Baronne
Macricri, vous semblez en avoir plus contre le fait que des militaires aient osé avoir des idées que sur le fait qu’ils se soient dressés contre vous ?
Certe, votre petit guide du parfait militaire évoque la neutralité. Je le cite, puisque vous le présentez.
- Citation :
- 9 - Il s’exprime avec réserve pour ne pas porter atteinte à la neutralité des armées en matière philosophique, politique et religieuse.
Mais ce passage évoque plutôt la neutralité de l’armée dans son ensemble. Sorte de microcosme où aucune philosophie, religion et encore, groupe politique, n’a de préséance sur les autres. L’armée est donc apolitique, ce qui signifie, que le soldat doit mettre de côté ses intérêts et demeurer discret sur ses allégeances. Voilà, la neutralité qu’évoque ce code d’honneur. Jamais il est question de demeurer neutre quand des gens, Comtois ou pas, prennent de force le château à fourche et à l’épée. Il ne faudrait pas tomber dans la démagogie, je vous connais plus intelligente, damoiselle.
Puisque vous citer, je vais faire à mon tour, avec la 4.
- Citation :
- 4 - Il obéit aux ordres, dans le respect des lois, des coutumes de la guerre
Il fait preuve d’initiative et s’adapte en toutes circonstances.
Voila ce qu’on fait les militaires, en raison d’une zone grise, ils ont fait preuve d’initiative et se sont adapté rapidement, laissant de côté leur allégeances, redonnant simplement aux représentants élus du peuple leur parlement. Point.
Vous souhaitez que ça ne se reproduise plus ? Alors, revenons à la base. Définissez les critères qui justifient une destitution par la révolte interne et vous éviterez que l’armée Comtoise s’y pointe.
Gente damoiselle
Lothilde, bien sûr que je compte Luxeuil dans les pours. Car au moment de la prise de décision, il y était. L’ex-lieutenant
Alfred devait, pour nous, surveiller la frontière et si possible, voir à stationner quelques hommes à Vesoul, car nous devions aussi voir aux intérêts du comté. Il était d'accord. Vous auriez trop souhaité que nous négligions nos terres. Il en était rien. Concernant la désunion, et bien c’est l’une des conséquences du libre choix que vous prônez militairement parlant. Dès que vous offrez un choix, vous divisez. Voilà pourquoi les officiers font caucus, argumentent avec le capitaine, votent ou imposent par la suite. Mais..il n’est qu’un choix offert aux militaires. Les réservistes quant à eux...et bien, ils ont le choix de suivre ou de ne pas suivre.Pour ce qui est de la perte de confiance envers l’armée, je ne sais trop où vous souhaiter conduire le débat, mais moi, je serais heureux de voir que mes forces puissent prendre des décisions, pour un temps limité, même sans conseil. Voilà qui au contraire devrait donner confiance, vous ne trouvez pas ? Pour les armées parlementaires, c’est à vous de voir avec ces bonnes gens du parlement si vous les acceptez ou pas. Vous connaissez ma position. Ne l’appliquez pas à tout les officiers de l'EM, ils pensent eux aussi.
Messire
Rakovski, vous proposez des civils à l’EM ? Non. Pas que je suis contre, mais vous mettriez en place une sorte de petit conseil parallèle pas plus neutre et partial que ce que vous avez déjà. Déjà que eux n'auraient pas à prêter serment au petit code que nous tend la comtesse
Macricri. Quant à la neutralité de l’armée complète et totale, c’est à mon sens impossible. S’il est un bon parlement en place et qu’un mouvement de révolte complètement soudain et injustifié vienne le déloger de l’intérieur, nous devrions rester là et les regarder faire ? Pire ! Leur obéir sans rechigner et taper sur la gueule de nos parlementaires déchus sous je joug de la soumission complète ? Car, dès qu’il est un connétable et un capitaine sur la chaise, la neutralité ne s’applique pas ? Ce serait de la désertion pour le nouveau conseil ou de la trahison vis-à-vis de l’ancien conseil, et encore une rebuffade au code que brandit damoiselle
Macricri que de se déclarer neutre et immobile devant la destitution d’un bon conseil. Mais encore…qu’est-ce qui faisait de ce conseil…un bon conseil …hein ? Voilà, ce qu’il faut définir. Laissez l’armée et les trucs de commandement de secours hors de tout ça, ce ne sont les causes de vos et nos maux.
Donnez seulement à l’armée la posologie du remède, et elle l’administra en temps et en lieu. Car avec ce genre de révolte, le capitaine lève les chausses, aussi vite qu’il les a posés. La procédure serait la même. Reprendre temporairement pour un maximum de 7 jours le contrôle de la chambre, et ensuite, soit remettre l’ancien conseil en place, ou faire l'installation du nouveau. Qu'il se légitimise lui même auprès des instances du SERG. Comme ça, tout le monde est heureux ! L’armée fait son travail, le peuple protège ses acquis et les adorateurs de banquettes parlementaires y trouvent leurs comte leurs comptes !
Sur les recommandations de Messire
McAneyth, effectivement c’est relativement simple. Il faudrait cependant définir un peu, comme il le propose, ce qu’est une bonne communication. Est-ce un nombre de communications ? Une communication efficace ? La présentation d’un bilan de régence avec chiffres à échéance fixe ? Un respect des engagements de campagne ? Bref…comme je ne suis pas un parlementaire aguerrit, je ne sais trop ce qui importe le plus de considérer comme...normal ou propice à la destitution.