[HRP] Petites explications pour tous

Il semble qu'il y ait des petites incompréhensions au niveau des mots utilisés, donc j'explique rapidement

AVANT : il y avait :
- garnison de Vesoul
- garnison de Luxeuil
- quartiers de l'armée de Thomashawk

AUJOURD'HUI, il y a :
OST de Vesoul/Luxeuil, qui englobe LES TROIS;

Le mot OST ne désigne PAS l'armée IG du secteur, il désigne l'ensemble.
L'OST du Nord (ou Vesoul/Luxeuil) est commandé par le lieutenant de Vesoul pour les soldats de Vesoul, de celui de Luxeuil pour les soldats de Luxeuil, et l'OST a aussi un gouverneur, qui s'occupe de Aequitas.

en gros : le mot de GARNISON est remplacé par le mot OST, et cet OST a dans ses murs une armée IG qui sera utilisée en cas de besoin...mais pas systématiquement

et je rajoute :
la partie bâtiments administratifs sera la même pour tous les osts, à cause des actions IG
EN REVANCHE la partie "bâtiments de l'ost" -qui peut porter un autre noms, d'ailleurs, est EXCLUSIVEMENT RP et à la libre utilisation des joueurs militaires, même chose pour les uniformes, même chose pour les "grades", même chose pour les activités....vous reste plus qu'à vous trouver un MJ qui règlemente tout ça ^^

Bon, première version test des batiments.

Petite explication rapide. Le but des nouveaux locaux, c'est de faire place à du RP réaliste qui colle avec notre époque. Finis l'armée du 21e siècles, nous sommes en 1457 que diable !
Bref, modifications et changements, deux grands mots et au pluriel parce-qu'il y en a beaucoup pour notre plaisir à tous.

Hum bon, dans les batiments de l'ost.

On commence avec les bureaux des Lieutenants.

Les 2 lieutenants ont toujours leur bureau, qui sera pour commencer partager avec leur aspirant (l'idée c'est de pas avoir 50 bureaux ou ne s'échangent que 2 mots, mais un minimum ou on joue du RP jusqu'au bout. Finis les 2 lignes dans les bureaux !)

Le bureau du gouverneur, ça c'est surtout pour ceux qui seront dans l'arme de Derdekan, mais aussi pour certains qui seraient amenés à y passer sous sa demande ou sous l'ordre d'un Lieutenant. C'est un peu la même fonction que le bureau d'un Lieutenant sauf que c'est le bureau du gouverneur.

La tour de guet: Toute maison forte du moyen-age se doit d'avoir sa tour de guet, et les soldats se doivent d'y faire régulièrement un tour pour s'assurer que personne de non désiré n'approche de la place forte. La tour se trouve en accolade avec les remparts, et bien sur est bien plus élevées que ceux-ci. Cela afin de permettre à nos chers Rpistes de faire bouger un peu leur personnage le long des remparts et de jeter de temps à autre aussi un petit coup d'oeil de la tour pour une meilleure visibilité globale.

La bibliothèque: Alors là, on poste rien du tout, sauf notre histoire. Le but c'est d'avoir l'histoire et faits d'armes des deux garnisons et de leurs soldats. Je me chargerai au début de la remplir au fur et à mesure et en fonction de mon temps disponible. Si certains ont du temps, ils peuvent m'aider ^^

Les bâtiments de construction des machines de sièges et développement: Alors là, ça reprend le labo et ça y ajoute les travaux de menuiserie (bah oui les machines de siège c'est quasiment que du bois). Bon, maintenant que vous savez, un peu d'imagination. Les soldats artisans qui construirons des machines de siège peuvent mettre des pages juste pour l'élaboration de la moitier d'une baliste. Si vous voulez de l'inspiration en deux mots par exemple, il faut aller chercher le chargement de bois, le couper, le tailler assembler les pièces, aller chercher lesp ièces métalliques qu'on y ajoute à la forge ... Enfin bref, toujours un seul mot d'ordre, RP !

Les écuries (+prairies): Bah oui, on a des écuries, avec plein des chevaux et on a une prairie pour qu'ils se dégourdissent les jambes. Laissez jouer votre imagination, on peut faire plein de truc avec un cheval ^^

L'atelier de la forge: Là nos amis forgerons nous confectionnent épées, pics de lances ou de hallebardes, pointes de flèches, pièces métalliques ... Le tout devant des brasiers continuellement chauds. Libre au forgeron de faire à sa manière, y a quantité de choses différentes qu'il peut faire avec son marteau et son feu ^^

La cantine: Bah ouais, faut bien que nos soldats puissent manger un peu ... Alors à la bonne franquette, le cantinier balance la bouffe et on boit de la bière à foison tout en discutant avec les autres.

