Nettoyage du gnouf

L'amie d'Iroutche continuait à ennuyer l'Aide de Camp, tout en obéissant en apparence. Le Vésulien ne s'était pas imaginé rencontrer quelqu'un de si amusant à l'armée et n'aurait jamais osé répondre de cette façon à tous les gradés auxquels Hermine s'était déjà frottée.

Alors qu'il attendait la réaction de Julie et de Makita, le soldat vit une petite boule de plumes sortir de la salle. Il se demandait si il avait rêvé lorsque l'Aspirant Jerone apparut, l'air furieux. Il ne semblait pas disposé à montrer autant d'indulgence que la dernière fois...

Il salua réglementairement l'officier :

-Mes respects, Aspirant.

"Déférence veut dire respect." Bon, elle commençait à obéir, mais elle devait quand même réfléchir à une punition, on ne pouvait porter l'irrespect à ce point et s'en sortir indemne. Jerone aurait peut-être une idée adaptée, il s'y connaissait en punition. Tout à coup, l'Aspirant déboula dans les cachots avec un épais balai. Toute surprise qu'il apparaisse, elle ne réagit pas immédiatement à ses salutations. Puis, lui dit repos.

"Bon... Ce balai, Aspirant, combien a-t-il coûté? Hermine le payera. Bon, j'en ai terminé. Aurevoir Aspirant, Infirmière, soldat."

Jerone souria à la question de Julie

Ben il m'a couté du temps surtout je l'ai moi meme fait avec une des branches recupéré avec le projet CRAB et de la paille.

Mais j'ai une idée de paiement assez speciale.

Avec Votre Autorisation mon ADC, j'oblige l'infirmiere Hermine à participer au projet CRAB, histoire de que la garde à l'oeil et au moins ça sera pas une punition qui dure 3 jours mais plusieurs mois. J'ai besoin de bras et vu que pour le moment nous sommes 5 avec le retour de Saffig, il me manquait une sixieme personne.

Des votre sortie, Iroutche tu ira montrer à Hermine où se trouve l'atelier. Je suis capable d'une tres grande indulgence tant qu'on ne casse pas le materiel de l'armée.

Jerone se retint de gueuler plus fort et se força à mettre toutes les reserves necessaires pour ne pas rester ici à frotter avec les deux jeunes sous peine de peut-etre en tuer une au passage. Il lui avait fait confiance mais elle se fichait des conseils d'un ancien qui sais pourtant ce que ça coute de repondre aux superieurs.

Tout à fait, je suis d'accord. Elle travaillera au CRAB.

Julie sourit et salua avant de partire.

Ben et bien je vais attendre ici alors.

L'aspirant se posa dans un coin et attendit que les portes soient lavées. Cependant c'est vrait que sans Chiffon il n'y arriveraient pas. L'aspirant alla donc dans un coin bien sombre enlever sa chemise et y arracha les deux manches avant de la remettre sous sa veste d'uniforme. Il revint avec ses deux manches qu'il tendit aux deux jeunes.

J'ai pas que ça à faire que vous attendre pour faire mon CRAB au boulot.

Iroutche restait discret, laissant les deux officiers parler entre eux. Il sourit discrètement lorsque l'Aspirant proposa sa punition spéciale. En tant que membre du projet CRAB, il connaissait la situation du chantier et le Maître d'Armes était parvenu à trouver la main d'oeuvre qui lui manquait, ou du moins une partie. Il répondit simplement, voyant que Jerone n'était pas du tout d'humeur à discuter :

-A vos ordres, Aspirant.

Il salua ensuite Julie lorsqu'elle sortit de la salle :

-Bonne journée, Aide de Camp.

Puis, ne disposant toujours pas de chiffon (il se serait contenté d'un simple morceau de tissu, même si il n'était pas en peau de Cap...), il allait réitérer sa demande lorsque le Maître d'Armes s'absenta un instant. Il y eut un étrange bruit de déchirure puis l'officier revint avec d'étranges bandes de tissu, qui ressemblaient à s'y méprendre à des manches de chemise...

