[Clos] Cristen (TALP : Brigandage ) 12/02/1459

Ville de Vesoul

Dame Cristen est accusé de brigandage (agression) sur la personne de Sieur Epidor qui a porté plainte à la brigade de Vesoul. De plus elle se permetrais de narguer sa victime en taverne .

Montant du préjudice : 167 écus et une miche de pain, bâton et épée aussi volée
Estimation du préjudice total par la victime 400.0 Ecus

Citation :

Dernier village où ce personnage a été recensé: Vesoul [Franche-Comté], aujourd'hui à 7h59.

Dossier Cristen

Hier juste avant la nuit, j'ai tenté de mettre Cristen en accusation, mais ce fut peine perdue. IL était déjà trop tard, le soleil s'est couché avant que je puisse terminer.
et aujourd'hui:

Ce personnage n'est présent dans aucun village répertoriée.

Dernier village où ce personnage a été recensé: Dole [Franche-Comté], aujourd'hui à 8h54.

Procès ouvert

Acte d'accusation

Citation :

Le 6 février 1459

Votre Honneur,

Au petit matin du 2 février 1459 le Sieur Epidor, voyageur du Comté d'Armagnac et de Comminges s'est fait attaquer près de Vesoul par une femme, qui l'a sévèrement blessé et lui a dérobé une épée, un bâton, une miche de pain et 167 écus et l'a laissé inanimé. Cet femme a pour nom Cristen.

Voici la preuve que le plaignant a déposé à la gendarmerie de Vesoul :

01-02-1459 04:06 : Vous avez été racketté par Cristen .
01-02-1459 04:06 : Vous vous êtes battu avec Cristen (coefficient de combat 5), qui essayait de vous détrousser. Hélas, il a triomphé de vous, vous laissant inanimé dans un champ.

Votre Honneur, la loi en Franche-comté , comme vous le savez est très stricte au sujet du brigandage. Voici ce qu'en dit le législateur a l'article 2 du Chapitre 2 du Code Pénal et Judiciaire, Livre III, du Codex de Franche-Comté.

Préambule : Nous considérons que le brigandage est un acte lâche et vil qui voit d'honnêtes citoyens se faire dépouiller sans que la Justice ne puisse leur apporter le réconfort qui leur est du,(...)

Article 2 : Brigandage
Alinéa 1 : Constitue un acte de brigandage, tout acte ou tentative d'agression et/ou de vol sur une personne.

Alinéa 3 : Le brigandage et le pillage sont des crimes qui peuvent être punis de mort (...)

Alinéa 4 : Le brigandage est un crime poursuivi par la Justice franc-comtoise sous le chef d'inculpation de TALP.

Votre Honneur,
Cette femme qui est artisane et notable de la vile de Dole par ces gestes est une honte à la Capitale et à la Franche-Comté.
Nous devons débarrasser notre contrée de ces pustules que sont les brigands et nous devons sans relâche travailler à assainir nos villes et nos villages de cette vermine qui n'apporte que le mal dans nos si belles vallées.
Votre Honneur, s'il plait à la Cour,
J'appellerai le Sieur Épidor à la barre pour qu'il puisse rendre son témoignage des faits comme il les a vécus lors de l'attaque dont il fut la victime.

L'accusation a appelé Epidor à la barre
Voici son témoignage :

Citation :

Bonjour Votre Honneur, bonjour à tous les membres de ce tribunal.

Voici ma version des faits.

Au commencement, je ne suis qu'un humble voyageur qui s'est promis de voir Warszawa avant de revenir à Lectoure, retrouver sa ferme et son champs.

Bloqué à Genève depuis plusieurs jours à cause de la guerre contre Annecy, je trouve un accord avec les armées en place pour rebrousser chemin vers la Franche Comté que je venais de traverser. Grâce à votre connétable, Fredyanne de Montancy, j'obtiens un laisser-passer pour réaliser ma quête vers l'Est.

Je quitte donc Genève e remonte droit vers le Nord jusqu'à Dole.
La grande distance qui les séparent m'obligeant à m'arrêter entre Dole et Vesoul pour la nuit, je décide donc d'acheter un miche de pain pour le lendemain et la fourre dans mon baluchon, lequel est attaché à mon bâton. Ayant déjà été victime d'agression à deux reprises, je m'étais acheté à Tonnerre une belle épée, qui ne m'a d'ailleurs jamais servi. Je décide aussi de me battre en cas d'attaque et de ne plus me laisser faire.

Dans la nuit du 1er au 2 février 1459, Cristen m'attaque. Elle est plus forte que moi et mieux rodée à ce genre d'exercice. Je ne peux protéger mes biens et alors que blessé, elle me vole mon épée, mon bâton laissé de côté pour la rixe, mon pain et aussi ma bourse bien remplie de 167 écus. Quelle somme penserez-vous... Les salaires à Genève sont élevé et je devais envoyer un peu de cet argent pour payer mes ouvriers à Lectoure.

