Procès de Garret

Médailles accrochée sur l'uniforme, chapeau vissé sur le crane, le Lieutenant de Luxeuil dépositaire de la plainte arriva au lieu de la cours martiale, la 3eme à laquelle il assistait. Il tenait sa hache, qui reluisait et avec un tranchant fort coupant. Il avait également 2 de ses 3 épées à la ceinture.

Il salua la capitaine comme il se devait, puis Verania avec qui il continue de travailler pour Pontarlier. Et jeta un regard noir à Garret avant d'aller se placer derriere sa chaise.

Mes respects, Capitaine
Madame, la Procureur
Messire Deserteur et Traitre

Vêtu de jaune, dans cette pièce assombrie, Zazzera était facilement repérable. C'est que ces châteaux n'offrent jamais grande luminosité, c'est pas plus mal, pour lui, d'ailleurs. Mais comme il aime se plaindre, il ne louperait pas une occasion telle que celle-ci. Il y avait que quelque personnes présentes à son arrivée.

Eh bheh, j'vois que j'suis dans les premiers... Génial, j'vais pouvoir attendre. Bled de merde, savent pas être ponctuel? qu'il marmonna en entrant. Et 'pis c'est quoi cette pièce? C'est moche et ça pue.

Tiens l'pendu, t'es là toi? Aller, n'en fais pas toute une histoire, mourir, c'est pas dramatique. dit-il sa fin de phrase en souriant à Lassa.

Lassa! Ma belle Lassa, alors, ce diner? Vous avez réfléchit? J'ai un peu refait le programme culinaire, si ça vous intéresse, on m'a rapporté qu'on avait pêché un poisson à trois yeux, mais bon, c't'un peu une bestiole de collection, aussi, j'vais pas mettre ce prix là hein, vous comprendrez, même si j'suis sûr que vous n'rêvez qu'à manger des yeux d'poisson mutant.

Verania! Mais quel plaisiiiir de vous voir, dites, c'est quand même pas vous qui allez faire l'procureur? Faudrait pas qu'ça finisse une fois de plus avec un nombre incalculable de vice de procédure, de forme, de couleur, et de goût. Si, si, ça s'rait bête, on a tant envie d'le voir pendu.

Un homme étrange entra, un hydrique à vue de nez, puis l'ADC qui fit une petit signe discret à Jerone de surveiller l'individu et mitaine qu'il salua.

Il s'approcha de l'homme en jaune et lui indiqua un chaise. Le Lieutenant ne lacha que quelque mot de manière tres abrupte.

Tu t'assois là et tu la ferme, le moidre mot je te sors d'ici par le col.

Le Lieutenant se posta à coté de lui, toujours un oeil sur lui.

Jerone salua les nouveau arrivant sauf Barramine, l'hydre venait jusqu'à la cours martiale pour narguer l'armée.

Garret, lacha quelques mot qui fit s'approcher pres de son cou la hache du lieutenant.

On t'a pas dit de parler à ce que je sache. Une autre reflexion de genre et c'est moi qui rendra le jugement avant la fin de la cours martiale.

C'est qu'un morveux était venu l'importuné, lui qui était si remplie de joie... Mais versatile, comme toujours.

Écoute le chien de l'armée, tu la boucles et tu t'assois, comme un chienchien quand on lui demande. J'suis pas ta catin de mère, alors tu vas pas me les briser, je sais que tu rêves qu'on t'obéisse comme tous ces crétins avec un balais dans l'cul, mais c'est pas la réalité mon grand, youhou, remballe ton complexe, et retournes t'assoir, avant qu'ton maître te fracasse le museau pour avoir aboyer trop fort.

Rends jugement, fais donc, c'est très légale ça, comme ça le prochain que je viendrai voir ici ça sera toi.

Aller, assis.

Il se retourna, et sourit en voyant Barramine arrivé, enfin quelqu'un qui n'avait pas l'air constipé !

Lunatique, elle avait salué Verania d'un sourire lorsqu'elle était entrée et suivit du regard l'ancien soldat de Saint-Claude quand il s'avança vers elle, un garde de chaque coté de lui. D'un signe de la main et sans trop de parole, elle lui désigna la place où il pourrait s'installer et salua Jerone quand il fit son apparition.

