Le château de Dole
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 De Von Frayner à Sparte : correspondances

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Tristan Von Frayner
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Tristan Von Frayner


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MessageSujet: De Von Frayner à Sparte : correspondances   De Von Frayner à Sparte : correspondances EmptyMar 30 Nov 2010 - 20:26

Ennui et envie ; il n'en fallait pas plus au jeune baron pour qu'il se lance dans la rédaction d'une missive à l'attention de son futur "maître à penser", entre deux bouts de chemin.


Citation :
A Leif Von Dumb de Sparte, comte de Sochaux, vicomte de Rochefort, baron de Mouthe,
Votre grandeur,

Cette courte lettre pour vous remercier de votre accueil avant même que je n'arrive en Franche-Comté. Mon père m'a tant vanté vos mérites et votre influence en Empire qu'il me tarde d'arriver et de pouvoir enfin bénéficier de vos conseils avisés et de votre enseignement dans tous ces domaines que je ne maîtrise pas encore tout à fait et dont vous m'avez parlé, comme la politique, les conspirations et les catins. Je tiens cependant à vous prévenir : je ne veux pas d'un précepteur, d'un autre père, ou d'un quelconque serviteur collé à mes chausses. Je vois en vous l'homme qui saura me faire rencontrer les Grands de ce monde, qui me préviendra lorsque je commettrai une erreur, et qui m'aidera à différencier les personnes dignes de confiance de ceux dont on se sert pour parvenir à nos fins.

D'autre part, j'aimerai, dès mon arrivée, revoir votre nièce, Héloise. Ne lui dites rien, mais je la trouve tout à fait charmante et agréable. Mon père l'estime digne de porter ma future descendance, moi aussi, même si je ne connais pas vraiment les critères. Lui et vous sembliez d'accord sur les conditions d'éventuelles épousailles, je compte sur vous pour faire avancer les choses de votre côté, surtout auprès de ses parents.

J'abandonne ma plume, en vous assurant que je serai là d'ici une dizaine de jours.

Dans l'attente de vos nouvelles,


Tristan Von Frayner
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Héloise Marie
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MessageSujet: Re: De Von Frayner à Sparte : correspondances   De Von Frayner à Sparte : correspondances EmptyMar 30 Nov 2010 - 22:19

  • Pensez-vous qu’il faille prévenir le Comte de Sochaux de votre arrivée ?
    Non point, laisse le donc vaquer à ses occupations, il viendra bien.
    Mais nous sommes dans son bureau, c’est mal…
    Mon oncle ne me reprochera jamais rien voyons, je dirais que c'était vous, voilà tout.
    *silence*
    Je crois même qu’il est parti pour un long moment. N’est-il pas en voyage là ?
    Mademoiselle Héloise, vous ne devriez pas fouiller dans ses papiers.
    Depuis quand tu me dis ce que je dois et ne dois pas faire ?
    Mais…
    Laisse moi donc, je n’ai aucun compte à te rendre et je fais ce que je veux veux-tu bien aller t’occuper intelligemment et sans m’empoisonner de ton venin ?
    Bien mademoiselle.




Claquement de la porte, le menton de la jeune fille qui se relève de la lettre sur laquelle elle est tombée et où son nom apparait en toute lettre. Avec un sursaut, elle relu tout le courrier et surtout le nom final. Tristan Von Frayner. Qui était-ce donc et pourquoi son nom était mêlé à la correspondance qu’il entretenait avec son oncle. Elle ne connaissait aucun Tristan et pas plus de deux Von Frayner. Sourcils froncés, une mèche de ses cheveux coincé entre ses lèvres, ses yeux parcourent encore une fois la lettre et l'écriture de l'homme.

Et puis, pourquoi il voulait la revoir alors qu’elle-même était certaine de ne jamais l’avoir vu.
Des milliers questions se bousculaient et l’imagination de la jeune fille se mit en marche. Son oncle ne risquait pas de revenir avant un bon moment, des jours voir des semaines, l'opportunité était exceptionnelle. D’un geste réfléchit, Héloise prit une plume, un parchemin vierge et sourit posément. L’idée n’était surement pas bonne, mais excitante. Prenant comme modèle une lettre écrite de la main du Comte de Sochaux, l’étoile des Sparte se pencha sur le parchemin en se mordillant la lèvre d’un air très concentré. Il était question ici de ne faire aucune erreur.

