[clos] Non respect de fermeture des frontières : M.reginae

Ville : Pontarlier

résumé :

Dame M.reginae s'est rendu coupable de non respect de la fermetures des frontieres et est entré sur Pontarlier sans autorisation .
Une lettre lui a été envoyé la prevenant de sa mise en procés

dossier

Hop :

Citation :

*Le Procureur s'éleva de son siège, l'audience venait de commencer, et c'était maintenant à lui de parler.*

Votre honneur !

Comparait devant nous aujourd'hui Damoiselle M.Reginae.
Quelle en est la raison?

Originalité sans égale que celle qui l'a inspirée lorsqu'elle a transgressé les termes définis par la déclaration de fermeture des frontières de FC, celle-ci ayant été émise par le Franc-Comte à l'hiver débutant.
Cette dernière stipule en effet que le passage en territoire comtois ne peut s'effectuer que sur autorisation des autorités compétentes de FC, or l'accusée s'est vraisemblablement introduite illicitement en la ville comtoise de Pontarlier, selon les dires d'une des membres les plus dévoués et intègres de la prévôté Franc-comtoise, j'ai nommé damoiselle Monifred.

Si l'accusée a quelque chose à déclarer, qu'elle se fasse maintenant entendre...

Première plaidoirie de la défense

Citation :

*Entre, salue gentiment tout le monde, arborant avec fierté son nouveau Médaillon*

Bonjour bonjour !

*écoute le blabla du Procureur, et se dit qu'elle le connait... Oui c'est çà ! La Taverne brûlée à Dôle, c'était le sienne !*

Messire le Procureur spolieur des libertés les plus élémentaires, nous allons pouvoir abbréger cette séance, libérant ainsi du temps pour nos activités respectives. Vous dites que Damoiselle Monifred m'a vu entrer dans Pontarlier. Elle n'a pas tort..vu que je suis là à vous parler...soyons raisonnable. Cependant, ce n'est pas Damoiselle Monifred qui m'a vu à l'entrée, mais Damoiselle Dlphne. En effet, celle ci distribuait ce fameux parchemin interdisant l'accès à la ville....je ne l'ai pas lu de suite, bien trop occupée à observer l'architecture de la mairie, en compagnie de mon Tendre..On aime beaucoup cela admirer les bâtiments vous savez.

Nous sommes donc d'accord pour conclure au vice de procédure, n'est ce pas?


J'appelle en témoin Aileron et Gromukus.

* repart de suite car doit aiguiser son épée*

La défense a appelé Gromukus à la barre
Voici son témoignage :

Citation :

*Gromukus fût appellé à témoigner. La Kama avait un procès, pas la seule d'ailleurs et ils connaissaient déjà tous le verdict. Gromukus reconnut du premier coup d'oeil Katarina, ce prévot véreux, cette teigne corrompue qui s'était acharnée à protéger l'ancien prévôt Artifice, le falsificateur de lois. Preuves à l'appui pourtant mais cela n'avait pas été suffisant pour ouvrir un procès.
Elle et l'ancienne procureur n'avait rien voulu entendre, sous l'oeil passif du juge Fabulous. Voyons très cher.. Ce nobliau n'est pas de nos amis ! Mais nous ne pouvons pas lui faire l'offense de ternir sa réputation avec un procès où il sera forcément relaxé ! Vous divaguez et nous faites perdre notre temps.. Ah ça ils ont le sens de la formule. Quant à celui de l'honneur...
C'est donc un Gromukus bien remonté qui se présenta à la barre. La justice comtoise il la connaissait. Elle aussi donc, lui avait même clairement dit une fois qu'elle ne voulait plus le voir chez elle, que ça servait à rien de l'insulter. Trop bruyant sans doute, faut dire que cette salle résonne. Il se mit alors à accuser cette dite justice de son doigt vengeur.*

La justice ? Les lois ? Tout cela n'est que quand ça vous arrange ! Mais le peuple n'est pas dupe ! La révolte gronde !
Les félons nobliaux finiront estripaillés en place publique ! TREMBLEZ NOBLIAUX ! TREMBLEEEZ !!
La république est en marche, des têtes vont rouler !

*Gromukus cracha au sol comme pour sceller l'affaire et se dirigea vers la sortie dans la cohue générale.*

La défense a appelé Aileron à la barre

La défense a appelé Aileron à la barre
Voici son témoignage :

Citation :

*Comment ça un procès ? Les Comtois avaient osé mettre sa douce en procès ? Eh ben... Soit ils étaient totalement stupides, ou alors avaient de sérieuses tendances suicidaires. Bizarrement, Aileron penchait plutôt pour la première solution. Et Reginae qui l'appelait à témoigner... Cela le fit sourire, ils allaient pouvoir bien s'amuser tous les deux. Le Procureur avait intérêt d'être bien accroché à sa chaise et d'avoir les nerfs un tout petit peu solide quand même.

