[RP] Une idée rougesque...

La Rouquine avait hésité et réfléchit bien longtemps.
Certes, elle n'était pas encore de ce comté.
Mais son Loup en était, son mari.

Bocane qui avait combattu sur les murs de Genève contre ce même futur époux, Genévoise après un long exil pour aller oublier la mort de son Morgann Helvête des premiers temps, de nulle part et d'ailleurs et surtout rebelle, insoumise et libertine pour braver ses brigands de ses deux...
Oui, Bubu la rouquine croyait en cette FC.
Elle croyait en elle comme elle croit en son époux celui qu'on nomme le Baron Rouge.

Mais blasée, elle l'était par les tergivérences de ces parlementaires qui ne faisaient que protéger leurs terres alors que l'occasion avait été donné.

De la foutaise et surtout elle voyait en ce qui se passait en FC ce qui se tramait en CH.
"Non assistance en Phare ennuyé et un texte qui, elle l'espérait aller tout changer"

Des rêves elle en avait comme tout le monde, mais ils s'étaient effondrés sous le poids des loies et des comme elle les appelle si souvent:
"Gnian gnian gnian t'es qu'un con, mais on parlemente et on signe un traité de non agression et toi, ben si tu veux venir brigander!
Tu le fais de manière discrète, ils n'y verront que du feu!"

Donc décidée, la Rouquine arriva en ce lieu que son mari lui avait montré de manière à ce qu'elle comprenne qu'il n'était pas seul contre la débilité.
Penaude de son mètre soixante-dix et rousse comme le poil de carotte qu'on aime bien épluché, Bubu ne parla pas.

Ayant pensé à cette occasion depuis le temps où son tendre (ben oui il est tendre aussi et non râleur sauf quand il conduit tsss !!!) Baron, elle avait fortement pensé à tout cela.
Elle se décida et tint ce langage.

"Je sais que vous avez peur de tout ce qui porte lien en cette Helvétie que vous voyez en Genève, mais elle n'est plus ça.
Beaucoup sont blasés par le fait que cette ville qui se proclame le Phare de par sa protection par le Lion de Juda et de bien d'autres vils brigands, demande la protection des autres cantons...
Ils n'aiment pas savoir les voyageurs se faire brigander aussi facilement.

Souvenez vous de la période où ce Lion de mes deux demandait un impôt à tout étranger traversant la CH.
Moi et les Bocans ont les a combattu, mais la croisade est venue.
J'ai avec Atila, Wahl et Morgann et bien d'autres guerriers et miliciens traqués ces brigands sur nos terres et en d'autres cantons d'ailleurs.

Mais ma démarche est simple et sans détour.
De part ce chant, je pense vous comprendrez mes ressentiments"

La rouquine se posa enfin et se mit à chantonner ses idées.
Nos rêves non! Noble de coeur et d'âme et non pour autre!

Tristan se dit que seul un endroit comme la FC était capable de régler des comptes à coup de joutes ...musicales !

Il reprit , d'une voix fluette qui contrastait avec sa voix habituelle , et répondit à la rousse en poussant sa ptite chanson

Il ne faut pas oublier que nous avons tous un lien de fraternité né au combat. Que notre amour de la guerre est lié à notre amour de la FC.

Il était là, assis, le mantel, les braies et les bottes recouverts de boue. La barbe et les cheveux hirsutes. Cherchant du regard ses soeurs et frères d'armes. Ils en avaient parcourus des kilomètres, soufferts ensemble et rigolés aussi.

Nous pouvons brailler, sembler des barbares que nous sommes surement mais qui appelez vous à chaque fois que le danger survient? Sur qui comptez-vous quand on s'en prend à la Franche-Comté, notre Franche-Comté?

Il fixa son mousquet, arme encore peu produite dans les royaumes mais novatrice. le doigt de long de la détente par sécurité.

Notre seule crainte est de mourrir dans nos lits. notre honneur est de trépasser au combat. Quand à certains, ceux qui gouvernent, le seul intéret est de remplir les caisses que tôt ou tard, ceux que nous ne combattons pas aujourd'hui, viendrons prendre demain...

Il essuya ce qui aurait pu sembler à une tache de larme sur la crosse. Définitivement il y aurait trois types de comtois. Les tamagos, les protocolaires et les combattants. Les deux derniers ne se comprendraient jamais.

