remarquer ,ne sachant pas si elle était autoriser à explorer cette section des terrains d'entrainement, elle se dirigea vers le nouveau bureau du Sergent Léonin. Il n'y avait pas foule dans ce secteur! Elle cogna à la porte mais n'eut pas de réponse .Vrek était décue mais décida de laisser une lettre sur la porte à l'intention de son parrain:

Cher parrain et ami Léonin

Ma curiosité l'a emporté sur la raison et j'ai osé me présenter jusqu'ici afin de prendre de vos nouvelles. N'ayant pas eu la chance de m'entretenir avec vous le jour de la céréminie de Mi-Mandat et ayant remarquer votre difficulté dans certains mouvements j'en ai conclu que vous vous étiez blessé, sans doute à l'entrainement. J'espère le tout entré dans l'ordre . Si je peux faire quelque chose pour vous n'hésitez surtout pas, le plaisir sera pour moi.

Je vous avais apporté ce bouquet afin d'égayer votre bureau. Ce n'est pas capricieux comme plante et très facile d'entretien. Un peu d'eau et un peu d'amour et elle vous le rendra par de belles fleurs blanches et odorantes.

Je ne prendrai pas plus de votre temps. Je vous embrasse cher parrain et nos longues conversations me manquent. J'en garde toujours de doux souvenirs.

Certainement la plus ''vilaines'' de vos fieulles.

Vrek

Léonin se sentait un peu mieux. Ses blessures de son dernier entrainement commencaient tout doucement à s'estomper. Il avait enfin décidé à retourner sur le terrain. Il s'y sentait bien seul et il avait décidé au moment de sa nomination au poste de Sergent-Instructeur de remédier à ca. Mais tout d'abord il devait montrer un temps soit peu l'exemple en étant présent.
Il se rendit tranquillement au terrain encore et toujours détrempé par la pluie et l'humidité qui reignait sur la ville de Dole. Evidemment ce temps ne mettait pas le cavalier de bonne humeur. Il grommelait à voix haute manquant de glisser dans la fange presque à chaque pas qu'il faisait.

Temps pourri ... Marre de marre de marre !

Il s'approcha de la porte de son bureau. De loin il vit quelque chose mais sur le coup il ne sut pas ce que c'était exactement. En s'approchant il remarqua que c'était un papier avec juste à coté des fleurs de posées. Il se demandait bien qui avait pu lui laisser ça ici. Il prit les fleurs et la feuille ouvrit la porte avec sa clé et entra. Il chercha dans un premier temps à mettre les fleurs dans un vase. Il en trouva un qui ferait l'affaire. Il y mit un peu d'eau à l'intérieur et installa les fleurs. Il placa le tout près de la fenêtre et s'assit doucement sur son fauteuil.

Il ouvrit la feuille et commenca à la lire. Il reconnut immédiatement cette écriture. C'était Vrek, sa filleule de l'armée qui lui écrivait. Il lut attentivement la lettre et ne put s'empêcher de sourire. "Décidément elle m'étonnera toujours, elle ..." Il reposa la lettre sur le bureau et rêvassa un petit moment tout en regardant le terrain par la fenêtre de son bureau. Il pensait surtout à tout le travail qu'il allait devoir accomplir et à son poste qu'il allait devoir tenir.

Soudain il sortit de ses pensées et il se décida à travailler un peu. Il devait remettre un peu de vie en ce lieu. Il prit des feuilles et sa plume et écrivit un bon paquet de lettres. Il avait du pain sur la planche et travailla d'arrache pied pendant un bon moment.

Après avoir reçu la messive du sergent instructeur Léonin, kryss s'empressa d'aller le voir...

Bonjour Sergent Instructeur,

Repos !

J'ai eu votre messive et viens vous voir pour cet effet, j'ai ici avec la liste des effectifs du mois de... Février !

Elle sortit le feuillet de sa poche...

Tenez !

Citation :

Lieutenant :
- néant

Aspirants :
- Spikelilou, de Vesoul

Sergents :
- Rabatcho, de Pontarlier

Soldats :
- Léonin Monmouth, de Dole

Est-elle à jour ?

Bon, exposez moi vos idées et intensions, je vous écoute.