Bon, à lui de parler maintenant, après la tirade enflammée de Grom.*

Je confirme M'sieur le Juge, ma douce, la plus merveilleuse des femmes en ce bas-monde, m'a montré la missive de dame Dlphne, qui portait bien sa signature. Bon, perso, j'ai pas vu cette dame, à croire que je suis transparent mais ça c'est un autre sujet de discussion. Bref... Donc j'étais occupé à admirer les tavernes comtoises, elles ont l'air assez animées, ça ressemble un peu à Lausanne d'ailleurs. Je me demande si ça brûle aussi bien... Vous avez déjà été à Lausanne M'sieur le Juge ? Une très belle ville.

*Petite pause, oui, c'est vrai que c'était pas tout à fait le sujet mais bon, les tavernes lausannoises étaient tout de même un sujet passionnant.*

'fin bref, tout ça pour dire que ma douce a raison, y a bien un vice de procédure. Même en ayant juste pour deux deniers d'intelligence on peut le remarquer.

*Aileron retourna s'asseoir, impatient de voir la suite. Il sortit sa sica, comme à son habitude, caressant amoureusement la lame, et sourit à Reginae.*

Réquisitoire de l'accusation

La personne intéressée ne s'est pas manifestée.

Dernière plaidoirie de la défense

Citation :

Reginae regarde le procureur muet.

Elle préfère quand même aller voir si il est pas en train de faire un arrêt cardiaque suite aux paroles du juge.

Enoncé du verdict
Le prévenu a été relaxé.

Citation :

*L'heure était venue. Enfin il allait pouvoir dire tout ce qu'il avait sur le c�ur. Sans concessions. Avec ironie très certainement mais non sans satisfaction. Il n'ouvrit pas le dossier de l'accusé cette fois-ci. Tout était joué d'avance.*

-Je laisse de côté le jugement de l'accusé ici présent pour faire celui de la Franche-Comté. Cette chère contrée qui a tant changé. Celle-ci est actuellement à la dérive. Les brigands affluent de partout et cela n'est pas sans raisons. Ils sentent qu'elle court à sa propre perte. Pourquoi me direz-vous? Tout simplement parce qu'elle ne jure que par le conflit et que c'est donc le conflit qui la rongera. Cela fait tant de temps que ce reproche lui est fait mais que personne ne fait rien. Les gens de confiance et de valeur son tour à tour encensés puis traînés dans la boue. Tant et si bien que ceux-ci finissent par se lasser et par se demander si les idéaux qu'ils défendent sont bien représentés en cet endroit. Alors forcément des dérives apparaissent.

L'incompétence montre le bout de son nez, la Franche-Comté est aux mains de gens qui n'ont aucune raison d'avoir autant de pouvoir. Des preuves? J'ai intégré une liste comtale sans convictions et ait été propulsé au poste de juge sans aucune difficulté alors que je ne souhaitais plus rien donner à cette terre ingrate. La Franche-Comté et ceux qui sont ou qui furent à leur tête ont peu à peu effilé ma confiance. Et à l'heure d'aujourd'hui je ne suis plus un homme de confiance. Peut-être ce que je dis à l'heure qu'il est ne sera même pas relevé tant tout semble futile pour nos dirigeants. Mais peu importe. Peut-être certaines personnes prendront conscience en écoutant ces quelques mots que la voie empruntée par notre Franche-Comté n'est pas la bonne.

Pour ma part je serais loin. J'ai été déçu, beaucoup de franc-comtois me sont insupportables soit par leur fiel, soit par leur incompétence à diriger nos terres. Alors en quelque sorte je souhaite la mettre face à son destin. Bon nombres de gens peu recommandables seront relaxés en cette nuit du jugement dernier. Deux possibilités s'offriront alors à la Franche-Comté: s'unir une bonne fois pour toute afin de combattre ensemble l'ennemi commun et faire renaître en quelque sorte de ses cendres ce pays que tant ont aimé.
Ou bien laisser faire, laisser la Franche-Comté se consumer d'elle même et la laisser en proie au chaos.
Les menaces sont nombreuses et le resteront. Il faut redonner ses lettres de noblesse à la Franche-Comté.
J'étais placé du côté de ceux qui faisaient tout dans ce but mais les luttes intestines m'ont éc�uré.
Je me placerais désormais du côté de ceux qui la mettent à l'épreuve afin de voir si elle peut faire face à l'adversité.

Beaucoup me détesteront à partir de ce soir. Mais sachez juste que moi je vous détestais déjà depuis bien plus longtemps.
Ceux que j'appréciais resteront dans mon c�ur et se reconnaîtront, et comprendront peut-être même mon acte.

Le jugement dernier a été rendue.

*Fait à Dole le 19 février 1457 par le juge Fabulous*

*Le juge, qui vivait d'ailleurs ses dernières heures à ce poste, avait fait en sorte de soudoyer et de convaincre les gardes et les divers membres responsables de la surveillance des prisonniers. Ceux-ci allaient pouvoir s'enfuir sans subir aucun poursuites.*