[1458] La Guerre en Anjou

La Guerre en Anjou

Origine: Le Pillage du Château de Dole par les troupes d'Aurélien, le 20 février 1458

Dates: 3 juin - 28 août 1458 (Campagne militaire)

Discussions autour du départ en Anjou:

Citation :

Imladris - Le 11 avril 1458

J'aimerais connaître la position de la FC par rapport au conseil angevin :

Citation :

Comte: Fitzounette (ARG)
Porte-parole:
Juge: Linon (ARG)
Procureur: Cunegonde_lanaine (ARG)
Prévôt des maréchaux: Edwald (ARG)
Capitaine: Leboyderich (PAN)
Connétable: Urbs (PAN)
Bailli: Salebete (PAN)
Commissaire au commerce: Aurelien. (ARG)
Commissaire aux mines: Jeanpolc (PAN)
Conseiller: Rosebudy (AH)
Conseiller: Balestan (AH)
Conseiller: Jalee (PAN)

En effet, ce conseil est dirigé par une équipe dont deux des membres faisaient partie des pilleurs de notre château. Il est même fort possible que l'argent du Comté ait aidé à financer leur campagne électorale.

Quand allons-nous dénoncer ce fait à la France et à l'Anjou. Quand allons nous déclarer le conseil angevin ennemi de la FC? Quand allons nous rompre nos relations diplomatiques avec eux?

Quand le Parlement va t il faire une annonce contre ce pilleur et ses amis!

Citation :

A signaler aussi que le déchet se prétend baron de Saulx, ce qu'il n'est pas. Ce faisant il porte préjudice à la noblesse comtoise.

Citation :

Epsonstylus - Le 12 avril 1458

Aller on monte une armée et on va leur péter la gueule ! Mercenaires, sauvages, barbares, sicaires... rejoignez-nous, plus on est de fous plus on rit.

Citation :

Le 14 avril 1458

Aux autorités angevines,

Nous, Artifice d'Ollivaud, Franc Comte, vous écrivons en ce jour car nous ne supportons pas l'affront qui est fait par votre diplomatie à notre Province.

En effet, le dénommé Leandre Lazare, Bâtard de Valfrey, pilleur de notre château de Dole et usurpateur de titre, nous a été envoyé comme Ambassadeur d'Anjou auprès de la Franche Comté. Pire affront n'aurait put être fait si vous n'ajoutiez pas à cela la présence du pillard, brigand et également usurpateur de titre, Aurélien le pourceau, au sein de votre Conseil. Si les autorités angevines ne prennent pas rapidement des mesures adéquates, nous romprons toute diplomatie avec l'Anjou et nous ferons en sorte qu'il en soit de même de la part de tous nos alliés.

Qu'il soit su de tous que nul autre affront ne saura être toléré par la Franche Comté.

Franc Comte Artifice d'Ollivaud

Citation :

Debenja - Le 9 mai 1458

Citation :

PARIS (AAP) - La liste Action Populaire est arrivée en tête lors de l'élection au conseil de Duché d'Anjou, mais sans obtenir de majorité absolue. Elle devra donc constituer un gouvernement de coalition.

Répartition des suffrages exprimés :

1. "Action Populaire" (AP) : 38.9%
2. "Grandeur et Décadence" (G.D) : 33.6%
3. "Rassemblement d'Angevines Modeles et Elegantes" (RAME) : 18.1%
4. "Mouvement Elitiste et Universel Pour une OrganisationRousseG" (Red Power) : 9.4%

La répartition des sièges au scrutin à la proportionnelle conduit à une nouvelle répartition des postes du conseil :

1 : Aurelien. (AP)
2 : Leandre (AP)
3 : Salebete (AP)
4 : Cunegonde_lanaine (AP)
5 : Finam (G.D)
6 : Klervia (G.D)
7 : Leboyderich (G.D)
8 : Edwald (G.D)
9 : Aleanore (RAME)
10 : Otissette (RAME)
11 : Scipio.de.penthievre (Red Power)
12 : Eloman (AP)

Les membres du conseil reconnaîtront le prochain Duc d'ici à deux jours. Ce dernier devra alors présenter ses hommages à son souverain, et nommer aux principales charges du Duché.

Les protagonistes de la prise de Dole vont surement diriger l'Anjou. Campagne surement financée par ... nous!

Quel va être notre position?

Citation :

A Sa Majesté Levan III de Normandie
Roy de France,

Majesté,

Nous, membres du Domaine Royal, excepté la Normandie, nous unissons aujourd'hui pour vous adresser par ce courrier nos craintes respectives.

Depuis bientôt un mois un fléau s'est abattu sur votre Royaume et en particulier sur l'une de vos provinces vassales.
Voilà pratiquement trois semaines, un brigand notoire, dont le plus récent fait d'armes fut de manipuler l'une de vos Pairs et de mettre à sac la province souveraine de Franche-Comté, a accédé par la voix des urnes au trône ducal d'Anjou.

Dans sa grande mansuétude, Sa Majesté a semblé bon, pour les raisons qui lui sont siennes, de garder le silence et donc d'accepter comme vassal cet individu que beaucoup qualifierait de peu recommandable, nous rappelant à tous les valeurs aristotéliciennes, tel le pardon, qui nous sont chères.

Mais voilà qu'aujourd'hui cet homme se montre indigne de votre confiance et de l'indulgence dont vous lui aviez fait grâce; pire cet homme bafoue vos lois.

Nous ne doutons pas que vos différents conseils, Pairie comme Curia Regis, vous ont prévenu comme il se fallait de tout cela, mais en tant que Feudataires du Royaume de France et conseillers de votre personne nous nous devions de prendre également la parole publiquement afin de vous avertir.

L'homme, connu sous le nom d'Aurélien de Penthièvre et actuellement à la tête du Duché d'Anjou, a récemment basculé du côté de l'hérésie en imposant au peuple angevin une nouvelle doctrine. Malgré les rappels de la très Sainte Eglise Aristotélicienne, ce parjure continue sa folie et non content de s'attirer les foudres d'Aristote, il renie les lois fondamentales du Royaume, lois établies par votre personne, et de ce fait renie votre pouvoir.

Cet acte aussi impardonnable soit il ne peut rester sans réponse, et c'est pourquoi aujourd'hui nous en appelons à vous.

Le Royaume a besoin de son Roy pour que ses lois soient appliquées
Le Royaume a besoin de son Roy pour ne pas sombrer dans l'hérésie.
Le Royaume a besoin de son Roy pour qu'il ne bascule pas dans le chaos.

La décision finale vous appartient, nous espérons cependant que nos craintes ont été entendues et nous nous tenons prêt à vous conseiller dans vos choix.

Faict à Paris le 13 Juin 1458

Bourguignon de Sorel
Duc d'Orléans

Aldebbarant Ypriex
Duc d'Alençon

Lys (Lysesl) Monty de Saint-Pierre,
Comtesse du Maine

Darkaprincesse de Tracy
Régente de Champagne

Citation :

Expéditeur : xxxxxxxx
Date d'envoi : 2010-06-14 05:19:22
Bonjour,

Je me présente, xxxxxxxx. Je suis un angevin qui du émigrer pour fuir la dictature Penthièvrique.

Je vous écris car je veux que vous sachiez qu'une bonne partie des angevins en ont marre de cette engeance malfaisante qui brime toute liberté d'action quand elle ne leur est pas subordonnée.

Ces gens, s'estiment en droit de décider de qui peut ou non participer à la vie politique locale.
Ces gens, n'hésitent pas à bloquer 45 jours un adversaire politique, qui vient seul, dans le duché, pour exercer son droit.
Ces gens, n'hésitent pas à modifier le code des lois pour légitimer des prises de mairie par eux mêmes quand le maire élu ne leur convient pas, légalisant ainsi leur dictature.
Ces gens qui avilissent la noblesse de leur souillure ne méritent qu'une chose, que des hommes et des femmes aux cœurs purs, garants des droits inaliénables de chacun, les pendent haut et court.

Et j'espère bien que vous les mettrez à terre.

Ils méritent une bonne humiliation.

Quoiqu'il en soit, que votre entreprise soit couronnée de succès ou non, vous et vos gens êtes les bienvenus dans ma taverne à xxxxxx si vous y passer lorsque vous rentrerez en Comté Franche.

Vous pourrez boire autant qu'il vous plaira sans jamais rien devoir payer.

Je prie de toute mon âme, d'angevin condamné à l'exil pour pouvoir enfin vivre une vie normale, que vous leur ferez mordre la poussière.

Je vous salut, et vous souhaite toute la réussite possible.

xxxxxxxxx

Citation :

Le 16 juin 1458

A sa grandeur le duc de Berry
et à son peuple

A sa grandeur le duc de Touraine
et à son peuple

Sires,

Il y a peu, deux compagnies battant pavillon comtois ont traversé vos terres, la compagnie de l'Edelweiss, conduite par dame Caméliane, et la compagnie Maxima Séquanorum, conduite par moi-même.

Nos compagnons se sont donné pour mission d'aller rencontrer chez lui le duc d'Anjou, Aurélien de Penthièvre, et de lui rapporter la miche de pain oubliée dans les latrines du château de Dole, quitté précipitamment après l'avoir vidé du trésor comtois.
Notre honneur a été bafoué, il importe que nous allions lui demander réparation.

Nous aurions du, certes, vous demander votre accord et ne l'avons pas fait, et par cette missive, je viens, sire, vous en demander pardon.
Nous avons mis notre point d'honneur à vous respecter, vous et votre peuple, et nul n'a eu à souffrir de notre passage furtif sur vos terres. Je comprendrai néanmoins fort bien que votre justice me convoque pour répondre de cette violation de vos frontières et me soumettrai à la sentence de vos juges aussitôt que notre mission s'achèvera. Je vous en fais le serment.

Dès à présent je tiens à vous dire que si le Régent de Franche-Comté, le comte Debenja, avait donné son accord pour que nous allions venger l'honneur comtois, le conseil nouvellement élu de Franche-Comté a toutes affaires cessantes entrepris des démarches afin de déclarer illégale la compagnie franche Maxima Sequanorum.

De ce fait, j'assume l'entière responsabilité de cet acte, et il n'est nul besoin de la diligence de nos diplomates pour régler une affaire dont la Franche-Comté se lave les mains.
Le peuple comtois, n'a pas à subir de représailles parce que quelques uns d'entre nous ont souhaité venger un affront que notre nouveau conseil tolère et pardonne, je suis certaine que vous le comprendrez

Je serai votre obligée, dès que je pourrai ne plus avoir à rougir d'être comtoise, et me présenterai devant vos juges

Lothilde Adams de Melincour
Pour la Compagnie franche Maxima Sequanorum

Citation :

Nous, Lévan, Roy de France de par la grâce divine,

Au jeune Duc d'Anjou,

Salutations,

Il semblerait que vous soyez fort mal conseillé, au point qu'un esprit chagrin et dépourvu de compréhension y verrait un premier pas vers la félonie.

Mais en bon père de Nos sujets, Nous savons faire preuve de compréhension, et aider nos enfants à ne point s'égarer.

Dans un premier temps, Nous vous invitons à faire une annonce annulant la nomination d'un prétendu héraut angevin qui ne serait pas celui nommé par le Roy d'Armes de France. Car cette nomination est illégale et n'est point de votre compétence.

Ensuite, l'un des devoirs d'un vassal est de conseiller son suzerain, la Pairie a fait une proposition aux Régants d'Artois, d'Anjou, de Guyenne et du Poitou, or, vous étiez le seul à ne pas avoir donné votre avis ; nous apprenons que ce fut fait tout récemment, non sans moult rappels.

Par ailleurs, voici que notre Royaume voit ses terres violées par des étrangers, en conséquence de vos agissements antérieurs à votre prise de charge en Anjou ; ceci nous chagrine, nos vassaux ayant déjà suffisamment de labeur sans avoir en plus à se protéger de voisins spolliés. Nous vous faisons bien évidemment confiance pour l'assumer, dans tous les sens du terme.

En outre, nous nous inquiétons de voir que vous menez les Angevins, nos sujets, vers l'hérésie - le schisme en étant une forme, comme chacun le sait. Nous croyons savoir que la Curia Regis, par la voix du Grand Aumônier de France, vous a proposé, plutôt que de choisir l'extrême, de chercher avec son aide la conciliation avec Rome. Nous encourageons vivement cette solution.

Enfin, suite aux évènements en Maine, Nous avons appris avec tristesse qu'une partie du territoire Mainois était passé sous contrôle des troupes du Duché d'Anjou. Nous vous invitons à châtier les preneurs du Mans en coopération avec les autorités Mainoises et la Prévôté Royale, pour permettre à cette dernière d'enquêter sur cette annexion et à en châtier les coupables. Et en toute logique, nous ferons en sorte de reprendre cette partie de nos terres à laquelle nous avons la faiblesse de tenir.

Prenez garde, la jeunesse n'excuse pas tout.

SMLIII

Citation :

A sa Majesté, Lévan le troisième de Normandie, Roy de France,

Nous, Aurélien Marc-Antoine de Penthièvre, Vingt-sixième Duc souverain de l'Anjou par la voix du peuple angevin,

Salut !

En tant que vassal fidèle, et dans notre cœur remplit d'amour pour le Roy est son royaume, nous devons aussi nous inquiéter de vous savoir mal conseillé. Situation qui pourrait être amusante de prime abord si nous étions tout deux mal conseillés, mais qui est, je l'avoue : fort problématique pour le royaume !


