DOLE - plainte pour tentative de brigandage et mauvaise foi

Bonjour,

Je souhaiterais porter plainte pour tentative de brigandage.
En effet, je me rendais de Vesoul à Dôle dans la nuit du 10 au 11 janvier 1460 en compagnie de ma charmante amie Fleur de songe lorsqu'un individu, inconnu de nous, a tenté de nous agresser.
Apparemment, il en voulait après nos vies, nos biens et, à coup sûr, après la vertu de ma compagne.
Nous l'avons donc sévèrement rossé et il s'est enfui sans demander son reste, raison pour laquelle je n'ai pas pris la peine de m'étendre sur le sujet en arrivant dans la capitale.
Je pensais, à tort visiblement, que cela lui servirait de leçon mais ce triste sire, puisqu'il ne peut s'agir que de lui à mon humble avis, a décidé de venir se plaindre!

Ainsi, aux vues des derniers évènements et du manque flagrant d'impartialité de certaines édiles franc-comtoises, je ne peux que m'insurger devant de tels procédés et m'en remettre à la justice qui, je l'espère, saura se montrer indépendante et faire preuve de probité.

Je ne connais pas l'identité de mon agresseur, il n'a, hélas, pas pris la peine de se présenter. Mais en arrivant ici j'ai eu la surprise d'apprendre que je m'étais rendu responsable d'une agression et qu'apparemment une plainte avait été déposée à mon encontre ainsi qu'à celle de ma compagne.
Bien sûr que j'ai usé de violence envers un triste sire qui tentait de me détrousser, est-ce là une raison de me traîner devant un tribunal en m'accusant de tous les maux?
Qu'aurais-je dû faire? Me laisser voler, blesser, tuer peut-être? Laisser ma compagne perdre sa vertu?

En Franche-Comté est-ce la parole du premier à porter plainte qui tient lieu de véracité?

Comme je l'ai dit, je souhaiterais donc porter plainte pour tentative de brigandage envers ma personne et celle de Fleur de songe.
Ces évènements ont eu lieu dans la nuit du 10 au 11 janvier 1460.
J'ai vaguement pu discerner notre agresseur, à la lueur de la lune, mais ses traits me sont totalement inconnus.
J'ai seulement pu discerner une tête casquée ornée d'une barbe fournie et des vêtements de couleur plutôt clairs, blancs peut-être.
Ce vil personnage était armée d'une longue épée et n'a pas hésité à la brandir contre nous en vociférant des insanités avec un accent qui m'est inconnu.

Bonjour pour favoriser la rapidité de la procédure, vous serez gré de nous fournir la preuve de cette agression qui apparait dans vos mémoires et visions. Pour répondre au provisoir à une de vos questions, la force probante d'une plainte ne s'étudie pas en fonction des agirs d'autruis (ou qui a agit en premier pour le dépôt de plainte) mais en fonction des preuves.

Cordialement,
Hori pour la prévoté.

Gné?

Une preuve qui apparaît dans ma mémoire?
Il paraît que certains devins lisent dans les entrailles des poissons mais je n'ai jamais réellement cru à de telles balivernes!
Que voulez-vous dire par là?
Vous voulez m'ouvrir le crâne et y lire mes souvenirs? Un de vos sombres acolytes m'a bien parlé de me tuer à l'instant, mais si je dois mourir pour prouver mon innocence....

Innocent, il me faut mourir pour le prouver,
Coupable je suis condamné à la peine de mort!

Quel dilemme!

Votre justice me laisse vraiment perplexe!
Finalement, quand je parlais de bouffonnerie et de pantomime, j'étais encore bien loin du compte!

Pas de preuve pas de Dossier, suis-je assez clair Messire ?

Bien sûr que je me moque!
Vous me demandez une preuve qui apparaît dans mes mémoires et visions messire!
Sachez que je ne suis point devin et n'ai, à ce jour jamais eu une seule vision, des rêves bien sûr, comme tout un chacun mais rien de plus.
Quant à ma mémoire, je me demande bien comment je pourrais vous apporter une quelconque preuve de ce qu'elle contient!

Spoiler:

Enfin, à défaut de preuve, j'ai ce dessin

Spoiler:

qui, je l'espère, vous suffira pour faire office de preuve de ma bonne foi messire qui veut me tuer!
Faites en donc ce que vous voulez, peu m'importe désormais, je n'ai aucune confiance en votre justice partiale et sachez que vos menaces me font plus sourire qu'autre chose!

je l'attends votre courrier.

Sachez que les militaires ont pour mission de tuer les brigands et qu'un dossier de brigandage existe à votre nom.

Ainsi donc je suis déjà considéré comme un brigand avant même que justice n'ait été rendue!
Voulez-vous dire que si jamais je croise une armée franc-comtoise elle se mettra en tête de me la couper?
Si tel est le cas je ne peux que déplorer une telle précipitation et ma défiance vis-à-vis de votre justice ne s'en verrait que plus justifiée.

Pour le moment non vous garderez votre tete sur les épaules, mais si vous ne coopérez pas, ce qui est le cas actuellement, vous risquez d'etre mis au talion et donc de risquer votre vie sur le territoire comtois.