Cérémonie de début de mandat du capitaine Draugaran (4 octobre 1460)

Rab arriva a la ceremonie du nouveau capitaine.
Il se dirigea vers la capitaine, croisa un soldat qu'il salua brievement et salua le capitaine.
Mon capitaine!
Il alla ensuite s'installer sur le coté.
Il regardait le soldat qui lui disait quelques choses. Il l'avait peut etre rencontré pendant une mission.

Psycotik arriva, apparment pas trop en retard. Il avait déja raté les derniere cérémonie, autant marquer le coup a celle ci.
Le Capitaine et trois hommes était déjà. Il salua le Capitaine discrètement et se porta vers l'inconnu.

- Lieutenant Psycotik, enchanté.

- Lieutenant Bensira, Lieutenant Rabatcho !

Recevant leurs salutations, il se porta jusqu'en dans un coin de la salle en esperant qu'on soldat de Saint-Claude le rejoigne pour faire office de présence.

Le cliquetis de l'armure de l'Increvable se fait entendre dans les corridors lorsque d'un pas lent, les mains dans le dos, un peu rêveur il entra dans la salle. Il y a quelques jours il avait émis l'hypothèse d'un départ en grandes pompes, mais il s'était réfracté. Il y avait en ces murs biens plus à apporter qu'à un semblant d'Ordre qui brillait plus par l'hérésie qu'il proférait que par ses nobles actions. Enfin, Hohenlohe n'avait pas finit de terroriser les futurs soldats, mais il faudra tout de même demander des indications, après quelques entrevues, au nouveau Capitaine.

Mes respects, mon Capitaine
Officiers, Sous-Officiers
Camarades Piétailles !

L'Aspirante Makita arriva à la cérémonie salua la nouvelle Capitaine et le monde qui est présent. Elle rejoind le petit groupe de Vesoulien et remarqua qu'il y a une nouvelle recrue dans nos rang puis elle salua.

Ayant suffisamment attendu, à son avis, Draugaran se décida à parler. Le franc-comte Sacrai était arrivé, et l’avait rejointe. Elle se redressa donc, et prit une profonde inspiration avant d’attaquer.

Bien, tout d’abord, je me présente, Draugaran. Je viens de Pontarlier, où je suis installée depuis cinq ans si ma mémoire est bonne. J’y ai été chef de la garde civile et soldat dans la garnison de Pontarlier, ce qui fait de moi quelqu’un comme vous. Elle sourit. Je pense connaître vos besoins et vos attentes, et je compte sur vous pour me les faire connaitre si le besoin s’en fait sentir. Je suis quelqu’un de très ouvert et je pense que la communication est la clef de la réussite. N’hésitez donc pas à venir me trouver. Bien sûr, vos lieutenants sont là pour ça également et je compte sur eux pour communiquer efficacement.

Elle marqua une pause, puis repris en souriant.

Je suis ravie d’être ici devant vous, et je me dois de vous dire que je suis ici pour vous amener du changement. Un changement bénéfique, n’en doutez pas. Vous vous rendrez vite compte que j’aime le mouvement, et je compte sur vous pour le suivre. Bien sûr, vous serez tous sollicité pour l’approbation de ces changements. Rien ne se fera son votre avis et assentiments. N’oubliez pas que c’est de votre intérêt qu’il est question. Je vous invite donc fortement à participer aux débats qui auront lieux.

Voilà pour l’aspect général des choses.

Nouvelle pose histoire de reprendre le cours de sa pensée.

Deux choses revêtent une importance capitale, et je compte sur vous pour œuvrer à leur accomplissement. Pour commencer : le recrutement. Comme vous l’avez constaté et comme je le constate moi-même avec effarement il faut bien le dire, nous sommes peu nombreux. Et nous n’allons pas aller bien loin à ce rythme. Il faut donc agir. Agir comment ? Agir en recrutant au maximum. Vous êtes au courant de la prime à ce sujet, mais ce n’est pas là une chose assez motivante. Non, ce qui doit vous motiver, c’est l’envie de rendre cette armée encore plus grande, encore plus belle qu’elle ne l’est déjà. Certes vous êtes la crème de la crème réunie en ce lieu, mais cela ne suffit pas. Nous devons être légion !

Pour ce faire, chacun d’entre nous doit avoir à cœur de se rendre en taverne, et de parler de notre belle armée a quiconque, embellissez les choses, n’ayez pas peur d’en faire trop, parce que de toute façon, ces choses un peu exagérées vont bientôt devenir réalité. Apprenez à capter l’attention de votre auditoire, trouvez ses gouts et aspiration, et servez-vous en pour faire naitre des étoiles dans les yeux de votre interlocuteur ! Il aime soigner ? Parlez-lui des postes médicaux, dites-lui qu’il pourra sauver des vies. Il est branché armement, il est forgeron ? Parlez-lui d’armes à entretenir en campagne, du pole ingénieur. N’hésitez pas non plus à envoyer des courriers de temps en temps, ça ne coûte rien et ça peut rapporter gros. Nous mettrons en place très vite une stratégie de recrutement, auquel chacun de vous sera amené a participer.

J’ai parlé de deux choses : recruter c’est bien, mais donner envie de rester, c’est mieux. L’organisation que nous connaissons actuellement n’est pas assez dynamique, il faut revoir tout cela. Un plan vous sera bientôt présenté, et j’espère entendre vos avis sur la question, puisque vous en serez les bénéficiaires. Beaucoup de changements, comme je vous le disais.

Mais n’oubliez pas l’essence même des choses : la passion. Je viens d’arriver, depuis deux mois en tant que soldat, et quelques jours en tant que capitaine, et ce que je vois, c’est une certaine lassitude. Je peux le comprendre. Il est facile de se laisser aller quand rien ne bouge. Mais je vous demande maintenant de vous lever, et de prendre les armes, de façon figurée bien sûr, pour redonner de l’éclat à ces lieux, cette vie que je suis sûre vous rêvez de revoir et d’en être l’auteur. Et bientôt, tous les royaumes nous envierons, et voudrons nous rejoindre ! Un grand sage a dit un jour que les êtres humains sont les créatures de l’espoir. Soyons cet espoir et nourrissons-nous de lui !

La jeune femme se tue enfin. Pour laisser à tout le monde le temps de digérer, et pour laisser le temps a Draugaran de boire un coup pour se réhydrater le gosier, une tisane, bien sûr, qui avait refroidit, pouah pas terrible. Elle s’était peut-être un peu emballée, avec sa façon de parler légèrement exaltée. Mais quand on est enthousiaste, bah autant le faire partager.
Après un petit moment, elle annonça tout en se reculant, et en faisant signe à Sacrai que c’était à lui.

Je vais à présent laisser la parole au Franc-comte.

Rab attendait, attendait, attendait...

Rab s'approcha de Draugaran et lui souffla :
Tu as de la chance d'etre capitaine, sinon je t'aurai surveillé.
Allez buvons! Dit il le sourire aux levres.