Léonin avait envoyé une missive au nouveau Lieutenant Maitre d'Armes. Il espérait qu'avec elle il pourrait trouver une solution pour que le terrain des cavaliers reprenne un peu plus de vie. Il était bien mort en ce moment ...
Le Sergent Intrsucteur travaillait dans son bureau et réfléchissait quelle solution il pourrait trouver lorsque justement Kryss entra dans la pièce. Léonin se leva et se mit au garde à vous.

Lieutenant !
Sergent Léonin.
Mes repects Lieutenant !

Elle lui donna l'ordre de se mettre au repos ce que Léonin fit immédiatement. Il prit le feuillet qu'elle lui tendait. Il réprima une grimace.

Et bien ...
Cette liste est pas tout à fait à jour ...
Rabatcho est maintenant Lieutenant de Pontarlier et je suis sergent. Mis à part ça c'est bon. Donc finalement il n'y a plus de soldats chez les cavaliers et je me retrouve finalemen si je puis dire, le moins gradé ...

Ensuite, pour ce qui est des idées, à vrai dire j'en ai pas trop. Dès que j'ai pris ce poste, j'ai contacté votre prédécesseur pour lui demander si je pouvais contacter tous les Lieutenants de gernison. Il a accepté et c'est ce que j'ai fait sur le champ. J'ai attendu un peu le temps qu'i ly ait des retours et j'ai renvoyé un autre courrier à chacun d'entre eux pour avoir des nouvelles. Malheureusement pour moi, un seul nom m'a été donné, c'est celui que je vous ai passé par courrier. Dans les autres garnisons, soit les soldats interressés n'avaient pas les caractéristiques demandées soit ils étaient chez les éclaireurs, soit tout simplement cela ne les interressait pas.
La situation est un peu difficile ... Je pensais contacter en même temps mes collègues Instructeurs. Eux pouvaient avoir des soldats sur leur terrain d'entrainement qui pourrait correspondre et avoir les caractéristiques.
Je ne vois pour le moment que cette solution ...

Léonin était un peu dépité de n'être que le seul cavalier actif. Mais il avait plus qu'envie que ce terrain d'entrainement vive et soit la fierté de l'armée de Franche-Comté. Il espérait qu'il pourrait trouver une bonne solution avec l'aide de Kryss.

Kryss écouta l'instructeur des cavaliers, il était triste d'être le seul, ce qu'elle comprit dès qu'elle vit son visage d'impuissance face à cette pénurie d'homme, elle le fixa dans les yeux et lui dit...

Sergent, vous avez ma permission de prospecter sur les autres terrains pour trouver du personnel qui voudrait bien devenir cavalier.

Et puis, il va falloir m'apprendre a tenir sur un cheval car... Je ne suis pas très bonne cavalière vous savez, je connais aucun terme ni comment ça fonctionne réellement un cheval...

bref, tout ceci pour vous dire qu'il va falloir m'apprendre les bases ^^
Donc, si vous le voulez bien, montrez moi comment on fait !

Je suivrais vos cours à la lettre ^^

Il était vrai que c'était le seul domaine où Kryss ne savait pas grand chose de l'équitation, elle ne s'était jamais interressé avant cela à un cheval...

Léonin était anxieux et triste d'être tout seul dans ce terrain vide. Mais il sentait qu'il avait en face de lui quelqu'un qui l'avait compris. Le Lieutenant Kryss répondit à ses questions.
Tout d'abord, et il s'en félicita, elle accepta qu'il passe dans les différents terrains d'entrainement.

Je pense, avec l'accord de chaque instructeur bien évidemment, passer sur les terrains d'entrainement pour présenter mon corps d'armes. J'espère vraiment que quelques uns seront prêts à y venir. C'est trop dommage d'avoir un tel corps d'armes vide ...

La Lieutenant lui avoua qu'elle ne savait pas monter à cheval. Il sourit, celui lui redonna du beaume au coeur. Enfin un peu de travail.

Et bien, Lieutenant ce sera avec plaisir que je vais vous apprendre à monter à cheval. Vous verrez, au début quand on voit ca paraît pas évident et ca l'es pas trop mais en fait une fois qu'on a pris certaines habitudes simples ca va tout seul. Et puis cette sensation lorsqu'on est sur un cheval ... C'est ... Indescriptible !

