Entrainement obligatoire: "Mission de survies Comtoise"

La brune arqua un sourcil. Décidément il aimait faire du vent celui-là. Et brasser de l'air...
Sa petite voix omnisciente lui disait que ce qu'il y avait de très peu responsable dans cette histoire, ça n'avait pas été de séparer père et fille pour une mission qui relevait plutôt du jeu de piste que de la traque réellement, mais de faire enrôler une gamine de six ans dans l'armée... Va comprendre la logique, Mignonne, sans doute qu'ils s'en servent comme appât pour des ennemis pas trop regardant sur l'âge et les formes. Y'en a à qui ça plait, les jeunes pousses. T'es bien placée pour le savoir, hein ?

Et la Valkyrie de contenir un léger rire derrière ses lèvres closes, en voyant l'autre tourner les talons. Un bien étrange oiseau ...

Vous devriez calmer vos ardeurs, soldat ... Sinon vous allez finir essoufflé avant même que la traque ai commencé. Ce serait... regrettable.

Entendant l'indice donné pas Sauveur, Saffig ne voyait pas 10.000 façons d'agir.

Il faut y aller, et chercher les traces par nous-même. Les maréchaux qui les ont mis en déroute ne sont pas forcément les plus capables et n'ont peut-être pas tout vu.

Pas de temps à perdre selon elle, ils auraient bien le temps de parler des détails en route.

Elvyna se tenait prête, après s'être débarrassé de ses affaires, du moins du peu qu'elle possédait, elle rejoignit son équipe.
Elle reconnaissait quelques personnes qu'elle avait rencontré pendant les classes de recrues. D'autres qu'elle ne connaissait pas mais se contentait de leur sourire pour faire bonne impression. Oui, il fallait essayer de faire des liens si ils voulaient faire gagner leur équipe. Elvyna était déjà contente de ne pas être tomber avec Jerone, vu l'humeur que son corps dégageait.

Le Sergent Sauveur, chef de leur équipe les renseigna sur le premier indice.

- J'ai une idée. Quelques-uns d'entre nous devraient monter en haut de cette tour pour essayer de repérer les fuyards. Une fois cela fait, une personne devra faire les allez et retour pour avertir leur progression à une équipe en bas qui pourraient se diriger vers ses fuyards. L'équipe en bas devra laisser des marques sur les troncs d'arbre pour que la personne qui fait les allez retour puisse les retrouver facilement et leur montrer le chemin au fur et à mesure.

Très fière de son idée, elle les regarda tour à tour avec un petit sourire.

Entre Vesoul et Dole il y a un camps cela pourrait être la place qu'il parle. Je ne connait pas trop le coin mais je suis sûre de ce que je dis. La dernière mission on a camper la bas. Je ne me rappel pas trop du décor car, j'étais encore trop endormi le matin que nous sommes partis. Il faisait encore nuit alors et j'avais juste un idée en tête un bon repas chaud dans une auberge avec de la bière. Je ne crois que nous devrions nous séparer l'équipe n'est pas complète et si les brigands nous attaques nous serons pas plus que 3 ou 4 par groupes

Invité

Theodore était un peu perdu et ne savait pas quoi faire, il écouta les idées des plus expérimentées. A part Dole il ne connaissait pas très bien la Franche comté, donc il n'arriva pas à situer la position sur une carte. Mais il était sûr d'une chose: Il faut se diriger vers la forêt entre Granson et Pontarlier.

Le maire, attendit que tout le monde eut parlé et dit:

Je pense que nous devons nous diviser en deux groupes. Un groupe qui doit aller chercher dans la forêt et l'autre avec le vieil hermite pour essayer d'en savoir plus.

Puis il regarda son chef équipe

Vous en pensez quoi ?

Draugaran ne disait rien, écoutant le chef et ses camarades, faisant abstraction des gesticulations et insubordination de l'énergumène à large bord. Dans le genre épine dans le pied, on ne faisait pas mieux, et parfois elle se demandait comment il pouvait être encore en vie avec un comportement aussi inapproprié. Il fallait croire que la chance souriait véritablement aux imbéciles.

Heureusement, les autres étaient beaucoup plus censés et raisonnables. L'idée de se séparer semblait judicieuse dans un premier temps afin de reconnaitre le terrain, et d'obtenir plus d'information. Quelque chose la chiffouillait : l'indice disait "présence 12" mais 12 quoi ? Ce n'était pas clair, et c'était une bonne raison pour mettre la main sur le fameux ermite. Spagnolo semblait cependant avoir omis un petit détail qui pouvait avoir son importance, aussi décida-t-elle de prendre la parole à son tour.

Sergent, je pense qui est judicieux de se diviser en deux groupes. Trouver l'ermite permettrait d'éclaircir quelques détails, cependant, je ne pense pas qu'il soit utile de se rendre à Pontarlier. Un ermite vit dans la nature, et s'il a eu ces renseignements, c'est qu'il doit vivre dans la zone où nous devons nous rendre.
De plus nous seront plus discrets en nous divisant. Monter un camp me parait fastidieux, d'autant plus que nous ne savons pas si nous aurons a nous déplacer encore ou à rester. Nous ferions mieux de rester mobiles. Un groupe pour trouver l'ermite, un autre pour reconnaitre les lieux.
Le mieux est de nous mettre en route au plus vite, et de nous organiser en route pour ce qui sera de la répartition des tâches, nous perdons un temps précieux à trop réfléchir ici.

Elle s'arrêta là, consultant du regard ses camarades, et Spagnolo, qui devait se décider rapidement maintenant.

Recrue, je suis réputé etre l'un des plus rapide, des plus endurant et tout ça avec 30 kilos d'équipement sur le dos, alors vous risquez d'etre plus vite essouflée que moi.

Se diviser, sont-il bete ou idiot ?

Présence 12, c'est clair non, ils sont 12 et diviser un groupe qui ne compte meme pas 12 personnes au complet est suicidaire.

Le blond lui commençait déjà à tourner sur place car ils auraient deja du partir et discuter sur le chemin. Etre avec des incompétants dans ce genre de situation allait surement l'ennerver et il aurait plus vite fait de se debrouiller seul, au moins personne ne lui casserait les pieds.

BON ALORS ON Y VA OU ON FAIT COMME NOS POLITICIENS ?

Oui le blond est colérique, et pour ceux qui ne le connaissent pas encore assez, il est réputé pour etre le plus réactif des militaires, le plus rapide à passer à l'action, si bien que la mairie de Vesoul n'est resté occupée que le temps qu'il fasse le trajet Luxeuil-Vesoul en 1459, celui lui a valu de faire le tour des mairies de FC cette année là. Sans meme attendre, il prit la direction de Pontarlier à une allure qui allait etre difficilement suivable, rapide et endurant avec 30 kilos d'équipement, le blond se retrouvait d'office bien plus difficile à suivre quand il n'avait pas meme 3 kilos à porter.

En effet , pas de temps à perdre se dit la recrue Engueyran.

Tour de guet ou non, camp ou non, il va falloir s'engager sur les sentiers et suivre ceux qui connaissent la géographie franc-comtoise sur le bout des doigts.

Engueyran écoute tous ses petits camarades , hoche la tête. Il est d'accord avec tout le monde, pour changer.

Il garde juste un œil sur les sacs de victuaille et reste soucieux de partir sans aucune arme , mais de fiers militaires aguerris faisant partie du cortège, il se sent davantage en confiance.

Il attend juste le feu vert du chef !

Loquace Nombre de messages : 920 Date d'inscription : 18/08/2013

Le blondinet retourna son regard,tout ce que proposaient les autres militaires semblait fort constructifs et plusieurs propositions apparaissaient des plus intéressantes,mais à mure réflexion le jeune homme se grattouilla ses cheveux dorés se remémorant l'indice,il étudia ensuite les divers possibilités,leurs avantages et leur intérêt et puisque l'enthousiasme semblait galvaniser les rangs de l'équipe il caressa de nouveau la petite tête du pigeon pour qui il s'était prit d'affection avant de regarder la route battue menant à Vesoul,en effet la lisière de la forêt était semble t-il dénué de traces,mais qui dit marcher dans la lisière dit casser des branches,il était donc encore plus simple de les suivre en suivant les traces de végétation aplatie ou écrasées au sol,elias avait retenu ces détails lors de son dernier passage en forêt il y avait tout juste deux jours,ayant été plus de deux journées passant en ces lieux accompagné par un bon pisteur il avait put massacrer un bon nombre de buissons involontairement,mais là encore même si cette théorie semblait intéressante elle ne suffisait pas à rattraper les brigands à temps.

La seconde de la tourelle semblait intéressante,mais demeurait un autre problème de type olfactif pour pouvoir pister les brigands,néanmoins il y avait les légères majuscules du message demeurées ignorées,celle ci menaient forcément à l'endroit ou les brigands s'étaient tapis,voyons voir...le blond se rappelait que le sud ouest de vesoul menait à Dôle passant par le village (boucle IG) de...Besançon,c'était donc intéressant de prendre en rase motte ce chemin,oui..l'idée commençait à fleurir dans sa caboche,mais encore fallait t-il qu'il trouve le moyen d'exposer sa petite réflexion au reste du groupe. Les paroles du capitaine à son cousin finirent de le convaincre qu'il était sur une piste,quittant son moment d'absence,le jeune homme reprit son sourire et s'adressa au capitaine ainsi qu'au reste du groupe.

C'est simple non? L'idée de flairer un l'odeur des brigands est excellente! Mais le problème reste le même,nous n'avons aucun tissu,rien qui puisse porter leur odeur,il nous faudra donc chercher sur les lieux quelque chose ayant pus leur appartenir.

L'idée de monter sur la tour est très bonne elle aussi,cela permettra de voir s'ils se sont échappés vers la riviére ou ont continués en chemin régulier,mais laissez moi proposer ma petite hypothèse à mon tour.

Prenant sa respiration il poursuivit,dieu bénisse la boulasse des tavernes.

Relisez bien l'indice mes frères d'armes,il est écrit qu'ils se sont sauvés au sud ouest de Vesoul,on peut donc estimer leur fuite dans le périmètre couvrant le village de Besançon,et Dôle! En partant de Dole nous sommes surs qu'ils ne peuvent pas s'échapper puisqu'ils se sont enfuis de Vesoul et ne cherchent sans doutes pas à regagner une ville ou ils seraient immédiatement attrapés par les gardes et repérés au loin par les brigadiers,ma petite hypothèse est qu'ils se sont enfuis du côté du village de Besançon a mi chemin entre Dole et Vesoul en son sud ouest,le seul moyen de les empêcher de s'enfuir est de partir de Dôle,une fois sur la route nous sommes sur qu'ils ne pourront pas nous échapper et s'ils sont revenus sur leur pas vers Besançon ou Vesoul nous nous aiderons de ce que l'on trouvera sur les lieux,de là l'excellente idée de monter à la tourelle ou de chercher de quoi les pister.

