Annonce de la réforme

Les étendards levés flottant au vent humide de la campagne comtoise où il craquaient orages sur orages entrecoupés de crachin dru depuis prés de deux mois et demi. Temps pourris pour un mois de juillet en Franche-Comté.

Le Capitaine avait donc profité d'une légère accalmie, où l'on pouvait passer entre les goutes en courant vite, pour faire réunir la troupe dans la grande cour de cérémonies.

Les rangs étaient clairsemés, beaucoup de soldats en retraite spirituelle comme toujours à cette période de l'année. Le Capitaine se tenait debout devant eux, sur l'estrade, entouré de son Etat Major et son long manteau de cuir noir passé par dessus son uniforme bleu nuit. Les yeux en l'air, il regardait le ciel chargé de sombres nuages en réajustant ses gants... "temps de chien" pensat-il. "faudra faire court avant qu'il se mette à saucer et que les gars se retrouvent gaugés, c'est pas le moment pour qu'ils se fassent porter pâles."

S'avançant devant les soldats occupés à discuter, le Vicomte plaça ses mains dans son dos, serrant sa canne dans ses gants et tonna un puissant "GARDE A VOUS" qui fit se taire et se raidir les hommes.


Bien... Repos. Messieurs dames, soldats comtois. Si je vous ai fait réunir par ce temps de merde ce n'est pas par plaisir de vous voir prendre l'humidité mais car il est necessaire que je vous entretienne de deux trois petites choses.

Tout d'abord, vous n'êtes surement pas sans savoir que des bruits courent sur ma démission... C'est vrai. Comme vous l'aurez remarqué, voici deux semaines que j'ai été assez peu présent... encore moins que d'habitude. J'aimerais passer plus de temps en votre compagnie, mais je me suis retrouvé à gérer les problêmes de maire de Saint-Claude, le blocage des Frontiéres, la Défense de Dole, les discussions avec les Gendarmes et les agents de renseignements, la réforme de l'armée... tout ça avec une armée en sous effectif, certains parlementaires cherchant à me faire chier sasn arrêt... bref, que du bonheur. Heureusement, c'est fini, ou presque. Saint Claude à retrouvé un maire, Les frontiére sont réouvertes, les discussions avec les Gendarmes sont au point mort et se sont soldés par des démissions en masse et celle avec les agents de renseignements par le sabotage de nos services par ces traitres.

Je ne vous cacherais pas que ces épreuves m'ont fortement portées sur les nerfs et que, suite aux attaques et insultes que je subis encore et toujours en gargotte et ailleurs, j'ai décidé de remettre ma démission à ma femme sitôt la réforme de l'armée terminée.

Le Capitaine marqua une légère pause, toisant ses hommes avant de reprendre.

Je vous expliquerais avec plaisir les raisons complétes de ma volonté de départ, malheureusement, je ne suis pas là pour donner mon opinion ou pour faire un plébiscite comme me le reproche ma femme... Concentrons nous donc sur la réforme. Comme vous l'aurez remarqué, des changement ont eu lieux :
- Un nouveau code militaire, plus complet, a été voté. Veuillez en prendre connaissance.
- Les Lieutenants acquierent plus de responsabilité quand à la gestion de leurs garnisons. Ils promeuvent les soldats jusqu'au grade d'aspirant sans rendre de compte à personne, tout en gardant en tête qu'un nombre de sergent est limité à un tous les 4 hommes afin de constituer les sections qui seront incoporées dans les armées des garnisons dont ils prendront le commandement. Pour les aspirants, leur nomination se fait sur accord du Capitaine.
- Le Maitre d'Arme peut dorénavant nommer des instructeurs-chefs, à raison d'un par corp d'armée, sur accord du capitaine.
- L'intendant doit maintenant obligatoirement trouver un logisticien et un trésorier par garnison afin qu'ils soient incorporés à la lance de commandement des armées de garnisons.
- Le systéme de Cours Martiale a été amélioré.
- Le bureau du capitaine a été transféré dans des locaux de la cour de la caserne, afin que je sois plus prés des hommes.
- Un bureau de recrutement a été ouvert dans le seul et unique but de recruter des hommes. C'est le Sergent Comtois qui s'occupera du recrutement. S'il est compétent dans ce domaine, je le nommerais en tant qu'aide de camp.
- Les infirmeries ont été centralisées
- L'Etat Major est entrain de plancher sur les listings des notables dignes de créer des armées pour les garnisons.

