[RP] Funérailles d'Acis

Du fond de la chapelle, Bendith vit Devilfred s'approcher de lui. Celui-ce portait les galons d'aspirants et tout en lui montrait plus de maturité et de force que lorsqu'il l'avait vu la dernière fois. Il était certainement devenu quelqu'un dans l'armée.

Bonjour Devil. Merci de m'avoir prévenu, sans ça... Quel malheur... Acis. J'ai du mal à y croire.

Il suivit Devilfred qui s'avançait, tout en fixant le cercueil maintenant exposé dans l'axe de la petite allée. Son coeur se mit à battre plus rapidement, assailli par un bouffée d'emotion, mélange de sentiments. La peine bien sur, mais la colère aussi. Un combat s'engageait en lui.
Il se pencha vers l'aspirant et lui murmura:

Comment est-il mort? au combat?

De nouveau dans les rangs,avec l'ancien militaire,ce dernier lui posa la question du déroulement de la mort de son ami...A cette question,l'aspirant serra ses mains,il voyait les évènements défilés devant ses yeux.Baissant la tête,incertain,puis la remontant,l'air de demander l'aide d'Aristote pour chercher ses mots...L'aspirant se pencha à son tour vers Bendith et lui murmura:

- Il est mort au combat honorablement,il était a la tête de la première vague d'assaut avec quelques personnes dont moi...Il s'est malheureusement heurter a un helvète suffisamment solide pour le stopper dans sa course...Il a été gravement blessé,puis rapatrié a Saint-Claude ou il a vécu les dernières minutes de sa vie dans la douleur et l'honneur...

Un silence de plomb était tombé sur la chapelle durant la remontée du cercueil. C'était assez pesant et inédit pour le jeune aumônier, qui n'avait jamais encore eu à officier de funérailles. Une boule se forma dans son ventre. Pas d'émotion particulière... le Lescurien n'était pas émotif. Il était simplement saisi par la force du recueillement général.

Lorsque tous les porteurs se furent installés, et que la majorité des regards étaient tournés uniformément vers les quatre planches de bois qui étaient déposés au coeur de la chapelle, Peccatore brisa le silence :

Mes bien chers frères,

je crois que nous aurons bien du mal à rendre hommage au Capitaine sans nous humilier tout d'abord devant Dieu Tout-Puissant.

Et d'entonner la prière de confession.



D'un air grave, Peccatore poursuivit :

Avec le décès de notre frère, Acis, nous nous sentons véritablement démunis. Comme s'il manquait quelque chose de nécessaire à notre existence... Nous le regrettons, nous le pleurons. En mémoire de ce qu'il fut pour nous, individuellement, un parent, un frère, un ami, un supérieur, un amant, mais également pour ce qu'il fut dans l'absolu, sous le regard du Très-Haut. Pourquoi pleurer ? Ne devrions-nous pas plutôt nous réjouir de penser qu'un homme d'une si grande vertu a d'ores et déjà trouver sa place au Paradis, et y jouit d'une vie éternelle au côté du Créateur, de se prophètes Aristote et Christos, des anges et des saints ? Je ne vous apprendrai rien, même la perspective d'une existence post-terrestre si joyeuse peinera à nous faire sourire aujourd'hui.

Le Polinois marqua une pause.

La mort est un phénomène étrange. Techniquement, elle se réduit à un bref instant, délimitant de manière radicale une période animée et une période irrévocablement non animée. Une sorte de gouffre, en somme, entre deux continents bien distincts. En vérité, il existe une doctrine sur la mort, rédigée par feu Jeandalf, un ancien illustre serviteur de Dieu, mais c'est un texte assez technique, présentant des observations scientifiques sur ce phénomène, et, comme nous ne sommes pas des théologiens, je vous l'épargnerai. Je préférerai citer l'Eclipse, de Sypous, dans laquelle ce dernier, en présence des anges, est devant Dieu et doit faire un choix :

Chapitre VIII : La résurrection

Citation :

Cette voix que j’entendis, alors que je me trouvais en compagnie d’Aristote et de Christos, était calme et pénétrante. Ils m’expliquèrent que c’était Dieu Lui-même qui allait me poser la question. J’allai enfin savoir laquelle était-ce. La voix divine me dit: “Toi, l’humain que les tiens nomment Sypous, tu es venu à Moi, découvrant tout ce qu’un humain pourra connaître après sa mort. Tu as visité chacun des sept Enfers, où tu as rencontré chacun des Princes-démons, qui se sont présentés à toi, conformément à Ma volonté. Qu’as-tu retenu de tes périples ?”