Citation :

A Tristan Von Frayner.


Je suis fort aise de voir que votre père sait reconnaitre le mérite qu’il a observé en ma personne et qui est, cela va de sois, juste et approprié.
Je pense que tout est en ordre pour votre future arrivée je m’en informerai auprès de mes domestiques.

Je préparerai dès lors une série de bals, de soirées et d’événements fort prestigieux pour vous présenter aux personnes importantes de Franche Comté, c'est-à-dire moi et ma chère nièce cela va de soi. Je ne me souviens plus, vous avais-je envoyé un portrait d’Héloise Marie ?

Si tel était le cas, car ma mémoire je le crains m’est de plus en plus défaillante, il me serait fort agréable de pouvoir proposer un de vos portrait à ses parents, cela adoucirait sans aucun doute le caractère sauvage de sa mère et celui négatif de son père.

Dites dès lors à votre père qu’il n’y a pas plus chaste, plus pur et de plus agréable –et belle- compagnie que ma nièce, votre descendance est dés lors assurée avec brio si vous envisagez réellement les fiançailles et le mariage qui s’en suit. Il me faudra cependant lui annoncer l’éventuelle nouvelle de fiançailles, et étant de nature bavarde, elle risque de me poser mille questions à votre propos. N’ayant point encore eu l’occasion réelle de discuter avec vous, à part dans des circonstances d’apprentissage, j’aimerai que vous fassiez un rapide résumé de vos traits de caractères de vos attentes ainsi que de votre vision de cet avenir en sa compagnie. Il s’agira dès lors d’une première leçon, avoir un regard objectif sur votre propre personne ; sachez que ce n’est point à la portée de tous les grands de ce pays.

J’abrège ici ce courrier auquel j’espère avoir une réponse plutôt rapide car je suis de nature impatient.
Mes amitiés à votre père,

Leif Von Dumb De Sparte, Comte de Sochaux, Vicomte de Rochefort, Baron de Mouthe, sa grandeur parfaite et sublime.




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Tristan Von Frayner
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Tristan Von Frayner


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MessageSujet: Re: De Von Frayner à Sparte : correspondances   De Von Frayner à Sparte : correspondances EmptyMer 1 Déc 2010 - 14:08

Avec un froid pareil, Tristan avait opté pour une confortable chambre d'auberge : une paillasse suffisamment rembourrée, une surface au sol relativement grande pour faire ses exercices du matin en toute quiétude et de jolies tenancières. Après un copieux repas, composé en majorité de féculents divers, il s'éclipsa en direction de la dite chambre, en compagnie d'un exemplaire du dernier journal local. Pas le temps de se plonger, à travers la lecture, dans la vie ô combien passionnante des autochtones, que l'on frappa trois coups secs dans la massive porte de bois qui le séparait du reste du bâtiment.

- Messire Von Frayner ? Une missive vous est parvenue, je peux entrer ?


Car oui, dans les Royaumes Renaissants, les missives allaient et venaient, sans jamais se perdre.

- Fais la donc glisser sous la porte, et ne m'importune plus.

Aussitôt dit, aussitôt fait. La lettre apparut et la tenancière disparut.
Le jeune baron se hâta de la ramasser, avant de de rasseoir et d'entreprendre sa lecture, concentré. Celle-ci fut ponctuée de grognements, de haussements de sourcils, et de grimaces. Et de quelques sourires en coin, aussi.

Ne remarquant pas plus que cela l'absence de jurons et autre grossièretés, pourtant caractéristiques du comte de Sochaux, le Von Frayner s'installa au bureau (car ne l'oublions pas, c'est une confortable chambre d'auberge !) et entreprit d'écrire réponse à son mentor.



Citation :
A Leif Von Dumb de Sparte, comte de Sochaux, vicomte de Rochefort, baron de Mouthe,
Votre grandeur,

Je me réjouis d'avoir de vos nouvelles si rapidement, surtout lorsqu'elles sont aussi excellentes. Je me ferai un plaisir d'assister aux évènements que vous comptez organiser, et soyez certain que je participerai financièrement, dans la mesure de mes moyens, à la préparation de ces mondanités. D'autant plus que vous souhaitez me présenter enfin à Héloise. Car effectivement, je ne l'ai jamais rencontré : je souhaitais voir si vous remarquerez la subtilité de mes propos.