Le soldat se contenta de dire "Merci, Aspirant.", sans poser de questions et commença à nettoyer les portes des geôles, espérant qu'Hermine ne se rebellerait pas encore suite à cette nouvelle punition.

Acis arriva suite au courrier de la geôlière. Très en colère, il poussa la porte d'un coup, espérant que personne ne fut derrière, au risque de se retrouver écrasé entre la porte et le mur. Un courrier lui apprenant la résistance d'un soldat .... et toujours la même, l'infirmière insolente, pour ne pas changer.

- GARDE A VOUS ! Cria-t'il en rentrant dans la pièce sombre. Que se passe-t'il ici? Sergent, un rapport je vous prie.

Un grand fracas, plutot une porte qui vient d'etre literallement detruite, fit se lever l'aspirant Luxovien deja bien chauffé, il se dirigea vers la sortie sa main sur son épée et tomba nez à nez avec le Capitaine qui lui detruisit les oreilles au passage. Il se mit au grade à vous avant de legerement se pencher pour voir la porte.

Mes Respects, Mon Capitaine.

Iroutche nettoyait tranquillement les barreaux des portes des geôles sous la surveillance de l'Aspirant Jerone et du Sergent Makita lorsque le Capitaine fit une violente irruption dans la pièce en leur criant de se mettre au garde-à-vous.

Le soldat sursauta et s'exécuta immédiatement, vu l'humeur massacrante de l'officier. Il murmura un "Mes respects, Capitaine" et maintint la position, essayant de ne pas se faire remarquer.

Makita regarda le Capitaine qui arriva furieux contre l'infirmière Hermine puis elle donna son rapport au Capitaine. Mes respects, mon Capitaine, je vais vous expliquer du début jusqu’a fin. Quand j'ai donne l'ordre au deux soldats de nettoyer le gnouf il y a un soldat qui a commencer a nettoyer c'est le soldat Iroutche mais l'infirmière hermine a pas voulu nettoyer tant au si longtemps a pas reçu un formulaire de punition. J’ai dit au soldat Iroutche de surveiller le soldat Hermine pendant que je suis parti à votre bureau pour chercher le formulaire de punition. Quand je suis revenu avec le formulaire dans la main, j’ai aperçu l’aspirant Jerone qui surveillait les deux soldats pendant que j’était parti. Il me disait qu’il a entendu du bruit il pensait que c’était l’infirmière qui voulais faire du mal au soldat Iroutche mais elle a décidé se calmer avec les paroles de l’aspirant. Pendant que Jerone était parti, Hermine commença à nettoyer comme demander. Quand les deux soldats avaient fini de nettoyer, Hermine voulait partir au plus vite, mais je voulais faire une inspection avant avoir mon accord, j’ai été inspecté tout le long mais quand je suis revenu voir les deux soldats, j’ai dit qu’ils ont oublié de nettoyer les portes des cellules. Le soldat hermine qui pognait les nerfs quand j’ai dit ça, elle brisa le balai en deux puis elle voulait plus nettoyer. Quand Jerone revenait voir les deux soldats, pour donner un coup de main il arracha deux bouts de chemise pour donner au deux soldats pour qu’il fasse un nettoyage des portes des cellules comme j’avais demandé. Voilà c’est tout mon Capitaine.

Iroutche quitta la position et recommença à nettoyer les portes des geôles en silence. Le Capitaine était vraiment en colère contre son amie, qui était restée silencieuse cette fois-ci.

De son côté, l'Aspirant Jerone ne semblait pas moins furieux. Beaucoup de matériel avait été détruit ce jour-là...

Une belle dispute se profilait au gnouf...

Makita s'éloigna un peu plus loin la conversation entre le Capitaine et l'infirmière Hermine tout en surveillant le soldat Iroutche qui continue à nettoyer les portes des cellules sans faire de bruit.