Je répondis: “J’ai compris le sens du Salut. Lorsqu’un humain a vécu dans la vertu, s’étant ainsi conformé à Ta divine parole, transmise par le prophète Aristote et par Christos, le messie, Tu lui accordes le droit d’accéder en ces lieux, au Paradis, au sein du soleil. S'il se détourne de la vertu, refusant d’écouter Ta divine parole, qu’il s’abandonne aux plaisirs terrestres, à l’égoïsme, à la tentation, à de fausses divinités, Ton infinie sagesse t’amène à l’envoyer en Enfer, dans la lune, pour y être puni pour l’éternité. Tu nous aimes, mais c’est également à nous de T’aimer.”

Dieu me dit: “Maintenant, le temps est venu pour toi de faire ton choix. Tu peux décider d’accepter la mort. Dans ce cas, je jugerai toute ta vie, les moments où tu as su oeuvrer pour la vertu et ceux où tu t’es détourné d’elle. Si, alors, Je juge que tu le mérites, tu rejoindras les élus pour une éternité de joie et de bonheur. Mais si Je juge alors que ta vie n’a pas été assez vertueuse, tu connaîtras une éternité de tourments en Enfer. Mais, si tu penses que ton temps n’a pas encore été accompli, que tu n’as pas encore fait tes preuves devant Moi, tu peux décider de revenir à la vie.”

En vérité, Acis a fait son choix devant Dieu, à présent. Il serait prétentieux de penser pouvoir anticiper la réponse de Dieu, cependant, à en juger par l'assemblée si grande ici présente des hommes qui l'aimaient, il était sans nul doute un homme admirable. Et je ne doute pas qu'il aura été accueilli par le Très-Haut dans le Soleil en récompense de sa grande existence.

Voyez-vous, mes frères, je ne suis pas celui qui l'a le mieux connu, quoique je lui doive beaucoup (après tout, c'est grâce à Acis que je suis aujourd'hui aumônier de cette chapelle), aussi inviterai-je ceux qui le désirent à venir jusqu'à l'autel lui rendre hommage publiquement ou à témoigner sur ce qui fut l'existence d'Acis.

Après avoir déposé le cercueil, Iroutche recula d'un pas et salua .

Afin de laisser l'Aumônier officier, il regagna l'assemblée et, peu de temps après, Frère Peccatore débuta par le Confiteor. Le soldat récita la confession et écouta la suite du prêche.

Ceux qui le souhaitaient pouvaient maintenant rendre hommage à Acis près de l'autel. Sa famille souhaiterait probablement s'exprimer.

Tristan s'approcha , il semblait épuisé , las et sa pâleur était en soi un témoignage de sa trsitesse .

Acis , il fût un temps où je t'ai rédigé un "compliment" alors même que tu me promettais les geôles humides de tes prisons . Aujoud'hui , c'est ton corps qui va être inhumé dans sa prison éternelle , mais je sais que ton esprit volera bien plus haut , et de manière bien plus brillante qu'il ne l'a jamais fait . Au Conseil de saint Claude , déjà bien des fois , j'ai senti sa présence bienveillante et chaleureuse .

Je sais que l'épée qui t'a pourfendue , n'a pas le pouvoir de pourfendre ce lien que nous avions , cette manière de penser , rationnelle et réelle .

Mon ami , tu vois , je n'ai pas le courage de te faire une Ode , parce que si je devais citer tout ce que j'ai appécié , je n'aurais pas assez de vers pour rimailler de tout cela .

Vas en paix ...nos chemins se sont croisés , nos cieux seront les mêmes ...

Et in secula seculorum ... murmura t il en regagnant son banc

Les deux fils d'Acis venaient de faire un temoignage boulversant, le plus jeune à peine plus vieux que son fils devait avoir sur lui l'épée de son père bien trop grande pour lui semblait etre plus proche d'Acis que son ainé bien que dans les deux temoignages montraient une facette inconnue d'Acis à Jerone qui lui ouvrit les yeux, il est en train de faire lui meme la meme chose, restant plus souvent à l'armée au lieu de passer du temps avec ses enfants.

La 3eme personne fut un des porteurs et apparement tres vieil ami d'Acis qui fut plus rapide que les deux enfants.

Personne ne semblait bouger, c'est alors que Jerone compris en lui meme qu'il devait y aller, montrer à tout le monde le bout de chemin parcouru avec Acis.