Oui, vous m'aviez envoyé portrait de votre nièce. Malheureusement, je ne dispose pas de tableau me représentant, ne l'ayant jusqu'alors jamais envisagé. Mon père me dirait certainement d'attendre de monter sur un trône ducal ou comtal avant d'engager un artiste pour ce travail. Je ne suis pas encore tout à fait digne de l'honneur de voir mon propre visage autour de moi. Mais vous pouvez rassurer Héloise, en me décrivant comme blond, grand, beau et fort - même si je ne suis pas très grand. A ses parents, vous lui direz que je suis promis à de grandes choses, avec votre aide.

Je vais tâcher de vous répondre quant à mes traits de caractères, mes attentes et la vision que je me fais de cet avenir en sa compagnie.
Pour le premier point, je peux me décrire comme impatient, injuste, optimiste, conquérant, fier, brillant ou bien encore arrogant. Il est évident que cela est tout à fait subjectif, et que nombre de gens m'aiment, et m'aimeront, tout de même.

Quant aux points suivants, je vais faire d'une pierre deux coups, puisque implicitement liés.
Cet avenir en sa compagnie, je le vois grandiose. On ne la désignerait pas comme "la femme de Tristan Von Frayner", mais plutôt "madame la baronne Von Frayner". Elle aurait une part entière d'implication dans notre couple et dans la société. Je ne veux pas faire briller mon nom, mais nos noms. Je ne vois pas en elle une future Franc-comtesse consort, mais une Franc-comtesse. J'imagine que vous voyez où je veux en venir : elle ne serait pas la femme au foyer s'occupant de nos héritiers, nourrissant son époux et ses chiens. Il y a des serviteurs pour ça.

J'espère avoir compris avec brio cette première leçon.

Ne souhaitant vous faire attendre plus longtemps, ma plume vous abandonne donc.

Sincèrement,


Tristan Von Frayner



Une fois finit, la porte s'ouvrit à la volée, sur l'initiative du baron, et il rugit en direction des escaliers :

- Femme ! Débrouille toi donc pour faire porter ce pli au castel de Sochaux, en Franche-Comté, à l'attention de son seigneur !

Il abandonna la lettre devant la porte et s'enferma dans la chambre.
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Héloise Marie
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MessageSujet: Re: De Von Frayner à Sparte : correspondances   De Von Frayner à Sparte : correspondances EmptyMer 1 Déc 2010 - 17:14

Allongée de tout son long dans un des nombreux fauteuils du Comte de Sochaux et toujours dans son bureau luxueux à mâchouiller une pâte de fruit tout en lisant un livre à l’eau de rose, Héloise, tantôt soupirant tantôt souriant, lisait, imperturbable, l’histoire de ce vil crapaud dégoutant qui, d’un baiser tendre et parfumé de la princesse se transformait en un prince magnifiquement parfait.

A sa gauche, sur une chaise, sa demoiselle de compagnie cousait une robe rouge. Alors que la princesse s’avançait le long de l’Eglise pour rejoindre son bien aimé de crapaud devenu prince, un domestique de Sochaux entra dans le bureau, un plateau dans les bras. Levant le nez de son roman, la jeune Sparte sourit malgré elle en voyant l’assiette couverte de biscuits sablés et d’une carafe de jus de fruit.

Posez donc le plateau sur la table basse.
Bien Mademoiselle.
Et servez moi donc un verre de jus… merci.
Oui, Mademoiselle. Et pour la lettre ?
La lettre ?
Plaquage du livre contre le fauteuil et la jeune Sparte se leva d’un coup pour se diriger vers le domestique, la carafe en main occupé à verser consciencieusement le jus dans le verre en cristal. D’un coup de main, la jeune fille prit la lettre et sourit en reconnaissant l’écriture nouvellement découverte.
Merci, vous pouvez disposer, Elise s’occupera du reste.
Bien Mademoiselle Héloise.
Par Aristote, il m’a répondu…
Vous voulez plutôt dire qu’il a répondu au Comte de Sochaux.
Tait toi donc, sotte que tu es, voyons plutôt qui est-il.

Alors que la porte se refermait sur l’imperturbable domestique la jeune fille s’assit sur le fauteuil et déplia le courrier.