Ce qu'a dit le lieutenant lico est donc juste,et chaque idée proposée ici assemblée nous permet de mettre toutes les chances de notre côté pour y arriver,mais il convient de partir de Dôle.

Se retournant vers le sergent tout en parlant au reste du groupe il conclu:

Il ne nous reste donc plus qu'une question,si nous partons de Dôle,vers ou allons nous? De mon côté je propose d'aller jusqu'à la tourelle,elle doit se trouver proche de la boucle au sud de Vesoul,c'est à dire prés village de Besançon. Ce n'est qu'en allant au Nord est que nous les attraperons par le fuite du sud ouest.

Chacun des membres du groupe (ou presque) avait donné son avis. C'était déjà une bonne chose, l'entrainement était pris au sérieux. Toujours debout, le sac entre les jambes, le jeune sergent essayait de prendre comptes l'avis de chacun et de souligner les plus pertinents. Chacun avait sa façon de voir les choses : le lieutenant Saffig lança une bonne suggestion, marché et ne pas perdre de temps. C'est ce qu'ils n'allaient plus tarder à faire. Cependant, Sauveur jugea utile de donner son avis lui aussi. Les remarques de chacun étaient intéressantes mais deux interpellèrent en particulier le jeune homme. A son grand étonnement, son cousin, Elias, jusque là rêveur, proposa un itinéraire qui ne put que ravir Sauveur. Elias et Lic0 avaient été logique dans leurs raisonnement, ou en tout cas, logique du point de vue de Sauveur. Le soldat Elvyna avait, quant à elle, eut la bonne idée de repérer les fuyards grâce à la tour de guet. C'est, donc, en ce sens, que l'équipe allait se diriger.

Coiffant en queue de cheval sa chevelure mi-longue, le sergent mit son sac sur le dos et prit la parole tout en se dirigeant vers le nord est de Dole (ou Sud ouest de Vesoul), en direction de Besançon. Puis de là, nous irons en direction de Vesoul afin de repérer cette fameuse tour de guet.

Bien, j'ai pris note des avis de chacun. Mettons nous en file et marchons en direction de Besançon. C'est surement là que nous trouverons des réponses. Puis en trottinant, il lança : Et aux pas de courses. Dépêchez-vous !

Après un long moment sur la route, ils arrivèrent, enfin aux alentours de Besançon. Ils contournèrent le village pour se diriger vers Vesoul en direction d'une forêt. S'étant arrêté aux abords de la forêt, le jeune homme prit la parole.

Derrière cette forêt se trouve Vesoul. Par déduction, sauf si je me trompe, les fuyards ne devraient pas être loin. Que proposez vous ?

Fredy sourit aux propos d'Elias et de sa révérence ,puis écouta les idées de son équipe et les ordres de leur sergent Sauveur .S'avança à d'adressant au Sergent ainsi qu'à ses camarade d'équipe

Je proposerais que nous marchions sur leurs traces ils doivent certainement en avoir laissées ,de regatder les branches de arbres qu'ils ont dut forcément casser pour passer et de continuer ainsi juqu'à Vesoul ,sans oublier que nous ne devons pas marcher trop vite Segent notre Lanna étant petite !

Lanna écouta l'intrigue puis chaque propositions des soldats. La petite blonde attendit que tout le monde parle et se mette en route. Elle courut pour rejoindre Sauveur qui était déjà devant.

Faut faire vite avant que la pluie vienne pasqu'elle va effacer toutes les traces craument.

Grand sourire de la petite mascotte blonde. Elle ne voulait pas que Sauv soit encore fâché contre elle et voulait à tout prix montrer ses qualités dans la survie.

Lanna se retourna pour voir Fredyanne qui voulait prendre soin de la petite mascotte.

J'suis p't'être petite mais je cours vite et pis j'suis pas fatigué avec que ça comme marche.

Et hop un autre sourire de la blondinette toujours aussi joyeuse, son sac sur dos faisait la moitié de sa taille mais la fillette ne se plaignait pas et restait près du sergent Sauveur en essayant de marcher à sa vitesse.

Ils étaient enfin partis. Durant la marche, ça parlait assez, chacun discutait avec les autres, on apprenait à se connaître. Le jeune Elias semblait avoir de bonnes intuitions, si seulement il se présentait aux entraînements, on en ferait un excellent soldat, pensait Saffig.
Elle en profita pour toucher deux mots à la recrue Engueyran.

Alors recrue, ça vous plait l'armée ? Commencer par ce genre de manoeuvre, c'est assez rare, profitez-en bien. Si vous vous montrez à la hauteur, cela jouera certainement en votre faveur pour votre promotion à soldat. Sachez cependant que c'est l'Etat-Major qui décide cela, suivant mes rapports à votre sujet, puisque je m'occupe de votre formation. Il vous faut venir en classe ou sur le terrain suivant ce que je vous demande, et faire votre maximum. Tout le monde devient soldat, mais déjà en tant que recrue vous pourrez participer aux éventuelles missions. D'ailleurs vous êtes ici avec nous !

Tout en parlant, elle ne perdait pas de vue la petite Lanna, qui était allé marcher avec le meneur du groupe. Jerone la lui avait confiée, et elle la tenait à l'oeil.

Arrivés aux alentours de Besançon, les conversations cessèrent naturellement. Le moment était venu de quitter les routes, et de se faire discrets.

La vieille tour de guet n'est pas très loin par là. Une demi-heure de marche, un peu plus si on prend son temps pour faire gaffe. Ceci dit, si l'on veut s'en approcher, il faut être discret, et je ne pense pas que nous le serons en étant aussi nombreux. Nous pourrions tomber sur les fuyards à tout moment. Savons-nous combien ils sont ?
Moi je suggère que deux d'entre nous, vous sergent, et quelqu'un d'autre au choix, servent d'éclaireurs. Si vous découvrez le camp des fuyard, vous venez nous chercher, cela sera vite résolu. Si il n'y a rien jusqu'à la tour, pareil, et nous irons tous là-bas.
Si nous y allions tous ensemble, les fuyards risqueraient de nous voir avant que nous les voyions.
Ceux qui restent surveillent l'orée du bois, fondus dans le paysage, au cas où les malfrats pointent leur nez.
Qu'est-ce vous en pensez ?

Cela était une bonne idée un groupe de reconnaissance, ils vont aller plus vite que le notre. Lic0 avança

Si vous voulez sergent j'aimerais être de cette troupe de reconnaissance. Je suis habitué d'être discret on est des arbalétriers. Se faire discret c'est notre boulot, faudrait faire vite avant que la nuit arrive après cela trouver des pistes est un peu plus ardu. Surtout qu'on va pas pouvoir prendre des torche pour ne pas risquer de nous faire repérer. Une fois la piste trouvé on va pouvoir les traquer grâce à leur piste,le feu et leurs voix.

Lic0 attend les ordres du sergent en mangeant un peu de pain. Partir aussi vite, il n'a pas eu le temps de se goinfrer comme avant chaque mission.

Ses coequipier commencerent a s'activer ce qui plaisait au blond, disooons dans certaine limites, il avait eu assez de temps pour reflechir et il laissait ses camadares completer ce qu'il avait oublier lorsque le capitaine le questionna, et lui ne tarda pas a repondre, ils etaient tous d'accord au moins sur ce point

nous savons exactement ou nous rendre soit sur le noeud entre pontarlier et grandson, comme l'a si bien dit la recrue mahaut

evidemment son inactivité ne faisait qu'echauffer son groupe, certain plus que d'autre mais il se devait de mettre les chose au point avant de partir car si il est vrai que rester la ne les aidait pas se presser trop ne servait pas non plus

J'avais egalement l'idée de nous diviser en deux groupes et jerone si il est vrai qu'ils sont 12, il est aussi vrai que nous ne devons pas nous faire remarquer L'effet surprise nous aidera beaucoup ici. nous opterons donc par faire deux groupe arriver la bas, un qui sera avec l'ermite et l'autre qui inspectera les lieux.
Bien evidammment le plus discret possible, mon idee de descendre en ville etait poussé par le fait de questionner l'ancienne tribun sur l'ermite en question a savoir son emplacement exact etc histoire de ne pas perdre plus de temps sur le terrain mais

Bon cessons de parlementer et mettons nous en route

mais jerone avait deja prit de l'avance, spagnolo soupira, prit son sac au dos regarda ses camarades et donna le signe de partir il continuerait la discution en route

[hrp: desolé pour le retard petit probleme de connectivité irl ]

La cohésion de son groupe était mise à mal par l'orgueilleux petit blond. Ce qui avait le don d'agacer notre brune, qui enfuyait une tempête, ravalant probablement tous les jurons qu'elle connaissait. Elle prit cependant le parti, comme d'autres, de l'ignorer. Puisque tel était son désir, il marcherait seul, et grand bien leur fasse. Dans le meilleur des cas on le retrouverait pendu à une branche par ses braies, détroussé par un quidam, et dans le pire, il ferait capoter toute la mission et peut-être alors quelqu'un se déciderait à le remettre à sa place.

La Valkyrie emboîta le pas à son supérieur, qui la rejoignait dans l'idée qu'il fallait marcher vers Grandson. La route était relativement longue et elle souhaitait s'entretenir avec son meneur de la stratégie à suivre. La recrue toute neuve n'avait encore jamais étudié la tactique militaire mais son imagination lui soufflait un débordement d'idées, parfois bonnes, souvent mauvaises. Après tout, l'important c'est d'essayer, Mignonne...

Sergent Spagnolo, n'est-il pas vrai que les brigands s'organisent en bande et s'installent sur un nœud afin de détrousser les voyageurs ? Pourquoi ne pas jouer avec leurs propres armes ? Et si nous leur tendions un piège, une embuscade ? Après tout, nous sommes ici en civils, quelques uns d'entre nous pourraient se faire passer pour des voyageurs et quand les brigands sortiraient de leur cachette pour les agresser, les autres leur tomberaient dessus ! Tels seraient pris qui croyaient prendre ...

Le blond au chapeau de paille vissé sur le crâne avait entendu Spagnolo, mais avait deja une bonne quinzaine de mètre d'avance sur le groupe. Pour lui se séparer était la pire des idées, mais c'est pas lui qui commande, quand il sera le seul à revenir sans blessure, il pourra leur dire qu'il avait raison. Le blond attrapa une branche sur son chemin et bricolait quelque chose en marchant tambour battant. Il evitait les sentiers boueux, les sentiers plein de feuille, il slalomait entre les arbres guidé simplement par son instinct et son oiseau qui connaissait la direction de pontarlier.

Il connaissait un peu les bois qu'il traversaient était assez proche de son domaine d'Offlanges, il ne se souciait plus du tout du reste de son équipe, il se fiait à lui même, à son expérience de ce genre de mission, la traque, une chose qu'il aimait particulièrement bien apres les explosions et ce n'est pas les barettes de campagne qu'il portait qui pouvais faire dire le contraire.