Je vais reprendre point par point les reproches que votre suzeraine personne prononce à mon encontre :
Le cas de l'hérauderie,
Est tout simplement extravaguant. Voila des années que la province angevine n'avait point droit d'avoir son propre héraut, toute candidature étant refusée, quand bien même la qualité des postulants était reconnue. Que nombres d'autres candidatures eussent été accepté durant ce temps partout dans le royaume, mais ma chère Anjou toujours délaissée. C'est donc dans un but de reconsidération des services héraldique de la couronne de France que nous avons nommé Leandre Lazare de Valfrey , Seigneur de Creveney au poste de héraut de notre province dit "Anjou". Peut être qu’avec cette micro synthèse vous comprendrez mieux notre cas.
Mais il nous fut d'un certain bonheur de voir que la hérauderie à étrangement accepté la candidature Siméon Mareuil, homme qui excelle
dans l'art héraldique, et angevin qui plus est au poste de héraut d'Anjou. Et cela moins de deux semaines après notre action, et après plusieurs années d'immobilisme.
Vous voyez donc que par mes actes, j'ai su faire réagir une institution royale qui se moquait de nous depuis quatre ans, et qui dans le seul but de nous donner tort à finalement valider une candidature.
Mais n'ayez aucune crainte, dès lors cette missive scellée, la personne bien désigné par l'Hérauderie Royal deviendra officiellement héraut d'Anjou reconnu par notre ducale personne. Mais avouons le qu'il nous aura fallu employer certaines méthodes que vous même décriez pour pallier à des années d'injustice.

A la question de l'accord sur le Ponant proposé par la pairie,
Nous avouons avoir prit un certain écart à la question, ayant été absent des diverses négociations, sachant que nous venions tout juste d'arriver au sein du conseil des feudataires que les dites discussions étaient déjà finies. Sachez que ces discussions ont eut lieu plusieurs semaines avant notre arrivée, il se trouve bien normal qu'il me faille moi aussi plusieurs jours pour m'accorder sur le sujet. Vous comprendrez bien qu'on ne valide pas de telle chose sur un coup de tête, et qu'en tant que régnant de l'Anjou, j'ai moult affaires qui me tiennent par ci et par la. Mais les seules personnes avant vous même à m'avoir houspillé quant à une réponse, sont les mêmes personnes qui tardent à répondre dans les discussions du Mont Saint-Michel. Je comprends que ces gens puissent être occupés, et je souhaiterais que les Grands Officiers de ce royaume, puissent faire de même et respecter un minimum les feudataires si eux mêmes ne sont pas en mesure de faire au mieux.

De l'affaire des armées franc-comtoises violant le sol français,

Nous nous excusons bien platement du dérangement que ceux-ci puissent faire dans les provinces ou elles auraient pu mettre pied et nous assurons à notre suzerain, que nous et nos alliés allons nous occuper tout personnellement de la mise en déroute de ces compagnies.
Mais je m'avoue fort surpris de votre sage conseil sur ces faits, sachant que nuls remarques n'a été faites aux Grands Officiers du Royaume qui ont tenté de mettre à sac la Provence, dans un pseudo but d'intervenir en faveur du SRING. Tout ceci sans l'accord officiel de l'Empereur Long Jean d'Argent de permettre la présence militaire de troupes française sur ce qui est toujours son sol. Malheureusement, la volonté de la princesse Armoria de vouloir mener cette campagne en Provence, a réveillé nombre de brigands alliés à la honteuse province indépendantiste de l'empire qui ont attaqué nombre province de votre Royaume. Je ne citerais que quelque fait des grandes actions anti-campagne provençale que sont la prise de Reims, Orléans, Macon, Clermont, qui ont fait perdre plusieurs dizaine, voir centaine de milliers d'écus et autant de marchandises aux divers puissances du Royaume de France. Et je ne parle même pas aujourd'hui des actions d'armée franche dans le Sud de votre Royaume, causant nombre de morts parmi les français loyauxl à l'ordre et à la discipline.

A la demande de conciliation proposée par Monseigneur Navigius,
Nous y avons répondu favorablement afin de pouvoir mettre à plat toutes les divergences qui peuvent exister ici ou la. Mais il me faut dire à sa Majesté que les préceptes de l'Angevinisme sont des plus aristotélicien, la foy en notre saint père qui fait de vous le Roy est la base même de nos croyances. Notre seule et unique volonté est de nous séparer -sèchement, je l'avoue- des autorités romaine mené par un cardinal breton qui vise à détruire la foy angevine. Chose que je ne peux absolument pas permettre pour le bien de mon peuple, et c'est ainsi que naquis l'Angevinisme pour l'intérêt de la foy de mon peuple.


A vos intentions quant aux évènements du Mans,

Nous refusons de ne poursuivre qu'un seul angevin qui aurait pu commettre un acte ou un autre. L'action s'est déroulé en votre Domaine Royal et nous estimons votre personne bien assez apte à préparer un jugement envers les personnes concernées, cela ne nous concerne nullement. Les actions personnelles des nobles de France envers le Domaine Royal sont affaires de la justice Royale, je me permettrais donc un conseil : Faites ouvrir une enquête par les officiers de la cour d'appel, je suis certain qu'ils auront plaisir à prendre quelques affaires intéressantes vue leur abattement actuel.
Et à cette histoire de terre que le duché d'Anjou aurait osé voler au comté du Maine, nous interdisons aux troupes royales de vouloir dérober un lopin de terre qui appartient bel et bien à notre province. Et ceci en dépit de toutes les erreurs cartographiques que certaines personnes prennent comme argument, cette affaire de pseudo annexion m'est venu aux oreilles courant Mai. Et sachez que je dirige les opérations militaire sur le territoire d'Anjou depuis début Mars que tous les déplacements d'armées sont commandés par ma personne, donc je saurais bien si oui ou non un tel acte fut perpétré. Mais je ne vous en veux pas d'avoir voulu reprendre ce bout de territoire, tout comme moi, vous êtes homme qui aime ses terres ... Qu'on croit qu'elle nous appartienne ou non.

De plus,
et comme vous le dites si bien, en tant que vassal je me dois de vous conseiller de mon mieux. Il est donc temps pour moi d'endosser au mieux ce rôle et de demander la révocation du Grand Maître de France, Armoria de Mortain, pour les raisons évidentes de son travail plus qu'exécrable depuis des mois et des années. Je ne vous cacherais pas, que la colère gronde par tout le royaume depuis un certain temps quant à la présence continue de cette personne, en tant que principal conseillé de sa majesté et que ceci inquiète profondément nombre de vos vassaux. Nous souhaitons le bien de la France, et nous avons l'infinie certitude que la présence de votre bru à cette charge ne mette en péril votre Royaume.



Avec mes plus sincères salutations à sa Majesté, dans l'espoir de pouvoir enfin porter l'allégeance à votre personne directement lors de mon prochain passage au Louvre.

Faict à Angers , le vingt quatrième jour du mois de juin quatorze cent cinquante huit.

Citation :

02-07-2010 Domaine Royal : Une déclaration inédite


Paris (AAP) - Dernièrement, la transgression de la frontière du Royaume de France par deux armées en direction de l'Anjou, et les réactions des autorités, tant royales qu'angevines, ont accouché d'une déclaration officielle à la tournure fort surprenante. En effet, une lettre datant du 13 Juin 1458, portée à l'adresse de Sa Majesté, a été contresignée par le Duc d'Orléans, le Duc d'Alençon, la Comtesse du Maine, et la Régente de Champagne.

Dans celle-ci, les Feudataires, interpellent le Roy concernant "un fléau" s'étant "abattu sur son Royaume". Qualifiant le régnant d'Anjou, le Duc Aurélien. de "brigand notoire", ils semblent rendre celui-ci responsable unique du sac de Dôle, Capitale de Franche-Comté, pourtant menée avec le concours de Dame Kilia, Paire de France, considérée elle comme "manipulée".

Les déclarations suivantes sont plus dures encore. Malgré la qualification de l'attitude du Roy de "grande mansuétude", les Feudataires décrièrent le "silence" de Sa Majesté, ainsi que l'acceptation "comme vassal [de] cet individu que beaucoup qualifierait de peu recommandable", relativiser cependant par le rappel de la notion de pardon que le Roy fait montre. Prenant actes de leurs rôles de "Conseillers de [sa] personne" et "Feudataires du Royaume de France", les Grands du Domaine Royal, expliquent alors leur prise de parole public de part ces faits. Est rappelé enfin, l'acte déclaré "d'hérésie", du schisme provoqué par le Duc, et l'instauration d'un culte angevin. Les feudataires se font alors les portes-paroles de l'Eglise Aristotélicienne.

Trois phrases courtes concluent alors la déclaration, prenant à la fois l'allure d'un appelle à réaction, mais sonnant aussi quelque part comme une condamnation tacite de l'inaction royale :
"Le Royaume a besoin de son Roy pour que ses lois soient appliquées
Le Royaume a besoin de son Roy pour ne pas sombrer dans l'hérésie.
Le Royaume a besoin de son Roy pour qu'il ne bascule pas dans le chaos."

Cette déclaration revêt une allure inédite. De mémoire de sujets de France, rares voir inexistantes sont les déclarations publiques communes des Feudataires du Domaine Royal, notamment à l'encontre du Roy. Rappelons que dans le principe, les instances royales sont composées tant par la Pairie, que par la Curia Regis, et les Dirigeants des provinces du Domaine Royal. La prise de parole dans les salons royaux est le plus souvent de mise, et rares sont les sujets où la quasi totalité des Ducs et Comtes du Domaine du Roy s'accordent pour porter déclaration commune. Plus encore, cette déclaration sonne comme un appel à la réaction royale, et semble interpeler le Roy et ses instances quant au sentiment d'inaction de celle-ci, souvent décriée dans le Royaume.

La forme de l'interpellation tend donc à surprendre. Plus surprenant encore est l'origine de la dite lettre, qui semble-t-il émane d'une initiative diplomatique menée par l'Eglise Aristotélicienne ; message donc relayé par les Feudataires. Ce dernier fait explique d'ailleurs sans doute l'absence remarquée de la signature du Duc de Normandie, puissance centrale du Domaine Royal.

Les évènements futurs nous diront si telle prise de parole n'est qu'un évènement ponctuel ou le début d'une prise de position, et d'actions plus fréquentes des dirigeants du Domaine Royal, pouvant affirmer ainsi une sorte de "contre-pouvoir" au sein des instances royales. Renouveau attendu du Domaine Royal, ou simple annonce sans conséquences pour le futur de la royauté ?

Nkhan, pour l'AAP

Citation :

Le 3 juillet 1458

Aux autorités romaines,
A son Éminence le brave Cardinal Clodeweck,
Au Primat de France Aurélien, mon cousin bien aimé,


Depuis ma terre comtoise, mon petit doigt m’a conté que l'Église se souciait enfin publiquement de la situation en Anjou ? Il était temps...

Quelle honneur pour tous ces angevins d'être défendus par l'Église des très méchants comtois qui ont attaqué leur territoire, mais une fois de plus nous constatons que lors du pillage de la Franche-Comté par les autorités actuelles d'Anjou, l'Église n'a pas condamné cet acte de lâcheté impardonnable, ni ceux qui ont suivi, comme la mise en procès systématique de certains comtois, dont j'ai fait les frais comme d’autres ou encore la mise en péril de nos mines fragilisant notre économie certes, mais aussi notre peuple tout entier !

Nous tenons à vous rappeler que la Franche-Comté, ses proches amis helvètes et ses autres alliés, n’ont fait que répondre à l’agression angevine et que jamais nous n’avons eu dans l’idée de s’en prendre à la population angevine elle-même. Si le duc d’Anjou et ses petits amis n’ont eu strictement rien à faire du devenir du peuple comtois, par chance, nous comtois, dans l’immense bonté et piété qui nous caractérisent avons du respect pour le peuple angevin, simple victime d’un pouvoir corrompu par le vice.

Aussi, nous sommes nous rendus en Anjou dans le but de dénoncer les agissements de ce gouvernement du mal et reprendre ce que nous avions perdu dans ce pillage sans précédents et issu d’une simple vengeance.

Nous constatons aussi qu’il fut, semble-t-il, plus facile de s’en prendre à Genève l’hiver dernier, plutôt que de renverser un poltron angevin, entouré de crapules mécréantes de la même espèce. Un dirigeant condamné par l’Église, mais trouvant tout de même le moyen d’être défendu par les autorités françaises et de demander assistance auprès de ses voisins. Le Maine semblait par ailleurs avoir oublié qu’il fût victime des angevins, lorsqu’il a attaqué des voyageurs comtois sans qu’ils ne puissent se défendre sur ses routes. Je vous passerai à ce propos, les détails sordides que j’ai pu voir sur la scène de cette attaque, entre les esquives de coups d’épée et les sauts au-dessus des corps inertes de mes camarades pour échapper à la mort.

Nous souhaitons aussi vous informer d’autres actes de lâcheté perpétrés par une armée venue dit-on du Poitou, il y a deux ou trois jours, en Anjou. Alors que le duc de cette contrée demandait aux troupes comtoises et ses alliés de déposer les armes et de se retirer, ce que certains de mes compatriotes ont immédiatement fait, une armée les a sauvagement attaqué sans qu’ils ne puissent se défendre d’une quelconque manière. Si la guerre est une chose bien horrible que le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel ont pourtant de commun, il semble, de vous à moi, que le droit des prisonniers comme celui des ennemis vaincus est une priorité et que par conséquent les malheureux trompés par l’annonce angevine ont vu le leur bafoué.

Si il faut choisir un camp autant choisir le bon.

L’on ne peut revendiquer défendre un peuple tout entier, si l’on agit pas pour le libérer des autorités qui lui nuise.

L’on ne peut se vanter de protéger un peuple, lorsque certains de ces concitoyens devenus responsables politiques ont commis des actes criminels envers une autre contrée, mettant en danger leur compatriotes innocents.

Un jour, un éminent romain m’a dit que les peuples avaient besoin d’être guidés par la raison dans leurs choix, notamment politiques. Ce n’était qu’un vœux pieux, car n’aurait-ce pas dû être le cas en Anjou, au moment des élections ducales ? Si, bien sûr et cet iconoclaste d’Aurélien n’aurait jamais été au pouvoir, ni lui, ni ses petits amis.

