[Clos- talion] TALP (Complicité Prise de Mairie) : Agnesina_temperance [28/04/1462]

02/04/1462

Agnesina_temperance (dicte Ina Corleone) s'est rendue coupable de complicité dans la prise de la Mairie de Saint Claude qui s'est déroulée du 31 mars au 1er avril 1462.

Preuve en est l'annonce qu'elle a affichée sur la place et que nous avons récupérée. Elle a d'ailleurs fait une erreur en la datant du 2 mars

  Dossier

Acte d'accusation :

Citation :

*Un nouveau dossier avec une preuve tangible contre une des corleones venait d'être déposé sur le bureau du proc.
Après l'avoir bien lu, il rédigea son acte d'accusation qu'il vint formuler devant la Cour.*

Vostre Honneur,

suite à l'annonce publique suivante :

"Aux culs-gras,
A la chienne enchaînée qui se prend pour une louve,
Au Peuple Francouard,

Nous, Hydre et Spiritu Sanguis & affiliés sous l'emblème de créatures mythiques, revendiquons la prise de la mairie de Saint-Claude. Nous avons, une nouvelle fois, prouvé l'incompétence de ceux qui dirigent ce Comté. Ha, qu'il est facile de partir en conquête de Genève ! Cruelle erreur, chers cul-gras, parce que vous n'avez pas assuré vos arrière, parce que par vos agissements, vous venez de condamner votre population au Chaos. A l'aube, nous avons mâté une révolte. Aujourd'hui, le marché de Saint-Claude manque de nourriture. Vous comme nous, savons parfaitement que vous n'allez pas être touché par cette famine. Nous, non plus.

Vous êtes les uniques responsables de cette situation.
Qu'il soit su et lu par le peuple Francouard, qu'il a été abandonné, une nouvelle fois par ses dirigeants. La première fois, était à Poligny. Qu'importe ce qu'écrivent les dirigeants. Les faits restent les mêmes. La Spiritu Sanguis a tenu le village pendant 5 jours, sans qu'aucun renfort Comtal ne vienne.
Qu'il soit su et lu par le peuple Francouard, que ses dirigeants préfèrent se glorifier la conquête de Genève, alors qu'elle a été désertée par ses personnalités influentes. La verité, Peuple, c'est que Sarani est à la tête d'un village mort, laissant la porte de Saint-Claude grande ouverte. Quelle gloire !

Chaque action entraîne une conséquence.
En prenant Genève, les culs-gras Francouards, ont mis sciemment en péril la prospérité et la sécurité de son Comté et de ses habitants. Qu'il en soit ainsi, parce que personne ne nous arrêtera. Demain, nous pourrions prendre Dôle, Luxueil, Vesoul et Pontarlier. Personne, encore moins les dirigeants orgueilleux et incompétents, ne pourront nous en empêcher. La noblesse du crime fait toujours de l'ombre à la noblesse des joues bouffies qui se cachent dans leurs châteaux, laissant son peuple en pâture. C'est ainsi.

Pour les réformés comme moi, je m'attaque aux agissements de Son Eminence Aristokolès. Un homme d'église, avide de pouvoir et voulant être Pape à la place du Pape. Traître et orgueilleux comme tous les membres clergé, voilà les adjectifs qui le caractérisent. Au lieu de lancer sa croisade contre la Réforme, Son Eminence devrait s'interroger pourquoi la Réforme gagne un peu plus chaque jour du terrain. Rome n'est constituée de personne qui ne cherchent que le pouvoir en se servant du Très-Haut. Pourquoi devrions-nous écouter des hommes d'églises qui, au final, ne sont pas bien différents du peuple ? Pourquoi devrions-nous parler à ces intermédiaires alors que le Très-Haut est tout à fait apte à nous entendre nous confesser seuls et à n'importe quel endroit ? Quand la religion aristotélicienne romaine impose à ses ouailles, la religion aristotélicienne réformée apprend à l'aide des textes, à nous fixer nos propres limites. Quelle est la personne la plus vertueuse ? Celle qui fera tout ce qu'un homme d'église lui impose ? Ou, celle qui saura se contrôler seule ?

Avez-vous envie de laisser votre Foy se laisser gouverner par un Pape qui ne paie pas ses impôts ?

Déos nous aime tous, à égalité et la seule autorité existante, sont les saintes écritures. Aristokolès dira que l'Eglise Aristotélicienne Romaine partage ces écritures avec le peuple mais c'est faux. Ils ne font que découper des passages et décident de qui est le messager de Déos. L'église Romaine renie sciemment le message d'Averroès qui pourtant, est porteur du message que le Très-Haut a livré à l'humanité.