Léonin était aux anges d'avoir enfin une élève ... Mais bien vite il se rendit compte de ce qu'il disait et qu'il s'égarait un peu trop.

Hum ...
Excusez-moi Lieutenant pour cet ... Hum ... Egarement passager ...
Je pense, si vous le voulez bien, que nous nous rendions sur le terrain si vous voulez commencer tout de suite, si vous le voulez bien. Je me ferais un plaisir de vous montrer les rudiments.

Bien sergent, alors dans ce cas, je vous retrouverai sur votre terrain avec mon cheval... Vous verez, c'est lui qui commande et pas moi, il fini toujours par m'emmener là où je veux, et c'est çà qui est fort !

Merci sergent,

Kryss était heureuse de pouvoir enfin faire du cheval car cela faisait longtemps qu'elle attendait ce moment...

Revenant de sa mission le long de la frontière helvêtique avec ses hommes, le Gouverneur voulu passer du côté du terrain d'entrainement de la cavalerie pour saluer Leonin et venir aux nouvelles. Il connaissait le chemin par coeur et étant bien déterminé, il avait lancé son destrier au galop. Il fit le tour des clôtures et ne s'amusa pas à sauter les barrières tellement l'animal était lourdement équipé et avec lui sur le dos, ça aurait été vraiment impossible. Les traces laissées par sa course étaient lourdes et profondes, ce fut qu'une fois arrivé devant le bureau du Sergent-instructeur qu'il ralenti. Aslan n'avait pas pris le temps de se rendre dans ses quartiers pour y déposer tout son équipement comme l'étendard de son armée, la "Pontus ad Cladem" qu'il arborait. Il n'avait sur lui que son bouclier sanglé dans son dos, son épée était à son fourreau le long de l'épaule gauche de sa monture et sa lance...brisée sur les chemins lors d'une heureuse rencontre.

Il descendit de cheval en passant bien sa jambe droite par l'arrière et non pas par dessus l'encolure car son armure l'empêchait de manouevrer. Il se débarrassa de ses gantelets de maille avec son bouclier puis il retira son haume qu'il plaça ensuite sous son bras avant de se diriger vers la porte du bureau. Le Gouverneur frappa énergiquement puis attendit une réponse...

Le sergent-Instructeur était toujours avec la Lieutenant Maitre d'Armes Kryss. Il pensait ... Non, préparait déja son cours. Le premier qu'il devrait donner à quelqu'un, et qui plus est son supérieur hiérarchique.

Et bien nous allons commencer tout de suite si vous êtes pr...

Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase qu'il entendit quelques coups énergiques frappés à la porte de son bureau. Il se demandais bien qui pouvait venir le voir. Il se leva et s'approcha de la porte.

Excusez-moi Lieutenant ...

Il ouvrit la porte en réfléchissant et en se demandant qui il allait bien trouver derrière. Tout d'un coup, l'expression de son visage changea. Elle passa de la réflexion à l'étonnement puis à la joie. Réflexion parce qui était cette ombre massive qui se présentait devant lui. Etonnement, il reconnut son vieil ami, celui qui avait été son sergent-instructeur, Aslan. De la joie car cela faisait un moment qu'il ne l'avait pas vu.

Gouverneur Aslan !
Quelle joie de vous revoir ! Cela faisait un moment que vous n'étiez pas passé par votre terrain d'entrainement des cavaliers ! Entrez donc !

Le cavalier s'écarta afin de laisser entrer Aslan. Il lui présenta la Lieutenant Kryss.

Je ne vous présente pas notre Lieutenant Maitre d'Arme Kryss, je pense que vous vous connaissez.

Il referma la porte derrière lui et s'approcha des deux soldats présents.

Le visage du Gouverneur demeura impassible tout du temps où il patienta derrière la porte. Quand Leonin vint ouvrir la porte, cette expression changea radicalement et un sourir vint à l'affiche. Aslan inclina légèrement la tête du fait de l'accueil qu'il lui était réservé et à la demande de l'instructeur, il entra. le Gouverneur reconnu bien évidemment le Lieutenant Maitre d'Armes qui jusqu'alors se tenait près du bureau. Quand Leonin désigna Kryss, il répliqua aussitôt:

Lieutenant! dit-il en lui adressant ses respects; puis il dit à l'intention de Leonin:
Excusez moi Sergent mais j'ignorais que vous étiez en pleine réunion. Cela dit je profite de ce temps mort mis à ma disposition pour venir prendre de vos nouvelles. Je n'ai que très peu de temps à nous accorder, il est prévu que je reparte pour la frontière helvetique demain matin.