J’espère qu’il n’a pas découvert qu’il ne parlait pas au Comte de Sochaux…
Oh et voyez-vous ça, mon oncle à fait à mon insu un portrait de ma personne…
Il vante souvent votre beauté, mademoiselle Héloise.
Blond, grand, beau et fort. Mais pas très grand. Pensez-vous qu’il soit aussi petit que mon oncle ?
Rire des deux côtés, puis la Sparte poursuivit la lecture avec les sourcils froncés.
Hum, il est plutôt doué pour se décrire. Et il le fait avec honnêteté, penses-tu que mon oncle puisse lui faire dire tout ce qu’il souhaite ?
Ne tentez point le diable, mademoiselle votre oncle n’aimerait pas.
Et que penses-tu donc de la définition qu’il fait de l’avenir pour un futur entre lui et moi ?
Héloise lui tendit le courrier pour que sa demoiselle puisse le lire puis se leva en entrainant avec elle son bouquin et le kilo de tissus qui composait la robe dont elle était parée. Alors qu’elle observait le visage d’Elise sourire en lisant le courrier la jeune Sparte s’assit au bureau de son oncle pour reprendre son habituelle plume et du parchemin.
N’est-il pas des plus galants ? Mademoiselle ?
Silence, il me faut ne commettre aucune erreur.

Citation :
A Tristan Von Frayner,

Votre courrier me prouve que je ne vais plus avoir beaucoup à vous apprendre, si ce n’est que de garder votre argent pour vous et pour vos intérêts personnels, moi-même je les prends à mon frère, Goclad. Trouvez vous donc un pigeon qui vous donnera des écus pour vos cérémonies et surtout, pour ma nièce qui mérite les plus beaux cadeaux du monde.

Votre père aurait raison pour le portrait, mais j’ai confiance en votre jugement. Il ne restera qu’à convaincre ma nièce lors de votre rencontre. Cela va sans dire que j’attends ce moment avec grand hâte. J’ai dû torturer plus d’un domestique pour commencer à préparer comme il se doit l’événement qui arrivera alors dans une dizaine de jours.

Parlons maintenant de moi, car c’est à mon image que vous devrez progresser dans votre vie politique, de couple et socialement parlant. Bien sur uniquement au début, car comme vous me l’avez tantôt dit, je ne suis en rien votre père et n’assumerais en aucun cas les erreurs que vous commettrez, entendons nous bien, je resterai là pour vous apprendre jusqu’à ce que vous soyez prêt.

Je vais vous conseiller deux trois petites choses que je fais régulièrement.
Tout d’abord, ne prenez jamais de maitresses. Autant de catin que vous le souhaitez-tant qu’elles sont propres- mais jamais vous attacher ou il vous faudra les pendre.
Je vous ferai part de quelques membres de mon domestique qui sont dressés à obéir ainsi que mon maitre en torture pour vous guider dans vos premières actions.
Chaque matin, lavez vous. Je sais que cette action est tendancieuse, mais être propre sur sois n’est pas à la portée de tous et sentir bon est un atout dans la vie sociale.
Portez souvent du pourpre et de l’or ou de l’azur. Ce sont mes couleurs préférées. Et elles iront bien avec vos cheveux.
Ce sont les premiers conseils pratiques que je peux vous donner, sans oublier le, soyez gentil avec autant de personne que celle qui ont l’honneur de me serrer la main c'est-à-dire personne.

Je suis bien sur disponible quand vous le voulez pour la moindre question ou si le moindre doute vous assaille.

Portez vous bien et ne tombez point malade pour la visite à ma nièce, elle déteste les gens malades.
Dans l’attente d’une réponse rapide,

Leif Von Dumb De Sparte, sa grandeur, comte de Sochaux, Vicomte de Rochefort, Baron de Mouthe, sublimissime de Franche Comté.

Qu’en penses-tu ?
Je ne crois pas que les couleurs pourpre et or soient les préférées de votre oncle.
On s’en fiche de ça, ce sont les plus belles couleurs du monde.
N’est-ce point audacieux de parler de catins et de maitresses ?
Voyons, si mon oncle veut me fiancer à ce Von Frayner, j’ai plutôt intérêt à préparer mon avenir, non ?
Je pense que vous êtes trop gentille. Votre oncle peut être très cruel.
Hélas je ne sais comment il est dans ses courriers. Et puis, tant pis, il faut que j’en sache plus.
Mais…
Stop, silence, porte donc ce courrier a un domestique, qu’il l’envoie le plus vite possible à Tristan. Et qu’il me revienne avec une réponse ou il sera châtié.
Bien mademoiselle.