Nous, réformés, nous nous battrons toujours pour la Vraie Foy et contre ceux qui la corrompre, comme son Eminence Aristokolès. Fidèles, ne vous trompez pas. Les Hommes d'Eglise n'ont aucune légitimité et ne font qu'interpréter faussement les textes.

Jamais, les réformés ne se laisseront marcher sur les pieds par un homme d'église corrompu qui ne cherche, qu'au final, qu'à imposer sa propre parole. Parce que je doute que Déos approuve qu'un homme qui se dit porteur de son message, use d'une traîtrise affligeante, en se constituant volontairement prisonnier et permettant à une armée de prendre Genève.

Vu que nous sommes les maîtres du village, un décret ne devrait pas tarder à suivre cette affiche.

Parce que nous sommes en mesure d'exiger.
Nous faisons appel à la conscience de Son Eminence Aristokolès, nous demandons à ce qu'il démissionne de sa charge de Cardinal et en échange, dans notre grande mansuétude, nous pourrions peut-être libérer Saint-Claude.

Ina Corleone.
Au nom des miens : Hydre, Spiritu Sanguis et affiliés.
Le 2 mars 1462. "

en précisant bien que l'Ina Corleone s'est trompé dans la date qui est du 2 avril, elle doit avoir du mal avec les dates et qu'elle se fait aussi appelée Agnesina_temperance. C'est sous ce nom que nous la poursuivrons donc pour complicité de la prise illégale de la mairie de Saint-Claude qui s'est déroulée de la nuit du 30 mars au 1er avril 1462.

Ce qui enfreint donc l'article 1 du chapitre 2 de notre Code Pénal et Judiciaire dont je rappelle les mots exactes :

"Chapitre 2 : Les crimes et délits

- Article 1 : Prise ou tentative de prise de mairie et château

Alinéa 1 - La prise de mairie : La prise de mairie ou tentative de prise de mairie est un crime punissable par la loi, considéré comme un crime de Trouble à l'Ordre Public si il est commis par un étranger - sauf pour la prise de Dole où il s'agira d'une trahison - et considéré comme une trahison si il est commis par un franc-comtois, sauf si la prise de mairie a été autorisée par le Franc Comte ou le Maire en fonction.

- Article 2 : Brigandage : De la procédure du Talion

Alinéa 2 : Constitue un acte de pillage toute soustraction par la force (révolte) ou par un élu des biens d'une mairie ou du conseil comtal."

Nous accusons donc Dame Agnesina_temperance de trouble à l'ordre publique.

Nous la poursuivons également pour non respect des franc-comtois dont elle bacle le nom de Francouard.
Il suffit que ces Hydres,Spiritu Sanguis, Corléones & affiliés viennent perturber la tranquillité de nos villages avec différents prétextes à chaque fois qu'ils leur prennent l'envie de venir.

Nous, la Franché-Comté ne sommes pas dupes et ne nous laissons pas avoir par leurs discours qui ne sert que leurs causes sans aucune vérité divine. Dés qu'ils verront nos forces arrivés, ils fuyeront encore une fois, comme ils ont fait à Poligny.

Peuple de Franche-Comté, croyez en notre devise et rassemblez-vous sous la même bannière et battons-nous pour que nos terres ne soient plus souillés par ces hypocrites brigands qui se cachent sous une vengeance alors qu'ils ne font que ce qu'ils font tous les jours, pillés le peuple que vous êtes en vous prenant en otage. Que chaque homme, femme, jeunes hommes, jeunes femmes qui désirent que cela cesse, prennent contact avec moi-même, Artifice d'Ollivaud, actuel procureur mais surtout fervent défenseur du peuple franc-comtois. Ensemble nous pourrons les vaincre !

Nous signalons aussi que l'accusée est bien sûr actée à partir de ce jour de ce 2 avril 1462 comme personne dangereuse, non désirée sur nos terres et listée sur notre liste Talion.

*Artifice déposa sur le bureau du juge l'acte d'accusation daté du 2 avril 1462, signé de sa main : Artifice d'Ollivaud, procureur de Franche-Comté

Il alla s'asseoir à son bureau pour attendre la suite du procès.*

Première plaidoirie de la défense

Citation :

* La femme baille devant la plaidoirie du Procureur. *

Vous avez encore des efforts à faire pour être convaincant. Réessayez. Vous y êtes presque.