Le gnouf: Alors là le nom va peut-être changer, mais bon c'est pas le plus important ... Bon bah c'est comme avant, on balance les mauvais soldats dans le trou et ils y restent jusqu'à ce qu'ils aient compris ... Maintenant plus besoin de formulaire de punition, les supérieurs choppent les turbulents par la peau des fesses, les foutent au trou et en réfèrent leur supérieur par mp avec la raison et la durée afin d'éviter les pseudo RP à 2 lignes. Bien sur, dorénavant, ceux qui veulent mépriser les soldats au trou son les bienvenues, ça ne fera que pimenter les RP, on est là pour s'amuser après tout ^^

La salle de soin: On oublie tout le système d'avant, finis les fiches, finis le tralala des visites routinières avec des trucs qu'on sait normalement même pas vérifier à notre époque .... Maintenant on fait place aux blessés, place aux malades, places à ceux qui ont des morpions ( ) ... Bref, arrêtez de vous croire immunisés de tout, jouez le jeu ça sera d'autant plus prenant. J'vous promets que dans les entrainements y aura de quoi imaginer des chutes et blessures en tout genre. Je vous rappelle, c'est du RP, let's play your imagination ^^

Quant aux entrainements, finis les divisions par quartiers, tout le monde participe au même entrainement, fantassins, archers, cavaliers, shctroomphs confondus ^^ Le tout sera régis par quelques règles qui seront affichées en annonce sur un poste HRP et par le maitre d'armes en RP (Et HRP afin de vérifier le bon déroulement du RP, genre pour éviter de voir certains personnages invincibles ou avec la force de Hulk ...)
Bref en deux mots, l'entrainement point de vue RP est dirigé par le Maitre d'armes de l'Ost.
D'un point de vue HRP, Le RP sera diriger par un MJ (maitre du jeu) alias le maitre d'armes pour assurer un RP réaliste et dans les règles d'un bon RP

Bon voilà, c'est expliqué à la barbare, manière Krane, mais dans l'ensemble c'est compréhensible

Et c'est très bien.

N'oubliez pas que le net est une source inépuisable d'informations pour assoir votre RP.
Personnellement, j'y ai passé des heures de recherche, ne serait-ce que pour faire les menus de la cantine à l'époque oh combien lointaine où j'ai été cantinière dans l'armée.
N'oubliez pas qu'il n'y a pas que la fabrication des armes et machines, il y a aussi leur réparation. Une épée, ça s'aiguise par exemple ^^

Quand à l'infirmerie, place aux lavements, saignées, onguents, cataplasme, sangsues, fumigation et décoctions de toutes sortes.
On avait des humeurs au nombre de 4 dont l'équilibre se devait être maintenu.

Et n'oubliez pas l'humour

je en sais pas si je vais allé à l'infirmerie en fin de compte

Pourquoi, tu as des morpions ?

Moi si, si je suis l'infirmière

Jasona met une taloche à Krane

Justement Comtesse... ce n'est pas parce que je ne vous aime pas ou quoique se soit mais bon vos méthodes... je ne sais pas si on va sortir vivant

héhé ^^

Sinon, 2 petites choses ...

On peut afficher les effectifs de Luxeuil ?

Jas, je vais avoir besoin de toi pour mettre le cadre du premier RP d'entrainement ^^

pas de problème j'attends ton feu vert

Bah la fumigation c'est comme un inhalation, ça va ça ?
Décoction, ou tisane ou infusion, ça passe non ?
Cataplasme, de bon gros pansement rempli d'herbes et de miel, oui oui miel, ils l'utilisaient pour tout à l'époque.
Sangsues et saignées, j'aime pas les bêtes et la vue du sang me rend malade, vous serez tranquille.

Lavement... Heu... je prescrits et vous vous débrouillez ok ?

Edit : non, pas encore d'effectif, vous êtes encore visible de tout le monde.
Jasona, tout le monde t'a vu donner une taloche à Krane ^^

Aff j'avais oublier le détail de visibilité par tous ...
J'men vais de ce pas virer la liste de Vesoul !

Euh sinon, on peu déverrouiller tous les sujets verrouillés concernant les cours dans chaque ancien terrain d'entrainement ?
Comme ça moi, je peux tout récupéré (avec mise en forme et images comprises) et je peux retaper tout ça soigneusement dans mon cours hrp sur les trucs du moyen âge, histoire que tout le monde sache de quoi parler, de quoi on parle et avec langage d'époque ^^

bin je me passerai des lavements alors et aussi des saignées.. pas envi qu'on me tranche une artère moi! parce que si ce n'est pas vous qui le fait sa sera quelqu'un d'autre de toute façon.