SeigneurAslan espérait voir un geste de compassion...

J'ai pu voir en passant que nos terrains étaient toujours en bon état et qu'on les avait pas encore labouré. Très peu d'effectif, difficile de trouver les personnes répondant à tous les critères, c'est ce qui fait de la cavalerie un corps d'exception n'est-ce pas? Le vétéran s'attendait à ce que Léonin en soit convaincu. Autre chose, je voulais savoir si vous aviez discuté un peu de mon travail passé que je vous aie relégué en ce qui concerne les règles de joute? Aslan dévisagea Kryss puisqu'elle était aussi bien concerné par cela. Vous en êtes où si je peux me permettre?

Aslan laissa la parole à qui voulait la prendre..

Kryss qui était en train de discuter avec le sergent, vit arriver Aslan, il élaborait un uniforme civil et avait les galons de gouverneur...

Un petit sourire se mit sur le visage de Kryss pour lui manifester sa joie de le revoir...

Gouverneur Aslan, mes respects également,
cela faisait longtemps que je ne vous ai point vu, nous étions en train de discuter justement du peu d'effectif qu'il y a sur ce corps d'armes exceptionnel !

Vous avez élaboré des règles de joute ?
Si je peux me permettre Messire le Gouverneur, je serai très honnorée de les voir ^^

Kryss fit un signe de la tête vers le bas et l'a releva en marque de respect...

Je serai heureuse de pouvoir travailler dessus avec vous et le sergent, si vous êtes d'accord biensûr ^^

Vous ne m'avez pas parlé de ces règles de joute sergent ?

Puis kryss regarda le sergent et attendit sa réponse...

Le sergent referma la porte derrière Aslan et alla reprendre sa place. Apparemment, comme il s'en doutais il se connaissaient tous les deux.

Gouverneur Aslan ...
C'est vrai que la cavalerie n'est pas un corps ouvert à n'importe qui. On la chance de pouvoir "choisir" qui a le droit d'en faire partie. Mais d'un autre coté, des critères élevés mais pas de cavaliers ce n'est pas le mieux ... Non pas que je veuille demander des critères plus faibles, il n'en est même pas question. Mais simplement il me faut faire connaitre un peu plus notre si beau corps d'armes et proposer aux soldats qui ont les critères et l'envie d'en faire partie de venir avec moi.

Le sujet dévia vers la règle des joutes. Léonin s'en était occupé dès son arrivée à son poste. Le cavalier s'adressa au Maitre d'Armes Kryss.

Et bien Lieutenant, c'est l'une des toutes premières choses que j'ai mises en place. Il regarda Aslan. Les règles avaient été testées entre le Sergent-Instructeur de l'époque, Aslan, et moi-même. Les résultats obtenus avaient été concluants. Aslan, vous avez quitté le poste d'Instructeur peu après. Et quand j'ai repris la place, j'ai justement tout de suite attaqué le sujet. J'ai regardé les modifications qui avaient été apportées au vu du test. Après avoir étudié tout cela, j'ai modifié un peu le texte, surtout la présentation et enlevé tout ce qui ne concernait pas les soldats et qui alourdissaient les explications. Une fois terminé j'ai placardé sur la zone de joutes les règles complètes pour que tout cavalier puisse les voir et surtout les connaitre.
J'espérais avoir un peu plus de monde pour pouvoir les tester, mais malheureusement ce ne fut pas le cas ... Léonin eut une pincée de tristesse en prononçant ces mots. Mais j'espère pouvoir remédier rapidement à ça. L'été est la et beaucoup de monde part en retraite ...
Une idée lui vint à l'esprit.
Gouverneur Aslan et moi ... On avait testé les règles avec un grand écart de capacités entre nous. Vous étiez à l'époque bien plus fort que moi. Cela avait parfaitement fonctionné. Je pense que si deux soldats de force équivalents joutent, ces règles fonctionneront aussi à la perfection. Mais je n'en suis pas certain ... C'est une chose que j'aurais aimé pouvoir tester justement mais que je n'ai pas pu faute de cavalier ...
Mais sans vouloir vous offenser et renier votre travail qui est vraiment superbe, je pense que le problème numéro un pour le moment c'est d'avoir un peu plus de monde ici. Après seulement on pourra s'occuper des joutes et tester encore un peu plus les règles et en faire plusieurs sous plusieurs cas de figure.