Vous avez une preuve que je sois bien l'auteur de cette lettre ? Aucune.
Vous avez une preuve que je sois bien Agnésina_temperance ? Aucune.
Et sur la lettre, c'est écrit Ina, pas Agnésina_tempérance.
Vous avez une preuve que j'ai été à Poligny ? Aucune.
Etes-vous capable de mettre un visage sur une écriture ? A moins d'être sorciers, non et si tel est le cas, Son Eminence aurait un sérieux problème à régler.
Etes-vous capable de mettre un visage sur un nom ? Non.

Moi ? Une personne dangereuse ? Voyons. Comment une femme comme moi pourrait être dangereuse ? Non désirée... Vous y allez fort ! Je n'ai rien fait. Je l'ai rencontré cette fameuse Ina Corleone et elle me ressemble un peu ! Sauf qu'elle a les yeux bleues et les cheveux en chignon. Moi, j'ai les cheveux lâchés, les yeux verts et je suis franchement plus belle qu'elle ! J'suis une honnête femme, j'me révolte tous les jours contre la mairie pour vous aider et voilà, comment vous me traitez ! Puisque c'est comme ça, j'vais travailler aux champs ! En plus, elle est plus vieille que moi. Non mais vraiment.

Et faut savoir. Soit quelqu'un brigande soit il pille, parce que je vous rappelle qu'un brigandage, ce n'est pas similaire à un pillage. Je dis ça comme ça, hein. Un brigandage, c'est quand quelqu'un use de la force sur les chemins pour lever le bien de quelqu'un. Là, dans la lettre, on parle de pillage. Donc, vous faîtes un vice de procédure monsieur le proc'.

En fait, votre plaidoirie, on dirait un cri de désespoir qui sort du cœur. Ce n'est pas très professionnel. Je comprends que vous puissiez tous être perturbés mais ce n'est pas une raison pour accuser des innocents.

Je demande la relaxe.

* Elle s'affale *

Bref, à part ça, vous racontez quoi de beau ? Déridez-vous un peu. Les oiseaux chantent, les fleurs sont belles... La vie est belle, non ?

La défense a appelé Lancelot. à la barre
Voici son témoignage :

Citation :

[ « Fait pas ci, fait pas ça » Jacques Dutronc]

* Dossier dans la dextre, la senestre qui lui masse la nuque, le brun continu sa folle soirée procès, l'esprit apaisé par la bouteille descendue quelques heures auparavant.
Il en fallait au moins ça pour sauver les miches de la Corleone... *

Votre Honneur, vous savez qu'une maladie se propage depuis Genève ? Et je le sais, j'y étais encore il y a quelques jours.
Tout ça pour vous dire que je pense, que la maladie frappe notre Procureur ici présent, car pour nous sortir un acte d'accusation aussi... Vide, il faut au moins un prétexte de ce genre-là.
Nous sommes ici pour faire comparaitre Ina Corleone, pour complicité dans la prise de la mairie de Saint-Claude.
Que savons-nous exactement ? Il y a eu une révolte, j'étais en ronde cette nuit-là, des hommes ont débarqué rapidement, si rapidement qu'il était impossible de voir les visages de nos rebelles. Ces personnes-là, ont pris la mairie, l'ont assiégée et...
Et quoi ? Rien, nous savons qu'il y a un responsable dans cette histoire, c'est l'homme qui occupe le siège de la mairie, le dénommé Grosbill.
Est-ce qu'il y a des témoins pour affirmer que cette femme était dans les rebelles qui ont attaqué la mairie ? Si moi, en tant que garde, je n'ai rien vu, comment les autres ont-ils pu voir ?
(Aucun évènement pour prouver IG, qu'elle a pris la mairie)

Nous partons donc, sur des suppositions ? Est-ce ça, la nouvelle justice comtoise ? On suppose qu'elle était là ? On suppose qu'elle a forcé la porte de la mairie ? On suppose trop Votre Honneur.

* Petit raclement de gorge, Lancelot regarde la lettre affiché dans toute la Franche-Comté et sourit, autant dire que les nouvelles circulent vite. *

Ici, nous touchons le fond Votre Honneur, depuis quand une lettre est une preuve de culpabilité ? Avons-nous quelqu'un pour affirmer que ma cliente est la responsable de cette lettre ? Avons-nous un témoin qui puisse affirmer qu'elle a affiché cette lettre ? Non, personne !
Votre Honneur, une signature est facilement falsifiable, en voici la preuve.