Sans regarder Elise s'en aller, la lettre dans sa petite main potelée, la jeune fille se rassit dans le fauteuil et ouvrit son livre à la page qu'elle avait quitté, glissant un biscuit sablé entre ses lèvres.
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Tristan Von Frayner
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MessageSujet: Re: De Von Frayner à Sparte : correspondances   De Von Frayner à Sparte : correspondances EmptyJeu 9 Déc 2010 - 11:12

Main plongée dans la masse de cheveux, le jeune Von Frayner lisait cette seconde lettre du comte avec une certaine perplexité. Le passage sur les couleurs à porter était, sans aucun doute, le plus déroutant. Etait-il possible que le comte de Sochaux soit attiré par les hommes ? Grimaçant à l'idée, Tristan se promit d'en parler au plus vite à son père. Ce dernier ne pouvait décemment le confier à Leif, si les doutes du jeune homme venaient à être vérifiés.

C'est anxieux, et légèrement perturbé, qu'il déplia une feuille de parchemin, trempa sa plume dans l'encre, et se concentra à la rédaction de cette nouvelle lettre, placée sous le signe des sous-entendus.




Citation :
A Leif Von Dumb de Sparte, comte de Sochaux, vicomte de Rochefort, baron de Mouthe,
Votre joyeuse grandeur,

Tout d'abord, je tiens à m'excuser : les dix jours sont plus ou moins passés, et je ne suis toujours pas en Franche-Comté. La faute à la neige, et aux bourguignons qui insistent pour m'avoir auprès d'eux un peu plus longtemps. Je crois que je leur plais bien, à eux aussi. Mais ne perdez pas votre gaieté pour autant, je ne suis plus très loin maintenant.

Même si j'ai hâte de vous voir enfin, sachez que je ne reste jamais seul en compagnie d'un homme. C'est l'un de mes principes fondamentaux, inculqués par mon père, votre très cher ami (et seulement ami, n'est-ce pas ?). C'est pour cela que je ne saurais trop vous conseiller de m'accueillir en compagnie d'Héloise. L'occasion de convaincre votre nièce, comme vous l'avez dit. D'ailleurs, j'apporterai pour cela un petit cadeau qui devrait lui plaire, et qui répond au doux nom "d'eau de rose". Mais interdiction pour vous d'y toucher !

Quant à vos conseils, j'en prends note.
Je compte sur vous pour me dégoter quelques catins propres dès mon arrivée, qui me permettront d'honorer votre nièce du mieux possible lorsque viendra l'heure de la nuit de noces.
Je me lave chaque matin, du moins, je reste quelques minutes plongé dans l'eau. Cela suffit amplement pour nettoyer mon corps de toutes les saletés accumulées durant la nuit.
Enfin, je porterai de l'azur, si cela peut vous faire plaisir. Je vous avouerai que j'étais quelque peu porté sur le sinople, mais je saurai m'adapter. Et puisque vous êtes féru de pourpre, je me permets de vous proposer une couleur un peu plus claire, que l'on appelle rose. Cela plait énormément aux hommes tels que vous.

Saluez votre nièce de ma part, et assurez la de mes plus sincères intentions.


Tristan Von Frayner



A la relecture, le texte lui parut quelque peu osé, mais pas tout à fait insolent. Parfait, en somme.
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Héloise Marie
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MessageSujet: Re: De Von Frayner à Sparte : correspondances   De Von Frayner à Sparte : correspondances EmptyVen 10 Déc 2010 - 17:52

Dis moi, Elise, qu’est-ce que signifie honorer ?
Oh, mademoiselle, honorer signifie clamer les louanges, couvrir de cadeaux, de trésors et de bijoux.
Ah, fort bien fort bien.