L’on ne peut venir regretter le choix d’un peuple qui s‘est trompé, mais n‘ose agir de lui-même par peur d'une répression violente, lorsque l’on a laissé s’écouler des jours voire des semaines, sans agir pour l’aider. Depuis le début, dès les menaces et les attaques en Maine, dès le pillage de la Franche-Comté, la France toute entière, le peuple angevin tout entier, auraient dûs se mobiliser pour que ledit Aurélien et toute sa bande soit fermement condamnés et interdits d’élections pendant un certain temps. Au lieu de ça, tout le monde a préféré fermer les yeux, quite à laisser s’installer des tensions entres les provinces concernées voire entre les royaumes.

Le pissenlit doit toujours être arraché jeune et de préfèrence avec la racine, si l’on ne veut pas le voir réapparaître les années suivantes ou se multiplier. Tant qu’aucune décision publique ferme ne sera prise à temps, l’Église comme les autorités temporelles n’auront que leurs yeux pour pleurer et une marge de manœuvre bien moins grande pour agir sans froisser les intérêts des uns et des autres, sans mettre en péril leurs pouvoirs et continuer de répondre aux attentes des populations.

A bon entendeur…

Avec tout mon respect et en espérant que vous ayez une pensée à la fois pour le peuple angevin, mais aussi comtois embarqués dans une crise par le fait d’une minorité dangereuse, je vous salue.



Epsonstylus de la Marche DiCesarini
Ancienne Diaconesse de Saint Claude,
Licenciée es Théologie et Inquisition de Lyon,
Ancienne Chevalier de l’Église Aristotélicienne.

Citation :

Lothilde - Le 10 juillet 1458

Je n'y aurais même pas pensé l'ombre d'un instant...Yde. Que j'aie des griefs est une chose...Mais je crois savoir tout de même où commence et où s'arrête l'honnêteté de ceux qui me détestent...Alors non, ce n'est pas toi, et ça je le sais.

Je viens de terminer le récapitulatif des combats...Une simple observation suffit pour comprendre pourquoi je parle depuis le début de trahison...et de trahison comtoise. Regardez...Je ne donne que les noms des blessés...laissés pour morts.

Citation :

Blessés 45 jours Par l'Armée du Maine : 6 compagnons de Maxima, 5 compagnons de l'Edelweiss : 11 soldats....
Imladris
Zephirin
Djphilou
Khalanelder de warzram nich
Wiloose
Brieucdeguerande
Crabzut,
Rudolf,
Offspringmic ,
Ntil_,
Legolas.

Une première remarque : Pourquoi la duchesse du Maine a t-elle mis son armée en faucheuse (ou comment a t-elle su les noms de ceux qu'il fallait mettre en liste d'ennemis...)
Parce que une personne mal intentionnée lui avait fait parvenir un faux de Debenja dans lequel il disait que les armées comtoises allaient attaquer le Maine.

A qui profitait le crime ? à Aurélien de Penthièvre, mais ...Il s'est involontairement disculpé...il n'avait pas prévu notre changement de route...Il n'aurait pas bêtement perdu la journée qui nous a permis d'arriver à la Flèche avant ses armées si il l'avait su...D'autant que cette lettre a été envoyée très exactement à la bonne date....
Alors qui pouvait en vouloir à Debenja - donc à la régence- et à moi à titre personnel ? Deux personnes. L'une des deux s'est offert le luxe de faire assassiner -et je pèse mes mots- 11 personnes....et je n'étais même pas dans le lot...Comme ça a du être frustrant....Je continue...

Citation :

Par l'armée poitevine lors du retour à la Flèche : 4
Bourrinus
Anjia
lionelpsl
Bernardo

Une seconde remarque...Comme les guerriers de la première liste, ceux-ci n'ont pas été blessés au cours d'un combat loyal. Ils ont été attaqués par traitrise...Le Penthièvre avait ordonné que tous quittent Angers et retournent à la Flèche. QUI savait qu'on allait obéir à cet ordre ? Ici ? personne...les soldats seulement, et par missive individuelle...QUI a dit un jour que contrairement à ce que je prétendais, on s'informait chaque jour de ce qu'il se passait auprès de...ses soldats ?
Vous souvenez-vous aussi de ceux qui sont venus, en Franche-Comté, avec Aurélien de Penthièvre ? N'y avait-il QUE des angevins ? ...

Et voici la SEULE liste qui aurait du exister...Les SEULS blessés au cours des 4 combats réguliers, armées contre armées...

Citation :

Par les armées d'Anjou et du Poitou lors des combats : 5
Mael_du_haillon
Lothilde
Caméliane
Christophe
Morille

15 guerriers ont été blessés par pure trahison...5 seulement en se battant....A ces 15 soldats qu'on a tenté d'assassiner, on peut rajouter Ahainepeheux et Valaraukar....17 en tout...blessés par un vulgaire mercenaire sans aucun honneur...et sans aucun mérite...ça ne vous écœure pas ?

J'accuse la franc-comtesse Erine de graves manquements à ses obligations de suzeraine. Elle a déclaré publiquement qu'elle avait soutenu les comtoispartis pour relever l'affront fait à notre peuple ..j'ai affirmé -et démontré- le contraire...
A t-elle fait les démarches diplomatiques nécessaires auprès de la duchesse du Maine ? Non. ou plutôt : OUI...uniquement parce qu'elle mourrait de trouille que le Manie débarque en Franche-Comté...pas par souci de ceux qui étaient entre la vie et la mort...
A t-elle fait les démarches diplomatiques nécessaires auprès du duc du Berry ? Non.
A t-elle fait les démarches diplomatiques nécessaires auprès du duc de Touraine ? Non
A t-elle fait les démarches diplomatiques nécessaires auprès du duc d'Anjou, alors qu'elle sait que le procureur demande la peine de mort pour ceux qui sont mis en procès ? Non
Est-elle capable d'expliquer la raison pour laquelle 4 comtois au moins, tous liés aux Sparte, traversent allègrement toutes les frontières angevines sans jamais être inquiétés, mais que ceux dont les noms sont inscrits dans un volume accessible seulement à quelques uns, ont le privilège de l'être ?
Comment voulez-vous n'y voir que le hasard ? Ils avaient un laisser-passer ces 4 là ? Oui, allez vous me répondre...Les 2 qui viennent de se faire attaquer aussi, en avaient un....

Je suis teigneuse...Guérie, pas en procès, indifférente à ma fortune, et indifférente à mon apparence, à ma garde-robe, à ce qu'on peut penser et dire de moi ...Je ne prêche pas pour ma paroisse, mais pour celle de tous ceux que vous avez lâchement abandonnés.
Personne ne vous demande d'écus, ni quoi que ce soit d'autre. Nous étions volontaires et nous avons tous assumé nos blessures, personne ne se plaint de son sort...

MAIS VOUS NE SAVEZ PAS ÉCRIRE ????
C'est par paresse, incompétence, ou désintérêt que vous ne nous donnez pas la peine d'essayer de faire ce que font TOUS les parlementaires dignes de ce nom : essayer de négocier ??? Au moins pour essayer de sauver la tête des accusés !!!

Mais à quoi vous servez, exactement, si vous n'êtes même pas capables de défendre votre peuple ???????

Bande de misérables !

Citation :

Lothilde - Le 10 juillet 1458

Personne ne vous demande d'écus, ni quoi que ce soit d'autre. Nous étions volontaires et nous avons tous assumé nos blessures, personne ne se plaint de son sort...
et aussi : Ahainepeheux et Valaraukar n'étaient pas et n'ont JAMAIS été dans MS...et d'autres y ont été et tu ne pouvais pas le savoir...et d'autres n'ont participé quaux révoltes devant Angers, étaient là individuellement, associé silencieux et non connus, et même avec le merveilleux outil dans lequel on lave le linge sale, on ne pouvait pas connaître leurs noms, pour la bonne raison que personne ne les grave sur les casques.... Or ils se sont retrouvés comme par enchantement sur les listes d'ennemis...amusant, non ? Surtout quand on sait que 6 mois plus tard, les listes continuent à circuler....


Entre assumer la totalité de ce qu'il s'est passé au cours de ce conflit, et affirmer qu'un PARLEMENT est là AUSSI pour assumer sa responsabilité politique, il y a une marge.
Je pose la question toute bête de la raison pour laquelle le conseil comtois ne se manifeste pas, ne serait-ce que par une simple PETITE lettre aux autorités angevines pour que ceux qui vont être condamnés à mort ne le soient pas....
ça vous échappe, cette notion là ?
Vous savez qu'ils ne sont pas allés piller ? Que ce ne sont pas des brigands ? mais que ce sont des comtois ?

Je pense que c'est inutile d'essayer de faire comprendre quoi que ce soit à des haineux et des revanchards....mais qu'on prend la mesure de la qualité d'une région par l'attention qu'elle porte à son peuple...Je rirai au moment des campagnes électorales, quand vous viendrez tous bêler que vous ne pensez qu'à lui...

Je rajoute pour messire Goclad...la fameuse salle pour laquelle j'ai redonné les clefs avait quel but exactement, sinon perdre son temps à écouter des gens qui restaient tranquillement installés dans des fauteuils à décider pour ceux qui étaient loin et se faire sans arrêt critiquer ?
Vous aussi, il va falloir un jour assumer le fait que l'honneur comtois, vous n'en n'aviez rien à faire !

Correspondances: Un texte ne sera pas publié, il s'agira des correspondances parvenues grâce à Dame Lothilde depuis l'Anjou. Ceci est plus vivant qu'un récit et nous permet d'aborder le conflit depuis le terrain même

Citation :

Personne ne vous a rien demandé...Sauf d'arrêter de mentir.
Après le pillage du trésor comtois, vous êtes tous montés sur vos grands chevaux, vous avez tous clamé votre indignation, vous étiez tous décidés à faire justice. Ne le niez pas, les archives sont là pour le prouver.
Vous n'avez rien fait, en dehors de parlementer à l'infini sur ce que vous "devriez faire"...
La Régence a pris l'initiative, mais le parlement d'Erine de Sparte qui lui a succédé a désavoué et abandonné les comtois. L'ambassadeur comtois n'a même pas eu l'élégance de s'entretenir avec son homologue angevin

Ne cherchez pas à vous donner bonne conscience. Il suffit de modifier la constitution et qu'un article précise qu'un parlement nouvellement élu accepte l'actif avec grand plaisir mais se décharge du passif.

A défaut d'être dans la norme et la bonne morale, vous serez au moins honnêtes.
Assumez.
J'ai payé mes impôts et je pense que tous l'ont fait, dès qu'ils ont eu la possibilité de travailler ne serait-ce qu'une journée
Lothilde

Citation :

Jasona

Étant témoin, Erine de Sparte ne nous a jamais soutenue, c'est un mensonge, quand nous, soldats de la FC, avons eu besoin de nourriture parce que l'on en manquait, elle n'a jamais levé le petit doigt pour nous aider, même en lui ayant gentiment demander.
Je sais, comme nous étions partis sous la régence, et qu'elle a prit la place après, elle était pas trop au courant, mais nous sommes partie pour une bonne cause, surtout que sous un autre mandat que la régence, nous ne seront même pas partit défendre notre cause. Bah oui, à chaque fois, le parlement ne veux pas qu'on sorte de la FC pour sauver l'honneur surement pour des problèmes diplomatiques.
Mais ils pensent un peu au peuple? Notre image a été souiller par ce traitre et on aurait du le laisser faire? moi j'ai dis non c'est pour cela que je suis partie.
Donc avec peu de moyen nous sommes partie en nous aidant mutuellement pour manger alors payer les impôts... sa passait largement après pour ceux qui pouvait. On a plus attendu par la suite un geste de la part du parlement précédent.
Voilà mon témoignage.

Citation :

Lothilde

Des déchus, De la Régence, Des nouveaux élus... à propos de l'Anjou...

Je ne noterai ici que mes propos et en aucun cas ceux des autres participants à cette discussions. Mes opinions m'appartiennent, ce que j'ai écrit aussi. On m'objectera qu'elles faisaient partie du secret défense...Ce truc bien utile dans lequel on peut parler de tout et surtout de tousen toute impunité. Il n'y a pas de secret défense pour l'Anjou, en dehors de la stratégie militaire et elle tient en deux lignes, pas de quoi en faire une montagne.

Il n'y a pas de secret défense quand on ment sur la place publique, comme on me l'a rapporté. Et ce qui me fait sortir ces quelques feuillets de l'endroit où ils étaient cachés sont ces mots prononcés par le joli cousin Erwin :
"Pour les accords entre Debenja et les Suisses je ne saurais dire, on le découvrira bientôt bien que j'ai une idée de quel a été le paiement, je pense que Debenja est le plus a même de répondre. Pour la position du conseil, elle n'est guère prise, et ça tiendra de l'annonce officielle quand elle le sera."