* Il extirpa une lettre de son dossier et montra à Mimicherie, réprimant un léger rire au passage, pour sûr qu'elle en serait elle-même choquée. *

« Aux culs-gras,
A la chienne enchaînée qui se prend pour une louve,
Au Peuple Francouard,
Nous, Hydre et Spiritu Sanguis & affiliés sous l'emblème de créatures mythiques, revendiquons la prise de la mairie de Saint-Claude. Nous avons, une nouvelle fois, prouvé l'incompétence de ceux qui dirigent ce Comté. Ha, qu'il est facile de partir en conquête de Genève ! Cruelle erreur, chers cul-gras, parce que vous n'avez pas assuré vos arrière, parce que par vos agissements, vous venez de condamner votre population au Chaos. A l'aube, nous avons mâté une révolte. Aujourd'hui, le marché de Saint-Claude manque de nourriture. Vous comme nous, savons parfaitement que vous n'allez pas être touché par cette famine. Nous, non plus.
Vous êtes les uniques responsables de cette situation.
Qu'il soit su et lu par le peuple Francouard, qu'il a été abandonné, une nouvelle fois par ses dirigeants. La première fois, était à Poligny. Qu'importe ce qu'écrivent les dirigeants. Les faits restent les mêmes. La Spiritu Sanguis a tenu le village pendant 5 jours, sans qu'aucun renfort Comtal ne vienne.
Qu'il soit su et lu par le peuple Francouard, que ses dirigeants préfèrent se glorifier la conquête de Genève, alors qu'elle a été désertée par ses personnalités influentes. La verité, Peuple, c'est que Sarani est à la tête d'un village mort, laissant la porte de Saint-Claude grande ouverte. Quelle gloire !
Chaque action entraîne une conséquence.
En prenant Genève, les culs-gras Francouards, ont mis sciemment en péril la prospérité et la sécurité de son Comté et de ses habitants. Qu'il en soit ainsi, parce que personne ne nous arrêtera. Demain, nous pourrions prendre Dôle, Luxueil, Vesoul et Pontarlier. Personne, encore moins les dirigeants orgueilleux et incompétents, ne pourront nous en empêcher. La noblesse du crime fait toujours de l'ombre à la noblesse des joues bouffies qui se cachent dans leurs châteaux, laissant son peuple en pâture. C'est ainsi.
Pour les réformés comme moi, je m'attaque aux agissements de Son Eminence Aristokolès. Un homme d'église, avide de pouvoir et voulant être Pape à la place du Pape. Traître et orgueilleux comme tous les membres clergé, voilà les adjectifs qui le caractérisent. Au lieu de lancer sa croisade contre la Réforme, Son Eminence devrait s'interroger pourquoi la Réforme gagne un peu plus chaque jour du terrain. Rome n'est constituée de personne qui ne cherchent que le pouvoir en se servant du Très-Haut. Pourquoi devrions-nous écouter des hommes d'églises qui, au final, ne sont pas bien différents du peuple ? Pourquoi devrions-nous parler à ces intermédiaires alors que le Très-Haut est tout à fait apte à nous entendre nous confesser seuls et à n'importe quel endroit ? Quand la religion aristotélicienne romaine impose à ses ouailles, la religion aristotélicienne réformée apprend à l'aide des textes, à nous fixer nos propres limites. Quelle est la personne la plus vertueuse ? Celle qui fera tout ce qu'un homme d'église lui impose ? Ou, celle qui saura se contrôler seule ?
Avez-vous envie de laisser votre Foy se laisser gouverner par un Pape qui ne paie pas ses impôts ?
Déos nous aime tous, à égalité et la seule autorité existante, sont les saintes écritures. Aristokolès dira que l'Eglise Aristotélicienne Romaine partage ces écritures avec le peuple mais c'est faux. Ils ne font que découper des passages et décident de qui est le messager de Déos. L'église Romaine renie sciemment le message d'Averroès qui pourtant, est porteur du message que le Très-Haut a livré à l'humanité.
Nous, réformés, nous nous battrons toujours pour la Vraie Foy et contre ceux qui la corrompre, comme son Eminence Aristokolès. Fidèles, ne vous trompez pas. Les Hommes d'Eglise n'ont aucune légitimité et ne font qu'interpréter faussement les textes.
Jamais, les réformés ne se laisseront marcher sur les pieds par un homme d'église corrompu qui ne cherche, qu'au final, qu'à imposer sa propre parole. Parce que je doute que Déos approuve qu'un homme qui se dit porteur de son message, use d'une traîtrise affligeante, en se constituant volontairement prisonnier et permettant à une armée de prendre Genève.
Vu que nous sommes les maîtres du village, un décret ne devrait pas tarder à suivre cette affiche.
Parce que nous sommes en mesure d'exiger.
Nous faisons appel à la conscience de Son Eminence Aristokolès, nous demandons à ce qu'il démissionne de sa charge de Cardinal et en échange, dans notre grande mansuétude, nous pourrions peut-être libérer Saint-Claude.