C'est ce 2 février que j'arrive à Vesoul en même temps que mon agresseur, venu sans doute revendre mes affaires au marché noir. Je lui ai dès lors proposé de me rendre l'intégralité de mes biens, dans l'éventualité qu'elle m'aie pris pour quelqu'un d'autre car les nuits sont noires. Mais elle n'en a rien fait et voici une copie du courrier qu'elle m'a fait porter:

(Épidor sort la lettre de sa poche et la tends au juge qui la lis à haute voix)

"messire,



quelques écus ! un manche , c'est tout ce dont vous avez été démuni ! rien de bien grave, car vous auriez pu être ad patrem, à ce jour !
bien à vous,
cristen de Dôle, comtesse de Liège."

En dépits de cet écrit, je possédais ce que je vous ai décrit précédemment, parole d'honnête voyageur.

Depuis je dors mal car cette mésaventure m'a obligé à prendre du retard sur mon itinéraire, et je dois travailler deux fois plus pour recouvrir mes forces.

J'estime le préjudice à 500 écus. Je ne sais s'il me sera rendu, en tous cas, j'espère que la punition sera à la hauteur des faits. On comence brigand et l'on finit révolutionnaire.

Cette conclusion clôture mon témoignage Votre Honneur. Je fais confiance à votre jugement et l'accepterai tel qu'il sera.

Première plaidoirie de la défense

Citation :

j'avais faim, j'ai senti la bonne odeur de pain cuit au feu de bois, je n'ai pu résister ! hélas, ce pain tenait compagnie à quelques écus, j'ai saisi le baluchon, et au bout , pas de chance, il y avait un manche
p!!!

Réquisitoire de l'accusation
Votre Honneur,

Dans cette affaire, il y a des choses qui nous apparaissent claires et d'autres moins.
En tant que procureur, selon la charte régissant le poste que j'occupe, mon rôle est représenter les intérêts de la victime mais aussi de veiller à ce que justice soit faite. Dans ce cas-ci tout n'est pas tout noir ni tout blanc.

Votre Honneur, il ne fait aucun doute que le Sieur Épidore a été brigandé par l'accusée Cristen, qui ne nie aucunement son acte. Lors de sa brève plaidoirie, elle a admis avoir dérobé un pain, quelques écus et le bâton qui retenait le baluchon du plaignant. Le plaignant quant à lui, affirme qu'en plus des biens que je viens de mentionner, l'accusée Cristen lui aurait aussi volé son épée. Il n'a pas dit qu'il avait une seconde épée dans son bagage que l'accusée lui aurait subtilisée. Il n'avait pas une épée sur lui et une autre dans son bagage. Et comme après l'évènement en question il n'avait plus d'argent, comment aurait-il pu en acheter une autre ....?
Votre Honneur, je vous invite à regarder le plaignant, ne porte-t-il pas une épée à son côté?
Je pense que le Sieur Epidor, ayant probablement reçu des coups à la tête lors de son combat avec l'accusée n'a peut-être plus totalement conscience de la réalité et croit dur comme fer qu'on lui a aussi volé son épée. Ce qui n'est apparemment pas le cas.
Toutes ces explications étaient nécessaires, Votre Honneu, afin que justice soit faite et bien faite.
Maintenant je demande à la justice de punir l'accusée, car son crime, celui d'agression et de vol sur la personne du plaignant mérite une peine sévère. La Franche-Comté et ses habitants ainsi que les voyageurs étrangers doivent sentir que la Justice de notre contrée ne laissent pas les brigands impunis. C'est pourquoi afin que justice soit faite, je réclame une peine de cinq jours de prison pour cette femme sans foi ni loi.

Le 8 février de l'an de grasce mil quatre cent cinquante-neuf
Verania von Dumb
Dame de Châtelblanc
Procureur de Franche-Comté

L'accusation a appelé Epidor à la barre

Voici son témoignage :

Bonjour Votre Honneur, bonjour à tous les membres de ce tribunal.

Voici ma version des faits.

Au commencement, je ne suis qu'un humble voyageur qui s'est promis de voir Warszawa avant de revenir à Lectoure, retrouver sa ferme et son champs.

Bloqué à Genève depuis plusieurs jours à cause de la guerre contre Annecy, je trouve un accord avec les armées en place pour rebrousser chemin vers la Franche Comté que je venais de traverser. Grâce à votre connétable, Fredyanne de Montancy, j'obtiens un laisser-passer pour réaliser ma quête vers l'Est.

Je quitte donc Genève e remonte droit vers le Nord jusqu'à Dole.
La grande distance qui les séparent m'obligeant à m'arrêter entre Dole et Vesoul pour la nuit, je décide donc d'acheter un miche de pain pour le lendemain et la fourre dans mon baluchon, lequel est attaché à mon bâton. Ayant déjà été victime d'agression à deux reprises, je m'étais acheté à Tonnerre une belle épée, qui ne m'a d'ailleurs jamais servi. Je décide aussi de me battre en cas d'attaque et de ne plus me laisser faire.

