[Clos] TALP (Brigandage) : Pasti

Ville de Pontarlier

Le sieur Kayenn et la Dame Pasti se sont rendue coupable de tentative de brigandage sur le Dame Milenia, dans la nuit du 16 au 17 avril 1458, entre Pontarlier et Vesoul.

Plainte déposée : Ici

Lien du dossier : Ici

Localisation :

Citation :

Ce personnage n'est présent dans aucun village répertoriée.

Accusation

Citation :

Votre Honneur, Dame Pasti est accusé à ce jour de tentative de brigandage à l'encontre de Dame Milénia qui n'est nul autre que ma chère et tendre compagne , c'est un scandale !!!!

Les faits se sont produit entre Pontarlier et Vesoul la nuit du 16 au 17 avril . Dame Pasti était accompagné d'un complice en la personne de Sieur Kayenn

Votre honneur je suis exaspéré du comportement de certaines personnes , mais comment peux ton s'attaquer à une telle beauté, c'est incompréhensible !

Le procureur se remit de ses émotions avant de s'adresser à nouveau au Juge

Je vous pris de m'excuser , je continue donc

De ce fait, elle viole la loi comtoise suivante : "
Code pénal et judiciaire:
- Article 2 : Brigandage : De la procédure du Talion
Préambule : Nous considérons que le brigandage est un acte lâche et vil qui voit d'honnêtes citoyens se faire dépouiller sans que la Justice ne puisse leur apporter le réconfort qui leur est du, en conséquence de quoi, nous, peuple franc-comtois, décidons de passer par le fil de l'épée tous les brigands et de leur confisquer tous leurs biens indument volés.
Alinéa 1 : Constitue un acte de brigandage, tout acte ou tentative d'agression et/ou de vol sur une personne.


Accusé, qu'avez vous à répondre de vos crimes ?

* fait à Dôle par le procureur Sam1974 en la date du 18 juillet 1458 *

procès en cours

Première plaidoirie de la défense

Citation :

Les prévenus font leur entrée dans le tribunal : le sombre homme, sourire aux lèvres et tout contre son épaule, sa compagne, le regard fureteur.
Lui, d�une voix sûre :
« Mais dites moi, quel est cet écho qui fait que les actes d�accusation nous concernant tous deux sont strictement identiques ? Ce n�est guère plaisant, vous comprenez nous sommes complémentaires dame Pasti et moi-même : chacun notre spécialité, chacun nos responsabilités� Donc, il serait bien que pour le jugement de deux personnes morales différentes (même s�il s�agit d�un acte identique), celles-ci soient jugées à part, avec les circonstances atténuantes qui leurs sont propres�Voilà pourquoi nous avons décidé de comparaître ensemble : pas de raison qu�on se fatigue plus que vous M�sieur le Procureur. »
Silence.
« Après vous avoir doublement écouté, pour notre défense : voilà ce que nous avons à dire :
Dans la nuit du 16 au 17 avril, nous n�avons pas fait acte de brigandage sur la « jolie » personne qu�est la compagne du Procureur, puisqu�à cette époque-là, nous étions dans la région de Toulouse !! Vous pouvez contacter l�aubergiste qui nous a logés, Dame Gwennie, elle vous confirmera ça ! »
A elle de prendre la parole, elle empoigne sa besace et la vide sur la table devant le juge CLING CLING CLING. Regard triste et petit sourire malin:
« Regardez, Dame la Juge. Dans nos affaires on trouve quelques menus écus, un ou deux pains mais absolument rien qui appartienne à la dame en question !...Je peux me tromper mais j�en suis quasiment certaine� Et vous remarquerez aussi l�absence d�une quelconque carte de visite qui pourrait permettre à d�hypothétiques victimes de mettre un nom sur nos visages et de nous contacter facilement ! (voyez où je veux en venir ?...)»
Lui, reprenant :
« Et enfin, dernier détail, mais qui a toute son importance ! Le procureur plaide ici au nom de sa compagne, il en fait assez étalage ! En résumé :
-Nous n�avons rien dérobé à celle que vous présentez comme notre victime
-Nous n�étions pas en Franche Comté à la date des faits
-Nous remettons en doute l�impartialité de cette cour au vu des liens qui unissent certains magistrats à la plaignante.
Nous demandons l�annulation pure et simple de cette mascarade pour vice de forme !»
Elle : applaudissements !

Réquisitoire

Citation :

Votre Honneur il s'avère que Sieur Kayenn et Dame Pasti n'essayent sans plus ni moins de me faire passer pour un jambon ! Pour qui se prennent t ils ? Moi même j'étais présent sur les routes lorsque la splendide Dame Milénia fut sauvagement agressé par ces deux personnes ici présente . Alors il vrai rien ne lui fut dérobé, elle s'est défendu avec courage et férocité pour ne point succomber aux attaques de ces brigands . C'est à ce demandé ce qui serait arrivé à Dame Milénia si je n'avais point été présent .

Le Procureur se retourna vers les accusés ....

Même son de cloche dites vous ? Vous plaisantez la , encore heureux ! Vous êtes accusez tout les deux pour des fais identiques , mais que croyez vous donc ? Tentative de brigandage , c'est un crime aux dernières nouvelles , si vous n'étiez point au courant maintenant vous l'êtes !

Le Procureur se retourna vers lui le Juge ...

Votre Honneur , ceci est soit disant une mascarade et les preuves que nous avons à notre disposition .... je crois rêver. Alors il est vrai que que sur le coup de l'émotion je me suis trompé sur la date de ces faits qui se sont se sont produits dans la nuit du 16 au 17 juillet et non en avril, je vous pris de m'excuser votre honneur . Vous pourrez vérifier par vous même ......

Le Procureur s'approcha des accusés ....

Je me suis levé ce matin d'humeur charitable, je pensais pouvoir être clément dans mon réquisitoire à votre égard mais il n'en sera rien . Après avoir écouté attentivement vos dires, je ne peux que vous répondre ceci : Vous me courez sur le haricot !!!!!

Votre honneur je réclame une peine de 3 jours de prison , ajouté à cela 50 écus d'amende pour ces deux personnes .

* fait à Dôle par le procureur Sam1974 en la date du 21 juillet 1458 *

Dernière plaidoirie de la défense

La personne intéressée ne s'est pas manifestée.

Verdict du juge

Citation :

Accusée Pasti,

Comme je l'ai déclaré à votre compagnon Kayenn, les preuves de votre tentative de brigandage sont bien légales et ce sont nos lois qui s'appliquent concernant cet acte.
Même si vous n'avez rien pu voler, il reste que vous avez voulu le faire et que cela reste un acte odieux de s'attaquer à d'innocents voyageurs.
Il semble aussi que votre bourse soit vide, donc vous ne serez pas sanctionnée d'une amende.
Je vous condamne à 2 jours de prison.

Fait à Dole, le 26 juillet de l'an de grâce 1458, par la juge Lysiane d'Ormerach