Et tout un tas d'autres trucs que j'ai oublié... mais rien qui se ressentira sur vous.

Si vous avez des questions, des inquiétudes ou désirez des précisions, posez les dés à présent. Merci.

Et le Capitaine resta debout, sa canne se balançant dnas son dos alors qu'il jouait avec en attendant d'éventuelles questions.

Le réserviste Razorback6150 pestait sous ce fichu crachin qui empêchait aussi sa forge de bien monter en température. Voyant le Capitaine Bralic, il se mit au gard eà vous et écouta les nouvelles.

Après le discours, il fit un pas en avant etdéclara bien haut :

Capitaine, je ne suis peut-être que réserviste mais j'ai confiance en vous. Puis, avec un sourire : De toute façon, avec tout ce dont on vous a déjà accusé, c'est pas si peu qui va vous déboussoler. Je garde confiance en vous et reste prêt pour le Franche-Comté. Pour les réformes, ben y'a rien pour moi

Sur ce il réintégra le rang sous le murmure approbatif de la poignée de soldats disponibles.

la soldat sort du rang d'un pas en avant

capitain si vous le permetez !

je demande permision de parler librement ?

et meme si j'ai pa sle droit je prend le gauche!souris betement
donc hum! ah !oui ! si je me suis engager c'est pour aporté de mon soutien au comté pour me battre pour la securité de la franche comté pour les liberté de mes amies et donc des habitant de franche comté pour passer des jour a me rouler dans la bout m'entrainer au combat pour essayer d'avoir le niveau des hommes qui sont forts que moi et j'ai signé aussis pour passer des heures a vous entendre nous engueuler ou a vous regarder remètre des medailes au soldat les plus meritant ce si etait dit d'une voie haute et portante mais sa voie changa d'intonationet aussis pour vous entendre vous lamanetr pendant des sous la pluis !!!!!!

en claire mon capitaine si j'ai signé c'est pour en chiez et rien d'autre comme tout le monde ici comme vous mon capitaine !?

si vous n'aimiez pas en chiez vous ne seriez jamais rentrer dans l'armée vous ne vous serier jamais investi autant pour la franche comté alors faite se que vous savez le mieux faire !!! battez vous pas pour vous mais pour nous regardez nous que vaton faire sans vous ????? se n'est pas une battaile pour vous mais une croisade pour la franche comté que vous menez jusque la se ne sont pas trois ou quatres politicien qui vont vous faire fuirelle insistat bien sur le mot

chaque soldat sais qu'il na pas le droit a la fuite sur le champ de battaile sinon il forme une brèche qui peut faire tué sont escuade si vous fuier c'est un pillier de la caserne qui part et elle va sefondrer sans vous !!!

maintenant si vous rester je purjerais une paine pour un subordination envere un haut grader sinon je ne sais commen vous dire au revoir vue que l'on voi jamais le depart des fuiard

regarde le capitaine fixement dans les yeux avec un regard gorger d'eau personne ne sais si c'est la pluie ou des des l'arme d'aieur elle non plus ne sais pas

puis elle fit un pas en arrière et se mit au garde a vous

À la demande du capitaine, l’aspirant de garnison avait fait suivre l’invitation à se rendre à la place des cérémonies. Il fut heureux de voir ses hommes s’y présenter rapidement. Soudain, il secoua la tête, décroisa les bras et écarta les yeux en entendant l’une des recrues de la garnison de Vesoul faire une tirade à peine audible au capitaine, tellement elle avait un accent prononcé. Relâchant vite sa position en bout de rang, il se déplaça discrètement mais à bonne vitesse vers Sulvina à travers les hommes alignés, maugréant à chaque pas, en espérant qu’elle ne se prenne pas 2 ou 3 semaines de gnouf. Le capitaine n’était certainement pas d’humeur en ce moment à se faire lancer ce genre de tomate par la tête. S’arrêtant derrière elle, il attendit les bras croisé en tapotant du pied qu’elle recule avant de la saisir par le bras et de la traîner rapidement un peu plus loin. Une fois en retrait, le large colosse eut peine à garder sa voix basse en la retournant vers lui.