Léonin resta impassible guettant la réaction de ses interlocuteurs.

SeigneurAslan écouta ses deux interlocuteurs avant de reprendre:

Ecoutez, je pense n'avoir guère de temps pour retravailler dessus et le Sergent semble avoir bien repris les choses en main. J'en avais fait l'étale à l'EM des instructeurs quand j'y avais accès, et à cette époque votre prédécesseur n'avait pas du tout le temps de s'en occuper Lieutenant.
Vous m'excuserez, mais je dois me retirer; je pars à l'exercice de mes fonctions.

Le Gouverneur commença par se diriger vers la porte; il se retourna une dernière fois pour annoncer:

Leonin est aussi bien placé que moi pour vous faire la démonstration des règles, il en a suivit les grandes lignes quand je concevais le projet et il les a mis en application avec moi. Je veux bien croire que ce ne fut pas une partie de rigolade pour lui... Je suis en confiance, j'espère que vous approuverez ce projet Lieutenant. A notre prochain rencontre! salut

Sergent!

Aslan finit par quitter le bureau après les avoir salué. Il reprit son équipement, grimpa sur sa monture en deux temps trois mouvements et repartit pour une nouvelle aventure.

Après en avoir reçu l'autorisation par écrit, Dina se décida à aller retrouver le Sergent-Instructeur Leonin. Elle venait à tout hasard, espérant le trouver dans son bureau et voir avec lui pour ses futures leçons...

Arrivée devant la porte de son bureau, elle frappa et attendit patiemment que Leo veuille bien lui répondre... Un léger sourire aux lèvres, la jeune femme s'appuya au mur selon son habitude... Quelle serait la réaction du cavalier lorsqu'il la verrait ?...

Dans le bureau.

Léonin avait enfin fait sa lettre qu'il allait envoyer au Lieutenant Maitre d'Armes pour voir sa réaction à ses idées. Il mit une dernière touche sur le texte qu'il avait écrit. Il reposa sa plume dans le porte plume en bois qu'on lui avait offert autrefois. Il s'appuya sur le dossier de sa chaise et relut avec attention ce qu'il avait de marqué. Une fois sa lecture attentive terminée, il cacheta soigneusement la lettre et se prépara à la donner à un courrier pour qu'il la transmette à son destinataire. Il se leva et alla vers la porte. Au moment de l'ouvrir, il s'arrêta. Il décida qu'il devait prendre sa clé et fermer le bureau. Il avait décidé de s'absenter un peu plus et d'aller faire un tour au foyer de l'armée. Il se retourna et prit la clé qui se trouvait dans un tiroir de son bureau.

Juste à ce moment-là alors qu'il était en retard, on frappa à la porte. "Zustre ! Ça sera qui encore ?" Il se releva pour donner l'ordre d'entrer et le dit d'une voix calme mais forte.

Entrez !

Quelques secondes plus tard, trop longues au goût de Léonin, la porte s'ouvrit. Il pensait intérieurement que c'était encore un soldat qui venait lui demander quelque renseignements. Mais à peine la porte fut t-elle ouverte que tout de suite il reconnu. C'était elle, Dina, Lieutenant de Poligny mais surtout celle avec qui il faisait maintenant sa vie. Il sourit. Mais il se rappela qu'ils étaient à l'armée et le Cavalier se reprit rapidement.

Bonjour Lieutenant Dina !
Approchez-vous et asseyez-vous. Il lui présenta une chaise.
Quel bon vent vous amène ici ?
Vous voulez un petit quelque chose ? Non alcoolisé s'entend.

Il alla vers sa petite armoire ou se trouvait une bouteille de jus de pomme avec deux verres. Il prit le tout et le déposa sur son bureau et il s'assit à son fauteuil tout en servant le jus de pomme.