Citation :

Jasona, tout le monde t'a vu donner une taloche à Krane ^^

ah j'avais pensé être discrète pourtant mais bon j'ai pas de morpions moi!

Jasona répondit à Krane

langage d'époque? il me faut un dico alors( rajouter smiley qui rigole... sa marche plus^^)

Non mais on va pas pousser non plus au point qu'on se mette à parler comme au 15e siècles hein
Juste que dans les cours, on retrouve tous les noms des armes, des armures, et petits trucs utiles qui peuvent inspirer dans les RP, surtout quand à la base on sait pas comment se servir de telle ou telle arme ^^

Sinon, en effet tu n'as pas de morpion ... Car c'est toi le morpion ! (Vengeance !)

ahh d'accord sa me soulage!

A envi de remettre une taloche à Krane mais se retient en se mordant la lèvre de peur de se faire encore voir par la comtesse.

Comptez sur moi ... moi qui voulait être à l'armée pour le rp, je suis servi =D

Mais faites attention à ne pas vous blesser pour aller à l'infirmerie vous n'en sortirai pas vivant

Puis vous risquez de croiser Jasona et d'attraper ses morpions !

* Quitte l'endroit au pas de course avant de se reprendre une grosse taloche en public

Le mal des ardents...celui qu'on récupérait en absorbant l'ergot de seigle, la lèpre, très fréquente, le "mal détestable" ^^ celui là, il se ramasse dans les les maisons closes...
en fait le médiéval est une période où les gens sont TRES propres, ils fréquentent les étuves publiques, pour les moins riches, et les plus riches ont des étuves chez eux, mais on ne connait évidemment pas les microbes, les virus, etc...et on ignore complètement la façon dont se diffusent les épidémies, et on entasse les malades à 3 ou 4 dans le même lit, etc...l'hygiène existe bel et bien, mais pas l'asepsie...on ne désinfecte rien, et on ne se lave pas les mains entre deux blessés...Il y a des jardins de simples, ou plantes médicinales, surtout dans les abbayes d'ailleurs, mais c'était la base des soins..et tout le monde connaissait les principales, même les soldats ^^

ah enfin de l'amusement






Edité ^^
LJ Jerone, en ce moment, c'est la phase de tests, tout le monde peut lire tout ce qu'il se passe ici, donc on ne met aucun renseignement concernant l'effectif ici

va donc entraîner Jerone au lancer de chapeau de paille ^^

Je répète : n'hésiter pas à rechercher sur le net, ça donne plein d'idée

lothilde a écrit:

Le mal des ardents...celui qu'on récupérait en absorbant l'ergot de seigle, la lèpre, très fréquente, le "mal détestable" ^^ celui là, il se ramasse dans les les maisons closes...
en fait le médiéval est une période où les gens sont TRES propres, ils fréquentent les étuves publiques, pour les moins riches, et les plus riches ont des étuves chez eux, mais on ne connait évidemment pas les microbes, les virus, etc...et on ignore complètement la façon dont se diffusent les épidémies, et on entasse les malades à 3 ou 4 dans le même lit, etc...l'hygiène existe bel et bien, mais pas l'asepsie...on ne désinfecte rien, et on ne se lave pas les mains entre deux blessés...Il y a des jardins de simples, ou plantes médicinales, surtout dans les abbayes d'ailleurs, mais c'était la base des soins..et tout le monde connaissait les principales, même les soldats ^^

J'avais entendu dire qu'au contraire, au Moyen-Age, les gens étaient sales jusqu'au noble parce qu'ils croyaient que c'était bon pour la santé.

Non c'est au temps de louis XVI ça ^^ (ou de Louis XIV je sais plus lequel des deux)

Autant pour moi...

Louis XiV : ils se lavaient jamais. Le seul bain du roi soleil a été une malencontreuse chute dans un bassin

Au moyen age, c'est les rues qui sont sales et puent. Ils balançaient tous leur déchets dans les rues, fallaient pas passer en dessous.
Imaginez le matin, vidage des pots de chambre... c'était sympa l'été avec le doux parfum que ça dégageait ^^
Bref, des caniveaux qui étaient des égouts ouverts ^^