Sapristi Soldat ! Vous êtes complètement malade !? Vous savez qui est type ? Le capitaine de l'armée Comtoise !!! Le capitaine et vicomte Bralic !!! Vous souhaitez mourir ? Il est des solutions moins souffrantes que de provoquer cet homme !!!! Non…mais…vous avez de la chance qu’il ne nous ait pas encore ordonné de vous expulser manu militari et pied au cul de cette place ! Et essuyiez moi ses yeux de biche !!!! C’est l’armée ici !! Vous devez vous souvenir !!!! C’est ce que vous crier avoir signé !

Respirant un grand coup pour se calmer, Zéphirin se passa la main à la nuque en jetant un œil discret à la l’estrade hochant la tête nerveusement au capitaine. Il pointa du doigt la sortie de la place en murmurant.

Sortez d’ici !! Discrètement. Il vaut mieux pour vous de ne pas entendre sa réponse. Nous rediscuterons de votre cas. Allez !!

Citation :

Sapristi Soldat ! Vous êtes complètement malade !? Vous savez qui est type ? Le capitaine de l'armée Comtoise !!! Le capitaine et vicomte Bralic !!! Vous souhaitez mourir ? Il est des solutions moins souffrantes que de provoquer cet homme !!!! Non…mais…vous avez de la chance qu’il ne nous ait pas encore ordonné de vous expulser manu militari et pied au cul de cette place ! Et essuyiez moi ses yeux de biche !!!! C’est l’armée ici !! Vous devez vous souvenir !!!! C’est ce que vous crier avoir signé !

Respirant un grand coup pour se calmer, Zéphirin se passa la main à la nuque en jetant un œil discret à la l’estrade hochant la tête nerveusement au capitaine. Il pointa du doigt la sortie de la place en murmurant.

Sortez d’ici !! Discrètement. Il vaut mieux pour vous de ne pas entendre sa réponse. Nous rediscuterons de votre cas. Allez !!

Krane s'était demander ce qui avait bien pu passer par la tête du soldat...
Soit il à des c******* soit il est totalement fou, celui-là !
Il s'approcha de l'aspirant Zephirin qui avait prit la bonne initiative de le faire sortir discrètement, espérant que le capitaine n'eut pas les oreilles trop attentives.

Je suis désoler, aspirant... je ne sais pas ce qui s'est passer par la tête de ce soldat ... peut-être est-il suicidaire ?
Etant sous mon groupe, j'aurais du l'empêcher d'intervenir de la sorte, j'en suis désoler...

Krane savait que le capitaine Bralic n'avait pas un coeur tendre, et que les sanctions données pouvaient être très sévère.
Aller provoquer le plus grand capitaine que la FC n'ait jamais eue, comment peut-on en avoir l'idée ?...

La maître d'armes était debout les jambes un peu écartées, droite, les mains derrière son dos... elle regardait droit devant elle...

Au " garde à vous " tonitruant, elle vit tous les militaires se mettre en position réglementaire comme un seul homme puis relâcher.

Elle écoutait les paroles du capitaine Bralic, espérant que le ciel ne se déverserait pas sur leurs têtes une fois de plus.