Au son de la voix de Leonin, le coeur de Dina fit un bond dans sa poitrine... Vraiment, il fallait qu'elle fasse un effort sur elle-même pour reprendre ses esprit devant son nouveau compagnon... Diantre !... On etait à l'armée !... Vraiment, elle allait faire un effort !...

Recouvrant son sang-froid, la jeune femme poussa la porte et entra dans le bureau de l'instructeur...

salut

Sergent-Instructeur !
Lieutenant Dina70, éclaireur de la garnison de Poligny !

J'ai demandé l'autorisation au Maître d'Armes pour venir apprendre à monter !
Autorisation accordée ! Donc je venais vous trouver pour savoir à quel moment vous pourriez vous occuper de moi !

Tout en lui présentant sa requête, Dina prit place sur la chaise que le cavalier lui présentait... Elle essayait de paraître le plus professionnelle possible...

Un verre de jus de pomme ?... Biensûr Sergent !... Merci !

Alors pour ces leçons ?... Vous êtes d'accord Sergent ?...

Difficile de garder son sérieux quand on a en face de soit sa compagne, celle qui lui fait chavirer le cœur à chaque instant, à chaque seconde. Seulement, on est à l'armée. Rien de tout ça ne doit transparaitre, rien de tout ça ne doit se voir ... Ou du moins trop se voir. Léonin resta le plus impassible possible quand elle lui fit sa demande. Il avait pourtant envie de sourire, de rire même. Lui, son compagnon dans la vie, lui apprendre à monter ? Sans aucun problème, il aurait accepté. Mais la en plus le Maitre d'Armes avait accepté.

Lieutenant Dina ...
Si le Maitre d'Armes a accepté, il n'y a pas de soucis. Je me ferait une joie de vous montrer comment on peut monter ... Un cheval ... Toutes les astuces pour que vous preniez du plaisir à monter et à chevaucher. Vous verrez, au début ça parait compliqué et pas très évident, vous verrez une fois que vous en aurez l'habitude ca ira tout seul. Vous pourrez ensuite chevaucher comme si vous aviez fait ça toute votre vie et vous y prendrez un plaisir immense.
Avez-vous un cheval ?
Oups quelle question ... Je suis bête ... Bien sûr que vous en avez un. Ankiara c'est bien ça ?

Il lui fit un clin d'œil. Ankiara était le cheval que Léonin avait offert à Dina il y a peu de temps. Une magnifique jument à la robe blanche et au caractère doux et calme. Il l'avait débourrée avec soin et l'avait donné à sa compagne, malgré qu'il sache qu'elle avait peur des chevaux. C'était sa première élève et quelle élève ! Dina, Lieutenant de Poligny, un soldat émérite, encore plus à son cœur d'ailleurs.

Et bien ... Je pense que nous allons pouvoir commencer assez rapidement. Le temps est beau, il fait soleil, on va être bien je pense pour commencer par les premiers cours. Si vous le voulez bien, vous pouvez me suivre dehors, on va se diriger vers les écuries pour aller chercher mon cheval afin que je puis vous montrer comment on fait.
Vous me suivez ?

Léonin se leva tout content de pouvoir faire vivre un peu son terrain et se dirigea vers la porte et l'ouvrit pour laisser passer son élève.

Essayant de paraître le plus impassible possible, Dina ecoutait Leonin... enfin... essayait de l'ecouter car son esprit vagabondait ailleurs... comme bien souvent ces derniers temps...
Remuant un peu sur son siège, la jeune femme cligna des yeux et regarda le mur derrière le sergent... ne pas croiser son regard surtout... garder son serieux...

Un cheval... Ankiara !... Mais... mais, je n'avais pas compris que c'etait un cadeau...

Dina se sentit rougir de gêne... Un tel présent !... Elle se sentit soudain bien bête de ne pas avoir compris le geste de Léo...

Donc je dois amener Ankiara ici et la laisser dans les écuries ?... J'ai bien compris Sergent ?

Oh et puis arretez de m'appeler lieutenant... nous ne sommes pas à la garnison... ici, je redeviens un simple soldat, alors s'il vous plait... ne m'appelez pas par mon grade...

Pour Ankiara... j'espère que ce sera possible pour moi de l'amener... à moins que je demande à mon compagnon de le faire... je ne suis pas encore très à l'aise avec... alors faire toute cette route... pour le moment, je ne m'en sens pas vraiment capable...

