Noa accueillit le prince Impérial poliment :
Bonjour votre Altesse, que puis-je pour vous ?
Noa l'écouta,
Hum d'accord je vois, je veux bien prendre votre plainte en charge, cependant je me dois de vous avertir. J'ai longtemps travaillé à la prévôté, et longtemps les plaintes de ce genre ont été refusé pour la simple et bonne raison que les charges retenues étaient abandonnées de gré ou d'oubli. Je connais assez bien la chose pour dire que la plupart aboutissent sans suite et sont livrés sous l'humeur juste après les faits, sans grand recul.
Je n'insinue pas que c'est votre cas, mais voulez vous réellement engager de telles procédures, un empereur n'est jamais l'ami de tous, et vous vous ferez insulter quoi qu'il arrive hélas.
La prévôté est surchargé de dossier, et je n'aimerais pas l'encombrer d'avantage sans être sur que vous que vous même soyez sur. On trouve bien souvent peu pertinent ce genre de plainte avec le temps.
Mais la loi est la loi, et je ferais selon votre désir.
Il me faudra d'avantage d'information pour constituer un dossier, sont-ce les seuls mots qu'ils ont prononcé à votre encontre ? Vous souvenez vous en d'autre ? Quelque chose de votre part les ont-ils amenés à vous insulter ou était-ce tout à fait soudain ? A quelle heure environ ? D'autres détails que la gendarmerie devrait connaitre ? Etaient-ils ; étiez vous, ivre ? Je dois savoir ce genre de détail pour que la vérité et rien que la vérité soit faite.
Aussi afin d'éviter des frais inutiles, accepteriez vous des excuses publiques, souhaiteriez vous une peine disons... "A l'amiable", peut-être faisaient-ils cela sous le coup de la colère passagère et seraient prêt à s'excuser ?