Le luxovien avait aussi une idée fixe en tête, récupérer le poste de Lieutenant Maitre d'Armes, lui le dernier Aspirant-Lieutenant Maitre d'arme qu'ait connu l'armée.

Au fur et à mesure du temps il s'enfonçait dans la foret suivant toujours la meme direction principale, les autres allaient devoir s'accrocher pour suivre sa cadence infernale.

Katarina se demandait dans quelle équipe elle était tombé. Ne devaient-ils pas prendre des décisions communes ou plutôt écouter leur chef d'équipe à savoir Spagnolo, plutôt que d'en faire qu'a sa tête comme le démontrait une fois de plus Jerone. Elle soupira.

Elle fermait la marche du groupe à courte distance quand même, ne voulant pas les perdre de vue. Elle regarderait la nature autour d'elle, en attendant qu'ils se mettent d'accord... se séparer en deux groupes ou non. Elle trouvait que c'était une bonne idée. Un groupe qui aille voir l'ermite, un groupe qui aille en reperage. Et se retrouver dans un lieu sure pour faire le point sur les informations récoltées.

Mais il y avait encore le temps pour cela, Pontarlier ou elle avait vécue un temps était à deux jours de marche.

Après avoir entendu l'indice les émeraudes se perdirent en réflexion et la dextre vint gratter furieusement les sutures à sa mâchoire. Elle se remémorait alors les routes empruntées bon nombre de fois en tentant de visualiser les déplacements possibles. Rapidement, elle secoua la tête en se demandant ce que c'était que ce genre de principe complètement pourri que d'essayer de repérer où ils avait bien pu se rendre d'un point de vue extérieur. Rien ne valait l'empathie.

Alors elle tenta de s'immiscer dans la peau des brigands, à sa façon. Les yeux fermés, elle s'imagina en bord de forêt, courant de façon éperdue avec une horde de gros poilus sanguinaires dégénérés et armés jusqu'aux dents aux trousses. Il faut dire qu'avec ses Loups Gardiens, elle n'avait pas besoin de faire preuve d'énormément d'imagination pour visualiser ce genre de gaillards.

« Il faut deux personnes remontant par le sud afin de suivre leur piste, deux autres un peu plus en retrait qui surveillent afin de les couvrir en cas d'hommes embusqués.
Les autres quadrillent le secteur, à partir de la diagonale des autres points cardinaux, donc nord est, nord ouest en priorité, par groupes de deux minimum, à environ 500 mètres d'intervalle entre chaque homme afin que si l'un est pris, le suivant arrive rapidement en renfort et que tous deux ne se fassent prendre en même temps.
Ainsi, où qu'ils se trouvent, nous les prendrons forcément.. enfin, tout dépend depuis combien de temps ils sont en fuite.
Ne surtout pas perdre de vue qu'il faut rester tapis un maximum car s'ils ont pris de la hauteur, par exemple s'ils ont décidé d'investir la tour de guet citée pour repérer les troupes à leur poursuite, ils auront d'autant plus de facilité à nous détecter et nous neutraliser »

Elle rouvrit les yeux qu'elle posa sur ses coéquipiers en les écoutant, silencieuse, et finit par suivre le groupe.

La décision fut prise de prendre la route en direction de Besançon. Arrivée sur place, elle y alla de sa petite participation, à voix basse pour plus de discrétion, en apportant une petite touche d’humour afin d’alléger l’ambiance et de donner un peu de baume au cœur des troupes.

Sinon, on peut faire un cercle de feu autour d'eux comme pour les scorpions, comme ça ils s'suicident. Pendant c'temps là, nous, on fait l'tour et on balance d'la caillasse de l'autre côté pour brouiller la piste.*

Le tout s'acheva sur un sourire bête avant qu’elle ne reprenne.

Je peux partir à environ cinq cent mètres derrière eux, en suivi, afin de pouvoir réagir ou prévenir s’il leur arrivait quelque chose.

*réplique de Perceval dans la série Kaamelott.

Fredy écouta avec son équipe la recrue Sarani qui donnait une bonne idée .

Je n'y aurait pas penser c'est ce qu'on appelle une tenaille non ? recrue Sarani ? je trouve vote idée bonne et ça laisserait peu de chances aux brigands !

Le médecin chef attendit les avis de leur Setgent Sauveur ainsi que ceux de ses coéquipiers .Elle en avait profiter aussi pendant leurs déplacements dans les bois,pour ramasser des herbes et autres plantes qu'elle mis dans une place bien précise dans le sac qui leur avait été donné ,qui pourraient être utiles si par mégarde quelqu'un se blessait

Merci aux deux équipes de tenir compte de ce nouvel événement météorologique !

Citation :: Les équipes après avoir longtemps parlé s'étaient mises en route. L'une direction Besançon, l'autre Pontarlier-Gransdson.

Mais voilà que la tempête se levait... le vent soufflait violemment sur l'ensemble de la Franche Comté pendant plusieurs heures, entrecoupé de quelques averses qui lessivèrent les terres. Terrains boueux, branches d'arbres arrachés par les vents, tout indice matériel naturel terrestre devenait difficile à suivre ou à identifier comme tel.

La pluie avait fait son apparition ainsi que de nombreuses bourrasques de vent, faisant tomber les branches faibles et la pluie rendant le terrain boueux et encore plus dangereux. Le blond fit un nombre trop important de glissade à son gout et manqua se s'empaler sur des branches. Trop dangereux. Le blond s'arreta et gueula à travers la tempete pour ceux qui le suivait.

IL FAUT SORTIR DE LA FORET ET MARCHER SUR LA ROUTE DIRECTEMENT SINON ON RISQUE DE SE BLESSER, TANT PIS POUR LA DISCRETION.

Attendant le reste de ses camarades et surtout le meneur, le blond commençait à tailler et assembler des branches afin de pourvoir marcher sans s'enfoncer dans la boue. Il avait deja testé cela l'hivers passé sur la neige et cela était du meilleur effet. Il accrocha son dispositif sous ses bottes et se mit à tailler des branches pour s'en servir comme des pics à planter dans le sol et pouvoir avancer sans tomber, particulièrement dans les montées, le temps de sortir de la foret.

L

B

- Le seul point faible de cette stratégie c'est de choisir le noeud... Si nous voulons couvrir tous les noeuds possibles...Ce n'est pas possible. Mais c'est une solution à envisager en dernier lieu je pense.

E

Citation :: Mais voilà que la tempête se levait... le vent soufflait violemment sur l'ensemble de la Franche Comté pendant plusieurs heures, entrecoupé de quelques averses qui lessivèrent les terres. Terrains boueux, branches d'arbres arrachés par les vents, tout indice matériel naturel terrestre devenait difficile à suivre ou à identifier comme tel.

L

"Veux-tu donner encore plus facilement notre position, je te prie Jerone? Au cas où quelqu'un ne nous aurait pas entendu dans les alentours? Nous sommes pour l'instant éclaireurs, cela veut dire discret! Connais-tu seulement ce mot, monsieur Je-sais-tout? Si tu as quelque chose à nous faire savoir, reste avec le groupe et dis le plus bas! Sinon nous risquons bien plus qu'une petite blessure..."

S

(Edit: pour couleur équipe manquante)

il evitait les terrains boueux et non seulement parcequ'il voulait evité de salir ses magnifiques chausses (quoi? on ne ceuillent pas encore les ecus sous les arbres a ce que je sache) mais plus serieusement ca laissait des traces se qui n'etait pas compatible avec la discretion.
Il suivait jerone mais a son rythme car il jugeait que ce presser dans ce genre de mission ne laissait pas beaucoup de place pour la reflexion. Malgré la mauvaise humeur du blond durant le trajet on se permettait toute meme de discuter d'ailleurs la recrue mahaut venait le consulter ce qui le rendait tres heureux et il le fit savaoir d'un grand sourire. Le soldat loanne etant un peu plus rapide que lui ne tarda pas a repondre, faut dire que niveau reflexe aujourd'hui n'etait pas son jour. Il ecouta aussi cette derniere et s'exprima .

Il y'a un autre probleme plus precisement deux a savoir notre mission n'est autre qu'une mission de renseignement nous ne sommes pas sensé nous faire reperer, ensuite mis a part les manches nous ne sommes pas vraiment armé et de plus il sont plus nombreux que nous alors nous ne pouvons pas risquer de mettre en danger nos camarades vous comprenez?

ils continuaient la route a la nuit tomber ils etaient sur besancon le temps de preparer un feux de camps de finir moitié des vivres qu'ils avaient et au lever du jour il etaient a nouveau en route.
La nuit d'apres ils avaient longé pontarlier et une demi-journée comme prevu leurs avaient permis de rejoindre la fameuse foret . Le sergent s'etait attardé un instant a regarder les alentours histoire de verifier de ne pas avoir ete suivit , puis avait passé un autre instant a observer La foret qui semblait plutot dense tres dense meme .
Ils s'introduirent a l'interieur, les precedentes nuits lui avait permit de reflechir aux groupes

Bon arretons nous ici un instant

J'ai penser aux 2 groupes pour cette mission ce qui sera moi , drau et la recrue mahaut nous nous chargerons d'aller voir l'ermite afin de lui demander les informations qu'il a eu sur ce groupe de brigand et vous il indica tout le reste etant plus nombreux vous vous chargerez du reperage des lieux .
Il est aussi temps de monter notre arsenal nous trouverons des branches des herbes rampicante dans la foret afin de contruire lance, fleches, arcs etc.

des questions? des suggestions?

pas la peine , car a peine eu-t-il prononcé ces mots qu'une goute atteri sur son visage, il leva les yeux au ciel et plusieurs autres ne tarderent pas a le mouillé manquait plus que ca, bordel mais qu'est-ce qui se passait encore? et comme-ci la nature voulait repondre a sa pensé , une branche tomba non loin d'eux
, bon ok tan pis pour ses vetements moi et pour la mission? elle etait importante certes mais ces coequipier?, il jeta un oeil a jerone pas mal cette idée.

Prenez des branches et servez vous en afin de marcher dans les terrains boueux et ne pas tomber .
faites attention aux branches qui chutent pres de vous je ne voudrait pas de blesser, la tempete pour l'instant est soutenable meme-ci elle est assez dangeureuse,je trouve meme qu'il est preferable de laisser la foret comme proposer par brusquement par jerone, la securité avant tout

tout en parlant il agissait en consequences

Elvyna suivie ces compagnons jusque Besançon. Le trajet dans la forêt lui semblait interminable. Elle ne comptait plus le nombre de fois où elle se prenait les pieds dans les racines des arbres, où elle manqua de tomber en roulant sur des cailloux.