Sur ces mots, Dina se leva pour suivre son futur instructeur jusqu'aux écuries... ce qui lui rappela un certain accident...

[Archive] Bureau du Sergent-Intructeur des Cavaliers Léonin Pigeons3

Le pigeon fétiche du capitaine se posa sur le rebord de la fenêtre laissée ouverte, puis alla se poser sur le bureau de l'instructeur.
D'un coup de bec l'oiseau détacha le message de sa maîtresse et le laissa tomber sur le plateau de la table avant de s'envoler à nouveau.

Citation :: Bonjour Leonin
Comme vous le savez certainement, je visite aujourd'hui le quartier des recrues.
Je comptais y emmener les différents instructeurs et je me suis rendue compte qu'il y aurait trop de monde là-bas pour que ce soit constructif.
Alors je vous demande de décrire votre corps d'armes en quelques lignes et de m'envoyer cela par mp.
Merci d'avance.

Capitaine Dina

Depuis le temps qu'il n'était pas venu dans ce lieu ... Il pouvait presque compter les mois ... Presque une année. Mais depuis tout ce temps il s'était passé des choses. Il avait été Aspirant, Conseiller, même Capitaine avant de revenir dans cette armée qu'il aimait. Maintenant, de nouveau Sergent-Instructeur des Cavaliers il revenait dans son bureau. Il avait dans les mains une caisse en bois avec quelques affaires. Il déambulait tranquillement passant à proximité des différents terrains regardant les soldats s'entrainer. Lui aussi allait bientôt s'entrainer, quand il aurait poser ses affaires.

Arrivé devant la porte il la poussa du pied. Evidemment elle résista. Il essaya de tenir sa caisse d'une main tandis que l'autre tendant d'ouvrir la porte, ou du moins de tourner la poignée. Elle résistait toujours à tous ses assauts. Plusieurs fois il essaya et chaque fois sans succès manquant de faire tomber son fardeau. Il se décida de le poser et poussa très fort de tout son poid. Encore et toujours elle résistait. Puis soudain, elle lâcha d'un seul coup et le cavalier manqua de tomber dans le bureau. Dedans, une énorme odeur de poussière.

Sacrebleu ! Quel état ce bureau ! ! Mais personne n'est venu ici depuis quand ?

Il reprit sa caisse et tout en maugréant il entra et le posa sur le bureau. Il ouvrit la fenêtre et un balai qui trainait dans un angle se retrouva dans ses mains. Il se mit à nettoyer partout de haut en bas. Au bout d'un très long moment, quand le soleil commençait à baisser doucement à l'horizon, il referma la fenêtre et reposa son balai. Il sortit. Il était gris de poussière. Il prit un tabouret et s'installa tranquillement à coté de la porte à regarder le coucher de soleil.

Aaaah enfin terminé. On va remettre en route ce fichu terrain.

Il resta ainsi sans bouger. Puis il prit la lettre qu'il avait trouvé sur le bureau. Il l'ouvrit et la lut. Il ne put s'empêcher de sourire.

Ah sacré Dina ! Je vais lui préparer ça.

Il se sentait seul dans ce grand terrain. Léonin avait envie qu'il revive et que la Cavalerie devienne ce qu'elle devait être, ce qu'elle aurait toujours dû être. Lui, le Sergent-Instructeur des Cavaliers, seul devant des salles vides, des écuries vides qui sentaient une odeur infecte. Il pensa qu'il devrait y aller bientôt et tout nettoyer. Un travail énorme pour une seule personne. Mais même lui il ne voulait pas y laisser son cheval. Donc, pas question de mettre ceux des autres. Il espérait que la Capitaine passerait pas trop vite et voir dans quel état déplorable ce lieu était.

Dans les écuries, il fit l'inventaire. Vérifier ce qui valait encore le coup de ce qui devrait être jeté. Beaucoup de choses ne valaient plus rien et bien peu étaient réparable ou simplement utilisables. Un travail énorme l'attendait. Mais il devait s'y prendre dans l'ordre et d'abord continuer l'inventaire. Il passa les différents objets et tomba sur une bassine. Il s'arrêta et ne put s'empêcher de sourire. Il se mit même à rire en repensant à ... Que de choses depuis cette époque-là ... Il termina son inspection et sortit de ce lieux plein d'une puanteur en soupirant. Ce n'est pas demain que tout sera en ordre.