Heureuse de voir un des soldats de la garnison de Vesoul prendre la parole… elle se crispa brusquement en entendant comment le militaire s’exprimait au capitaine de l’armée…
Elle avala sa salive un peu difficilement sachant ce que cette nouvelle recrue risquait de prendre… quand elle vit l’aspirant de garnison Zephirin intervenir rapidement pour rattraper le soldat et l’écarter de la vue du capitaine.
Elle se dit qu’elle avait pourtant dit quelques bribes intéressantes mais que noyées dans un flot de patois étrange... débité à une telle vitesse... sans même respirer, personne n’avait rien dû comprendre et surtout pas le capitaine qui avait l’habitude d’un langage correct.

L’incident clos, la lieutenante lança un regard du côté de Zephirin qui reprenait sa place… espérant d’autres questions auxquelles le capitaine répondrait comme il le faisait toujours calmement lorsqu’elles étaient posées clairement et avec politesse.

Le capitaine eut cependant le temps d'entendre la tirade, certe dans un patois détestable, mais toutefois compréhensible. Zephirin intervint rapidement alors que la pluie commençait à tomber. A regret, le capitaine retira son gant droit et porta ses doigts à sa bouche pour émettre un sifflement strident à destination de l'instructeur-chef des artilleurs.

Zeph' ! Laissez...

Faisant virevolter sa canne, le capitaine s'appuya dessus en regardant la troupe étendue devant lui.

Cette jeune femme.... C'est bien une jeune femme, je vois pas d'ici ?... Ce soldat n'a pas tout à fait tort.
J'ai effectivement signé pour ce pays... j'ai effectivement donné et effectivement, j'en ai chié bien plus que nombre de gens pourraient le supporter, comme l'a fait remarquer le soldat Razorbak que je connaisd depuis son entrée dans notre grande famille qu'est l'armée.
Mon pays m'a abandonné plus d'une fois. Il m'a trahis plus d'une fois, il m'a accusé plus d'une fois et m'a craché à la gueule plus d'une fois... et cependant, je continue à répondre présent chaques fois qu'on me demande de venir pour réparer les merdes d'un gouvernement laxiste ou incompétent.
Est ce que je suis un idiot... peut être. Est ce que je suis fou... c'est certain. Est ce que je suis un soldat ? Rien n'est plus sur. Et je crois que c'est pour ça que je suis venus, que je me suis battus et que je me bat encore.

Comment elle s'appelle ? Le Capitaine se tourna vers son Etat Major qui lui donna la réponse.

Soldat Sulvina ! Je suis venus car j'ai une mission à accomplir. Réadapter l'armée, et faire rentrer dans le rang les deux soeurs de l'armée : la Gendarmerie et les Services Secrets. On est venus me chercher alors que je coulais une retraite bien méritée, loin de cette... croisade... comme vous dites. J'accomplirais cette mission. Car c'est un devoir vis à vis de vous, vis a vis de moi, et vis à vis de tous ceux qui me font confiance. je n'ai qu'une parole et je la tiendrais. Je mettrais en place cette putain de réforme !
Mais n'attendez pas plus de moi. On... vous... les soldats de cette armée, m'ont confiée une mission : redonner les moyens de refaire de l'armée de Franche Comté la premiére puissance du Saint Empire, une puissante crainte et respectée par ses voisins et par ses ennemis. C'est un mission trés dur et trés éprouvante car j'ai beaucoups d'ennemis qui n'hésitent pas à mettre le pays en danger simplement pour me contrecarrer. Simplement, pour le plaisir de me faire chier.
Et si le pays est en danger actuellement, c'est donc en partie à cause de moi. Plus vite je partirais et mieux cela sera pour tout le monde car mes ennemis se remettront à s'entretuer plutôt qu'à se liguer contre moi.
J'aimerais rester à la tête de cette armée qui est un peu... la fille que je n'ai jamais eue. Mais rester, c'est condamner la région. Je ne resterais donc pas plus que necessaire pour accomplir mon devoir. Puis je partirais, car c'est ce qu'il y a de mieux à faire pour la région.

Souvenez vous tous bien de ces paroles : être un soldat, être un militaire C'est savoir se sacrifier pour le bien être de la majorité. Et pas sacrifier la majorité pour son propre bien être.

Vous avez d'autres questions ?