Une fois arrivé à destination, tout le monde se regroupa et le Soldat Sarani donna une idée de manoeuvre. Mais avant que quiconque puisse réfléchir à cela, un vent violent se leva. Les arbres se penchaient dangereusement au point qu'il semblait se diriger vers elle pour caresser son visage de leurs branches. Elvyna fut trempée en quelques minutes. L'eau glaciale pénétra dans ces vêtements jusque la moelle de ces os.

La jeune soldate, pensait que la fin du monde était proche. Il ne fallait pas rester là et trouver un abris. Mais elle pensa avant tout à la mission. Elle s'approcha donc de ces camarades et hurla.

- Pour notre sécurité il serait préférable de trouver un abris rapidement, mais si nous continuons tous ensemble, nous pourrions tomber sur ces brigans sans qu'ils nous entendent vu que le bruit du vent est très fort. Bien que cela peut être dangereux pour nous si un arbre nous tombe sur la tête!

[N’ont pas pris le départ : Maecenas, Casiope, Artaban quand ils seront décidé à participer, qu’ils cherchent après le capitaine en la caserne, les équipes n’étant du coup pas équilibrée, afin d’être équitable, dans le comptage des lignes RP qui définissent le vainqueur, je change la donne et fait des calculs savant de proportion. N'oubliez pas que les indices sont différent pour les deux équipes!]

Un trio de faux fuyards du haut de la tour de guet, voient arrivés au loin un groupe suspect, il s'agit du groupe de Sauveur, les trois hommes ont à leurs cous un foulard rouge, leurs signes distinctifs du moment, à l'instar des groupuscules de bandits, dans leurs départs précipités, ils laissent au sommet de la tour, un tonnelet d’eau de vie, ça tient toujours chaud, et un quintal de porc fumé, à eux de faire de la tambouille avec, un foulard pour indice, quelques dagues et une lettre à moitié calcinée.

Entrainement obligatoire: "Mission de survies Comtoise" - Page 2 889509sauveur

Le capitaine trinque avec Bensira et Rabatcho:

On ne peut donner à l’armée de la piquette à boire, nous nous devions de la goûter. On dirait messieurs, qu’une équipe avance plus vite que l’autre, nous viderons le tonnelet destiné à l’autre équipe sur le campement de ce soir. Quel temps de chiens, les nouveaux vont en prendre pour leur grade.

Pas de chance pour cette équipe qui s’est séparée en deux groupes, une meute de sanglier, à dévorer la moitié de leur provision sur leurs bivouacs, et quand l’autre moitié arrive auprès du vieil hérmite, il est rond comme un rond et ne sait répondre à leurs questions très clairement.

Ai dit douze, ai dit douze… douze heures, douze minutes ! douze angelots ronds, ronds, ronds… *hips*
Le vieil hermite de s’éponger le front avec un foulard rouge tranchant d’avec sa bure grise toute maculée pouvant tenir debout seule grâce à la saleté.
Qué que vous dites ? Si j’ai vu des gens louches ici ? Y a que vous de louche ici, foutez moi la paix, faites comme les autres de cette nuit qui sont vnu me chahuté, allez faire votre campement au cimetière de Pontus.

Loquace Nombre de messages : 920 Date d'inscription : 18/08/2013

"Et merde" se dit le blondinet dans son esprit regardant le ciel...les nuages gris envahissaient les cieux et le tonnerre présent à l’orée des collines descendait peu à peu vers la petite troupe..voila qu'une goutte toucha le mantel du blond,puis une seconde,le sol ferme et meuble commença à se foncer de goutte venants d'en haut et enfin l'averse commença à s'abattre sur la troupe,la lueur des éclairs illuminant les corps grisâtres et célestes,prenant son casque elias n'hésita pas un instant à l'enfoncer sur sa tête. Pas question d'avoir la caboche mouillée par temps d'orage,le vent soufflant alors de toute sa froideur quelques arbres furent déracinés de ça et là en bas de la rivière,le sol devenant de moins en moins meuble et prenant sa forme boueuse,regardant les autres qui suivaient derrière,il s'assura que personne ne manquait à l'appel ou souffrait de la tempête qui s'abattait progressivement sur les environs.

Alors que tout le monde avançait avec difficulté sous la pression du vent et de la pluie,la détermination du goupe semblait demeurer intacte,le jeune homme lui s'abandonna à nouveau à ses pensées,se disant que peut être une maisonnette de paysanne à Besançon le feu couvert sous la marmite,le toit de paille tressé et la bonne soupe de légumes serait favorable à les accueillir quand toute cette course serait enfin finie,ses propres pensées de réconfort furent vites dissipées par la réalité des courants d'air contre lesquels ils manœuvraient de plus en plus glacials,levant son oreille en écoutant soudainement le cri de la recrue Elvyna,le blondinet sourit dans le creux de ses lèvres inclinant du regard vers elle pour lui répondre avec assurance.

OUI ON CONTINUE QU'A CELA NE TIENNE ON VA POURSUIVRE JUSQU'AU BOUT,NOUS AVONS PRESQUE ATTEINT BESANÇON.

PAR CONTRE IL FAUT CONTINUER AU MILIEUX DE LA ROUTE. C'EST ENDUIT DE BOUE MAIS C'EST PLUS SÉCURITAIRE.

Continuant à longer le sentier devenu très boueux les herbes mouillés du côté servant à s'orienter dans la forêt priant Aristote au fond de lui pour qu'aucun arbre ne leur tombe dessus alors que l'eau sur les points d'eau naturels en contrebas continuaient à bouger avec force fouettés par le vent tandis que les feuilles d'automne volaient à tue tête de leurs couleurs orange-âtre sur leur parcours,au sommet d'une bute apparaissait enfin la vieille tour abandonnée proche du village,la foudre et le temps mauvais commençant enfin à se dissiper laissaient aux lieux un état bien lugubre..apercevant au loin sur la colline quelque chose qui ressemblait à l'amas d'une caisse et un doux fumet de viande vint lui caresser les narines,ayant déjà eu ce type de discussion avec un expert en la matière,aucun doute c'était bien là du porc et pas qu'un peu!

Regardant le reste du groupe,il les regarda l'impatience pétillant dans son regard tellement il était pressé d'y aller,foutue hiérarchie mais en même temps celle ci demeurait de bons conseils pour les têtes enflammées comme lui,la tentation de filer jusque là bas à l'anglaise était grande mais le respect pour le grade demeurait primordiale,il ne bougerait donc pas d'un pouce tant que les ordres ne seront pas donnés pour envoyer les deux éclaireurs fouiller la vieille tour qu'on apercevait désormais en hauteur.

Et pendant que ça pensait à quoi faire, le vent se leva, violent. Saffig changea d'avis instantanément. Les fuyards, on s'en occuperait une fois la tempête passée. Là, il fallait trouver la tour et s'y cacher.

Elvyna a raison, allons tous à la tour, elle a résisté à mille tempêtes, elle résistera à celle-ci aussi !

Elle interrogeait Sauveur du regard lorsque elle sentit un coup derrière la tête et vit des étoiles devant les yeux. Une branche assez consistante l'avait à peine heurtée.
Elle eu juste le temps de porter la main à la nuque avant de tomber dans les pommes.

De gros nuages menaçants qui ne présageaient rien de bon s'ammoncellaient ça sentait la tempête à plein nez , Fredy écouta les differents avis de ses équipiers qquand tout à coup une branche s'abattit sur le lieutenenant instructeur Saffig qui s'écroula sous le coup .

Fredy se pércipita vers le lieutenant qui était inconsciente Regarda son état sous les averses et le vent elle était gelée et trelpée mais n'y pensait pas , vite elle s'empara de gtoses branches qu'elle fixa avec des lianes , parla au lieutenant qui ne lui répondit pas , elle respirait mais avait un gros hématome à la nuque ,elle la posa délicatement sur le brancard improvisé et cria pour se faire entendre car les éléments se déchaînaient

VIIIIIITTTEEE !!!! IL FAUT TROUVER UN ABRI AFIN QUE JE PUISSE DONNER LES SOINS AU LIEUTENANT AIDEZ MOI S'IL VOUS PLAIT A L'AMMENER A L'ABRI DANS LA TOUR DE GUET!

Bien, mon Sergent. En toutes choses, je m'en remets à vous.

Et c'est ainsi que le blond, la brune et la borgne se mirent en quête de retrouver cet ermite, bravant la tempête qui faisait rage. Ce qui avait passablement entaché l'humeur de notre petite Valkyrie, qui ruminait leur infortune.
Quand ils arrivèrent, ils étaient trempés, à force de crapahuter dans la boue sous la pluie battante. Et il semblait bien qu'ils n'étaient pas les seuls à être dans un état avancé de déchéance. Certes, pas pour les mêmes raisons. Leurs teints blafards à eux qui subissaient le froid tranchaient avec le teint rougeaud et violacé du vieil homme, les tripes déjà noyées dans une mauvaise eau de vie. Et reniflement agacé de la brune.

Il est plein comme une outre, le bougre ! On n'en tirera plus rien de bon ...

Mais dans son babillage décousu il avait parlé de monter un camp au cimetière de Pontus et peut-être était-il, en effet, plus sage de s'arrêter pour la nuit, le temps que la tempête passe.
En attendant que leur meneur prenne une décision, la brune déposa son derrière gentiment charnu sur une souche, aux côtés de l'ermite. Elle lui prit des mains la gourde qu'il avalait goulument et un foulard rouge qu'il avait utilisé à épongé son front. Elle s'en servit à essuyer le goulot et le porta à ses lèvres. La brune déglutit avec une grimace le liquide brûlant qui la ragaillardit et rangea le foulard dans sa propre poche, machinalement.

Loquace Nombre de messages : 920 Date d'inscription : 18/08/2013

S'agenouillant aux côtés de son amie il regarda le corps inerte de la lieutenant saffig,elle devait avoir les compétences médicales suffisantes pour la soigner mais...espérons que cette branche n'avait pas été trop lourde..posant sa main le long des cheveux de la femme inconsciente,"elle n'aurait qu'à me frapper à son réveil" se dit t-il amusé,le blond finit par trouver de jolies bosses temporaires causées par le choc,elle devraient être parties d'ici une bonne demi heure mais il n'avait point les connaissances de sa collègue en matière de santé,posant son bras sous les jambes de l'inconsciente il hurla au reste du groupe,la hiérarchie faisait légèrement défaut en ce moment pour laisser place à l'esprit de groupe,avant de tomber dans les pommes d'Apollon elle avait semble t-il donné des ordres,eh bien ce sont ces mêmes ordres qu'il fallait donc suivre jusqu'au bout.

SERGENT SAUVEUR SI VOUS ME PERMETTEZ J'AIMERAIS QUE L'ON POURSUIVE LA DEMANDE DE SAFFIG,LA TOUR N'EST QU'A QUELQUES CENTAINES DE MÉTRÉS ET TANT PIS SI LA BOUE PREND NOS BOTTES ET NOTRE UNIFORME,AYONS QUITTE DE LA SANTE D'UNE DE NOS SŒURS!