Les salles de classe. Rien n'avait bougé. Seulement une épaisse couche de poussière recouvrait les tables, les parchemins et les livres. Fort heureusement, aucun des précieux documents n'avait eu à subir l'attaque de mites et autres xylophages. Il n'aurait pas à refaire ça au moins. Un bon point. Mais ici aussi une odeur désagréable de renfermé. Pas très intéressant pour étudier dans de bonnes conditions. Il referma la porte et retourna dans son bureau. Il s'assit dans son fauteuil et réfléchit. Par quoi commencer ? Les écuries ? Il lui faudrait de l'aide. Peut-être qu'un soldat récalcitrant ou puni pourrait faire l'affaire. Il verrait ça avec le geôlier.

Allez un peu de nerfs Léo. J'y arriverais à remettre de l'ordre dans ce terrain !

Marre !... Elle en avait marre de parcourir ce château endormi... Où qu'elle aille, ce n'était souvent que silence, attente devant des portes closes, entrainements en solitaire...
Il était temps de faire bouger tout ce beau monde, se dit-elle en déambulant sur les terrains d'entrainement...
Sans y prendre garde, Dina se retrouva chez les cavaliers, domaine de son époux... Bien des souvenirs lui revenaient en mémoire, agréables pour la plupart...
Le bain donné à Leo... Leur première rencontre... Ses leçons avec Spike, Green et Leo...
Une époque qu'elle regrettait souvent...

La capitaine s'arrêta et ses yeux perçants parcoururent le quartier de la cavalerie...
L'abandon de l'endroit, la puanteur s'en dégageant mirent fin à ses agréables pensées...
Décidément ces temps-ci peu de choses lui rendaient le sourire.

D'un pas rapide, la jeune femme se dirigea vers les bureau du sergent-instructeur !

Sergent Leonin !
Justement, c'est vous que je cherchais.
Je tenais à avoir une discussion avec vous à propos du corps des cavaliers.

Sans le montrer, Dina sentait son coeur battre plus vite à la vue du cavalier qui lui avait ravi son coeur...
Surtout ne pas montrer ses sentiments... Rester imperturbable devant Leonin...

Léonin travaillait toujours dans son bureau, surtout pour savoir comment remettre en route le terrain, comment faire venir des soldats dans cette arme, comment leur donner envie de venir. Il avait posé sa tête dans ses mains et réfléchissait. Il regarda par la fenêtre dehors. Le temps était au beau fixe. Il avait pleins d'idées en tête. Mais seul ... Comment mettre en place ?

D'abord, remettre en état le terrain. Faire en sorte que les entrainements puissent avoir lieu. Les écuries, pour qu'elles puissent accueillir les chevaux doivent être nettoyées entièrement, la paille doit être rentrée. Les salles de classe, les parchemins ... Tout nettoyé tout prêt pour qu'on puisse offrir des conditions normales.

Plongé au plus loin dans ses pensées, il entendit la porte s'ouvrir. Il était tellement concentré qu'il en sursauta et regarda vivement qui entrait. C'était Dina. Il se leva pour se mettre au garde à vous. Tellement vite qu'il se cogna le genou au bureau. Il eut mal et fit une petite grimace mais n'en laissa rien paraître.

Ma ch... Capitaine ! Je suis à votre écoute. Que voulez-vous de moi ?

Même si c'était le Capitaine, et qu'il savait qu'il ne devait pas lui parler sur un ton familier plus d'une fois il faillit lui échapper de l'appeler par les petits noms doux qu'ils se donnaient en privé.

Le moineau des SA deposit un message sur le bureau du Sergent Leonin

Citation :: Bonjour Sergent

ça roule ?

Pourrais-je avoir votre effectif (par MP) s'il vous plait ?

Merci d'avance

Aspirant MA Jerone.

Le samouraï passa rapidement faire le ménage dans le bureau d'un future potentiel instructeur, éspérait il en tout cas.....
Il rangea la vielle paperasse et les vieux bobjets poussièreux....
Il épouseta les armoires et le bureau, mettant chaque choses en ordre et posa des draps sur les meubles...
Le samouraï finit par balayer et sorti une fois tout rangé....

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