Allons nous rester longtemps à se laisser faire pour trop de raisons ou pour une fois... Nous aurons l'arme à la main pour que notre comté soit respecté? Nous sommes réduits à des monstres qui dérangent, qui répendent le deuil. Car nous sommes fiers d'être comtois et nous ne voulons pas que la FC meurent de ne pas avoir osée tirer sur les affronts!

De par tous les royaumes, des milliers d'Hommes sont soumis contre leur gré aux décisions d'une poignée et ça, ça fait pleurer!

Tristan tenait à la main la poignée de son épée . Cette épée forgée pour faire couler le sang impur , pour barrer les routes trop évidentes de malandrins et autres grandes compagnies . Il avait enragé de voir la Camorra faire sa promenade de santé , cueillant ça et là les épis de blé et de maïs , il bouillait de voir les anciens brigands être reçus comme hauts dignitaires et l'hydre occuper sans répit les villes de sa chère Franche Comté .

Combien de fois avait il porté la main sur la garde de son épée , rêvant de laisser des traces rouges dans la neige immaculée , de souiller un ruisseau du dégoulinement infâme des tripes d'un adversaire furtif ...

Il n'avait pas de mousquet , il en était resté aux armes anciennes , où l'on sent la lame s'enfoncer dans la chair palpitante , où l'on voit les yeux de son adversaire passer de l'ardeur du combat à la surprise de l'embrochement suivie de la douleur de la plaie . Il aimait cette arme , glaive de justice , symbole du divin .

Les nouvelles armes , qui tuaient "par hasard" , quand on avait la chance d'avoir su tirer juste et à temps , ne l'attiraient guère . C'était un autre temps , un temps de vitesse , un temps où l'on ne voit guère son ennemi , un temps où l'on ne salue point avant de tuer , un temps , où dans l'explosion bruyante de la charge , on ne pouvait dire un adieu , un mot de respect à son adversaire .

Il comprenait le baron rouge ... mais n'avait pas les mêmes valeurs . Il se tourna vers lui et lui dit , calmement :

Vous avez un mousquet messire ? alors feu à volonté !

Prenant le chemin vers Pontarlier et quittant ainsi sa ville natale, la Rouquine avait longuement discutaillé avec son grand-frère Atila et son épouse Tofy.
Elle en avait appris de belles, mais pas de surprenantes.
Une certaine Genévoise qui avait eu une vue sur son époux était prête à envoyer des brigands sur Bubu pour lui nuire.
"Voilà ce que c'est cette ville de pourriture! Même pas capable de venir me défier! Elle a peur la bougresse et elle a raison de l'avoir..."

Bubu était fermée et triste en quittant cette bonne ville de Grandson et son coeur battait à la chamade.
Jamais elle laissera quiconque s'en prendre à cette dernière, jamais elle laissera Atila si on vient s'en prendre à lui.
L'idée qu'elle avait de la Ch n'avait pas changé. La vision de Genève n'était plus trouble pour elle.
"On doit reprendre cette ville, car c'est le fief du Lion de Juda. Mais elle devient le refuge de tous les clans de brigands qui sévissent sur les autres terres."

Tout en chevauchant son destrier, elle cogitait la haine contre Genève et la tristesse de quitter Grandson.
"Il nous faudra bien un jour reprendre cette ville, la libérer de ces vermines. Il nous faudra bien un jour nous amuser à envoyer paitre ses brigands qui viennent nous narguer.
Il faudra bien qu'un jour tout le monde se réveille"

Puis, comme pour se calmer... La rouquine fredonna un air qui reflétait son état d'esprit

Sujet: Re: [RP] Une idée rougesque... Lun 16 Jan 2012 - 17:04

Hrp
Je vais devoir vous laisser pour un moment. Le joueur de Green sait pourquoi.
Ma marionnette subit tout et là j'en peux plus.
Pas envie de la voir mourir, car je sais que tout vire à tout moment.
Elle ne sera pas baptisé ni franc comtoise...
Je vais ainsii laisser le temps faire.
Et j'ai pas le sourire donc avant de tout faire exploser, je préfère prèvenir.
Bubu en mode TAMAGO...
Merci à qui il sait!

» Dépot des commandes
» petite idée
» Idée de décret
» Bureau des conseillers aux fêtes
» Idée de recrutement