Arrêtant le coup quelques instants roulant des yeux elias posa son deuxiéme bras sous la nuque endolorie de la belle endormie qui demeurait sa supérieure en dehors de cette mission et...sans doutes de son coma mais là ou la camaraderie pronait la mission ce n'était plus vraiment une question d'honneur ou de décision,le premier qui pouvait aider son frére d'arme se devait de le faire à ce jeu plus de discussion sociale ou militaire,la vie de celui qui est avec compte en premier,sa survie aussi peu importe qu'une mission soit remplie ou non à l'avance,une victoire ou la fierté d'avoir gagné ce n'était que peu de choses comparée à une soeur d'arme en danger.

Approchant le corps inerte dans ses bras de l'infirmiére,il la regarda chancelant légèrement puisqu'il ne pouvait pas la porter seule longtemps,regardant son amie infirmiére de ses azurs sérieux et le calme posé sous la tempête,il essaya de ne pas la brusquer,son rôle serait essentiel dans le rétablissement de saffig. Affichant même un faux et léger sourire rassurant le blond lui souffla ignorant presque le vent et la pluie autour d'eux.

Saura tu la soigner fredy? On a que les premiers soins avec nous..ben finalement c'est pas moi qui ait fait le casse cou en forêt tu vois..

Se retournant vers le groupe toujours à ses côtés le vent manquant de faire envoler son casque il reprit sa voix hurlante concluant:

EST CE QUE QUELQU'UN PEUT M AIDER A PORTER NOTRE CAMARADE JUSQU’À LA TOUR?

Alors qu'il rodait plutot autour du camp et surtout sans chef de désigné parmis lui, Katarina et Loanne, le blond tendait de trouver un moyen d'allumer un feu, mais avec le vent et la pluie, c'était peine perdue. Il préfera se réfugier dans un arbre afin de tailler de flèches, son arc était deja pret. Il était à l'affut sur sa branche d'arbre quand entendit un grondement inabituel. Peine perdue se battre, un troupeau de sanglier ayant senti la nourriture vinrent s'en emparer. La blond plus enervé que ça envoya une rafale de flèche en direction du troupeau en esperant en tuer un, peine perdu. Il allait falloir encore plus rationner, et surtout trouver un moyen d'allumer un feu sans qu'il s'eteigne. Le problèe était qu'il n'avait ni planche ni clou pour bricoler un abris pour le feu.

Va falloir trouver un abri, une grotte ou un endroit où ni le vent, ni la pluie nous empechera de faire un feu, il va aussi falloir chasser ou demander à l'autre groupe de nous rammener à manger de chez l'ermite.

Le blond descendit de son arbre et rassembla le reste de vivres non souillées. Il faisait la moue des mauvais joue et commençait à lacher des jurons dans tous les sens.

Quelle idée de con, on aurait du tous y aller chez cet ermite. Et bien sur les autres ils vont encore m'accuser d'avoir fait tout foiré et gnagnagna. Mais bon on écoute pas celui qui est le plus expérimenté, apparement c'est la nouvelle génération, qu'ils viennent pas pleurer apres.

En colère, le blond il pouvait l'être, lui qui avait reussi à garder la moitié de sa ration de 2 jours. Il leva la tete pour trouver des nids dans les arbres. A défaut de manger de la viande il arriverait peut-etre à récupérer des oeufs. Il se mis donc à la chasse aux oeufs, grimpant dans un arbre, et faisant toutes les branches une à une, les nids un à un manquant une bonne dizaine de fois de tomber dans le vide, un petite perte pour les autres surement. Il tira aussi sur les oiseaux qu'il avait en vue, mais peu furent touchés et ils n'étaient pas bien gros. Le blond apres avoir passé un temps indéterminé à sa chasse, plusieurs heures surement, redescendit de l'arbre dans lequel il était rendu et retourna à pied vers le campement avec un bon kilo d'oeuf et 4 petits oiseaux, celle nuit il allait surement chasser la chouette et le hibou, les mulots et loir qui passaient par là allaient aussi y passer. Dans ce genre de situation on ne fait pas la fine bouche. Il arriva au camp avec toutes sa chasse, maintenant y a-t-il un moyen de faire du feu ?

Le lieutenant mangeait sa miche de pain quand tout à coup sans prévenir une tempête arriva. Il a vue des branches tombées, un arbre se faire déraciner et des millier de feuilles partir au vent sans oublier la pluie. Elle était si forte qu'a chaque fois qu'elle frappait le visage on croyait se faire couper par une lame de rasoir.

Il avait tellement de bruit qu'il n'a même pas entendu la branche cracker et tomber sur la tête de Saffig qui était juste devant elle. Il fut surpris et immédiatement le médecin arriva et la recrue Elias aussi. La recrue demandait que quelqu'un l’aide à amener Saffig. Sans attente Lic0 prit son côté.

N’attendons pas les autres partons immédiatement, ils seront s'arranger. Lanna vite cour vers la tours tout droit avec le médecin Fredyanne Van Ansel nous allons te retrouver dans un instant avec Saffig.

Ils arrivent sans embûche, Lic0 voulait allumer un feu pour réchauffer la pièce et l’éclaircir mais avec ce temps de fou voudrait mieux oublier. Il voulait retrouver les autres quand il aperçue qu'il avait un feu à moitié allumer, un tonneaux d'eau de vie et du porc fumée.

bakhtan a écrit:: Un trio de faux fuyards du haut de la tour de guet, voient arrivés au loin un groupe suspect, il s'agit du groupe de Sauveur

Je crois que nous sommes pas seul,sinon ils viennent juste de partir. Rester sur vos gardes, Lanna reste proche de Saffig, s'il arrive quoi se soit protège là.

Lic0 espère que les autres ne tarderont pas car, si les brigands étaient ici, il n'était que trois et eux on ne le savait même pas

Tout allait bien, le groupe continuait la mission jusque là sans embûches. Mais comme rien n'est simple, il aura suffit d'une tempête pour chambouler tous les plans. Sauveur, son sac en bandoulière, hésita un moment sur l'endroit où ils allaient trouver refuge. En fait, il n'y avait pas vraiment le choix. Le seul endroit convenable fut la tour de guet. Mais ce petit moment de réflexion fut la cause de biens des tords. Autour d'eux, tout avait changé, les éléments se déchaînaient, une tempête faisait rage. Une tempête tellement violente que les rafales de vent faisaient craquer les branches. Et comme si tout n'allait pas, déjà, pour le mieux, Sauveur n'eut même pas le temps de répondre au lieutenant Saffig, qui interrogeait le sergent du regard quant à la proposition d'Elvyna, qu'elle fut percutée par une branche.

Les réactions des membres du groupe ne se fit pas attendre. Aussi, le lieutenant Lic0 prit l'initiative de porter le corps de la femme inanimé à la tour de guet, avec l'aide d'Elias, afin de permettre à Fredyanne de s'en occuper.

Sauveur, en compagnie du reste du groupe, était resté en arrière. Mais il fallait les rejoindre ! Il indiqua à ceux qui étaient avec lui de courir jusqu'à la tour. Une fois sur place, Sauveur donna quelques consignes sans réellement se préoccuper de qui l'avait suivi ou pas :

Lieutenant Lico, Lanna restez en bas, en compagnie de Fredyanne. Veillez bien sur elles ! Les autres suivez moi. Nous allons inspecter cette tour, au cas où nous ne serions pas seuls. Puis jetant un dernier regard sur Lic0, couvrez nos arrières d'ici.

Après ces quelques consignes, le groupe commença son escalade dans la tour...

Une fois arrrivés dans la tour avec l'aide de ses camarades Fredy les remerçia , Le lieutenant Saffig toujours inconsciente ,elle lui hurla de lui répondre ,la mis sur le côté pour éviter l'étouffement en cas de vomissements ,il fallait lui oter son uniforme et les faire sécher autours du feu et lui mettre une couverture .

Les amis faites pareil deshabillez vous et séchez vos vêtements ,en mettant une couverture sèche sur vous sinon vous allez chopper la crève ! même consignes pour notre sergent est les amis partis inspecter les lieux

Sergent Lanna voudrais tu stp me passer mon sac ? Lieutenant Lico aidez moi je vous prie à tenir la tête de Saffig svp !

Là les manières étaient oubliées quelque peu l'érat de santé de Saffig passa avant tout

Merci à vous deux !

L'hématome était gros ,et voilà que le lieutenant Saffig se mit à gémir ,c'était bon signe elle reprenait ses esprits mais n'était pas sortie d'affaire pour autant ,

Merci sergent Lanna !

Elle fouilla dans son sac et y prit de l'arnica et d'autres herbes qu'elle avait trouver ,les écrasa entre deuxs pierres au dessus de sa gamenne pour en recueillir le liquide qui en sortait et l'appliqua avec un chiffon propre sur l'hématome ,il faudrait attendre la suite pour vois si des nausées ,des vertiges maux de tête ne se déclenchaient pas !Comme elle regrettais ses précieuses potions mais elle saurait se debrouiller la nature y pourvoira .

Allez vous reposez au coin du feu mes amis je veille sur notre lieutenant !

Fredy tenait la main de Saffig et la serrait de temps en temps ,elle lui demandait se faire pareil de répondre par un serrement de main ce que faisait le lieutenant ,Fredy fut soulagée au moins la conscience revenait mais Saffig avait été secouée .Elle la couvrit bien et surveillait l'évolution de son hématome

Le groupe s'était séparé en deux. Ils n'avaient rien vu. Faut dire que le temps n'allait pas leur faciliter la tache. La comtesse de Sochaux se demandait vraiment ce qu'elle faisait là, pourquoi avait-elle accepté cette mission de survie ... si le Capitaine n'allait pas devenir son futur gendre, elle serait resté dans son château à Rochefort sur Nenon, à se faire servir... plutôt que d'être la dans le froid, mouillée, avec des soldats qui apparemment ne communiquait que fort peu entre eux.

En marchant de Dole en direction de Pontarlier, ils passèrent par Salins les Bains... Fief de son frère aîné, la tentation de les laisser tous en plans, d'aller en son château, se réchauffer et manger à sa faim était grande. Mais elle n'en fit rien.

Arrivée au campement ou il passerait surement la nuit, Katarina laissa choir son sac de survie, elle en avait mal aux épaules d'avoir à le porter, puis elle regarda Jerone monter à un arbre se demandant bien pourquoi. Elle se contenterait, elle de chercher s'il n'y avait pas des fruits des bois à porter de main. Quand elle entendit de droles de bruits venant du campement. Sans armes, elle arriva lentement et resta à couvert. Des sangliers se faisaient un festin de leurs maigres vivres et une rafale de fleches leur tombaient dessus, surement Jerone qui était encore dans l'arbre.