Il n'y a jamais eu d'accords entre Debenja et les suisses, et le joli cousin ne découvrira rien du tout, car il n'y a rien à découvrir. Et si il n'y a pas eu de paiement pour les suisses, il faut aussi que le peuple sache qu'il n'y a pas eu non plus de paiement pour les comtois. Les 150 miches de pains du premier mandat provenaient d'un don, les 100 miches du second ne représentaient pas la moitié de la dette du comté, pour avoir souvent défendu sans être payée, et avoir maintenu une armée à disposition sans que personne ne s'inquiète de savoir si j'avais de quoi vivre. Messire Heylias, a fait un don de 50 miches sur ses réserves personnelles, achetées à 1 écu avec mes fonds, McAneyth a fourni une partie des écus nécessaires à la création de l'armée, Lysiane a fait également des dons sur ses biens propres, ainsi que Pendarric qui a remboursé en maïs les dépenses faites par moi-même pour l'achat des points d'armée nécessaires au fonctionnement. Valaraukar m'a racheté au prix le plus élevé une voile que j'avais acquise quelques temps auparavant dans le but de faire fabriquer un bateau et c'est avec ce complément que je suis partie : 500 écus m'appartenant, destinés à dépanner quelques compagnons en difficulté. Des notables de la troupe ont eux aussi puisé dans leurs réserves pour aider l'un ou l'autre en cas de besoin

En bref et pour en terminer avec ce sujet trivial, sachez, comtois, que les compagnons ont reçu depuis leur départ de franche-comté la solde considérable de 1 écu chacun, provenant de mon escarcelle. C'était dans le cadre de la formation continue d'un des membres à la fonction de trésorier. Et 1 miche de pain...

J'aimerais qu'en regard le parlement comtois publie la somme dépensée pour la protection du comte Bobyzz , sans oublier d'y rajouter ces fameuses 100 miches de pain qui ont outragé dame Jade de Sparte, nouvelle et ancienne CAC de Franche-Comté, considérant qu'elles font partie du paiement de la défense de Dole imposée à la compagnie par le capitaine Arpenteur à la demande du parlement, n'estimant pas avoir à faire cadeau de soldes qui n'ont jamais été versées. Dame jade, je pense, aura sans doute autant de difficulté à retrouver dans ses livres de comptes la preuve d'un paiement quelconque qu'elle m'aurait adressé qu'en aura le joli cousin Erwin à trouver les preuves d'un règlement au Helvètes
Et vous, conseillers misérables, qui pour rien au monde n'accepteriez de défendre un seul jour sans quémander votre du, sachez que de moins riches que vous combattent et ont faim sans gémir.

Ce sujet étant clos et dans l'attente des preuves que nous dégottera le joli cousin, voici les débuts des discussions au sujet des opérations en Anjou...le 23 mai de cette année...

"Il y a une question à laquelle il faut réfléchir et répondre...parce que les détracteurs, eux, ne se gêneront pas pour commenter si jamais il y a problème....
La Régence ne vote pas de loi, c'est parfait, ça nous épargne ce pensum et nous libère pour autre chose. Mais ! Mais elle doit avoir les mêmes obligations qu'un conseil élu, à savoir protéger les comtois et le sol comtois...On se trouve donc devant un dilemme et même...plusieurs.
1 - Attaque de la régence pendant qu'on est absent. Là, à la limite, pas très gênant sauf si ce sont des étrangers qui prennent le parlement...Et pas des comtois. Dans ce cas, notre action devient quoi ?
Autorisée -encouragée je dirais- par une régence qui est renversée, que se passe t-il ?
Accusation (encore ! ) pour mise en danger du sol comtois (en prétextant des représailles possibles dont nous serions responsables, comme ça a été le cas pour la vieille histoire de la Savoie) ??
Ou on conduit cette action à titre privé mais dans ce cas, en vertu de quoi on devrait redonner à la FC ce qu'on arrivera à récupérer (si on y arrive ^^) et que se passe t- il si on refuse de le faire, justement parce que c'est à titre privé et que le parlement élu déchu refuse de reconnaître la régence ?

2- Attaque d'un village comtois ou de la capitale. Qu'on assure sa défense ou qu'on ne l'assure pas...Que se passera t-il ensuite ?
Accusation (encore et toujours) pour non respect de la Constitution qui oblige à défendre le sol comtois ??
Voilà...Il y a sans aucun doute des tas d'autres cas de figures...Ces deux là me posent problème, parce que comme d'habitude, je serai seule sur le banc des accusés donc je préfère préparer d'entrée de jeu ma défense. J'ai l'habitude, je ne fais que ça...avoir l'obligation de me défendre...Si le parlement renversé était moins bête, on a une opportunité géniale d'aller nous venger. mais c'est tout de même malheureux qu'on soit toujours obligé de se prémunir contre les suites...Souvenez vous Genève, encore une fois, où nous n'avions pas démérité mais où nos détracteurs s'en sont servis contre nous au moment où le Lion de
Judas est venu à Pontarlier...Ce n'étaient pas les mêmes, mais c'était trop tentant pour eux d'exploiter ça..
Pas simple...Mais je signale que ce n'est pas ça qui m'empêchera d'y aller."

Qu'ont fait les parlementaires à peine élus ?

Messire Erwin et Dame Jade se sont rués sur les comptes. Le premier avide de savoir si le régent avait payé les helvètes pour leur aide, alors qu'il n'a même pas payé les comtois La seconde pour brandir à bout de bras, victorieuse, deux mandats de miches de pain dont 150 proviennent de dons.

Un parlementaire a prétendu que j'avais refusé d'être chaperonnée par le capitaine de Franche-Comté,. Je l'ignorais. J'attends toujours le pigeon qui m'apportera le chaperon...à moins qu'il se déplace lui-même ? Il y a de la place dans les rangs...

Une demande de procès a été acceptée contre l'armée dans laquelle se trouvent les comtois

Le conseil se tâte pour savoir si on ne devrait pas retirer les agréments des armées, sachant qu'en le faisant, il les prive de l'avantage du prestige..gagné en partie par les impôts payés par tous.

Enfin cerise sur le gâteau, il serait question d'attendre, de prendre le temps que le parlement décide....Pas un ne s'est demandé ce que deviennent les hommes en attendant...

Pas UN SEUL conseiller n'a pris la peine d'adresser aux comtois en guerre le plus petit message d'encouragement et de soutien..

Mais le meilleur reste à venir, comtois.
Cette nuit des combats violents ont eu lieu, des camarades sont tombés. Ce ne sont pas des Angevins qui ont attaqué mais une armée du Maine.
Souvenez-vous...qu'une certaine lettre signée du comte Debenja a circulé dans les colonnes de l'AAP...Cette lettre disait que nous voulions attaquer le Maine si il ne nous laissait pas passer sur ses terres...Cette lettre était un faux et avait pour but de dresser le Maine contre nous...

Qui en était l'auteur ? Ferez-vous une enquête, conseillers, pour savoir lequel d'entre VOUS a trahi ? Gardez-vous d'aller verser des larmes hypocrites sur le sort des blessés...

Je termine pour aujourd'hui..La suite viendra en son temps...

Mettez ce document à la vue de tous les comtois. Portez-le sur la place publique, dehors, là où les plus humbles la verront. Qu'ils sachent. Si vous en avez le courage.

Citation :

Erine

Mais le meilleur reste à venir, comtois.
Cette nuit des combats violents ont eu lieu, des camarades sont tombés. Ce ne sont pas des Angevins qui ont attaqué mais une armée du Maine.
Souvenez-vous...qu'une certaine lettre signée du comte Debenja a circulé dans les colonnes de l'AAP...Cette lettre disait que nous voulions attaquer le Maine si il ne nous laissait pas passer sur ses terres...Cette lettre était un faux et avait pour but de dresser le Maine contre nous...

Citation :

Comtois, et membres du parlement

Pour le cas où vous seriez intéressés par ce qu'il se passe à peine plus loin que le château de Dole, je vous envoie ma volaille avec les dernier rebondissements.
Nos troupes ont été comme vous le savez attaquées par une armée du Maine, involontairement semble t-il.
Le reste de la troupe, très dégarnie, a poursuivi sa route est est arrivée hier à La Flèche, aux portes de la ville.

Nous avons dressé le campement et avons immédiatement pris position. Je soupçonnais un piège mais je n'aurais jamais espéré qu'il soit aussi mal monté...
En effet, deux armées à la solde de l'Anjou étaient en faction à un nœud de la ville mais malheureusement pour elles, elles ont du louper le départ à un jour et au lieu de nous affronter lors de notre arrivée, c'est hier soir qu'elles sont arrivées...seulement
Manque de chance, nous étions déjà là, et les compagnons ne se sont pas laissés faire. Combattant avec vaillance, ils ont fait de nombreuses victimes dans ces deux armées, et ont réussi à les repousser on ne sait où, probablement sur le nœud où elles étaient stationnées auparavant.

Et pourtant...elles savaient le jour de notre arrivée...A un jour près, nous perdions l'avantage des armées défensives et ce sont nos cadavres qui allaient revenir en Franche-comté...
Pour vous rassurer : ce n'est que partie remise, car l'Anjou s'arme de toutes parts. Nous avons au moins la satisfaction d'avoir résisté à l'assaut de deux armées...Pour nous, compagnons comtois, nous avons sauvé notre honneur, advienne que pourra pour la suite...

20-06-2010 04:16 : Vous avez été attaqué par l'armée "Les Aigles de Thouars" dirigée par Melinora et l'armée "Vae Victis" dirigée par 197856.

bonnes ripailles en ce jour d'Aristote
Lothilde

Citation :

Ma dame la franc-comtesse

M'est parvenu par poule-faisane qui doit être de votre poulailler la copie d'un petit pamphlet qui serait semble t-il de votre main..
Je voulais vous dire le grand éclat de rire qui a salué la lecture d'une phrase que l'on vous prête. Celle-ci : Mais la Franche Comté ne se rendra pas, comme nous avons soutenu les troupes partis sauver notre honneur en Anjou, nous nous battrons pour la sauvegarde de nos terres.

Ma dame, je pense que vous aurez à cœur de rectifier au plus tôt cette allégation totalement mensongère ! Non, la Franche-Comté n'a pas soutenu les troupes parties sauver LEUR honneur de comtois en Anjou. NI financièrement, ce qui en soi est sans gravité, NI politiquement, NI à aucun moment n'a encouragé ces comtois, ni ne s'est inquiétée de leur sort. Je ne rajouterai pas non plus ce que personne n'ignore : les renforts viennent d'ailleurs et ne sont pas à votre actif...

La Franche-Comté a mis en demande de procès la compagnie franche maxima Sequanorum, la Franche-Comté par l'intermédiaire du CAC et de messire Erwin a osé émettre des soupçons sur la destination de 100 miches de pains figurant sur un mandat, et la seule chose qu'elle n'a pas osé faire, redoutant sans doute des suites fâcheuses pour sa réputation, est de n'avoir pas retiré l'agrément de cette compagnie en plein combats....Belle preuve de courage...

Je pense que vous aurez, comtesse, l'honnêteté si vous êtes l'auteur de cette phrase, de bien vite la retirer. Je ferai ce jour un démenti formel aux écrivains de l'AAP car il n'est rien de pire que la récupération à des fins personnelles d'actions que d'autres que vous ont entreprises, d'autant que vous serez la première à retourner votre veste si les choses tournent mal et n'hésiterez pas à porter sur nous des accusations, comme le parlement a montré qu'il savait si bien le faire.

Vous remerciant de votre promptitude à corriger cette petite erreur sans aucun doute tout à fait involontaire

Lothilde

Citation :

Ma dame franc comtesse...

Vous deviez savoir que le château de Dole est truffé d'espions...eh non, ne cherchez pas ! vous seriez surprise de savoir qu'aucun conseiller, même de la Régence, n'est à l'origine de la "fuite" qui m'a permis de savoir ce que vous avez répondu à la lecture de ma missive...Je pense que vos sujets méritent de savoir la façon dont vous parlez de ceux que vous n'aimez pas, d'une part, afin de s'imprégner de la noblesse qui vous habite; et qu'ils sont aussi en droit de savoir qu'à part VOS soldats, et votre sécurité personnelle, le sort des autres vous laisse de marbre...Je vais me permettre de commenter..

Qu'elle fasse son démenti si elle le veut, je changerai rien à ma déclaration. Je n'ai pas enlevé les agréments, pourtant j'aurais pu le faire.

faites le. Souvenez-vous seulement de ceci : c'est avec le travail du peuple que vous obtenez de quoi conserver le prestige comtois. Le prestige comtois n'est pas un cadeau que VOUS nous faites, il ne VOUS appartient pas, et il ne me semble pas que vous mettiez de VOTRE poche le moindre écu supplémentaire...
La décision seule VOUS appartient.
Mais si il fallait compter sur votre prestige personnel pour gagner la moindre guerre, je ne donnerais pas cher de MA région.

Et je prends des nouvelles de mes soldats, Jasona me donne des nouvelles des troupes et çà me convient.

Ce ne sont pas VOS soldats, et au milieu des ....xxxxxx comtois, il sont 2 ...peut être 3...

Je me fiche du sort qui est réservé à cette charogne de Lothilde.

Tout votre raffinement et votre classe sont en entier contenus dans votre vocabulaire...Quelle belle image de la noblesse...ma vieille dinde !

Qu'elle soit contente que cet agrément lui ai apporté un petit +. Je les ai laissé uniquement pour mes militaires et les civils. Et certainement pas pour elle...

Je répète, enlevez-le, cet agrément, et cessez de vous y accrocher comme une huitre à son rocher !! Le Poitou qui envoie ses armées a le même que le NOTRE -j'insiste : ce n'est pas le VOTRE-...voilà qui ramène ce prestigieux cadeau à rien....égalité...Ce sont les hommes qui font la différence...vous savez, ces hommes que la Franche-Comté n'envoie pas en renforts...
La stratégie que nous avons adoptée et à laquelle vous n'entendez strictement rien nous a rapporté d'avoir repoussé par deux fois deux armées ennemies.

Elle a affaiblit la sécurité du Comté en emmenant des militaires alors qu'elle réponde de ses actes.

Celle là, je l'attendais...Je vous rapporterai ma vieille dinde, la liste de tous les comtois et non comtois engagés dans cette quête de l'honneur, et vous verrez de vos propres yeux combien de VOS militaires sont dans NOS rangs...J'ai peine à croire que vous comptiez sur 3 militaires pour défendre la Franche-Comté, et ce qui l'affaiblit, ce n'est pas leur présence en Anjou, c'est votre incapacité à retenir les comtois dans l'armée, faute de l'intéresser à autre chose qu'à protéger votre comtal postérieur, et défendre votre époux....
j'espère cependant que ces 3 soldats dont vous manquez cruellement pour vous protéger resteront en vie...sinon qui restera t-il pour vous défendre .?