Je ne sais ce que les catins ont à voir, mais Tristan va m’honorer lors de la nuit de noce.
Alors ce n’est point….
Te rends-tu compte ? Des milliers de cadeaux….
Mademoiselle il y a …
Des bijoux partout, des robes somptueuses…
Confusion ça n’est point…
Tait toi, sotte, j’ai tellement hâte d’y être déjà !
A la relecture de la réponse de Tristan, ses deux jambes contre sa poitrine et ses talons coincé sur le rebord du fauteuil, Héloise sourit. Envahie par ce sentiment de contrôlabilité absolue, elle était maitresse du jeu à tout point de vue.
Bien que ce sentiment ne lui montait un peu trop à la tête et que cette aventure qui aurait sans doute pu être reprise dans un roman… mouais non peut-être pas en fait. Sourire et visage béat qui se transforment en grimace de doute. Enfin au moins il lui avait répondu et il lui avait même préparé un cadeau. Malgré qu’il ne soit pas très…. Ponctuel.

Citation :

A Tristan Von Frayner,

Je suis bien triste de voir que vous n’êtes toujours point icelieu car je m’attendais à votre présence pour nous divertir et pour pouvoir commencer les festivités. La neige ne devrait pas être une excuse à votre retard, pour ma nièce, vous devriez braver monts et vents, tempêtes dé déserts. Et puis les bourguignons, laissez les donc à leurs occupations, je suis après tout votre seul mentor ! Il est fort certain qu’Héloise sera là lors de votre arrivée, elle aura grand hâte de vous voir surtout si vous venez avec des cadeaux et habillé comme je vous l’ai dit (ne négligez point votre coiffure surtout).

Et je me vois ravi que vous preniez en compte mes conseils, je vous en donnerai bien sur toujours plus au fil des jours que vous passerez en ma en notre compagnie. Par contre, pour ce qui est des catins, il ne faudra point les choyer autant que vous le ferez pour ma nièce. Elle mérite mille fois plus de plaisir que ces péronnelles, donc ne gaspillez point tout avant la dites nuit de noce. (ps : je vous conseille de présenter les catins à Héloise avant d’en prendre car elle aime avoir un œil sur tout et contrôler tout, ce qui est une qualité fortement appréciée ici)

Quant à la manière dont je dois m’habiller, ce n’est point à vous de me le conseiller, mais à moi de vous le dire. Portez donc l’azur ou le pourpre, du reste, j’aurai de toutes les manières bien plus de classe que vous (du moins jusqu’à ce que vous vous soyez hissé à mon niveau d’excellence).
Je transmettrais vos salutations et vos sincères attentions à ma nièce en étant sûr de sa bonne foi à votre égard.
Arrivez-nous rapidement,

Sa grandeur, qui n’est point joyeuse mais exigeante,

Leif Von Dumb De Sparte, Comte de Sochaux, Vicomte de Rochefort, Baron de Mouthe.
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MessageSujet: Re: De Von Frayner à Sparte : correspondances   De Von Frayner à Sparte : correspondances EmptyVen 10 Déc 2010 - 20:18

Voyage, voyage …

Sa Grandeur le Comte de Sochaux de par son statue de gérer son Comté qui riche en production et en armée ce devait de voyager de temps en temps pour affaire avec souvent à la clé des beaux contrats juteux qui épanouissant le peuple Sochaliens. Même si d’habitude il préférait envoyer des sous fifres, mais le contrat actuel qu’il avait signé avec les germains était en tout point gratifiant pour l’économie de Sochaux.

Bien entendu quand le Comte partait en voyage d’affaire, son bureau était ouvert qui donc pourrait bien y entrer de toute façon ?

Ses serviteurs, n’oserait jamais s’y aventurer.
Ses catins, sont trop connes pour ouvrir une porte.
Ses généraux, sont trop musclé et casse généralement la porte pour entré quelque part, et ça passe pas inaperçue.
Ses membres de sa famille, ne savent même pas ou se trouve son bureau vu qu’il en est détient à peu près une trentaine.

Donc dans la logique des choses personne ne s’aventurerait dans le bureau du Comte de Sochaux, logiquement …

Ouvertement de porte de bureau …

Surprise …
Incompréhension …
Et colère …


- Héloïse-Marie de Sparte ! Vassale de Cartil de Margny-Riddermark , fille du chef de famille des Sparte Bobyzz de Sparte-Riddermark , fille d’Erine Riddermark de Sparte , nièce de Sa Grandeur de Sochaux !


Silence soudain pour que le Comte puisse reprendre son souffle quand même , le pire c’est qu’il n’a même pas énoncer les cousins , les petits cousins , les grands cousins , les beau frère , les oncles , les tantes , les titres aussi … Ça serait trop long à citer en une vie.