Elle attendit que les sangliers s'en aille pour voir l'étendue des dégâts. Elle entendit Jerone jurer ... ne releva pas et ne répondit rien, à quoi bon.

Et il s'agitait encore dans tous les sens. Elle resta à côté de ce qu'ils leur restaient, attendant l'arrivée des trois partis voir l'ermite, espérant qu'ils aient pu en tirer quelque chose..

Invité

Theodore se sentit un peu à l'écart de son groupe. Comme si, certains, ne se rendaient même pas compte de sa présence. Mais la solitude n'a jamais dérangée le brun, il la recherchait même. Il passait son temps du coup à observer son environnement et la nature qui l'entoure. Il est vrai que la Franche Comté était assez belle quand on prit le temps de la regarder.

Theodore observa aussi ses compagnons de mission. Il n'avait jamais vu un groupe de soldats aussi peu soudé. Chacun d'eux semblaient dans son propre monde, ne se préoccupant pas des autres et de leurs problèmes.

A l'arrivée au campement, le brun se débarrassa de son sac plutôt encombrant. Il avait mal au dos et aux pieds. Il s'assit sur un rocher, regardant Jerone grimper habillement sur l'arbre et vit Katarina chercher quelque choses aux alentours. Il murmura

Ils font quoi ces deux-là ? Aucune communication dans ce gro...

Il entendit soudainement un drôle de bruit, tourna la tête et vit les sangliers s'attaquer à leurs vivres, puis une rafale de flèches leur tombant dessus. Theodore jeta des pierres en direction des sangliers pour essayer de sauver ce qui peut être encore sauvé.

Les sangliers finirent par disparaitre aussi rapidement qu'ils étaient apparus. Il regarda Katarina qui avait l'air dépitée et Jerone qui était entré dans une colère noire. Il revint s'assoir sur son rocher, puis dit à haute voix:

Faudra peut-être qu'on se concerte plus souvent pour éviter de partir chacun de notre côté en laissant les sacs sans surveillance ?

Puis il regarda Katarina

Quelle est l’étendue des dégâts ?

La petite blonde toujours près du sergent Sauveur menait la troupe avec lui. Tout allait pour le mieux jusqu'à ce qu'une mauvais tempête les surprenne. Le vent se levait et soufflait des brusques rafales.
Les quinze kilos de Lanna ne l'aidaient pas à rester stable et se sentait emporter à certains moments avec la force du vent.

Ouaah l'est fort le vent...

Juste après ces quelques mots la pluie vint rajouter son grain de sel. Lanna la sentit venir, son petit doigt ne s'était pas tromper. Elle remercia fort son papa qui lui avait cousu un morceau de tissus bleus comtois bien imperméable en rajout sur son col d'uniforme.
Lanna était bien contente de son papa couturiers.

Lanna mit donc sa petite tête blonde sous sa capuche. Ainsi protégé, elle n'était pas mouillée et donc sa phobie de l'eau était atténuée.

Lanna essayait de suivre les grands pas de géant fait par Sauveur mais avec la pluie cela rendait la tâche beaucoup plus difficile. Mais le plus compliquée pour la petite mascotte blonde c'était de ressortir ses pieds de la boue après chaque pas.
Car pour les soldats qui étaient beaucoup plus grand qu'elle, la boue leur arrivait au grand maximum au dessus de la botte. Mais ce maximum correspondait au cuisse de la petite et à chaque pas c'était la même chose, Lanna tombait à moitié dans la boue pour ressortir ses jambes.

Oh hiiiissse!

Et craaaaaaac puis BOUUM

La petite blondinette sursauta et fut surprise de voir la ligne de soldats s'arrêter d'un coup derrière elle. Elle se retourna et vit la lieutenante Saffig allongée au sol couverte de boue surement dut à sa chute.

Haaan Saff euuh Lieutenante!!

Lanna écouta Lico puis se tourna vers Fredyanne pour avoir son approbation. Et hop ni une ni deux, la petite blonde prit la direction de la tour en courant. La tempête faisait rage, la boue la ralentissait mais Lanna ne se plaignit pas et courut près de Fredyanne.

Une fois arriver près de la tour, la petite mascotte n'était même pas essoufflé. Encore une fois, la blondinette remercia silencieusement son papa pour ses cours d'endurance.

Ca y est on est arrivée.

Lanna attendit le reste de la troupe ainsi que la lieutenante Saffig inanimée.

Elle est mourut?

La petite n'attendit pas la réponse, car la pluie battait son fort et après que certains soldats eurent vérifiée qu'il n'y avait aucun danger avant de rentrer à l'intérieur pour soigner Saffig.

Une fois dans la tour de guet au sec, Lanna enleva ses bottes et ses braies boueuses pour s'enrouler dans une couverture qui faisait deux fois sa taille.

Tiens Fredy ta sacoche mais tu sais j'suis pas sergente moi j'suis juste soldate. dit la petite blonde en souriant et tendant la sacoche de soins

Lanna sourit en voyant que la lieutenante n'était pas morte et tapota sa joue tout doucement en lui disant de se réveiller.

J'crois que elle va mieux mais elle a une grosse grosse bosse. Faut mettre du baume. Mais elle va avoir mal à la tête hein?

La petite Lanna parlait en tant qu'aimant à bêtises et donc blessures. Elle aida Fredyanne à passer un linge humide sur le front de Saffig et attendit sagement qu'elle se réveille. En attendant, Lanna se demandait se que faisait son papa. Et s'il était sous la pluie dans le froid...

Lanna s'isola dans un coin en pensant à son papa. Il lui manquait et elle aurait tellement aimer l'avoir près d'elle alors qu'elle était frigorifiée et en manque de son papa.

Elle voyait son frère au milieu des vagues, perdu, sur le point de se noyer. Elle l'appelait mais il ne l'entendait pas, et il perdait courage, il se laissait porter par le courant.
Perdue dans son cauchemar, Saffig fut transportée inconsciente jusqu'à la tour. La chaleur la regagnant petit à petit, elle se réveilla, ne sachant pas encore distinguer encore son rêve et la réalité. Elle gémissait, prononçait quelques mots en italien.

Joss, ti prego, non mollare... Per favore...

Elle finit par ouvrir les yeux. Toute la douleur du choc lui revint et elle grimaça. La faible lueur du feu éclairait la pièce. La première qu'elle vit fut Fredy.

Je.. Qu'est-ce que...

Elle reprenait ses esprits et soudain la voix de Jerone lui confiant sa fille retentit dans son esprit.

Où est Lanna ?

Elle se redressa d'un coup, s'asseyant, et portant immédiatement ses mains à sa tête, dans une grimace de douleur.

Fredy qui se tennait tout prêt du lieurenant Saffig la vit tout à coup parler puis se redresser ,au moins elle semblait remise de son premier choc

HEP ! lieutenant ! je vois que vous allez mieux mais je vous demande svp de vous rallonger doucement afin que je puissE vous refaire un pansement pour évacuer votre grosse bosse ,il faut que je vous surveille ! avez vous des nausées ? mal à la tête hormis votre hématome ? puis fredy lui montra son index

regardez mon doigt svp et suivez des yeux les gestes que je fait ! elle le passa son doigt de droite à gauche et inversement ,de haut en bas également ,le lieutenant les suivit bien .

eh bien pour ça c'est bon lieutenant ! permettez que je regarde vos oreilles si il n'y a pas de sang le médecin examina les oreilles de Saffig Rien ! c'est très bon signe ! lui dit elle en souriant

alors du repos lieutenant en attendant la venue de tout le monde et de notre sergent Sauveur qui décidera de la suite à tenir quand cette maudite tempête s'arrêtera ! se tournant vers ses amis présents personne n'a froid ? Soldat Lanna tu vas bien ? tous vous vous vous sentez bien sinon dites le moi ! il nous faudrait un bon repas maintenant que notre émotion est passée avec la peur pour notre lieutenant mais il faut que nous nous restaurions pour reprendre des forces !

la mission prenait une autre tournure, ils avaient rejoint l'ermite esperant avoir plus d'informations ce qui etait bien difficile vu l'etat dans lequel ils l'avaient retrouver.
Apres l'avoir ecouter avec beaucoup d'attention (car oui juste un peu ca ne suffisait pas),

Citation :: Il est plein comme une outre, le bougre ! On n'en tirera plus rien de bon ...

elle n'avait pas completement tort au contraire elle avait meme raison, il ne lui restait plus qu'a faire la connection avec l'indice qu'il avait recu.
Il pouvait remarquer la repetition des douzes ce qui cadrait bien avec l'indice qu'ils avaient, il savait aussi qu'un groupe avait monter un campement pres du cimetiere probablement les brigands qu'ils cherchaient, il ne restait plus qu'en a informer l'autre groupe.
Ils ne pouvaient s'engouffrer encore dans la foret avec la nature dechainer comme elle l'etait en ce moment mais fallait toute meme qu'il en informe ses coequipiers.

Reflechissant un peu la tempete ne les permettaient pas de s'engouffrer encore dans la foret, ses camarades avaient aussi du trouver un lieu ou rester a couvert alors
il prit une feuille apres avoir ecrit quelques mots dessus a savoir << nous savons des a present qu'un groupe, probablement les brigands que nous cherchons ont monter un campement pres du cimetiere de pontus. Quel est votre situation et votre position afin qu'on vous rejoigne et surtout restez a couvert le temps que la tempete se calme
Jerone tu prend les manoeuvres en attendant mon retour

sergent spagnolo >> .
Il chercha si il trouva un volatile chez l'ermite chose que par chance se fut le cas, malgré que ce dernier n'etait pas bien gros.

passez moi le foulard de l'ermite, je dois informer nos coequipier de ce que nous savons

il l'avait vu s'approprié de ce foulard, ce qui serait surement utile pour pouvoir lié et proteger le bout de papier a la pate de l'oiseau .
Il n'est pas rare de voir des volatile dans les airs tellement les couriers de nos jours sont frequents.
Il envoya ainsi dans les airs esperant que la tempete ne le fasse pas se perdre et que ses camarades soient les destinataires de cette lettre

Nous resterons ici le temps que la tempete se calme, ensuite nous rejoindrons nos camarades, profitons en pour prendre des provisions eeeett recrue mahaut ce n'est pas le temps pour se saouler passez moi ca .

Il lui prit a son tour la goudre, pour ce rincer le gosier ( qui a dit que le commandement n'avait pas d'avantage?) et le voila en quete de provisions chez l'ermite

l'interrogation du lieutenant Saffig résonna longuement dans la tête -un peu vide- il faut l'avouer, de la recrue Engueyran.

Se plaisait t il à l'armée ? Bah c'est toujours mieux que de travailler aux champs !

Je n'y vois que des avantages. répondit poliment le dolais se demandant dans son fort intérieur dans quelle galère Aristote l'avait placé.
Et je suis conscient que le capitaine nous donne une occasion de euhh gambader dans les près ? Il espérait avoir l'air convaincant et heureux, épanoui pleinement.