Effectivement, il faut bien faire la différence entre l'insalubrité des villes et la crasse des individus. C'est sous le règne de François 1°, donc dans pas longtemps par rapport à l'époque des RR, qu'on commence à entrevoir le lien qui existe entre la saleté des villes et la propagation des épidémies.
Et c'est à cette époque qu'on va complètement modifier le système architectural des hôpitaux, en permettant une circulation de l'"air", dont on commence à soupçonner l'importance, tout comme le fait d'isoler les contagieux...
Par la même occasion, on va ouvrir les ponts. Au moyen âge, ils étaient fermés, et occupés par des boutiques, et les maisons encadraient complètement les rivières, qui servaient d'égouts et puaient abominablement, et comme on y lavait aussi son linge, inutile de dire que les épidémies avaient de beaux jours devant elles... Donc la prise de conscience est pour bientôt

petit extrait d'un cours d'archéologie environnementale consacré à la propagation de la peste. Cours donné par moi-même à la troupe de théâtre de Pontarlier à une époque où avec LJ Eldorach, on voulait lancer un rp dévastateur d'une épidémie de peste
c'est une étude parfaitement authentique, pas romancée du tout ^^ j'ai juste adapté pour éviter des chiffres, des graphiques et des trucs pas utilisables pour le rp.

Citation :

La peste, le rat et sa pu-puce !

Cet aimable petit animal ne fait pas du tout partie de la faune européenne à l’origine. Il nous vient d’Asie du Sud-est et il en existe 3 espèces (rattus-rattus, rattus norvegicus et rattus je-ne-sais-plus-quoi ^^). Toutes trois sont anthropophiles pour notre plus grand désespoir, et c’est justement cet amour immodéré pour l’homme qui leur a permis d’envahir le monde.
Celui qui nous intéresse est rattus-rattus , originaire d’Inde.
On s’est longtemps demandé comment il était arrivé et on a supposé (à tort) qu’il avait accompagné tranquillement les croisés qui rentraient en Europe.
On s’est longtemps demandé également qui était réellement vecteur de la peste : le rat ? Ou la puce du rat ?
Aujourd’hui, on est arrivé à retracer cette histoire du rat et de sa puce, et connaître leur rôle respectif dans les épidémies qui ont touché notre histoire.

La diffusion du rat est liée aux déplacements de l’homme. Cet animal vient d’Asie, donc habitué aux climats chauds. Quand il vient sous nos latitudes, il va avoir tendance à se réfugier dans nos maisons car il ne supporte pas le froid de nos hivers rigoureux.
C’est un commensal de l’homme. Entendez par là qu’il partage volontiers nos pizzas et nos hamburgers. Il va donc se fixer dans les milieux anthropisés.
Il est au Proche-Orient dès le 8° millénaire, au moment de la mise en place de l’agriculture, et c’est là qu’il va commencer sa colonisation.
Les 1° attestations de sa présence remontent chez nous à la fin de la Tène. On le trouve en Corse, aux Baléares, à Pompéi. Et au 2° siècle on voit apparaître les premières épidémies de peste sur les rivages africains, en Egypte, Libye, Syrie, mais elles vont rester cantonnées dans ces zones, sans toucher nos côtes, ni même l’Italie.
Pour qu’elles arrivent vraiment en Europe, il va falloir attendre l’expansion romaine, au 1° siècle ap JC (après Jean-Claude ^^ comme il est coutume de dire). Rattus-Rattus va partir à la conquête de l’Empire, mais n’y arrivera pas du jour au lendemain. On le trouve principalement
- sur les sites côtiers : Manche, Mer du nord, Méditerranée
- sur les sites fluviaux : Rhône, Rhin, Danube, Loire
- sur les sites qui bordent les principales voies terrestres : le réseau Agrippa, du nord au sud de la France
Cette implantation n’est donc pas un hasard : elle correspond aux grandes voies de communication, et est extrêmement liée au commerce et transport de denrées alimentaires.
Pendant le Haut moyen âge, on le retrouve toujours sur ces axes là : il ne va pas se répandre à l’intérieur des terres. Mais comme par hasard, c’est une période durant laquelle la démographie n’est pas galopante, et par là même le commerce non plus. On va tout de même voir une première grande épidémie de peste (en fait : 15 épidémies entre 541 et 767). La peste justinienne touche l’Europe du nord de la Méditerranée, se retrouve sur la côte et suit les axes de communication. En France, l’axe Rhône, Saône, Loire est touché, ainsi que les villes de Marseille, Montpellier, Narbonne, etc….D’un seul coup, beaucoup de gens vont trépasser. Or, la démographie n’étant déjà pas au beau fixe, les échanges commerciaux sont rares, d’autant que les grands centres sont touchés.
Les circuits commerciaux vont être réorganisés et passer par le nord, en évitant le bassin Méditerranéen : la peste ne va plus entrer en Occident pendant un certain temps. A partir du 8° siècle, il n’y a plus d’épidémies.