Ma vieille bique, VOUS avez fait partir la plupart des comtois qui avaient à cœur de protéger leur région. Vous êtes responsable, par Votre comportement, votre incapacité politique, vos magouilles pour parvenir au pouvoir, votre suffisance, d'avoir fait partir ceux qui ont toujours été en première ligne quand la Franche-Comté en avait besoin...Et vous avez tellement écœuré ces comtois que vous, oui, vous devrez répondre de vos actes et porterez une très lourde responsabilité pour avoir affaibli la sécurité...Quand on a besoin des gens, on ne leur tire pas dans le dos.

McAneyth, Macricri, Greenwarrior, Zephirin, Brieucdeguérande, Gundard, Derdekan, Epsonstylus, Adrien72, Imladris, et la charogne que je suis, ont TOUJOURS répondu dès qu'il s'est agi de défendre la FC. Je ne parle pas des autres, pour préserver leur sécurité car je n'ai même pas confiance en vous...vous seriez capable de les signaler à nos ennemis...Mais vous saurez qui ils étaient, quand ils seront en sécurité.

5 d'entre nous ont été gouverneurs pendant de longs mois, au service de la Franche-Comté...Aucun n'est "militaire"...Mais le plus drôle, chère comtesse, c'est que 2 anciens militaires comtois dont personne n'avait plus de nouvelles se sont manifestés et pas des moindres...Le lieutenant Spikelilou, qui était là dès les premiers combats, et le lieutenant magnusvonwolf qui chevauche en ce moment même pour venir nous aider...

Et si cette phrase choque l'un d'entre vous, il fallait me le dire avant que je ne publie la déclaration. Aucun d'entre vous n'a relevé cette phrase...Et vous étiez, pour certains, de la régence.

Vous vous incriminez...Ceux de la Régence ...Ils ont choisi de rester pour faire contrepoids à l'injustice et la partialité dont vous vous seriez délectée...Je suis la première à déplorer qu'ils vous laissent mentir mais sans doute est-ce pour avoir la paix...C'est très dommage...A leur place il y a longtemps que je vous aurais envoyé ma main en travers de la couronne...

Et ma déclaration ne lui était pas destinée...je ne lui ai pas écrit...Mais je remarque qu'elle n'a pas été suffisamment blessée ... elle arrive encore à se plaindre et à écrire...pourtant la folie l'a atteinte.

Je suis comtoise de naissance...Il me semble que votre missive est publique...que votre déclaration ne me soit pas destinée n'enlève rien au fait qu'elle ait été mensongère. Pour le reste, faut-il commenter ? Non...Je fais le serment, ma vieille bique, que plus jamais vous ne pourrez vous aventurer sur les chemins en toute sérénité...Un jour vous vous retrouverez en face de moi.

Allez au diable, vous ne valez pas mieux.
Lothilde


Et je voulais vous dire que grâce à votre très grand soutien, vous n'avez même pas pensé à la plus élémentaire des précautions, celle que prennent tous les franc-comtes lorsqu'ils sont dignes de leur responsabilité :
VOS soldats, VOUS ne les avez même pas dotés d'épées et de boucliers de rechange....Il faut croire que VOUS tenez bien peu à eux....

Citation :

Aux Hauts Fonctionnaires Comtois,
Au Peuple Comtois,
A toute personne qui lira cette lettre,

Moi, Cameliane, Capitaine de la Compagnie Franche de L’Edelweiss, faites de mercenaires Helvètes et d’autres contrées, déclare n’avoir reçu qu’une bourse d’écus en dépannage de la main même de Dame Lothilde, prise sur ses deniers personnels, afin de pouvoir acheter quelques pains et épis de maïs pour nourrir mes hommes avant le départ pour l'Anjou afin de venger le pillage du Château de Dole par le Duc Aurelien de Penthièvre.

Nul contrat, nulle dessous de table ne fut verser à ma Compagnie et nul dédommagement ne sera versé par la suite. Seuls ces faits sont avérés :

- l’amitié qui nous lie Dame Lothilde et moi-même a entrainé notre association suite à notre position commune contre Bobbyz de Sparte qui s'est révélée après l'ultimatum de Grandson contre ce triste sire, et contre l’injustice dont Dole a été victime lors du pillage de ces caisses.
- Prouver à certains Comtois dont l’orgueil est grand et la fierté mal placée que je n’ai qu’une parole et le sens de l’honneur.
- Pour lier l’Helvétie et la Franche Comté dans une amitié et une entraide durables, allant bien au-delà de tout traité et alliance signé et scellé sur vélin qui sont trahis dès lors que la situation ne convient pas à l’un des partis.

Certaines personnes dont l’esprit est malheureusement bien tordu, dont la vie n’est faite que de manigances et de manipulations, persuadés que tout le monde est comme eux ne croient pas en ces faits. Et pourtant, c’est l’exacte vérité. Il existe en ce monde encore des personnes empruntes d’honnêteté, de vrai courage, de foy, d’amitié pure et de droiture…

Je continuerai de suivre Dame Lothilde si nécessaire lors d’autres évènements et ai toute confiance en les hommes qui composent ce jour l’Oriflamme Maxima Sequanorum. Ce sont des gens d’honneur, de parole et de grande bravoure.

La Flèche, 24 juin de l'année de grâce 1458,
Capitaine Cameliane,
Compagnie de l’Edelweiss.

Citation :

Dame qui ne vous adressez qu'à VOS soldats,

Quand vous serez sortie de votre couche, que vous vous serez pomponnée pendant des heures pour être la plus belle comme la reine de légende qui offre des pommes empoisonnées...
Mettez-vous à votre table de travail si vous en avez une, et renvoyez le pigeon à toute vitesse pour réclamer à l'empereur le prix d'une victoire remportée par VOS militaires.
Ils sont entrés dans l'enceinte de la Flèche cette nuit. La bagarre sera sans doute acharnée demain matin, parce que l'armée angevine a du se cacher dans les recoins de la ville et il risque fort d'y avoir quelques coups d'épées pour s'asseoir dans le fauteuil du bourgmestre...Quel dommage que vos hautes fonctions ne vous aient pas permis de venir jusque dans cette charmante bourgade ! Je suis certaine que le duc Aurélien de Penthièvre aurait été ravi de vous revoir ! J'ignorais qu'il vous connaissait si bien...C'est parait il un beau parti, et il est fort riche..Il serait sans doute ravi de vous voir régner sur cette jolie bourgade de la Flèche et je suis certaine qu'il ne chercherait pas à vous en déloger, ce qu'il ne va pas manquer de faire avec nous ...Le méchant que voilà !

Je sais que mes courriers vous lassent, et que vous n'aurez pas la politesse élémentaire d''y répondre.
Vous ne m'aimez pas et c'est d'une déconcertante réciprocité. Je me permets pourtant de vous rappeler qu'étant à la tête -hélas- du parlement, il est de votre devoir de mettre votre partisanerie de côté...Si vous vouliez vivre sereinement et en toute tranquillité, sans que personne ne conteste votre politique, vous n'aviez qu'à éviter d'en faire. Quand on élève ses oies, on ne s'expose pas à ses adversaires...Vous deviez bien imaginer que vous subiriez les assauts de vos ennemis politiques . Assumez !

Et si vous avez terminé votre petite toilette pour être, comme je vous l'ai écrit plus haut déjà, aussi belle que la reine de légende qui offre des pommes empoisonnées, faites une missive aux comtois. A TOUS les comtois et pas seulement à VOS 3 militaires...Évitez de m'en faire une, toutefois. Je n'ai pas participé au combat, comme vous le savez puisque vous vous êtes réjouie de mes blessures...J'ai simplement de mon lit de douleur, encouragé mon vassal Adrien qui avait repris le flambeau à faire une tentative qui s'est avérée être payante....
Ils viennent TOUS ensemble de faire ce que vous avez soi-disant soutenu Ils ont vengé LEUR honneur de comtois, au péril de leur vie...A défaut d'avoir été encouragés par le Parlement.

Allez quémander les émoluments qui sont dus à la Franche-Comté pour cette victoire, je suis certaine que dans ce rôle vous serez parfaite. Il vous faut cependant, je vous le rappelle, quelques précisions importantes. L'empereur ne se contente pas de paroles, il lui faut des précisions sur la stratégie et la tactique employés. N'oubliez pas de le renseigner correctement, sinon il ne tiendra pas compte de votre demande...Et faites vite, car tenir un siège aussi longtemps que nous l'avons tenu se solde souvent par des combats sanglants.

Bonne journée et au travail.
Lothilde


NB : J'ai demandé à mon parchemin d'être aussi silencieux que possible, puisque paraît il vous vous êtes plainte qu'ils soient bruyants.... Il m'a regardé avec des yeux ronds, étonné qu'on puisse le soupçonner...Je vous avouerai que moi-même, j'étais stupéfaite d'apprendre qu'un parchemin puisse ne rien faire en silence pour ne pas gêner....les...enfin... jusqu'au moment où j'ai compris....Ce n'est pas le parchemin qui fait déféquer en faisant du bruit...c'est le pigeon qui vous l'apporte. Il roucoule, que voulez-vous, c'est sa seule façon de s'exprimer...

Citation :

Comtois !

Ne croyez pas ce qu'on vous raconte...L'Anjou n'a pas les moyens de venir jusque dans vos chaumières pour vous attaquer et voler la miche de pain que vous avez dans votre huche. Certains politiques adorent se faire peur et prévoir à l'avance qui ils pourront rendre responsables de possibles attaques.
Se protéger soi-même....ou être prêt à protéger ses terres au moment où elles sont menacées. Pour certains, le choix est vite fait...

Mon propos n'était pas de vous entretenir de nos politiciens, mais de la situation en Anjou, vue par ceux qui y sont plutôt que par ceux qui en parlent sous le manteau.La Franche-Comté a paraît il des ambassades dans toutes les régions... Force est de constater que nous n'avons pas plus vu d'ambassadeur ou de chancelier que de beurre en broche...Nous allons donc tâtonnant, selon le sens du vent et des questions...voici un échange de missives...de ce matin.


Cher envahisseur,
Je me présente, xxxxxxxxx de cette petite bourgade pas si calme que ça.
Je me permets de vous écrire suite aux événements de cette nuit xxxxxxxxxxxxxxxx censuré xxxxxxxxxxxxxxxxx
Voyez vous, la fronde gronde au sein même de l'Anjou, nous sommes de plus en plus nombreux a en avoir ras le bol de ces maudits Penthièvres !
Pourrions-nous envisager un accord ?
Je ne vous cache pas que La Fleche pense en therme de Flechois et non d'angevins.
Merci d'avance si vous prenez la peine de donner suite a cette prise de contact.
xxxxxxxxxxxxx .

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Messire xxxxxxx
Je reçois à l'instant votre missive et vous prie d'excuser cette réponse tardive.
Je ne crois pas avoir eu l'occasion d'échanger avec vous depuis notre arrivée sur vos terres, et je me félicite que l'occasion me soit donnée de le faire.
Je pense que vous n'ignorez pas la raison de notre venue en Anjou. Nous n'avions aucune idée préconçue pour la ville dans laquelle nous monterions notre campement. Saumur, Craon, la Flèche, Angers...Peu nous importait pourvu que nous puissions sentir sous nos pieds la terre du duc Aurélien de Penthièvre.
Ce fut la Flèche...Et je dois vous féliciter pour la qualité de votre accueil...
Non, nous n'avons pas l'intention de faire subir au peuple angevin ce que votre duc a fait subir au nôtre. Nous n'avons pas l'intention de l'affamer, ni de le combattre. Il n'a pas à payer pour son duc, même si, sans doute par erreur ou méconnaissance de ses actes, les angevins l'ont porté au pouvoir...Tout le monde peut se tromper.
Néanmoins, messire..votre duc doit payer cette dette d'honneur. Entrer dans les murailles de votre ville faisait partie de cette dette. En forme de camouflet pour celui qui a fait de même et qui ne tardera pas sans doute à se vanter de l'avoir fait sans effusion de sang....Sans, surtout, se comporter en chevalier ! Sans se donner la peine de venir en armée, sans oser se mesurer en combat régulier, mais en se comportant comme un vulgaire bandit !!
Il a surtout voulu s'épargner lui-même quelques blessures ! et piller comme un triste malandrin, fuyant avant le lever du jour, échappant de ce fait à la vindicte populaire et à la justice.
Quelle honneur y a t-il à vaincre en pleutre ?
Nous ne sèmerons pas la désolation dans votre ville mais nos hommes ont faim, ils sont fatigués, ils ont besoin de se laver aux étuves, de boire et manger dans les tavernes, ils ont besoin du repos du guerrier dans la ville basse où vos dames follieuses se feront sans doute une joie de leur prendre leurs maigres économies...
Messire, j'ai grand regret que la malchance ait désigné votre ville pour jeter l'ancre...Elle sera aussi légère que possible, et le navire reprendra bientôt sa route vers d'autres horizons...Je suis moi-même fort mal en point et quelques nonnes aimables se sont chargées de prendre sous ma dictée cette missive qui je l'espère répondra à votre attente
Bien à vous,
Lothilde Adames de Melincour
Pour les compagnons de Maxima Sequanorum

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Aurélien de Penthièvre n'a pas encore chevauché pour venir en personne dans la ville de la Flèche...Sachez que si il le fait, un maître du dessin se fera un plaisir de vous en envoyer le portrait, tant il a fui vite, dans l'obscurité hivernale, quand il vous a pris toute votre fortune...Si nous ne mourrons pas tous, nous vous rapporterons des Flèches...ça vous changera des boulets. !

