[Clos-Relaxé] TALP (coup) : Adelinda/Aristkoles [04/02/1461]

Dame Adelinda, serait coupable d'avoir frappé le Sieur Aristokoles dans une taverne de Dole sous les yeux de quelques témoins.

Dossier

Adelinda recensée ce jour à Dole

A Dole

Cela m'étonnerai fort qu'elle reste encore sur Dole longtemps ...

Pour information je serai temoin de la defense pour ce proces
donc a voir comment les choses se goupille d'ici là

A Vesoul le 02/12/1460

J'ai demandé un complément d'informations dans le dossier...

ATTENTION : Dame Ilays étant témoin de la scène, elle ne pourra juger cette affaire !

Acte d'accusation :

Citation :

*Le procureur venait instruire un dossier qui datait suite à la demande de témoignages*

Votre Honneur,

le 10 septembre de l'an 1460, une plainte contre Dame Adelinda a été déposée par Sieur Aristkoles, ambassadeur Bourguignon en Franche-Comté pour trouble à l'ordre public pour des coups en taverne.

Plusieurs personnes furent présent et peuvent témoigner des faits.

Comme nos lois le disent, dont voici un extrait de l'article 1, du chapitre 1, intitulé 'Des personnes et des familles' du Livre I, le Code civil :
"Alinéa 2 :
La Franche-Comté reconnaît aux Franc-comtois les droits et libertés suivants:
- Tout Franc-comtois a droit au respect de sa personne. La Franche-Comté, par l’intermédiaire des institutions de police et judiciaires, s’engage à protéger les individus contre toute atteinte physique."

C'est pourquoi je demande à la Cour de statuer sur l'atteinte physique menée contre le Sieur Aristkoles.

J'appelle la victime, et Dame Ilays.

L'accusée peut, bien sûr, venir s'expliquer et pourquoi pas présenter ces excuses.

Fait à Dole, le 28 décembre 1460,
Artifice d'Ollivaud, Procureur de FC.

Note :

Je viens de déposer ce que je pensai être mon témoignage pour la défense.
Hors stupeur, je n'avais pas fait attention, c'est en temps que témoignage de l'accusation qu'il a été pris en compte.

L'accusation La défense a appelé Ilays à la barre

Voici son témoignage :

Citation :

*Ilays entra dans le tribunal qu'elle connaissait fort bien. Elle attendit qu'on lui donne la parole puis commença alors ses explications.*

Bonjour,

Je vais réitérer ici ce que j'ai expliqué aux gendarmes quand on m'a questionné sur ce dossier.

Pour ma part j'ai effectivement passé la soirée en taverne, avec les personnes cités, et j'ai effectivement était témoin du "coup".
Permettez moi les guillemets car pour moi cela ressemblé plus à une simple pichenette qu'un coup.
Le geste était là mais la violence non.
Dame Adye venait d'en prendre pour son grade suite a l'affaire de l'achat de bois au marché de Dole, affaire pour la qu'elle elle a était jugé et qui est donc classé.
Et je dois bien avouer que personne autour de cette table a était vraiment agréable avec elle ce soir là.
Aujourd'hui avec le recul je me dit qu'arriver dans un village, qui plus est blessé, et se faire incendier a cause de pauvres stères ca doit bien agacer, je trouve donc son attitude plus encline à se défendre qu'a attaquer.
De part ce geste elle a juste montrer son agacement à nos dires, moqueriez et autres railleries.

Pour résumer, meme si j'avoue avoir vu un geste de sa part envers son excellence, je ne puis que témoigner en sa faveur tant le geste était en mon sens dérisoire face à ce qu'Adye a subit durant la soirée.

Merci de m'avoir écouté.

*La blonde retourna à sa place*

Arf oui c'est moi qui t'ai appelé à la barre ^^

Première plaidoirie de la défense :

Citation :

*Lasse. Lasse de cet endroit, lasse de ce qui lui arrive, lasse de tout. C'est d'un pas limite déprimé que la donzelle arrive au tribunal, qu'elle commence à connaître par c�ur, et écoute ce pourquoi elle est là, cette fois-ci. Les sourcils se froncent alors. Il a osé. Ce... ce... ce sottard* a osé porté plainte pour une... une quoi? Une pichenette! Coups et blessures, ah la bonne blague. Adye baisse la tête pour la secouer, même plus l'envie d'en rire. Elle en pleurerait presque tient. Pleurer de rire? En fait si, elle commence à ricaner. Atteinte physique à la personne, que c'est risible. Tout ce qu'elle a fait, c'est donner une... petite! tape derrière le crâne de cet homme. Homme qui en avait après elle, ça c'est certain. Elle ne sait même plus pourquoi d'ailleurs, ça remonte à tellement loin, cette histoire, à plusieurs mois.