11° / 12° / 13° siècles
L’Occident est en pleine expansion. Le commerce prend un nouvel essor et à la faveur des vastes réseaux commerciaux qui se mettent en place, le rat va largement entrer dans notre territoire.

14° siècle
Rattus-rattus est partout, dans chaque maison. Et quand le bacille de la peste va entrer à nouveau par la Méditerranée, en 1347, tout est prêt pour un désastre.
Le 14° marque aussi la fin d’un système agraire et il y a des risques de famine dans l’air, ce qui ne va pas arranger les choses.
Et on connaît la suite…..

Qui a réellement transmis la peste ?
On s’est demandé pourquoi il avait fallu attendre le Moyen-âge pour que le rat sorte des axes de circulation. Il est en fait probable qu’avant de se répandre à droite et à gauche, le rat a eu besoin de s’acclimater. Il devait sans aucun doute rentrer à toute vitesse dans la première masure qu’il rencontrait le long des fleuves et y rester bien au chaud. La deuxième génération et les suivantes se sont manifestées et ont du aller dans la rue ^^.

Peut-on se passer la peste, comme ça, d’homme à homme ? Normalement, à chacun sa puce ! Celle du rat n’est pas celle de l’homme. Théoriquement ! Il arrive pourtant que la transmission se fasse d’homme à homme, mais de façon mineure. Le principal vecteur reste le rat. Et dans la maison, le premier malade de la peste…c’est le rat !
Contrairement aux idées reçues, rattus –rattus est très propre et entretient très bien son pelage qu’il débarrasse de ses hôtes. Malheureusement, quand il est malade, il n’a plus la force de le faire et se laisse aller. Les puces sont à l’affût et en profitent pour l’assaillir.
Et lorsque tous les rats sont morts, les puces en rangs serrés partent à l’assaut de nouveaux locataires. Dans les maisons médiévales, les hommes devenaient ainsi des proies tout à fait indiquées.
Et c’est de cette façon que la peste était transmise à l’homme…..

Et maintenant, vous savez pourquoi le perso de Lothilde a toujours ses chausses crottées : Elle ne doit pas regarder où elle marche !

*se sauve en riant*

Ce qui est paradoxale c'est que lorsque les rues étaient sales, l'homme se lavait. Mais quand ils ont commencé à trouver des systèmes pour améliorer leur environnement, c'est sur eux même que la saleté c'est accumulé.

Je vous encourage à lire ou au moins à jeter un oeil à : "Le miasme et la jonquille. L'odorat et l'imaginaire social. XVIIIe-XIXe siècles." de Alain CORBIN.

Il ne traite pas de la période qui nous intéresse, mais permet d'avoir un très bon aperçu de la question, très fluctuante, de la considération des différentes odeurs et les maux qui leurs étaient associés.

j'apporte un peu d'eau au moulin si vous permettez..
a part la bible que j'utilise depuis un bout de temps,
( la petite pharmacie domestique de Hildegarde de Bingen, née le 16septembre1098)

ou alors quelques liens trouvable pas tous..

http://pedagogie.ac-toulouse.fr/col-labitrie-tournefeuille/pedagogie/article.php3?id_article=109
http://lechateaudesreves.over-blog.com/article-25277036.html

http://www.web-libre.org/dossiers/medecine-medievale,23.html
http://expositions.bnf.fr/gastro/arret_sur/medecine/texte.htm

Citation :

Or en Occident, le savoir était associé à la religion chrétienne et du coup, la morale censurait les dissections de cadavres. Il a donc fallu attendre la fin du siècle des Lumières (18è siècle) pour imposer le savoir scientifique lié au pragmatisme empirique ! A noter que, les pratiques de la médecine médiévale telles que la pratique de la « saignée médicinale » (en 1130) par les « bons médecins » ainsi que l’hygiène (nettoyage des plaies à l'eau vinaigrée, usage de pansements « stérilisés » puisque propres et repassés, prescription de « remontants » de l’époque dont la confiture, le vin au miel, la viande épicée.. étaient les plus connues)… ont contribué à rétablir les blessures de guerre de l’époque !

( juste pour dire que les RP sont a faires en bien fondé de l'an 1450 et plus mais pas plus..
et ceux qui se donnent la peines de bien se documenter, arriverons avec des maux que nous
pouvons soigner avec les moyens de l'époque, sans cela nous serons dans l'obligation de les
laisser sur place, ou alors de les utilisés a des fin de connaissances, pour les amputations,
saignées et j'en passe..)

n'oublions pas que les humeurs serait a visiter en bon médecin et infirmier que nous sommes
mais de la faire pratiquer pas d'autres..
les saignées serait aussi a pratiquer, mais je crois que plus personnes ne viendrait passer
la moindre visite..

autre chose, qui vient a point...
de la part d'une si grande amie de tous...