Lothilde

Citation :

Comtois,

Souvenez-vous, il y a peu, la franc-comtesse a publié une lettre dans laquelle elle écrivait cette phrase qui a fait sursauter beaucoup de comtois en Anjou :
"comme nous avons soutenu les troupes partis sauver notre honneur en Anjou, nous nous battrons pour la sauvegarde de nos terres"

Soutenir les troupes, c'est leur permettre de manger à leur faim, leur permettre de récupérer une arme et un bouclier pour se défendre. Et pas seulement se satisfaire d'avoir eu l'extrême bonté de conserver l'agrément, qui n'a jamais rempli l'estomac de personne.

Je vous encourage vivement, comtois, à aller écouter le débat des parlementaires et la phrase magnifique de celle que vous avez élue..."100 écus, à la limite mais 400 .... dis donc, il mange beaucoup celui-là. Il mange sur le compte du Comté". ....écœurant...

Sachez que la Franche-Comté n'a pas donné 1 écu ni le moindre morceau de pain aux combattants. Qu'ils subviennent entièrement à leurs besoins, et que des comtois sont en route actuellement avec de la nourriture et des écus qui proviennent de fonds exclusivement privés.

La comtesse se permet dans ses propos de trouver anormal que Derdekan puisse emprunter 1000 écus pour acheter de la nourriture aux combattants. Un emprunt n'est pas un DON, et si Derdekan est en difficulté pour les rembourser, il sera aidé pour le faire par ceux qui ont déjà en totalité financé les combats.

L'élémentaire de la correction serait au moins, quand on ne finance rien, d'éviter ce genre de propos infâmes.

Honte ! Honte ! Honte ! à celle qui prétend soutenir SES soldats....

Par la présente, je m'engage à aider Derdekan pour le remboursement de la dette contractée auprès du parlement de Franche-Comté pour nourrir les comtois en Anjou.

Fait le 26 juin 1458 à l'hospice de la Flèche
Lothilde A de M
Pour les compagnons de maxima Sequanorum

Citation :

Comtois du peuple, Comtois des villes et des champs, Notables et nobliaux que les informations intéressent...

Ce Penthièvre n'a vraiment ni foi ni loi...Mais nous nous attendions bien qu'il ne respecte pas le jour d'Aristote et fasse attaquer ses armées..Il faut croire cependant que le bon Aristote a eu pitié de nous et a retenu les mains des assaillants pour qu'ils fassent tellement peu de ravage...Toujours trop, bien sûr, quand il s'agit de la vie de comtois, mais sans doute beaucoup moins qu'il ne l'espérait et son vœu de nous déloger au plus vite n'a pas été exaucé...
Une nouvelle fois, Maxima a résisté et les armées angevines n'ont pas réussi à lui faire repasser les portes de la ville.

Finalement, après avoir bien hésité...Nous avons pensé que Aristote ne considérerait pas comme une trahison le fait qu'Adrien quitte quelques instants le quartier général de Maxima pour se rendre dans les locaux de la mairie, d'autant plus que profitant sans doute de l'ardeur des combats de la nuit, un petit malfrat s'était infiltré jusqu'au siège du maire et s'y était installé....Quelle ne fut pas la surprise d'Adrien de constater que le pauvre bougre était mort, raide comme un passe-lacet, sans doute d'émotion....
Il l'a gentiment soulevé et déposer sur le sol, le temps de constater, en regardant dans les parchemins que le bougre avait laissé éparpillés sur la table, que les caisses sonnaient bien le creux...Raison possible de la crise de popolésie de ce maire le plus rapide de l'histoire qui gisait sur le sol....nous n'allons pas affamer ces pauvres diables d'angevins...Ils étaient assez affamés déjà sans que nous les aidions à le devenir un peu plus...Nous allons cependant nous restaurer quelque peu avant d'attendre la suite des opérations

Nous avons rempli notre mission et sauvé notre honneur de comtois...quoi qu'il nous arrive maintenant, nous n'aurons plus honte, et pourrons profiter des petites fleurs de l'été, des bords de Loire si terriblement romantiques au coucher du soleil, et savourer à la santé de nos frères comtois de pleines cruches de ce petit vin qui ne vaut sans doute pas le Bourgogne mais qui reste par ma foi bien gouleyant. Je n'ai que le regret de devoir le quémander aux nonnes qui soignent les blessés et les rationnent. Elle ne semblent pas affectionner les chants de soldats que l'ivresse favorise, il faut bien le dire...

En pensée avec vous
Lothilde

Citation :

Comtois, pour votre information
Parlementaires, à ceux qui sont concernés et qui nous donnent envie de vomir...

L'heure des comptes a sonné...Ce qu'on nous rapporte des discussions au parlement de Franche-Comté nous fait, pour beaucoup d'entre nous, penser que le véritable ennemi de notre région n'était pas en Anjou mais dans les murs du parlement de Dole.

Le mensonge, la trahison, les soupçons, l'arrogance, l'absence de la plus petite parcelle d'humanité ne méritent que le mépris des comtois, mais aussi de tous ceux qui sont partis chercher un ennemi beaucoup moins pernicieux et dangereux que la vipère couronnée qui vous gouverne si mal.

L'heure des comptes a sonné...A aucun moment je n'aurais pu imaginer la bassesse qui fait ravage dans les bureaux des parlementaires. Les écus, les écus, les écus, que vaut l'honneur dans cette vase soulevée à plaisir par ceux qui gouvernent ? Que vaut la vie de comtois, par rapport au beaux écus !
Sachez, comtois, ce que vous a coûté cette longue campagne d'Anjou.

Dame Jade de Sparte a brandi victorieusement 2 mandats, l'un de 250 miches de pain, l'autre de 100 miches de pain.
J'excepte la présence sur ce mandat d'épis de maïs qui étaient MA propriété.
Pas 1 denier ne figurait sur ces deux mandats.

Les 250 miches du premier mandat ont été récoltées par Sacrai, j'étais à Dole. Il y a eu transfert pour que je n'aie pas à me déplacer jusqu'à Luxeuil et j'ai donc reçu ce mandat de miches de pain, déposées dans mon inventaire avant le départ pour pouvoir nourrir les compagnons.
Je tiens à signaler que ces miches n'étaient en aucun cas un DON du comté.

Mon cher cousin Erwin a vu une opportunité de faire quelques fouilles pour savoir si ces 250 miches de pain n'étaient pas destinées à payer Caméliane...Ce serait risible si ce n'était pas aussi pitoyable...
Le parlement comtois qui ne paye pas ses soldats partant en guerre paierait une armée qui a fait couler autant de bave. ???...Parfois, il faudrait que l'esprit saint dépose une colombe sur la tête de certains évaporés pour qu'ils ouvrent un peu les yeux...Mais je vais y revenir..

Les 100 miches du second mandat sont effectivement un... don du comté...Effort de guerre, est-il noté sur ce mandat. Je ne parlerai pas des dons personnels de tous les vrais comtois, je crois avoir parlé d'eux il y a quelques temps...et j'en reparlerai quand tout sera terminé.

Alors il est temps de mettre fin à la mascarade et dire la vérité au peuple...Le don du comté s'élève exactement à 100 miches de pain. Vous allez vite comprendre qu'en réalité, il s'élève à 0 écu et 0 miche... La campagne d'Anjou n'a RIEN coûté, ni au peuple, ni au parlement.

J'exclus volontairement des calculs suivants tous les civils, c'est à dire 99.9 % de ceux qui sont partis, pour ne m'attacher qu'aux 4 militaires, propriétés de la comtesse Erine. Ceux qu'elle a dit publiquement avoir "soutenus"...

De Dole jusqu'aux frontières de l'Anjou, il y a 12 jours de voyage en armée
1 militaire soutenu est normalement payé 20 écus par jour, ou 1 miche de pain et 13 écus...ou 3 miches de pain par jour...à défaut d'écu
pour 12 jours de trajet, à 4 soldats et 3 miches par jour, il aurait fallu 144 miches de pain...Je ne parle évidemment QUE du trajet....et pas de toute la campagne qui a suivi, où cependant on s'est tous arrangés pour que les soldats aient à manger...sur leurs fonds personnels ou sur des fonds privés.

Le comté doit donc pour cette simple promenade jusqu'en Anjou 44 miches de pain à la collectivité de Maxima, qui a pris à sa charge les soldats soutenus par la comtesse..

Mais ce n'est pas tout...Lors de la venue de l'armée helvète à Pontarlier, le capitaine Arpenteur m'a fait parvenir un ordre de mobilisation de l'armée maxima. 4 compagnons étaient encore avec moi.
Ordre qui a été respecté. PERSONNE n'a été payé. La mobilisation a duré 10 jours...En étant très modeste, car si j'avais reçu un ordre de mobilisation, je n'ai en revanche JAMAIS reçu d'ordre de démobilisation...Comptons donc 10 jours.
5 soldats, 20 écus par jour pendant 10 jours, nous arrivons à la modique somme de 1000 écus que le comté n'a jamais cru bon de payer.Et qu'il conviendra de rajouter au total de la défense de Bobyzz de Sparte.

En raisonnant par l'absurde, on peut dire que ce don de 100 miches de pain du comté est une opération frauduleuse...1000 écus pour 100 miches de pain ramènent le prix de la miche donnée généreusement ...à 10 écus pièce.... Le comté fait donc en toute impunité des affaires sur le dos des comtois.

J'ai exclu les civils de cette générosité comtale, ils étaient tous là de leur plein gré, et n'ont rien demandé à personne. J'excepterai les 8 compagnons trahis par un comtois, auteur du faux attribué au régent Debenja. L'étau se resserre et il ne reste que 3 noms de coupables possibles. Tout finit toujours par se savoir...
Je pense que l'élémentaire de la dignité pour un parlement qui se respecte est de réparer ce qui résulte d'une trahison.

...Encore faut-il avoir une bribe d'honneur, et lorsqu'on sait la hauteur des discussions des parlementaires, et leur acharnement pour 100 miches de pain, on n'a sans doute pas grand chose à en attendre...

Jamais, jamais, je n'aurais eu l'idée de perdre mon temps à faire des comptes, et je suis à l'heure actuelle totalement incapable de savoir ce que cette campagne a coûté...Mais c'est le sujet de préoccupation majeur de la franc-comtesse, qui n'a jamais, en dépit des demandes de plusieurs comtois, publié le coût de la campagne de Pontarlier pour sauver d'autres miches que celles du boulanger. Je n'ai pas non plus fait le compte de ce que Lysiane et moi avons payé pour dédommager la maréchale Kirikette, blessée grièvement par la faute du trio sécurité...

Mais une fois de plus, nous avons affaire à quelqu'un qui n'assume AUCUNE responsabilité, accepte la couronne et le titre, mais décide que le passif ne la concerne pas. Que le peuple apprécie à sa juste valeur...

Pour terminer, étant donné l'écœurement que provoque une aussi pitoyable performance du conseil, nous avons de nous-même décidé de supprimer l'agrément de Maxima. Adrien a retiré le blason comtois et l'armée sera détruite
Par ailleurs, je ne donnerai aucune information concernant les victoires de cette armée qui ne doit rien à un conseil aussi peu respectueux des comtois qui la composent.

J'ai eu vent de moqueries et petites pointes de la franc-comtesse concernant l'organisation de cette campagne...Je préfère ne rien en dire...J'attends qu'elle en organise une , et me donne une leçon.
Pour l'instant, elle n'a pas fait ses preuves, j'ai fait les miennes.

Vous aurez le règlement de vos 100 miches de pain, quand vous aurez payé votre dette.

Avec toute ma considération et ma compassion pour ce peuple comtois dont vous n'êtes pas digne,

Lothilde

Citation :

Aux mercenaires de la Maxima Sequanorum et de l'Edelweiss
Nous, Aurélien Marc-Antoine de Penthièvre, Duc régnant d'Anjou,

Salut !

En ce jour de l'été 1458, le fruit de la vengeance n'aura pas murit. Cette nuit la dernière tentative de la franche coalition a été défaite au devant des murailles andégaves et ceci devra se marquer comme une victoire des justes sur les pédants.

Mais l'histoire risque de ne pas se finir si les troupes armées venues de l'empire refusent la défaite. Et comme tout bon soldat que je suis, je sais qu'une défaite, même amer, doit être acceptée pour le respect de l'art de la guerre. C'est ainsi donc que je demande aux troupes venues déranger la quiétude angevine de reprendre dès ce jour le chemin de leur funeste Empire ou les attendent leurs familles.

Dès ce jour, seront mit en procès toutes les personnes repérées et capturées lors de l'assaut devant les murailles andégaves, et ceci pour l'exemple ! Les relax iront pleuvoir si les troupes impériales quittent le sol dès ce jour.

En attendant, tous les procès seront maintenus, nos forces armées abattront toute troupe franche, et si d'aventure, un nouvel assaut venait à viser le castel d'Anjou, les nouvelles captures finiraient quant à elle aussi en procédure.

Si l'esprit des soldats commandés par la vicomtesse de Dampierre auraient ne serait-ce que l'idée de vouloir continuer ce vain combat, nous n'hésiterions pas un seul instant à faire pendre au bout de nos nœuds marins les soldats capturés.

Respectez l'art de la guerre, acceptez la défaite et vous aurez la vie ! Daignez refuser cet appel, et l'on ne se souviendra de ces armées par l'atroce enchainement de mise à mort sur le territoire de l'Anjou.

J'ose espérer obtenir une réponse rapide et clair de la commandante en chef de la coalition, dame Lothilde, afin de pouvoir confirmer à nos chefs d'armées de laisser quitter les troupes franches du territoire souverain et inaliénable de l'Anjou par le même trajet que les armées prirent pour leurs venues.


"Car dans mon verre comme dans mon cœur, l'Anjou apporte le bonheur."