À l'entrée du jaune, la remarque à son intention la fit sortir de ses lointaines pensées et elle sourit, amusée.

-Je manque un peu d'appétit pour l'instant ! Il faut dire que l'idée de pendre un homme m'occupe plutôt l'esprit et j'en oublie mon estomac !

Lorsque Jerone s'approcha d'eux, elle assista à des échanges plutôt fracassants entre lui, Zazzera et Garret... Le petit bout de femme haussa un sourcil. C'est qu'ils s'énervaient rapidement.

Elle frappa du poing sur la table pour attirer leur attention.

-Bon, on se calme !
Garret, le moindre mauvais comportement de votre part sera noté et pourra faire l'objet d'une aggravation de peine.
Pour les témoins, tout écart de conduite sera relevé et vous serez suspendu de l'audience. Un garde vous montrera le chemin de la sortie et la porte se refermera sans jamais se rouvrir pour vous.
Vous êtes dans une Cour martiale, pas dans un terrain de jeu. Vous n'êtes pas appelé en avant, vous restez assis, et vous vous taisez. Et ça, c'est pareil pour tout le monde !
L'accusé s'assoit là, avec ses deux gardes, et les témoins là-bas. La Procureur est déjà en place et les juges seront ici.

Tout en parlant, elle avait désigné les places d'une main ouverte et se tourna vers l'un des deux juges.

-Monsieur le Prévôt, vous êtes ici pour représenter la justice de Franche-Comté. J'ai vue que vous aviez un flacon d'alcool et ce n'est pas l'endroit. Si vous ne savez pas vous tenir, je saurai vous montrer la porte aussi. Avez-vous besoin de quelques heures de sommeil pour vous remettre ?

Un regard agacé figurait maintenant sur son visage. Présidé cette cour martial ne s'annonçait pas de tout repos.

-Donc, que ce soit clair; si je dois mettre quelqu'un dehors, j'hésiterai pas à le faire !
Que tout le monde prennent place dans le siège qui lui a été désigné et je ne veux pas d'intervention autre que celles qui seront demandé !
Est-ce que c'est bien clair pour tout le monde !?

[HRP : Quand je dis que je peux vous sortir, c'est que je vous retirerai les accès à cette salle, donc vous ne pourrez réellement plus intervenir. Et je vais pas me gêner. Évidemment, les interventions RP où le personnage pense sont autorisées, ce sont les paroles qui seront proscrites. Ensuite, étant donné que Garret est accusé, il est en état d'arrestation et est donc entouré de deux gardes. Merci d'en prendre compte. Bon jeu !]

[HRP : Petite précision, l'un des gardes est le Lieutenant Jerone]

Le Lieutenant toujours aussi enervable garda pourtant un calme glacial, il se posta à son place de garde pour le debut de la cour, et si les temoins n'etaient pas sages il se ferait un plaisir de leur botter les fesses hors de la salle.

debout, a coté de barramine, le prévot leva un sourçil.

De l'alcool ?? moi? voyons capitaine vous me connaissez mal! comment pourrais je oser amener une once d'alcool dans un cours de justice, meme si celle ci est militaire....


dit il d'un ton angélique.

Quand a ma tenu, vous n'avez pas a m'en redire....
Ne suis ja pas autant gradé que vous? dit il en souriant, un air taquin sur le visage... ne vous inquietez pas, je tiendrai mon rang. pas de souçis la dessus. j'entretiens simplement un bon esprit avec les témoins de la défense.
cet homme a mes cotés est une vielle connaissance. n'ais je pas le droit de lui parler?





il reprit son souffle


et entre vous et moi, nous n'aurons plus rien a juger si les "gardes" mettent l'accusé en piece. peut etre faudrait il y aller quelque peu mollo, nous ne sommes pas des savoyards...

bref, j'arrive, ne vous iinquietez pas.

il se tourna vers barramine.

on s'en prend une apres? hein?!