Citation :

Epsonstylus a écrit

L’Organisation du milieu médicochirurgicale vers le XVème siècle : Le médecin est un clerc qui parle latin, porte le bonnet carré et la longue robe noire. En sa qualité de clerc il appartient à l’église, car l’œuvre de la main n’est point une occupation noble. Par exemple, saigner un malade est une besogne jugée dégradante pour un médecin. C’est ainsi que si un chirurgien souhaitait obtenir sa licence de médecin, il devait s’engager à ne plus faire de chirurgie, cette tâche étant désormais réservée à un prolétaire : le barbier. Le Barbier apprenait à raser, saigner, mais aussi à soigner « les clous, l’anthrax (charbon), et les bosses. » Ce n’est qu’à la fin du XVIème siècle, que les barbiers devinrent les chirurgiens consultants des médecins. La Traumatologie : On connaissait déjà, les luxations et la façon de les réduire sous l’Ancien Empire, Egypte, vers 2 500 av. JC (cf. le Code de Hammourabi), mais aussi les fractures… Vint ensuite la traumatologie grecque avec Hippocrate et la traumatologie romaine avec le médecin Celse (adepte des amputations avec ligatures). Plus tard, Galien, un anatomiste remarquable mis en évidence les différentes parties des os (périoste, diaphyse…) et découvre deux maux de la colonne vertébrale : la scoliose et la xyphose (lordose). En revanche, il ne put réaliser de discrimination entre les nerfs et les tendons. Du IV au XVème siècle, c’est la pénombre totale, peu d’avancées dans le domaine de la traumatologie. Les nombreuses guerres rendent difficiles les soins et les pathologies sont de plus en plus lourde avec l’utilisation d’armes nouvelles et performantes. Cependant, on sait que les pertes de substances (sang, liquides internes divers…) étaient traités au moyen de linges trempés dans du blanc d’œuf. Certaines ligatures vasculaires ont été pratiquées, même si le manque de temps et le manque de moyens conduisaient bien souvent à l’indémodable amputation. Pour les fractures et les luxations ont continué de suivre les recommandations d’Hippocrate. Deux avancées notables tout de même. Au XII et XIIIème siècles, la névrotomie (section d’un nerf) est pratiquée pour la première fois par Lanfranc de Milan , afin de tenter de répondre aux douleurs résistantes et incurables. (A ne pas confondre avec le peintre italien baroque Lanfranco ) Puis l’arrivée de pansements, que l’on doit à Henri de Mondeville, le chirurgien de Philippe le Bel, faits à base d’une solution de sulfate de cuivre. On emploie aussi la Marjolaine afin de fabriquer des cataplasmes pour apaiser œdèmes et contusions. La pneumologie : Depuis Hippocrate, on connaît la différence entre la pleurésie sèche et la pleurésie purulente, les tumeurs, pneumonies, les abcès de la plèvre et du poumon et la phtisie. On pratique donc depuis longtemps l’examen d’auscultation thoracique, afin d’écouter les mouvements respiratoires. Pour les traitements, pas grand-chose à vrai dire, sinon fumigation de plantes médicinales et des tisanes (bourrache). Pour la pneumonie, c’est facile on fait rien et on attend. Si la fièvre n’est toujours pas tombée ou revient au bout de neuf jours, la mort arrive presque tous les cas. Si pas de fièvre jusqu’au 3ème jour du déclenchement de la maladie, le malade est probablement sauvé. Pour la phtisie (tuberculose pulmonaire) ; elle se traduit par de la fièvre en particulier nocturne, toux avec ou sans écoulement de sang, perte d’appétit, sensation de brûlure interne. Petit mot rassurant, si crachat de sang, mort au tournant. ( ) A noter : On pratiquait quelques trachéotomies et quelques petites opérations afin d’évacuer des épanchements séreux. Cancer : A part des descriptions anatomiques et symptomatiques depuis l‘Antiquité, il n’y a aucun moyens de les traiter au Moyen-âge, à la Renaissance… et cela jusqu’au début de l’époque contemporaine. (et encore...) Il semble cependant que les cancers étaient généralement localisés dans le système digestif, le système lymphatique et les os. La douleur était traitée avec des opiacés, mais en aucun cas ce n'était un traitement à proprement parlé. La Peste : En tête du hit-parade des maladies au XIV et XVème siècles, la peste. Au départ, c’est une appellation qui caractérise un fléau infectieux qui tue en grand nombre, dans de nombreuse régions, n’épargnant personne. (pandémie) La rat et les souris ont toujours été considérés comme responsables de cette maladie, bien que ce fut la puce la véritable coupable ; enfin qui dit rat, dit puce, donc bon… C’est en 430 av. JC qu’on retrouve un témoignage très important sur la peste, alors qu’Athènes était attaquée par Sparte, vit une épidémie sans précédent tuer sa population. Ce fut d’abord au Pyrée que les gens furent les premiers atteints, se plaignant de brûlures internes (tête, yeux, mains, pharynx, langue…), les yeux rouges, l’haleine fétide, bubons, des tâches noirâtres sur la peau, la respiration irrégulière et pour finir après quelques jours d’incubation la toux et les évacuations de bile. La mort survient rapidement, entre quatre et sept jours, le plus souvent parce que le sang est totalement pollué, parce que le cœur lâche (toux + fièvre) ou que le système nerveux est à bout. A Partir de 541, on la retrouve à Péluse puis dans le bassin méditerranéen transportée par les bateaux, elle se calme, mais revient régulièrement jusqu’au VIIIème siècle. La Cataclysme survient au milieu XIVème siècle, où la peste refait une apparition fulgurante en Asie tout d’abord, puis empruntant la voie caravanière du nord de la Mer Caspienne, jusqu’à Constantinople en 1347, bientôt ce fut toute la Grèce, la Sicile, l’Italie et la Provence qui furent atteintes. On l’appellera « peste noire » à cause des fameuses tâches noirâtres dont se couvrait le corps des malades (zones de gangrènes autour de la piqûre de puce). En l’espace de trois à quatre, l’Europe perdit