- C’est ma chaise …

Ben oui que c’était sa chaise à lui tout seul et tout … Là ou il s’asseyait pour écrire ou lire , ou pour compter ses comptes financier ou encore pour insulter des gens tout seul dans son bureau ou encore recevoir deux , trois catins assis sur sa chaise , et le Comte en a fait des folies sur sa chaise ...


- J’ordonne que vous leviez de ma chaise ! Et déjà que faites vous donc dans mon bureau personnelle … Et qu’elle est cette lettre qui est dans votre mains et qu’est-ce donc tout ces papiers dans mon bureau !

Le Comte s’empara de la lettre et jeta un regard au serviteur au coté d’Héloïse.


- Qu’est tu fou ici toi ? Alors déjà que tu cautionne l’entré dans mon bureau personnelle, mais tu le souille en plus avec ta présence laide et moche ! Prend le peu d’affaire que la misérable vie ta donné et va t’en de Sochaux, cours le plus vite possible toi et tes rejetons … Tu es bannis de tout mes domaines et ceux que j’ai en alliance ! Va-t’en !


Après un petit ajustement de serviteur, le Comte lis la lettre qu’avais sa nièce dans les mains, sa stupeur et sa colère augmenta de plus belle …

- Comment osez-vous … Que vous rentrez dans mon bureau personnelle en lisant mon courrier personnelle avec en complicité une servante laide et moche est déjà un crime en soit, mais usurper ma signature, mon nom, mon écriture, mon courrier est un dépassement de limite grandiose !

Malgré qu’il était en colère avec sa nièce il l’aimait tout de même et la preuve pendant son voyage d’affaire il lui avait acheté pas loin de cinq cent robes différente, bijoux, perles plein de cadeaux en soit, mais que finalement elle ne méritait pas.

- Sachez, que par votre faute et votre abusive curiosité vous envoyer pas loin de cinq cent robes au bucher, oui je comptais vous les offrir après mon voyage j’ai même ramené plein de cadeaux pour vous de la Germanie, mais vous avez trahie ma confiance … Elles seront bruler devant vous pour que vous appreniez vos erreurs et les autres bijoux je les offrirais à ma fille qui elle au moins n’oserait jamais s’aventurer dans un espace personnelle de son père.

Il regrettait quelque peu, mais il le fallait.

- Et partez… Je ne veux plus vous revoir jusqu'à nouvel ordre vous m’avez considérablement déçu par votre manque de respect, par votre curiosité et par votre affront.

Ses yeux mouillaient d’être aussi dur avec l’étoile de Sparte, mais l’éducation passait avec tout. Il prit place rapidement dans son bureau pour réparer la supercherie crée par sa nièce tout en écrivant au Baron Tristan de Von Frayner il ignora sa nièce et ne savais si elle était resté ou partie comme il en avait donné l’ordre.


Citation :
A Tristan Von Frayner, fils de Chlodwig mon grand ami.

Je suis dans le regret de vous dire que vos lettres me sont parvenues en retard suite à un voyage d’affaire très important économiquement pour Sochaux.

J’ai hâte de vous accueillir en terre de Franche Comté même si votre absence actuel dans mes terres me fait douter de votre enthousiasme de venir ici, comme je vous l’ai dis vous serez le bienvenue dans mes domaines et je vous ferrais profiter de mes biens personnelles richesse, catin et serviteurs en tout genre. Cependant, vous serez sous mon éducation pendant un temps pour que je vous apprenne les rouages expérimenté de la vie d’un noble pour que vous jouissez de nos avantage, à nos les nobles.

En ce qui concerne ma nièce la capricieuse et curieuse. Dés votre arrivé je vous la présenterais comme il se doit en préparant festivité, je pense qu’elle aussi est impatiente de vous voir en chair et en os, mais n’hésiter surtout pas à être exemplaire une fois marié avec elle au sujet de son éducation.

Pour ses parents, je vais les informer à la dernière minute après signature du contrat de mariage quand tout sera fait pour éviter de demander exigence et qu’ils tirent profit la ou je tire moi-même profit. Vous pouvez me demandez conseil sur les gens de Franche Comté ou conseil sur certaine manière à adopter j’y répondrais avec plaisir.

Avec toute mes amitiés sincères,


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