Parce que de commencer l'armée par une mission de survie en milieu extrême, dans des conditions difficiles , dans un groupe ou il ne connaissait personne, se retrouver sur des sentiers inconnus, et surtout sans rien à bouffer , c'était pire que ce que le gueux avait vécu jusque là. Pas qu'il regrettait les petits plats de maman, la soupe qui mitonne tranquillement sur le brasero de la salle commune, enfin si, il regrettait son lit sale mais douillet !

De sourire aimablement au lieutenant qui l’entraînerait bientôt aux armes après la mission , c'est à dire , très vite . Ensuite il suivit le groupe , écoutant d'une oreille semi attentive les dires de chacun et se calant sur son chef de troupe Sauveur qui portait bien son nom.

Puis la tempête se déchaina autour d'eux , heureusement qu'ils n'étaient pas en bateau. les éclairs déchirèrent le ciel et ils durent galoper pour se mettre à l'abri sauf que la petite Lanna faillit s'envoler et tomba dans la boue , et le lieutenant Saffig tomba dans les pommes ! heureusement que le médecin chef de l'armée était présent dans le groupe. Comme ils purent, ils rejoignirent la fameuse tour et après avoir grimpé quatre à quatre les marches de l'escalier en colimaçon, s'effondrèrent sur le sol

Le regard de l'hommé épuisé par la faim s'éclaira pour la première fois de la journée quand il entendit Fredy ouvrir la bouche et évoquer le mot magique de repas.

Il s'approcha des sacs et après avoir jeté un coup d’œil circonspect à ses camarades , se demanda ou étaient rangées les écuelles !

Lanna ne fit même pas attention lorsque le lieutenant Saffig se réveilla. Elle était toujours perdue dans ses pensées et l'idée de savoir son papa en danger ou qu'il faisait face au moindres petits problèmes lui nouait l'estomac.

Elle se fit donc toute petite dans son coin, elle avait enroulée sa couverture bien plus grand qu'elle tout autour de son petit corps frigorifiée pour se réchauffer et restait là assise, sans parler à se brouiller l'esprit avec toute sortes de choses qui pourraient arriver à son papa.

Jamais elle n'aurait pensée que le savoir loin d'elle lui ferait aussi mal au cœur. Mais son papa loin, Spagnolo sur qui elle pouvait tout le temps compté n'était pas là non plus.

Lorsque Fredyanne lui demanda si cela allait, elle choisit en premier temps de lui cacher son mal être mais elle sut tout de suite que le soldat ne la croirait pas rien qu'en jetant un œil sur le visage pale de la petite mascotte.

Non j'ai mal...là...

La blondinette montra son ventre là où elle sentait un gros nœud qui lui faisait mal à chaque pensée pour son papa.

Loquace Nombre de messages : 920 Date d'inscription : 18/08/2013

Écoutant d'une oreille discrète le blond se remémora les leçons que lui avait enseigné son vieil oncle Furh...d'ailleurs il était mort il y avait 2 années en sautant..d'une tour! Mauvaise dispute avec sa cousine qui avait débouché à l'époque sur un joli désastre..enfin toujours est t-il que ce géographe passionné et rêveur tout aussi énergique que lui n'avait pas manqué de lui apprendre deux trois techniques de langue au cours de ses voyages..que les femmes ne semblaient pas combler dans l'esprit de cet homme qui ne donna d'ailleurs de lui qu'un enfant disparu. Loin de là l'idée d'aller à Venise se la couler douce et déshonorer son mariage,il avait entamé depuis quelques semaines de vastes fouilles dans son vieux domaine abandonné appartenait aujourd'hui à son pére,depuis il lisait les ouvrages du vieil homme décédé,et l'italien semblait la langue qu'il avait le plus couché sur le papier..l'allemand lui par contre demanderait encore de la souffrance et de l'attention,chose difficile quand on manie les pelotes de laine!

Regardant la lieutenant encore sous le choc son amie soignante prenant soin d'elle,il se demanda bien ce que ce joss ne devait pas abandonner..à les pertes de conscience,le seul moment ou les secrets de la bienséance partent en fumée..ça et..peut être la boulasse. Dans tous les cas ce n'était que dans ces moments que le coeur parlait le plus et que l'attention comme la mise en convenance que chaque être humain prenait avant d'ouvrir la bouche s'évaporait,il ne fallait point trahir le malaise de la personne encore moins ce qu'elle pouvait dire,ne cherchant pas à savoir l'identité de la personne des paroles de la souffrante,il s'agenouilla aux côtés de fredy lui passant la main sur l'épaule.

Ne t’époumone pas trop..tu fais du très bon travail avec l'italienne,allez courage je vous apporte votre part.

Se relevant il grimpa en haut de la tour de guet se retournant soudainement,regardant des marches tomber d'en haut il avança le long de la pièce légèrement séchée et éclairée par deux torches jetant un coup d'oeuil au travail qu'avait fait son frère d'arme bien ténébreux,souriant en coin il caressa la dernière marche de ses mains admirant l'humidité de sa résistance..c'était là de la pierre calcaire,bien ancienne,peut être romane,n'ayant jamais connu de tailleur de pierre l'orléannais n'en savait que peu de choses mais savais en tout cas,que ces marches c'était de la merdasse pure..

Retournant son regard vers le groupe il s'approcha des sacs,au moins eux étaient là,il y avait également une vieille feuille à moitié brûlée et quelques dagues,peut être s'en réserverait t-il une pour la prochaine fois qu'il est bâillonné et ligoté en taverne qui sait..un foulard rougeâtre semblait aussi être présent,ne s'occupant que du quartel de porc fumé qui sentait divinement bon malgré l'humidité,le jeune homme prit un morceau de ses mains,retournant à l'extrémité de l'escalier,il mit le premier d'une portion normale dans un mouchoir propre qu'il n'utilisait jamais et le jeta d'en haut aux deux grandes filles dont l'une semblait encore sous le choc.

Tiens,et si elle va mieux tu pourra lui en donner.

Retournant son regard d'en haut vers la jeune tête blonde qu'il avait malencontreusement arrosée d'eau l'autre jour dans la taverne,il coupa sa propre part en plusieurs morceaux dont il mit la moitié dans un autre chiffon qu'il lança à nouveau à côté de fredy ne la dérangeant pas plus puisque lanna semblait souffrir elle aussi..espérant dans sa tête que c'était plus un complexe de jalousie possessive de la jeune fille que d'une réelle souffrance.

Pour la jeune tête blonde et ta patiente si elle se porte mieux..nous on vous retrouve en bas bientôt!

Encore fallait t-il redescendre..et comprendre la présence de ces dagues et de cette étrange feuille brunâtre qu'il n'avait pas encore lu.

Saffig écouta Fredy.

Non, pas de nausées, un peu de bourdonnement dans la nuque mais ça va.

Elle suivit son doigt des yeux et se laissa examiner.

J'suis solide et j'en ai vu d'autres.

Elle avisa Lanna recroquevillée dans un coin. Séparer une petite fille comme ça de son père... Elle se rappelait, elle, à 6 ans, comme elle allait se réfugier dans les bras de son père, Tybalt, lors des orages, et comment celui-ci la rassurait, et surtout, qu'ils étaient tous ensemble, et que rien ne leur serait arrivé. Elle repensa à ses origines, et remercia le Très-Haut de leur avoir envoyé Tybalt qui avait accueilli leur mère enceinte d'eux-deux, et qui les avait élevé sans jamais leur faire douter de ne pas être vraiment ses enfants. Quoiqu'il en soit, Lanna avait besoin de réconfort.

Saffig se leva lentement et alla s'asseoir tout près de la mini-blonde.

Il faut te faire courage Lanna, tu sais, ton papa doit être très inquiet pour toi, alors on va tout faire pour trouver les brigands très vite, et retourner avec lui, d'accord ?

Tout d'un coup, le Lieutenant Saffig tomba à ces pieds. Elle venait de recevoir une branche sur la tête. Et se fut la panique. Entre le vent, la pluie et les hurlements qui sortaient de sa bouche! Vite, le Lieutenant Saffig fut pris en charge, heureusement que leur équipe possédait un médecin.

Pendant son évacuation, Elvyna se demandait si ils allaient tomber sur les brigands. Cela pouvait être dangereux, trois soldats n'étaient pas en état de se battre, puisque deux d'entre eux transportait la blessée. Ils n'auraient pas beaucoup de chance.

Trempée, tremblante de froid, pleine de boue, elle n'aimait pas du tout sa situation. Durant leur ascension, Elvyna regarda de tout les côtés pour ne pas être pris en traitre par les ennemis.

Enfin la tour fut en vue. Tout le monde monta tant bien que mal. Fredyanne, le médecin chef s'occupa des deux blessées puisque Lanna avait trouver le moyen de tomber aussi. Tout en soignant, le médecin chef leur demanda de se déshabiller pour sécher leurs vêtements! Comme si Elvyna allait enlever ces vêtements devant tout le monde! Surtout devant des hommes! Elle se contenta seulement de s'approcher du feu pour se réchauffer un peu. De temps en temps, elle regarda en contrebas pour voir si elle ne voyait pas ces brigands. A ce rythme ils allaient perde l'exercice.

En entendant un langue étrange, Elvyna fut soulager de l'entendre de la bouche du lieutenant Saffig. Cela voulait surement dire qu'elle allait mieux.

- Dîtes, pour ne pas être pris au piège si les brigands ont la même idée que nous de monter dans la tour en attendant que la tempête se calme, ne vaut-il pas mieux que deux d'entre nous surveille en bas? Vu que d'ici, je ne vois pas grand chose, il fait trop sombre à cause des gros nuages bas.

Le blond au chapeau de paille vissé sur le crane, bien tenu grace à une corde qui passe sous sa machoire, tentait désepérement de faire du feu. S'ennervant passablement, le blond vit un point rouge dans le ciel, il sort son arc et tira en direction du point rouge, il lui fallut bien 20 flèches pour toucher sa cible qui tomba dans la foret.

Gouverneur, recrue restez ici je vais chercher le message que j'ai intercepté.

Le blond s'enfonça dans la foret et retrouva le petit volatile avec un message enfermé dans un ruban rouge. Il récupéra le message et l'oiseau mort. Et fit demi-tour arrivé au camp pres de ses deux camarades il ouvrit le message.

Voyons voir ce qu'on a là.

Citation :: nous savons des a present qu'un groupe, probablement les brigands que nous cherchons ont monter un campement pres du cimetiere de pontus. Quel est votre situation et votre position afin qu'on vous rejoigne et surtout restez a couvert le temps que la tempete se calme
Jerone tu prend les manoeuvres en attendant mon retour

sergent spagnolo

Il était difficile au blond de cacher un petit sourire, c'est lui qui commandait son groupe.