Faict à Angers le 29 Juin de l’An de Grace 1458.

Citation :

A Aurélien Marc-Antoine de Penthièvre, Duc régnant d'Anjou, - pour l'instant-

Salut !

En ce jour de l'été 1458, vous avez eu chaud aux fesses.... Cette nuit la dernière tentative de la franche coalition a bien failli vous priver de votre châtelet d'Angers et vous envoyer d'un coup de gantelet dans le museau rejoindre les batraciens qui barbotent dans les douves. Et ceci devra se marquer comme un avertissement des justes au pédant que vous êtes !

Mais la fête ne serait pas complète si les troupes armées venues de l'empire ne vous entendaient pas avouer, devant le peuple angevin, l'échec cuisant de vos deux tentatives pour nous repousser devant la Flèche....Dans le respect de l'art de la chevalerie, nous avons tenu à vous éviter une troisième humiliation et détruit nous-mêmes notre oriflamme.

Je ne vous cacherai pas que nous éprouvons une certaine fierté de vous avoir berné, car par deux fois vous êtes arrivé...après la bataille, nous accordant ainsi un avantage non négligeable, compensant notre infériorité numérique.

N'y voyez aucun hasard, vous devriez savoir que rien n'est plus sournois qu'une femme et pour votre malheur...Nous étions trois....Aucune amertume, duc, car si je savoure la victoire, je sais m'incliner devant celle des autres quand elle est méritée.
Celle que vous avez remportée à Dole fut glorieuse pour votre richesse, elle ne le fut pas pour votre honneur. La prochaine fois, duc, traversez le royaume avec une armée, venez combattre les armes à la main, et nous nous inclinerons au moins devant votre courage.

Aujourd'hui, messire, vous avez eu de la chance et un bon informateur, que je vous demande de féliciter de ma part...Il a su vous prévenir à temps pour vous permettre de faire venir en hâte des défenseurs devant votre capitale...que vos deux armées avaient désertée pour s'acharner contre une coquille vide ! Quelle erreur !!

Vous avouerai-je que cette petite galéjade m'a beaucoup amusée ? Elle méritait d'être couronnée de succès, elle ne le fut pas...C'est ainsi et il n'y a rien à regretter. Seul est amer celui qui se lamente sans jamais rien tenter. Il faut, comme le dit le sénéchal Zephirin, transformer une défaite en victoire. La nôtre sera...de vous avoir empêché de savourer en toute quiétude votre petit vin d'Anjou, et contraint à dépenser un peu de ces écus dérobés au peuple comtois pour entretenir vos troupes.

Duc Aurélien de Penthièvre...sachez qu'un compagnon de Maxima ne se rend pas. Même si celle qui les commande est à terre, un compagnon reprend le flambeau. Rien n'est plus vil que le chantage et il est le meilleur ferment de la révolte.
Vous voulez juger ? Jugez...si vous savez respecter l'adversaire !

Nous ne sommes peut être pas pour l'instant vos pires ennemis, contrairement à ce que vous pensez, et il se pourrait fort que des coucous en robe de bure et sandalettes viennent s'installer dans un nid que nous avons construit depuis de longs mois, et à l'édification duquel ils se sont bien gardés de participer, attendant, contrits en dévotions, tapis, que d'autres leur ouvrent une voie royale .

Certains, Duc, ne sont là que pour la curée...Oubliant que cette dernière est la récompense des chiens pour leurs efforts à la chasse...et la marque du respect que leur témoigne le chasseur.

Nous partirons, duc...Quand nous le déciderons, et pas quand vous nous l'imposerez...

Que le petit vin d'Anjou vous conserve en santé,

Lothilde Adams de melincour
Pour les compagnons de Maxima Sequanorum, ses amis, ses alliés, et tous ceux que votre couronne indisposent !

Fait chez les nonnes de la Flèche
le 30 juin 1458

Citation :

Comtois !

Derniers jours pour nous tous en Anjou, avant le retour vers nos terres, pour certains, mais pour beaucoup, des départs s'annoncent....Pour d'autres de longs voyages. Nous avons rempli notre mission à défaut d'avoir rempli nos poches. Le duc de Penthièvre n'est pas assez fou pour avoir laissé quoi que ce soit dans ses caisses...Il n'est pas sorti de tout danger....Et notre action qui dérange tant les bouclettes de la franc-comtesse a au moins eu l'avantage de faire savoir que nous étions encore une petite poignée de comtois à oser sortir de nos petits champs et de de nos petites habitudes de ménagères ou de laboureurs uniquement préoccupés à palper les écus qui font des bosses sous les matelas.
On vit très bien, quand on est pauvre. On apprend le partage, et la vanité des choses matérielles...
Nous avons beaucoup appris aussi, dans les stratégies de combats, et vécu avec d'autres une belle expérience...Nous aurons des souvenirs à raconter à nos enfants...

Venons en au conflit...qui a évolué depuis l'envoi du dernier pigeon.
Après avoir repoussé par deux fois les assauts des deux armées d'Aurélien, et constaté ce dont nous disposions comme renforts après le retour des blessés, nous avons décidé de sacrifier l'oriflamme nous mêmes afin que sa destruction - prévisible, vu que le comté ne s'est pas donné la peine d'envoyer des renforts- ne soit pas mise à l'actif de l'Anjou. Nous avions au préalable arraché le lion comtois, ce fameux agrément concédé par la franc-comtesse, estimant que son silence et celui du conseil était un désaveu définitif de notre action. Il n'était plus question de se battre pour une région dont celle qui tient les rênes n'avait pour seul souci que les 100 miches de pains accordées aux soldats au lieu de s'inquiéter de leur sort.

Nous avons donc décidé de tenter une ruse qui aurait mérité d'être couronnée de succès, ainsi que je le dis dans ma missive au Duc.
Adrien72 a accepté de se sacrifier et de conserver l'oriflamme, le plus longtemps possible, pour détourner l'attention des guerriers ennemis qui encerclaient la ville, pendant que furtivement tous les compagnons la quittaient pour se rendre de nuit jusqu'à Angers.
Le lendemain aux aurores, tous étaient arrivés à bon port et les deux armées angevines étaient, elles, entrées dans l'enceinte de la Flèche pour déloger..une armée qu'Adrien avait détruite quelques heures plus tôt...100 guerriers dans deux armées angevines se sont battues contre une coquille vide, et si mes renseignements sont exacts, ont été attaqués par les défenseurs ...Souvenez-vous...le maire qui n'autorise pas une armée dans sa ville lance ses maréchaux en attaque...Il suffit parfois d'un petit oubli regrettable...Envoyer à la mort ses propres maréchaux est chose fâcheuse dont Aurélien ne s'est pas vanté...

Nous avons été trahis...Une nouvelle fois. Avertis de cette manœuvre décidée pourtant fort tard dans la journée, quelques grands nobliaux dits...feudataires...ont rassemblé tous les gueux qu'ils croisaient et les ont mis en défense...Il nous a manqué...7 hommes. Ceux dont nous a privé le corbeau responsable de l'attaque des armées de la duchesse du maine...

La suite...se jouera maintenant, peut-être avec d'autres acteurs : il est toujours des profiteurs, arrivés de la dernière heure, qui sortent de nulle part, indemnes de tout combat, et qui posent leurs fondements avec faconde et prétention dans des sièges que d'autres ont tout tenté pour libérer...Et qui se vantent en se congratulant, d'être de bons tacticiens...Là où ils ne sont que de pitoyables récupérateurs.
L'avenir nous dira si ce que nous supposons se vérifie...et il sera alors judicieux de retirer les coqs qui ornent les clochers de nos églises pour les remplacer par des coucous...

Le dénouement est proche. Nous serons tous probablement jugés et emprisonnés en Anjou. Nous avons grande habitude de nous plier à l'injustice, la Franche-Comté nous y a préparés depuis longtemps.
Dormez en paix, comtois...
Lothilde A de M

Citation :

A Lothilde Adams de Mélincour , vicomtesse de Dampierre
Nous, Aurélien Marc-Antoine de Penthièvre, Duc régnant d'Anjou,

Salut !

Les tentatives vaines des troupes de la coalition des armées franches resteront vaines et complètement illégitime, sachant que les armées ne sont plus. Elles devront donc accepter la défaite ou passer dans le lot des futurs pendus, je crois que la solution est bien simple, mais l'avis en effet appartient bien plus à eux qu’à votre personne.

Mais si tel est votre bon plaisir d'avoir des dizaines de morts sur la conscience, nous vous laisserons cette ultime jouissance d'avoir fait honte à la Franche-Comté -une fois de plus- et de laisser mourir ainsi ce que vous nommiez par le passé vos soldats.

Quant à votre pseudo bonté, vous avez simplement fuit le combat Ne tentez pas de jouer sur de tel actes pour vous approprier la moindre gloire vous avez abandonné, vous en assumerez les conséquences.

La justice humaine, tant que celle universelle d'Aristote vous jugera, vous et vos mercenaires dans votre volonté de ne pas mettre fin aux hostilités. Nul mort ne fut à déplorer en Franche-Comté du temps de mon passage ... Et une seule attaque nous avait suffit en ce temps à faire tomber Dôle. Quant à nos agissements, le Comte de Villiers Buzon en était parfaitement informé !

Vous venez de sceller l'arrêt de mort des compagnons de la Maxima Sequanorum.

"Car dans mon verre comme dans mon cœur, l'Anjou apporte le bonheur."

Faict à Angers le 30 Juin de l’An de Grace 1458.

Citation :

Duc des Saltimbanques,

Il vaut parfois mieux se taire ou se faire assister d'un avocat que foncer tel le bélier et pensant donner des coups furieux, mettre entre les mains de l'adversaire toutes les armes qui lui manquaient pour vous clouer au pilori

Ainsi donc, messire duc...les tentatives des coalisés seraient illégitimes puisque les armées ne sont plus....Comment qualifiez-vous votre tentative à Dole, vous qui n'êtes jamais venu en armées ?
Avez-vous été jugé pour cette illégitimité là ?
Est-ce qu'avoir fait de vous un duc est la récompense de vos bassesses perpétrées sur les terres de notre Empereur Long Jean d'Argent ?
Savez-vous que les plus grandes vilénies ne proviennent pas de ce qu'on les fait...Mais de ce qu'on les laisse faire ? Les grands feudataires ne sortent pas grandis....

Vous semblez peiner à comprendre que l'oriflamme ne fait pas le guerrier, et que s'en écarter s'appelle dans le jargon militaire tentative de dispersion des troupes ennemies...Parfois très efficace, parfois non...Il n'y a rien d'illégitime à tout tenter, dans l'art de la guerre...La seule chose qui ne se pardonne pas est le pillage et la fuite.

Votre peuple sait-il que les brigands que vous conduisiez ont pris leurs jambes à leurs cous, comme des poltrons, pour rejoindre la Bourgogne toute proche avant l'aurore, et échapper ainsi à la justice comtoise ?
Où était votre stratégie de militaires, dans cette fuite-là ?

Vous êtes, duc, bien mal venu de donner des leçons... Brigand vous êtes, brigand assumez-vous ! Il n'est rien de plus affligeant que le spectacle de la bête qui se veut ange...A l'image de ces gros prélats aux yeux luisants de vice qui vous enseignent la noblesse de l'abstinence...

Je crois, duc, que votre justice sera à votre image : Injuste. Accordez-moi la grâce de ne pas la comparer à celle d'Aristote...Je doute qu'il juge votre attaque de Dole avec indulgence, car voler le peuple n'a rien d'un acte de bravoure qui mérite la clémence divine.

Venir en armes sur vos terres était notre façon de vous le dire. Vous avez nos écus, nous avons restauré notre honneur.
Je ne dirai rien de vos insinuations sournoises sur le comte de Villers- Buzon...Sinon que le roquet qui se sent en danger jappe quand il se sait à cours d'arguments plus..efficaces !
Les coups bas ne sont pas dignes d'un duc.

Je ne scelle pas l'arrêt de mort des compagnons de Maxima Sequanorum, duc, car ce sont des hommes fiers, libres, et qu'à eux seuls appartient le choix de se présenter devant les juges ou de faire comme vous et vos 18 compagnons de renégats : fuir lâchement.

Puisse la gorgée d'Anjou que vous avalerez après lecture de cette lettre vous étouffer et libérer le peuple angevin de vous !

Rendez-vous en enfer, duc Aurélien de Penthièvre !

Citation :

Peuple comtois

Nous reprenons le chemin de la Flèche après le deuxième siège d'Angers...Il se passe dans cette capitale d'étranges choses...On prétend que l'Église aurait installé une armée dans l'enceinte de la ville...chose curieuse, elle n'a pas l'air de combattre les défenseurs...enfin nous ne cherchons plus à comprendre, ce ne sont plus nos affaires, le duc d'Anjou n'a qu'à démêler ses affaires avec le spirituel, et qu'Aristote juge...

Comme nous l'avions bien prévu, le coquin a lancé des procès contre les compagnons qui se sont fait prendre en train de braver les murailles d'Angers. Voici la liste actuellement publiée. Je pense qu'il y en aura d'autres...