Mimi Guyader.
Au nom des miens : Hydre, Spiritu Sanguis et affiliés.
Le 2 mars 1462. »

Regardez donc la signature à la fin, il s'agit de la vôtre, Votre Honneur. Devons-nous donc conclure que par cette lettre, vous êtes responsable de la prise de Saint-Claude ? Je peux vous sortir une autre lettre de ce type avec le nom du procureur, le nom de la Franc-Comtesse, du Roi de Lotharingie, ou même la mienne.
Allons-nous mettre toutes ces personnes en procès aussi ? Car leur nom est écrit sur un morceau de parchemin de mauvais goût ? Puis pardonnez moi, mais cette lettre est nulle, beaucoup de blabla pour brasser l'air. L'auteur de cette lettre ferait mieux d'apprendre à se taire au lieu de sortir autant d'âneries.

Par chance, ma cliente n'est pas un âne, à la rigueur, une brebis galeuse légèrement en manque d'affection, mais c'est tout.
Cette lettre n'est pas une preuve Votre Honneur, cette lettre n'a aucun visage, elle n'est le résultat que d'une guerre des nerfs et aujourd'hui, ma cliente se trouve ici en procès sur la base de supposition uniquement !
Vous ne pouvez condamner une femme ainsi, la justice comtoise doit être ferme mais surtout parfaite, preuve à l'appui, ici, ce n'est pas le cas.

Le seul coupable de la prise de la mairie, c'est Grosbilll, le seul qui a le pouvoir de piller la mairie de SC, c'est Grosbilll.

Je demande donc la relaxe.
Je vous remercie de votre attention.

* Petit signe de tête, le brun termina son témoignage et repartit s'asseoir, en écoutant la suite du procès. *

Réquisitoire

Citation :

- Je repris le dossier et me passai la main dans la barbe en consultant les nouveaux éléments avant de m'approcher de la Juge -

Nous apprécierons tous à leur juste valeur et dans la durée l'humour et le verbe qui nous furent offerts.

Votre Honneur. Je vous informe que cette plaisanterie d'un goût douteux s'est arrêtée durant la nuit du 5 au 6 avril 1462. L'accusée a été fauchée par l'armée Les Loups Gardiens de Saint-Claude dirigée par Sarani comme elle tentait de prendre la fuite.

Considérant le Livre III Code pénal et judiciaire, Chapitre 2 Les crimes et délits en son Article 2 De la procédure du Talion. L'alinéa 5 Les modalités du talion stipule que Si le verdict du procès n’est pas encore annoncé la mise en talion est toujours effective, si le talion est effectué, le verdict sera automatiquement une relaxe.

Justice fut prononcée par le fer. Lors je demande la relaxe.

Je suppose que l'humour de nos armées aura également été apprécié par l'accusée et l'aura déridée un peu. La vie est belle, non ?

- Je datai et posai ma griffe au bas de la copie de mon réquisitoire. -

Fait à Dole le 14 avril 1462 par Gaodon de Monmouth-Marchebrumes, Procureur de FC

Citation :

* Loulou regardait, lisait le dossier et s'abstint de dire des commentaires c'était mieux ainsi. Elle se leva donc et observa longuement la salle.*

Au vu et au su de ce qui nous a été rapporté par les procureurs et particulièrement par le procureur Gaodon de Monmouth-Marchebrumes concernant l'application du talion du 5 au 6 avril 1462.

La loi du talion étant clair:

Livre III : Code Pénal et Judiciaire
Chapitre 2 : Les crimes et délits
- Article 2 : Brigandage : De la procédure du Talion
-Alinéa 5 : Les modalités du talion :
[...]
-Si le verdict du procès n’est pas encore annoncé la mise en talion est toujours effective, si le talion est effectué, le verdict sera automatiquement une relaxe. [...]

Nous, Louisette Silinie d'Ormerach, Juge de Franche-Comté, déclarons la prévenue Agnesina_temperance relaxée.

Verdict rendu le 28 mai 1462,

Par Louisette Silinie d'Ormerach , Juge de Franche-Comté.