Bon on prend ce que les sangliers nous ont laissé et on va aux grottes, c'est le seul endroit où on pourra se faire des ommelettes.

Le blond qui avait effectué des manoeuvres dans le coin en 1457, il les avaient d'ailleurs lui meme dirigées, savait où un abris se trouvait. Il marchait à travers la foret son sac de victuaille soigneusement protégé de tout choc, suivit par ses deux compères, il vérifiait souvent que les deux suivait et apres 15 minutes de marche ils arrivèrent pres d'une grotte. Le blond fit signe aux autres d'y aller lui récupéra quelques branches parmis les moins mouillées pour allumer un feu.

Essayez d'allumer un feu pendant que je donne notre position aux autres.

Les deux qui étaient avec Jerone avait donc l'occasion de voir comment Jerone dialogue avec ses oiseaux. Le blond avait rédigé un court message :"suivez mon rouge-gorge il vous conduira à moi", ce message était donc confié à son rouge-gorge. Le petit volatile avait été recueilli par le blond durant une manoeuvre, il lui avait enseigné à voler n'importe où, n'importe comment et surtout le plus rapidement possible, ce petit oiseau était devenu le principal alerteur du blond, lui servant de sonnette à distance. Jerone par des geste bien choisi indiquait à son oiseau comment voler, dans ce cas entre les troncs d'arbre, comment reconnaitre son destinataire était aussi à l'ordre du jour, le blond faisait énormément de geste et sifflait, enfin sifflait, il imitait les bruits de son oiseau la plupart du temps "tic-tic", apres plus de 10 minutes à gesticuler dans tous les sens, l'oiseau parti dans la foret.

Katarina regarda Jerone balancer une vingtaine de flèches sur un pauvre oiseau, se demandant quand il avait eu le temps d'en faire autant, et pourquoi tuer cette pauvre bête alors qu'elle avait l'air de venir docilement vers eux.
Elle écouta la lecture du message qui leur était adressé non sans réprimer une grimace.

Hmm, j'espère que Spagnolo n'était pas attaché à cette bestiole !

Et de le voir sourire ainsi tout fier d'avoir le commandement la fit soupirer. Ils étaient pas rendu. Elle se demandait de plus en plus pourquoi elle avait accepté cette mission, et combien de temps, ils allaient attendre ici.

Elle suivit la marche pendant 15 minutes jusqu'aux grottes, se disant que les autres ne les retrouveraient jamais.

Essayer d'allumer un feu, il en avait de bonne lui ! avec quoi ! Elle regarda Theodore et Loanne qui l'accompagnait en haussant les épaules. Gouverneur en fin de contrat, elle en ferait le moins possible.

Elle regardait ensuite d'un air dubitatif, Jerone gesticuler devant son oiseau.

Vous croyez qu'il lui parle !

Et ce cirque dura une bonne dizaine de minutes ... qu'est ce qu'il pouvait bien raconter a cette oiseau !

De plus en plus exaspérée par la tournure de la mission, Loanne se contentait de suivre. Elle observait d'un oeil morne Jerone monter à l'arbre lorqu'un bruit étrange la fit se retourner d'une volte rapide, se retrouvant nez à nez avec un sanglier qui la fit culbuter d'un coup de tête. La jeune femme roula sur elle-même quelques mètres avant de parvenir à s'arrêter près d'un arbre. Grimaçant, elle releva la tête pour constater avec découragement les bêtes s'empiffrer en démolissant les sacs. Des flèches vinrent bientôt éparpiller le troupeau qui courut dans toutes les directions, manquant de renverser les autres membres du groupes et de piétiner Loanne toujours à terre. Grommelant pour elle-même, la jeune soldate se releva péniblement, constatant une faiblesse de sa jambe droite, touchée à la cuisse par les défenses du sanglier. Tenant à peine compte des râleries devenues habituelles de Jerone, sa patience étant à bout, Loanne boitilla jusqu'à son sac, complètement lacéré, farfouilla et y trouva avec soulagement une longue bande de tissu qu'elle enroula autour de l'entaille qui saignait abondamment. N'ayant pas beaucoup de moyens, elle se saisit du sac et arracha une longue bande de cuir qu'elle attacha serré autour de sa cuisse. Le saignement cessa, mais un léger engourdissement s'installa dans son pied, s'ajoutant à l'irritation de l'épaule et rendant Loanne de méchante humeur.

En attendant le retour de Monsieur Je-sais-tout, la jeune femme s'assit sur une pierre, la jambe étendue et saisit les sacs pour fouiller chacun d'eux et déterminer ce qui devait être jeté et ce qui était encore bon pour eux. Celui-ci revint un long moment après, alors que Loanne avait fini d'entasser les sacs à présent inutilisables dans un coin et les maigres provisions dans un baluchon qu'elle avait confectionné.

"Il nous reste donc deux pains et un quignon, quelques légumes et fruits et de l'eau... ainsi que ce Jerone et Katarina ont ramené."

Loanne soupira et releva la tête, observant Jerone, Katarina et Theodore. Mais bien vite, Jerone se remit à faire n'importe quoi, tentant de faire du feu.... en plein mission d'éclaireur. Elle aussi aurait bien aimé se réchauffer, mais c'était d'une illogicité toute Jeronienne, lui qui disait tout savoir. N'ayant même plus la force de rouspéter, la jeune femme laissa faire, d'autant plus que leur attention fut bientôt attirée par un point rouge, au dessus d'eux. Ni une ni deux, voilà l'hyperactif en train de tirer des flèches, d'où venaient-elles et quand avait-il eu le temps d'en faire autant : Mystère, sur le pauvre volatile qui s'écroula bientôt un peu plus loin. *Bah, au moins auraient-il un peu plus de viande au dîner*, se dit Loanne pour positiver au lieu de laisser l'énervement monter de plus en plus. Mais l'annonce que Jerone prenait les opérations de leur groupe en main anéantit bientôt le peu d'émotions positives que Loanne tentait de maintenir. Elle se releva péniblement, complètement démoralisée et se demandant même comment ce groupe pourrait survivre quand aucune communication et aucune solidarité ne les liait. Elle suivit, boitillant de plus en plus, s'accrochant autant qu'elle pouvait aux arbres pour s'aider et, après un quart d'heure de marche pénible et fatiguante, s'écroula dans la grotte, sa jambe blessée tremblotant. Lorsque Jerone leur demanda de faire un feu, la jeune femme releva la tête, croisant le regard de Katarina et sourit, se disant qu'au moins, elle n'était pas seule dans son état d'esprit. Ne pouvant faire ce que Jerone demandait par manque de bois sec, de silex et de force, la jeune femme observa elle aussi l'énergumène ... "converser"? avec un oiseau sorti d'on ne sait où. Elle soupira et rit d'un air aigre à la remarque du Gouverneur.

"Qui sait, bientôt les fantômes nous aideront dans notre mission!"

Epuisée, Loanne se saisit du sac de provision, prit deux flacons d'eau et le quignon de pain qu'elle partagea en quatre. Elle boitilla jusqu'à Katarina et Théodore, leur donnant leur ration de pain et leur signifiant de se passer le flacon, laissa une part pour Jerone sur le sac et se rassit, dos à la paroi froide de la grotte pour manger sa part, boire un coup dans le flacon puis dérouler le pansement de fortune. Le sang, sous pression avec la contraction des muscles pendant la marche, avait à peine coagulé à la surface de l'entaille. Loanne fit couler un peu d'eau sur la blessure pour retirer toutes les impuretés en grimaçant, rinça comme elle put le bandage puis l'essora autant que faire se peut. Elle découpa avec ses dents un carré dans ses braies autour de la blessure pour ne pas que le tissu ne se colle au sang coagulé et rende donc difficile les soins futurs, puis refit le bandage bien serré. Elle venait à peine de finir l'opération lorsque Jerone finit ses élucubrations. Elle soupira, resserra sa cape autour d'elle et attendit la suite des évènements.

Rivolti était parti, le blond se retourna vers ses compagnons d'infortune, et se doute bien qu'il ne faisait pas l'unanimité, il se demandait meme quand les 3 autres allait se mutiner. Mais lui il s'en fichait un peu de tout cela. Lui était en mode guerre, les actes avant les paroles, la mort de l'ennemis et la survie de son groupe comme seul objectif. Et sans feu la survie allait vite devenir un calvaire, sans personnel soignant aussi, car Loanne semblait blessée. Le blond n'osa meme pas lui proposer de la soigner sachant deja qu'il se ferait envoyer chier. Le blond enleva sa veste trempée et à son grand malheur constata que sa chemise était loin d'etre sèche comme il l'aurait esperé, pour allumer un feu sans bois sec et sans vetement pouvant remplacer suffisement longtemps le bois pour faire secher plus rapidement ce dernier, cela devenait mission impossible, et ce ne sont pas les fantomes qui allait l'aider. Faire du feu était vital, dangereux car pouvant indiquer la position du campement à l'ennemis mais vital pour cuire la viande et manger. Mais rien n'arretera la blond, il entassa le bois le plus sec qu'il avait, enfin le moins humide, la petite dizaine de flèches qui lui restait, qu'il avait taillé tout en marchant avant le déluge. Il mit sa chemise ou du moins les parties seches dans son petit tas et se tourna vers ses compagnons.

Quelqu'un a de l'alcool fort sur lui ?

En effet le seul moyen d'enflammer du bois humide c'est le faire secher en faisant bruler de l'alcool répandu dessus. Et le blond n'avait pas sa bouteille d'eau de vie avec lui cette fois ci. En attendant la réponse d'un de ses camarades, le blond commença à frotter deux silex entre eux avec un acharnement qui a fait toute sa légende. Il pouvait etre détestable, mais le blond était connu pour sa capacité à user toutes les possibilités possibles et inimaginables pour se sortir de toute sorte de situation, baisser les bras n'est pas son genre meme face aux banderilles pouvant venir de son propre camp. Il ne reculera jamais devant un obstacle, il continuera à avancer quoi qu'il en coute. Et peut importe que ses 3 camarades le soutienne, lui fasse confiance ou non, lui fera ce qu'il faut faire pour survivre, mieux vaut etre prisonnier que mort de faim et de froid, quand on est prisonnier on a toujours l'espoir d'etre libéré. Bien que ces derniers temps, c'est toujours avec son humeur maussade que le blond se balade, il en reste pas moins l'un des plus optimistes, capable de voir la lueur d'espoir en plein brouillard nocturne.

Les étincelles volaient mais le feu ne partait pas, il fallait vraiment un combustible capable de lancer le feu, alcool, graisse, coton, suffisement pour que le bois puisse ensuite prendre le relai dans le maintien du feu afin de faire cuire tout ce que le blond avait récupéré.

» [LECTURE OBLIGATOIRE A L'ENTREE] Situation comtoise
» [RP] Entrainement à une mission de survie
» Méthode obligatoire
» Baton obligatoire ?
» Grille des prix obligatoire ?