alors entre le tiers voir la moitié de sa population (données incertaines dus aux peu d‘écrits dans les campagnes et l‘incinération massive des corps). Certaines villes furent très touchées à l’image de Marseille, Florence, Thessalonique, Venise, Rome, Angers, Bordeaux (ville qui d’ailleurs contamina l‘Angleterre, Calais et la Normandie)… Les traitements employés pour soigner la peste : prier les saints et organiser des processions de pénitents, brûler de l’hérétique, des juifs et des lépreux accusés de porter le mal, boire des contrepoisons du type thériaque (mélange de plantes opiacées) ou bézoards (à base de pierre à fiel), boire aussi des traitements à base de sang de vipère, bave de crapaud ou autre…, la purge, la saignée… A moins d’être gardien de chèvres, palefrenier ou porteur d’huile qui de part leur métier étaient moins victimes de la peste, vous étiez à coup sûr de mourir. Le choléra : On relève aussi quelques épidémies localisées de choléra, qui n’ont jamais été aussi graves et importantes qu’au XIXème siècle, de plus il était difficile de la discriminer d’autres maladies de types dysentériques car elle provoquaient comme elles des diarrhées abondantes avec vomissements, fièvre et amaigrissement rapide. La mort arrivait rapidement due à une déshydrations importante. La Lèpre : Toujours dans le best of des maladies, nous avons la lèpre (miam ), tout d’abord décrite en Inde vers 600 ans av. JC, elle aurait été importée par Darius et Alexandre à l’Ouest et au Proche-Orient, le Phéniciens assurant son extension dans tout le bassin méditerranéen. En France, elle devint commune dès le XIIème et XIIIème siècles. Le malade était considéré comme un paria, rejeté de la communauté des fidèles (paradoxe quand on sait que Jésus guérissait ces malheureux dans le Nouveau Testament), enfermé dans une léproserie. Au début du XVème siècle, la lèpre décline visiblement. Et je ne ferai pas le détail des symptômes… beurk... en revanche on tentait d'apaiser ses maux avec des cataplasmes de plantes, mais la mort était la seule issue après des années de souffrances accompagnées le plus souvent d'amputations multiples et autres maladies infectieuses qui se généralisées. Le Coeur et ses maux : Le rôle du sang dans le corps humain étant décrit mais peu connu, les maladies du système cardio-vasculaires sont peu relatées dans les écrits scientifiques et les théories sont bien souvent fausses, car la dissection n’arrive qu’à la Renaissance, à la fin du XVème siècle en particulier. Cependant, les troubles du rythme cardiaque (tachycardie = battements trop rapides et la bradycardie = battements trop lents) sont connues et traitées par du repos et l’emploi de plantes médicinales (type Agripaume) pour les palpitations et des boissons stimulante dans le cas des battements trop lents. On redoute l’apoplexie (AVC) due à une mauvaise hygiène de vie bien souvent, notamment l’embonpoint, car le mal est mortel à tous les coups. On connaît aussi la syncope, la vraie ! pas celle des grandes dames étouffées par leurs corsets ou simulatrices, elle accompagne souvent la bradycardie ou peu n’avoir aucun lien, puisqu’il s’agit simplement d’une chute de tension conduisant à un malaise momentané bien souvent sans gravité, soit lors d’un choc émotionnel ou d’un état de fatigue important. On la soigne par un simple repos et une petite saignée. Les maux de coeur sont généralement pris en compte avec la théorie des humeurs. (voir Hippocrate) Divers : Ensuite, on peut aussi noter quelques infections urinaires et résultats de ces maladies, comme la goutte (surtout chez les hommes) ou la cystite pour citer les plus connues. Il y avait naturellement des rhumes, des ulcères… Les petits bobos, les poux, les vers, les morpions et autres parasites : Les petites bébêtes grouillent de partout en particulier dans les rues dégoûtantes des villes où vivent les animaux et les Hommes. (copain comme cochon ) Elles ne manquent jamais l'occasion de sauter sur les Hommes et de les coloniser si on ne va pas régulièrement aux étuves. Ainsi les poux, les puces et les morpions sont monnaie courante, on utilise l’Armoise (plante) afin de s’en débarrasser. Les vers et parasites intestinaux, sont aussi courants, provoquant des diarrhées plus ou moins graves, ils s’attrapent par une mauvaise hygiène corporelle et certains types d’aliments, on peut aussi s’en débarrasser avec l’Armoise. Les petites plaies sont soignées avec des liquides vinaigrés (ancêtres des antiseptiques) et les brûlures bénignes avec du beurre ou des onguents. L’accouchement : Soit chez soi avec ses proches amies (à la campagne) avec une maronne, soit dans des hôpitaux (en ville). Monsieur est dehors et qu’il soit châtré si il entre quand madame est en plein travail. Le médecin ne vient que rarement puisqu’il y a des sages-femmes et si il vient c’est que généralement la mère est morte. Pour faire venir bébé plus rapidement, on conseille à la mère de marcher dans sa chambre ou de monter les escaliers (surtout si la mise à bas n‘est pas rapide), de prendre un bain chaud dans lequel on laisse macérer des plantes médicinales, ou on a recourt à la fumigation (à vous de trouver où)… Normalement on accouche accroupie, parfois debout inclinée vers l’arrière jambes écartées ou couchée. Si bébé n’est pas bien positionner une technique consiste à le retourner, mais il doit venir coûte que coûte, bien souvent au détriment de la mère considérée comme impure. On évacue le placenta de plusieurs manières, soit il vient seul, soit on fait boire à l’accouchée un mélange de plantes abortives, et dans le pire des cas la matrone le gratte avec ses ongles (hum), d’où les infections en particulier dans ce cas. On estime que 50% des accouchements conduisent à la mort de la mère, dues à des infections, à des hémorragies, à des naissances multiples… (gentes dames à vos cercueils)

