Se pointa avec son tabouret, laissant exprès la porte grande ouverte. Apparemment, ces derniers temps, il n'y avait qu'en ronchonnant ou en criant qu'on pouvait parvenir à se faire entendre. Elle grimpa en lançant un clin d’œil complice à Artifice, et du haut de son perchoir.
Toi qui as envie de penser à autre chose qu'à des guéguerres fratricides auxquels s'adonnent les Franc-Comtois au cœur du château.
Quitte ce lieu de démence sur le champ ! A la pierre froide de cet édifice grisâtre, préfère la fraîcheur de la neige immaculée qui tapisse notre belle place publique.
Oui , tu as le droit de te détendre. Oui , tu as le droit de vivre autre chose que ton morne voire sombre quotidien !
Franc-Comtois, bouge-toi ! Et durant ce concours de luge.. Rends-toi ? Nenni ma Foi !
Elle esquissa un léger sourire en coin, le son de sa voix raisonnant à travers les couloirs du château Dolois, puis regarda à nouveau Artifice.
Tu crois que j'ai crié assez fort, là ?