Un regard vers le Prévôt et elle lui répondit du tac-au-tac.

-Vous êtes peut-être aussi gradé que moi, mais dans cette cour martiale, c'est moi qui préside. Donc si vous ne savez pas vous tenir, oui, je peux vous remplacer. Maintenant, si vous dites pouvoir vous tenir, je ne demande qu'à voir.
Ensuite, il n'a jamais été question de mettre l'accusé en pièce.
Bon. Je crois que nous pouvons commencer si tout est clair.

il s'avança vers son siege. et s'arreta

Vous présidez oui... j'en conviens. mais me remplacer..... la, c'est compliqué. on ne peut me remplacer que si je suis incompétent, ou impartiale.
Or, je ne suis ni l'un ni l'autre....

BBBBBBBBrrrrrrrrrrrrrrrreffff
fit il en insistant sur le R

et si on commençait.


il se tourna une derniere fois vers barramine

tiens toi tranquille Hein! dit il en souriant

Décidemment... ils étaient pas près de commencer.

-Si vous voulez lire les textes sur les procédures en Cour martiale, vous sortez de cette salle, vous tournez à droite et vous regardez sur le mur, ils y sont affichés bien à la vue.
Pour ce qui est des vices de procédures, je vous ferai remarquer que le procès n'a pas encore débuté et que, selon les dites procédures, les charges seront exposé à tous et les témoins seront connus en temps et heure de chaque coté.
Pour l'avocat, il est bien indiqué dans les textes qu'il doit être issu du barreau de Franche-Comté. Hors, ce n'est pas le cas de Zazzera et si je veux être objective je me dois d'accepter que les avocats issu du barreau.
Quant au garde, il se tiendra tranquille si l'accusé en fait de même.
Si vous tenez tant à faire respecter les procédures, commencez par les respecter vous même en ne parlant que lorsque ce sera votre tour en tant que témoin.

Elle prit une petite inspiration et poursuivit.

-Donc, à partir de maintenant, le prochain qui s'exprime sans en avoir l'autorisation, je le met dehors et je blague pas.

La Capitaine se tourna alors vers la procureur.

-Madame la Procureur, vous pouvez ouvrir le procès.

L'archère était venue écouté le procès et repensa à ce que son grand-père lui avait raconté avec Garwin.

Impassible, la présidente de la Cour martiale avait écouté la Procureur énoncé l'acte d'accusation en montrant quelques preuves à l'appui. Lassa avait jeté un oeil sur les pièces à convictions avant de les glisser vers les juges pour qu'ils en prennent également connaissance. À la fin de la tirade de Mitaine, elle se leva pour appeler l'accusé.

-Accusé, levez vous ! Qu'avez-vous à dire pour votre défense ?

le lieutenant pontissalien,écoutait l'énoncer des chefs d'accusations dit par le capitaine Lassa puis,il attendit la défense du soldat Garret,après l'énoncer du Capitaine,ce qu'il avait a dire pour sa défense

Citation :

-Accusé, levez vous ! Qu'avez-vous à dire pour votre défense ?

Elle avait écouté la procureur et l'accusé sans sourciller, ouvrant le dossier de l'accusé, prenant quelques notes. Lorsqu'il eut terminé la défense, elle releva la tête.

-Je vous remercie Garret. Madame la procureur, avez-vous quelque chose à ajouter avant que l'accusé retourne s'assoir ?

[hrp : Désolé, pas été là du WE !]

Il n'avait fallu que peu de temps avant que la procureur se prononce. Un léger sourire et elle leva la main.

-Faites !

Elle se cala légèrement dans son siège et suivit l'aspirante du regard, ne manquant pas une miette de ce procès.

Le regard toujours sur la procureur, elle se disait qu'elle aurait difficilement pu en choisir un meilleur. Elle traitait ce poste à la perfection et avec beaucoup de sérieux.

Elle releva légèrement le menton à la demande, jeta un regard vers ses notes et hocha doucement la tête.

-Bien sur, je vous en prie.

Et elle fit un signe de la main, paume vers le haut, vers l'accusé, invitant le procureur à poser ses questions.