Tient, Ilays est appelée comme témoin. La voleuse tourne la tête pour la regarder, et daigne même lui adresser un pauvre, tout petit, sourire. Elle l'aime bien, elle. Et elle continue de l'apprécier en entendant son témoignage. Une personne de son côté, ça fait bizarre, c'est que la donzelle n'est plus du tout habituée à cela...*

Coups et blessures hein? C'est comique, je me souviens pas avoir frappé cet imbécile. Oui, je l'ai croisé, à plusieurs reprises, ya quelques semaines, quelques mois plutôt. Comme vous l'a expliqué la... témoin, nous étions plusieurs en taverne ce soir-là, et la mairesse de l'époque m'emme*dait avec une histoire de bois que j'avais pas le droit d'acheter. Cet idiot d'Aristokoles s'est moqué de moi, tout ce que j'ai fait, c'est lui donner une tape derrière la tête. Ouais, une tape, genre le geste qu'on a envers un gosse qu'a fait une bêtise. Un truc qui fait pas mal quoi, une pichenette, une chiquenaude, une tapette... Ce sieur est soit un homme ultra sensible s'il a souffert, soit un bonimenteur. Ce que je soupçonne. Il m'a pas à la bonne, et veut se venger de moi de la façon la plus facile, et la plus lâche qu'il soit : le procès, en espérant que vous me mettiez sous les verrous.

Menfin, qu'il vienne, pour expliquer comment cette soirée s'est passée, comment je l'aurai frappé, qu'il vienne me faire face et dire que j'ai porté la main sur lui en me regardant droit dans les yeux. Oui, qu'il vienne, j'aimerais vraiment voir ça...

*Et la voleuse de se taire, attendant la suite.*

(hrp/ *sottard = imbécile)

Réquisitoire de l'accusation :

Citation :

*Le Procureur s'avança à nouveau, après avoir écouté l'accusée et la témoin. Il se dit alors qu'il aurait dû être plus vigilant concernant la teneur mais il trouva aussi dommage que l'accusée n'aille pas témoigné cela quand la Prévôté l'a contacté dans le cadre du dossier. Heureusement qu'elle s'explique maintenant.*

Votre Honneur,

au vu que la dite victime ne peut se présenter au procès par sa non présence sur nos terres ;
au vu qu'elle aurait dû être présent pour témoigner vu qu'elle a déposé plainte, ou se faire représenter ;
au vu des explications de l'accusée, conforté par le témoignage de Dame Ilays ;

N'ayant aucun témoignage qui prouve que le geste soit un véritable coup qui porterait vraiment atteinte à la personne qu'est Messire Aristkoles avec des séquelles réelles.

je demande, ce que je fais rarement, la relaxe pour Dame Adelinda.

Fait à Dole, le 09 janvier 1461,
Artifice d'Ollivaud,
Procureur de Franche-Comté

Dernière plaidoirie de la défense

Citation :

*La brunette croise les mains derrière le dos, droite comme un I, et attend la suite, n'ayant rien d'autre à dire.*

La juge actuelle laissa une petite annotation au dossier

Citation :

Etant moi même témoin de la défense, je ne jugerai donc pas cette affaire et en laisse le soin à mon successeurs. Je n'aime pas l'idée de devoir laisser du travail mais je n'ai guère le choix.

Je le remercie par avance de sa compréhension.

Ilays

Verdict

Citation :

*Le juge prenait son nouveau poste avec cette histoire, dont la précédente juge n'avait pu connaître, du fait de son implication directe dans les faits.

Quand le jeune homme entra, tous se levèrent, puis le procès commença.

Il relit les textes de loi, écouta l'acte d'accusation, la défense, le témoignage, puis le réquisitoire... cela paraissait limpide.*

Moi, Pierre du Val d'Haine, juge de Franche-Comté, ce 4 février de l'an de grâce 1461, décide,

Attendu que le plaignant a droit au respect de son intégrité physique,

Attendu que le délais écoulé entre plainte et procès ont pu légitimement faire croire à l'accusée que l'affaire était éteinte,
Attendu que le délais écoulé depuis l'affaire est par trop long pour connaître sereinement de faits si lointain,
Attendu que l'accusée admet le fait, tout en le qualifiant de "pichenette",
Attendu que pour être déclarée coupable, les coups doivent non seulement être certain, mais encore avoir donné lieu à un dommage,
Attendu que dans l'affaire ici présentée, nul dommage n'est prouvé,
Attendu que le plaignant n'a pas jugé bon rester en Franche-Comté ou se faire représenter,
Attendu que la témoin qualifie l'acte de pichenette,
Attendu que l'accusation n'a pas trouvé, malgré un long délais, de témoignage contraire,
Attendu que le coup sus-cité présente un caractère dérisoire,
Attendu que le tribunal n'est pas lieu de combat de coq, encore moins pour des broutilles qu'un gentilhomme sait régler par lui même,
Attendu que la loi n'est pas là pour être interprétée au profit de l'une ou l'autre partie, selon ses envies,

Que nous rejetons la demande du plaignant, relaxons pleinement dame Adelinda pour les faits qui lui sont reprochés, et la prions d'accepter les excuses de la Cour pour avoir été jusqu'au procès.

*Un tout nouveau maillet... PAF... un tout nouveau maillet usé... puis il date et signe...*

Verdict rendu à Dole, le 4 février de l'an de grâce 1461,
Pierre du Val d'Haine, Seigneur de Châtillon, Juge de Franche-Comté.