Kermaud Duché Trouble à l'ordre public En cours
Makita Duché Trouble à l'ordre public En cours
Skizo133 Duché Trouble à l'ordre public En cours
Greenwarrior Duché Trouble à l'ordre public En cours
Derborence Duché Trouble à l'ordre public En cours
Bensira Duché Trouble à l'ordre public En cours
Lilibellule Duché Trouble à l'ordre public En cours
Lionelpsl Duché Trouble à l'ordre public En cours
Macricri Duché Trouble à l'ordre public En cours
Derdekan Duché Trouble à l'ordre public En cours

et pour votre édification -et la plus grande satisfaction de certains comtois tellement avides de savoir ce que nous allons subir, afin qu'ils en souillent leurs braies de plaisir- , voici l'acte d'accusation :

procès opposant 2010-06-30, xxxxx au Duché d'Anjou
xxxx est accusé de trouble à l'ordre public.
Le juge attend la première plaidoirie de la défense
(à déposer sous deux jours ouvrables après l'accusation)
Acte d'accusation
Le 28 Juin 1458, une révolte en vue de conquérir le Château et la Mairie s'est déroulée.
L'accusé xxxx est cité à comparaitre devant la justice pour avoir participé à cette révolte contre les intérêts du Duché d'Anjou et de la Mairie d'Angers.
Cette révolte a échoué et l'accusé, qui à été reconnu par les défenseurs, a été mis aux arrêts pour comparaitre devant la justice.
D'après la Coutume Féodale du Duché de l'Anjou :
"Des crimes et délits :
21- Toute révolte armée ou non, si elle n'est pas autorisée par le Duc est un crime."
Ainsi donc nous demandons la mise à mort de l'accusé , et ceci au nom du Duc souverain de l'Anjou.

Oh ! j'allais expédier ce message sans vous avoir dit...Avant de quitter la Flèche, nous avons fait une petite blague au duc Aurélien...Après avoir détaché l'agrément comtois de l'oriflamme et juste avant de le replier, Adrien a eu pour mission de franchiser la ville de la Flèche...L'armée qui maintenant tient la ville est une armée poitevine, battant agrément du Poitou. C'est comme si Pontarlier était gardée aujourd'hui par une armée battant pavillon du Lion de Judas...Les angevins ne semblent pas s'en formaliser. il faut dire que cette armée poitevine a fait tout le travail pour Aurélilen...Il avait des renforts, lui, et du soutien. ça aide...
Bonne nuit et qu'Aristote vous garde des mauvais rêves
Saluez la vieille bique de ma part...Dites lui que je vais de mieux en mieux et que comme promis, je viendrai la traire dès mon retour

Lothilde

Citation :

Comtois !

Le 29 juin, dans une missive, voilà ce qu'écrivait la chose infâme qui se dit duc :
C'est ainsi donc que je demande aux troupes venues déranger la quiétude angevine de reprendre dès ce jour le chemin de leur funeste Empire ou les attendent leurs familles.

Les comtois ont donc décidé de quitter la ville d'Angers, et de se regrouper à la Flèche avant de reprendre la route...et pour ceux qui étaient en procès, attendre la sentence.

Le 30 juin, dans l'après midi, alors que les comtois étaient tous déjà en route, il envoie un ultimatum m'enjoignant de déclarer la capitulation ce que je refuse, ainsi que vous avez pu le savoir dans la réponse que je lui ai faite dans la nuit et dont j'ai envoyé la copie par pigeon express en Franche-Comté.
Ce même jour, le 30 juin son porte-parole qui ne sait sans doute pas lire, ou par simple paresse, publie la lettre du 29 dans laquelle Aurélien nous disait de quitter la ville d'Angers.
A mauvais duc, mauvais serviteur...

Dans la nuit, les compagnons ont été attaqués dans le dos par les armées du plus vil traitre qu'il nous ait été donné de rencontrer. Sans sommation, et sans aucun palabre, sans attendre de réponse de notre part...Le refus de capituler a été envoyé au moment même où ses armées attaquaient.

Voilà les agissements de celui qu'on a laissé parader trop longtemps. Il fallait le tuer quand il était temps....
Comtois, jugez vous mêmes....

Citation :

Mon cher Imladris,
Voici réponse à ta demande...Je reste à ta disposition pour d'autres informations si tu en as besoin. Renvoie moi mon pigeon...Ceux d'Anjou sont trop poussifs..

le conseil angevin

Aurelien. (Comte)
AP
Leandre (Commissaire au commerce)
AP
Salebete (Bailli)
AP
Cunegonde_lanaine (Juge)
AP
Finam (Capitaine)
G.D
Klervia
G.D
Luciedeclairvaux (Procureur)
G.D
Chevalierdu84
G.D
Aleanore
RAME
Calyce. porte-parole
RAME
Viktoriya (Connétable)
Red Power
Eloman (Prévôt des maréchaux)
AP

Déroulement des événements :

L'alliance impériale -tous les noms de ceux qui se sont associés à la lutte contre le pillard Aurélien seront donnés ultérieurement - a pris d'assaut le château d'Angers, par deux fois, individuellement (sans armée)
Les compagnons qui se sont fait prendre lors de l'assaut ont été -mais c'est de bonne guerre- mis aux arrêts et une plainte est déposée contre eux.
Blessée et en soin à la Flèche, je n'ai pas participé à ces deux révoltes devant Angers.

Le 29 juin dans la soirée, le duc Aurélien m'a fait parvenir à l'hospice de la Flèche un parchemin dans lequel il disait précisément :
Mais l'histoire risque de ne pas se finir si les troupes armées venues de l'empire refusent la défaite. Et comme tout bon soldat que je suis, je sais qu'une défaite, même amer, doit être acceptée pour le respect de l'art de la guerre. C'est ainsi donc que je demande aux troupes venues déranger la quiétude angevine de reprendre dès ce jour le chemin de leur funeste Empire ou les attendent leurs familles. et un peu plus loin : Les relax iront pleuvoir si les troupes impériales quittent le sol dès ce jour.

Le pigeon n'est arrivé à la Flèche qu'à la nuit tombée. Il avait tout de même 2 nœuds à parcourir, et je pense que les pigeons du duc sont trop grassement nourris pour voler très vite.... J'en profite pour signaler l'étonnante qualité du maîs comtois dont ils doivent être gavés...
Cette nuit du 29 au 30 juin n'a vu d'ailleurs aucun assaut des compagnons, je tiens à le signaler, et la nuit angevine a été calme. Ceux qui n'avaient pas pris de travail encore ont été avertis qu'ils devaient partir et voyager de nuit, les autres ont été prévenus qu'à l'aube ils devaient impérativement partir et rejoindre la Flèche. (Cette même nuit, des compagnons ont déjà été attaqués par surprise...peu, car peu avaient pu partir)

Cette injonction a quitter la ville d'Angers pour revenir à la Flèche a donc été immédiatement transmise aux compagnons, par coursier, et chacun en avait connaissance au matin du 30 juin.
Certains maîtrisant la lecture ont donné confirmation de cette injonction du duc Aurélien, affichée très tardivement, d'ailleurs - par son porte-parole en place publique; Il est à noter aussi que le porte-parole a omis d'afficher la seconde lettre du duc....Celle qui aurait permis aux compagnons de surseoir le jour même à leur déplacement !!

C'est donc l'épée à la ceinture et le bouclier à l'épaule que les compagnons ont quitté la ville, ce 30 juin, obéissant ainsi à la demande du duc Aurélien.
Ces compagnons qui se rendaient à la Flèche -je vous rappelle que le duc avait exigé que les troupes repartent d'où elles étaient venues- ont été attaqués en traitre par l'armée "les aigles de Thouars", dirigée par Melinora qui tenait les remparts de la Flèche, faisant de nombreux blessés, y compris d'ailleurs parmi ceux qui étaient déjà sous le coup d'un procès.
Il semblerait mais nous ne pouvons pas le savoir formellement, que cette attaque ait été commanditée par le duc Aurélien de Penthièvre lui-même.

Le duc tente d'excuser son geste en disant m'avoir adressé un courrier dans lequel il exigeait reddition de ma part ...Il l'a fait, oui ! dans l'après midi du 30 juin !! Il était temps, n'est-ce pas, après avoir donné ordre aux compagnons de quitter la ville sans délai et l'avoir fait placarder publiquement, de me prévenir, à la Flèche, que ses armées allaient attaquer si je ne signais pas de reddition !
Depuis quand inverse t-on les injonctions ?? Personne n'a jamais appris à ce brigand qu'avant d'exiger le départ de l'ennemi, on signe un accord ??
Il avait déjà fait attaquer les compagnons alors que ma réponse ne lui était pas encore parvenue...Tout négative qu'elle eut été, il ne le savait pas encore et pour cause, je ne l'ai envoyée que dans la nuit du 30 juin au premier juillet...Qu'il ne vienne pas aujourd'hui parler de refus de ma part pour expliquer son acte, qui est celui d'un lâche mais certainement pas d'un aristocrate.

Je pense que de son côté, l'armée poitevine n'a pas agi avec plus de noblesse. Il me semble que la correction élémentaire d'un chef d'armée vis à vis des chefs d'armées ennemies qu'étaient dame Caméliane et moi-même était de s'enquérir des négociations, si il y en avait, avant d'attaquer de la sorte et poignarder des guerriers dans le dos.

Bien à vous, mon cher Imladris
Lothilde Adams de Melincour

Épilogue :

Le 1er octobre 1458, le Franc-Comte, Goclad von Dumb relance le lourd débat de cette campagne en Anjou, pour certains. Le sujet était épineux, mais au nom de la Franche-Comté, le comte demande le remboursement des impôts et pertes matérielles durant toute la période de la campagne.
Cela met définitivement un terme à ces longues discussions épineuses de la reconnaissance ou non de la part du Parlement de Franche-Comté, de cette campagne en Anjou, de ces hommes partis pour restaurer l'honneur franc-comtois.

Voici la lettre envoyées à toutes les personnes parties :

Citation :

A vous XXXXX

Nous Goclad Von Dumb de Sparte, Franc-Comte, prenons contact en ce jour de premier Octobre de l'an de grâce 1458 afin de connaitre si possible le montant de vos impôts et la perte de vos armes pour la mission en Anjou afin que le Comté puisse vous rembourser.

En effet, nous avons promis de rembourser Civils et Militaires Comtois partis pour laver l'honneur de la FC contre le perfide Aurélien de Panthièvre mort à ce jour.

Libre à vous d'accepter ou refuser, sachez qu'un décret a été formulé et passera rapidement en vote afin que cette promesse soit respectée quelques soit les personnes qui entreront aux pouvoirs dans les prochains jours.

En attente de votre réponse, je vous présente mes plus sincères salutations.

Respectueusement

Goclad Von Dumb de Sparte
Franc-Comte

Liste des partis, leurs pertes et le montant des impôts :

Citation :

- Legolas: 1 épée et 1 bouclier en écus (1legolas IG)
- Lothilde (gouverneur): elle refuse
- Zephirin (sénéchal): 103.5 écus; épée et bouclier
- Adrien72 (gouverneur en second): Refuse
- Greenwarrior (porte-drapeau): Refuse les impôts mais souhaite 1 épée pour remplacé celle cassée
- Macricri: remboursement des pénalités pour la Comtesse, les impôts sont pour Dole Non répondu
- Derdekan Non répondu
- Epsonstylus: 27 écus + 1 épée
- Jasona: 143 ecus
- Bensira Non répondu
- Jennlastar Non répondu
- Makita: Refuse
- Kermaud de Rosmadec Non répondu
- Skizo133 (devenue Renaude_Dubois) : 210 écus + 1 épée
- Wiloose: Refuse
- Imladris: Refuse
- Djphilou: Epée et bouclier, 120 écus
- Gundard Non répondu
- Sire_Binou: Refuse
- Spikelilou: 1 épée en écus
- McAneyth: Refuse
- Lassa: 54 écus a donner à Vesoul pour le remboursement + 1 bouclier
- Chnodomar Non répondu
- Osadus: 100 écus, 1 épée, 1 bouclier en écus
- Mael_du_haillon: 1 épée et un bouclier
- Derborence Non répondu
- Lejuanais: Mort
- Khalanelder: Plus comtois
- Mousseline: 100 écus, 1 épée; 1 bouclier
- Valaraukar Non répondu
- Ahainepeheux Non répondu
- Titannick: 150 écus, 1 épée et 1 bouclier
- Hildéric: 91,4 écus
- Samaelle: 100 écus, 1 épée et 1 bouclier

Il est à noté que le Franc-Comte Goclad fit un donc au Comté, de 2500 écus, pour aider le remboursement de ces personnes parties en Anjou.
Le flambeau fut repris par le successeur de Goclad au poste de Franc-Comte, Léonin de Monmouth, qui se servit du don de son prédécesseur pour rembourser une bonne part, et terminant par toucher au trésor comtois pour achever ce remboursement.

L'épilogue de cette campagne Angevine peut se voir dans le Bilan de fin de mandat du Franc-Comte Léonin, lorsqu'il déclarait le 13 décembre 1458 :

Citation :

[...] Nous pouvons aussi parler du remboursement des Franc-Comtois partis en Anjou, suivant en ceci le décret voté par nos prédécesseurs. Nous avons effectué l'ensemble des remboursements, le dernier paiement ayant eu lieu il y a seulement quelques jours. Pour ces remboursements, nous pouvons remercier Sire Goclad, mon prédécesseur au poste de Franc-Comte qui a personnellement donné 2500 écus de dons pour aider le Comté et à Dame Fleur qui a assuré une immense partie de la logistique.

Citation :

Compagnon,

Merci à vous, qui n'avez pas hésité à ranger vos râteaux, rabattre les auvents de vos boutiques, et revêtir l'armure de guerrier pour une cause qui vous a semblé juste : rappeler que les comtois ne se font pas écraser sans riposter.
Vous avez été blessé, vous avez eu faim, vous avez eu peur...Certains ne sont pas revenus d'Anjou. Mais votre combat n'a pas été vain.

Je sais qu'une médaille...ne compte pas beaucoup pour les vrais combattants, et que toutes celles que vous avez reçues doivent dormir au fond d'un coffre. Celle-ci leur tiendra compagnie ! Elle est le symbole de votre courage et de votre hardiesse, mais aussi celui de votre appartenance à cette compagnie Maxima Sequanorum que vous avez si bien servie !



Avec mon plus profond respect

Lothilde Adams de Melincour
Pour les Compagnons de Maxima Sequanorum
Le 8 Novembre de l'an de grâce 1458