Iroutche dut se retenir de rire après le rapport d'Hermine mais la morsure de l'intérieur de ses joues et la présence d'un officier furieux l'aida dans sa tâche. Croyait-elle vraiment qu'il s'agissait d'un crabe ou se moquait-elle encore du Capitaine Acis-Tyran-Démolisseur-de-Portes ?

Le soldat nettoyait consciencieusement la dernière porte depuis un bon moment car il ne voulait pas rester inactif, et donc interrogeable par les officiers présents. Il voulait aider son amie mais sa dernière intervention au bureau des infirmières les avaient menés tous deux au gnouf.

Le Vésulien restait donc concentré sur les barreaux de la cellule, peut-être trop pour que ce soit réaliste, espérant que la situation se calmerait.

De toute façon, il conduirait l'infirmière sur le chantier du CRAB si elle ne recevait pas deux semaines de punition supplémentaires durant lesquelles elle devrait nettoyer des geôles déjà propres...

(hrp : LJD Acis n'est pas dispo jusqu'à Lundi)

Hermine répondit au léger sourire du capitaine par un léger sourire et l'effaça très vite, quand elle le vit sortir la tête basse.
Elle se sentait triste tout à coups, un mauvais pressentiment...

Mais, elle se devait de paraitre joyeuse, au moins par amitié pour Iroutche qui avait été plus que parfait.

Elle se retourna vers lui et lui fit un très large sourire, chuchotant : nous sommes libres !

Hermine se promis qu'elle trouverait l'occasion d'aller parler au capitaine dès que l'occasion se présenterait.
Elle voulait savoir de quoi il en retournait.

Jerone etait devant la porte detruite lorsque tout le monde sortait, Le capitaine s'arreta lui parler pour sa chemise.

Vous en faites pas pour ma chemise, Mon capitaine, par contre j'ai entendu pour le CRAB, c'est moi qui l'ai obligée à venir avec l'aval de l'ADC à ce moment, pour la porte je vous pardonne mais attention la prochaine fois.

Sinon vous me devez rien c'est une de mes nombreuses fonction à l'armée de reparer ce qui est en bois.

Jerone voyais bien que ces micro-vacances ne lui avait pas fait du bien au brave Acis et le suivi en tentant de raviver la flamme.

Allez mon Capitaine, faut tenir, si on vous voyait comme ça je pense pas que ça encourage à se battre, je vous ai connu plus gaillard que ça dans des cas bien plus difficiles.

Iroutche fut surpris par la lassitude apparente du Capitaine. Il releva les yeux de son ouvrage et dit à mi-voix :

- Merci, Capitaine.

L'officier sortit la tête basse. Bien que le soldat ne le connaisse pas depuis longtemps, cela ne correspondait pas à l'image qu'il se faisait d'Acis. Il se tourna alors vers son amie et lui rendit son sourire. Il lui répondit :

-Pas encore, je devrai te conduire au chantier du CRAB quand les manoeuvres seront finies.

Le Vésulien attendit ensuite que le Sergent Makita les autorise à quitter la pièce.

Makita nota dans leur dossier avec sa plume que c'était terminer leur punition. Elle regarda les deux soldats en ferma leurs dossiers puis elle dit: Bon, je vous donne l'autorisation quitter la pièce. Elle salua les deux soldats avant de sortir.

Iroutche se mit au garde à vous et dit à la Geôlière :

-Merci, Sergent. Je vous souhaite une bonne journée.

Le soldat la suivit ensuite vers la sortie des geôles et se retourna pour attendre son amie Hermine, l'inso-infirmière.

Hermine sortit à son tour,se disant qu'il ne devait pas faire bon passer quelques jours en ces lieux;
Elle sourit à son ami Iroutche, le serrant fort dans ses bras : merci.

Soucieuse, elle partit vers le terrain des manoeuvres.

Iroutche fut surpris par la réaction de l'infirmière. Elle semblait soucieuse, peut-être à cause de l'état du Capitaine, et le remerciait.

Le soldat la suivit ensuite vers le terrain des manoeuvres.