Dans la nuit du 1er au 2 février 1459, Cristen m'attaque. Elle est plus forte que moi et mieux rodée à ce genre d'exercice. Je ne peux protéger mes biens et alors que blessé, elle me vole mon épée, mon bâton laissé de côté pour la rixe, mon pain et aussi ma bourse bien remplie de 167 écus. Quelle somme penserez-vous... Les salaires à Genève sont élevé et je devais envoyer un peu de cet argent pour payer mes ouvriers à Lectoure.

C'est ce 2 février que j'arrive à Vesoul en même temps que mon agresseur, venu sans doute revendre mes affaires au marché noir. Je lui ai dès lors proposé de me rendre l'intégralité de mes biens, dans l'éventualité qu'elle m'aie pris pour quelqu'un d'autre car les nuits sont noires. Mais elle n'en a rien fait et voici une copie du courrier qu'elle m'a fait porter:

Épidor sort la lettre de sa poche et la tends au juge qui la lis à haute voix

Citation :

messire,


quelques écus ! un manche , c'est tout ce dont vous avez été démuni ! rien de bien grave, car vous auriez pu être ad patrem, à ce jour !
bien à vous,
cristen de Dôle, comtesse de Liège.

En dépits de cet écrit, je possédais ce que je vous ai décrit précédemment, parole d'honnête voyageur.

Depuis je dors mal car cette mésaventure m'a obligé à prendre du retard sur mon itinéraire, et je dois travailler deux fois plus pour recouvrir mes forces.

J'estime le préjudice à 500 écus. Je ne sais s'il me sera rendu, en tous cas, j'espère que la punition sera à la hauteur des faits. On comence brigand et l'on finit révolutionnaire.

Cette conclusion clôture mon témoignage Votre Honneur. Je fais confiance à votre jugement et l'accepterai tel qu'il sera.

L'accusation a appelé Epidor à la barre

Voici son témoignage :

Votre Honneur, membres du juré et de la cour,

je me permet de ré insister sur le fait que je possédais également une épée, une bourse pleine de 167 écus d'or et que par cet acte vil, l'accusée m'a privé de mon pain sans se préoccuper de ma faim.
Laissé affaibli et presque mourant, ce n'est que depuis 2 jours que je me porte mieux. Que faut-il penser de ce genre de comportement? En tous cas je ne l'excuse pas. Je lui ai proposé de me rendre mes biens mais elle a ri en minimisant les faits comme dans son témoignage. Si cela n'était qu'un bout de bois et un pain, je n'aurais probablement rien intenté comme action. Déjà victimes deux fois, et pourtant, c'est ma première plainte officielle. De plus le haut rang de l'accusée devrait lui imposer de donner l'exemple, quand fait-elle? Comment voulez-vous que nos jeunes gens se rangent du côté du bien quand des pseudo comtesses pillent à tout va.
J'implore votre bon sens pour faire de ce cas un exemple qui restera dans les mémoires afin que l'on dise 100 lieues à la ronde qu'ici, en Franche Conté, on ne badine pas avec la justice. Je serai le premier porteur de ce message au travers des voyages qui m'attendent et des contrées traversées. Puisque que les brigands pensent pouvoir tout faire, je propose de pouvoir tout leur prendre, y compris leur dignité.

Epidor était un peu nerveux car il pensait que l'arrogance de l'accusée endormirait quelque peu le verdict

Je m'en remettrai à votre jugement et votre sagesse. Je ne récupèrerai peut-être jamais le fruit de mon labeur, et je voyagerai désormais comme un vagabond afin que l'on ne me regarde pas et laisse aller avec le minimum: un pain et un bout de bois pour m'aider à marcher. Voilà à quoi sont réduits les honnêtes gens devant le brigandage: à devoir ravaler son humilité pour ne pas être maltraité; à devoir former des groupes armés pour se déplacer; à dévier sur le mauvais chemin. La perte de repère des brigands entraîne le pourrissement de la société. Je refuse de me joindre à eux et espère une punition exemplaire pour chaque acte d'infamie.

Epidor se rassit en attendant la suite.

Enoncé du verdict

Le juge fixa au moment du verdict la jeune femme qui ne semblait avoir aucun scrupule sur son acte.

Damoiselle Cristen, le brigandage est un crime punie par la loi, vous disiez avoir faim et donc ceci était votre raison de ce vol, par votre geste vous avez privée cet homme de vivre, de sa bourse d'écus et de quoi l'aider à ce protéger de malfrat comme vous.
Aucune raison au monde ne saurait justifier un brigandage et au plus grand malheur pour vous, vous ne faites pas exception à cette règle.

De ce fait, Damoiselle Cristen, je vous condamne à 6 jours de prison et à un remboursement de 180 écus équivalent aux biens dérobés à Sieur Epidor le plus rapidement possible.

Sachez également qu'une poursuite pourra être intentée contre vous si jamais vous ne remboursez pas cette personne.

Fait à Dole le 12 Janvier 1459
Goclad Von Dumb

Citation :

Le prévenu a été condamné à une peine de prison de 6 jours.

edit: arf mauvais mois..