et bien tres heureux que les visite a l infirmerie ne sois plus routine !
je trouvais cete tache fastidieuse !

Petite question !
Les visites médicales régulières à l'infirmerie sont-elles supprimées ?

Dans le nouveau plan de l'armée, l'infirmerie a disparu, donc on ne sait plus où aller pour déposer sa petite fiche médicale de caractéristiques...

Est-ce qu'on les auto-remplies régulièrement dans sa fiche de personnage ou alors, un nouveau lieu va-t-il être créer juste pour de l'administratif IG par rapport à ce sujet ?

Merci de vos réponses !

visite obligatoire supprimée.
L'infirmerie de l'Ost ne servira dorénavant que pour des raisons RP, à savoir accueillir les soldats blessés aux entrainements ou à certaines actions IG liées directement à l'Ost.

OK merci de la réponse !

Donc plus de besoin de faire sa fiche régulièrement ! Ou alors on auto-édite sur la page de son personnage dans la rubrique des effectifs pour savoir la force de chacun à un temps donné ?

plus besoin, si un jour vos caractéristiques sont requises, on vous enverra un petit pigeon dans votre boite aux lettres avec un petit bout de papier blanc attaché à sa patte pour que vous lui notiez vos résultats ... Sinon, niet

OK, j'attendrai donc le prochain pigeon qui viendra avec un message à la patte !
Je répondrai au message , et je mangerai le pigeon, pour augmenter ma force !

baaaaah pas touche à mon pigeon ! Il est à 1 an de sa retraite, et sa retraite, je veux pas qu'il la passe dans une assiette, non mais !

Bon, on a tous compris que ça avait changer, je verrouille.