Il se leva et alla droit devant l'assemblée, pas tres fort un discours Jerone se contenterait de l'essentiel. Arrivé pres du cerceuil d'Acis, le lieutenant sembla chercher quelqu'un, en effet il se demandait où pouvais se trouver l'esprit d'Acis.

Acis, le vétérant de l'armée tant ecouté par les plus jeunes y compris moi, le sage et savant instructeur que j'ai connu alors que j'etais un petit brigadier ambitieux lors des quelques entrainements que tu nous as donné au GIGC. Quelques mois plus tard je me retrouvais à cette meme place d'instructeur, alors que tu continuais ta carriere militaire. Puis nous nous sommes retrouvé quelques temps plus tard à l'armée il y a pas si longtemps que ça lors que tu est devenu Capitaine.

Tu fais et fera toujours parti des gens qui croient et ont cru en moi au cours de ma carriere cahotique, levant une interdiction vieille de 6 mois à la seule condition de ne pas recommencer me rendant dans la foulé mon ancien grade d'Aspirant et il y a deux mois realisant le reve de tout militaire en me nommant Lieutenant. Sache que je ferais honneur à ce dernier cadeau de ta part.

Ta blessure et ensuite ton deces m'ont anéanti comme tout le monde ici mais te connaissant, je sais que tu n'as pas trop envie qu'on pleure sans cesse mais qu'on continue ce que tu as entrepris. Une nouvelle fois je te succede à un poste cette fois celui de Vétérant et foi de Jerone je ferais en sorte que, jusqu'à ce que je te rejoigne, tout le monde sache ce que le grand Acis d'Ormerach à fait pour la Franche-Comté et son armée.

Mon Capitaine, mon ami, j'espere que tu es bien là haut et te dit à bientot.

Plus long que prevu mais ayant parlé avec son coeur, Jerone se retira ses medailles tintant sur son uniforme bien garni, mais qu'importe la garniture de l'uniforme, Jerone à évolué aux cotés d'Acis et d'autres grand nom de l'armée et il le savait parfaitement et desormais etait leur mémoire.

Depuis le début de la cérémonie la petite n’avait pas bougée, accompagnée du lieutenant Psycotik elle avait accueilli le cercueil au garde à vous. Elle avait écouté l’aumônier, elle avait prié. Elle avait vu les « durs » fondre en larmes et se rendait bien compte du vide qu’Acis laisserait au sein de l’armée et puis il y avait eu ses fils. Son ainée était le portrait craché de son père, elle avait vu juste. Les paroles prononcées dans tous les discours la touchèrent au point ou elle ne pouvait plus retenir les larmes de couler.

Fermant les yeux sans rompre le garde à vous, elle se demandait si elle aurait le courage d’aller prononcer quelques mots. Ce coup-ci elle aurait voulu avoir sa mère à ses côtés, pour l’épauler et lui donner du courage, mais elle aussi était partie.
Et puis elle se demandait si elle pouvait rompre le garde à vous, bien sûr elle s’y remettrait direct après. Les secondes ressemblaient à des minutes dans sa tête avant qu’elle ne prit se décision. C’était le moment pour lui dire au revoir, c’était sa dernière chance.

Aaricia saluait le corps, avant de rompre garde à vous et se diriger vers l’estrade, elle en profitait pour se sécher les larmes et s’éclaircir un peu la voix.


Voilà, si je suis là devant vous, c’est parce que Acis tient une place très spéciale dans mon cœur.
Je me souviens de lui comme un tonton, comme un instructeur, comme mon premier lieutenant, comme mon gouverneur et…… un petit soupir…. comme un amant.

Oui je connais Acis depuis que je suis toute petite. Je me souviens de lui quand papa m’amena à la caserne, j’aimais bien ce grand monsieur, que j’appelais tonton. Je me souviens de lui dans la taverne de mes parents, quand il me prenait sur ses genoux pour me faire sautiller. C’est bien loin tout ça, la vie à voulu que nos chemins se séparent pendant un bon bout de temps. J’ai dû quitter Saint-Claude au décès de mes parents.

C’est à mon retour à Saint-Claude bien des années plus tard, que je le retrouvais. Toujours militaire, il recrutait pour la garnison. C’est lui qui a su me convaincre dans mon choix, j’hésitais entre l’armée et la prévôté, mais Acis m’a convaincu de suivre les traces de mon père, de suivre la voie militaire. C’est grâce à lui que je suis à l’armée. Il m’a guidé comme il l’a fait avec beaucoup d’entre nous. Il m’a aidé à surmonter les épreuves de l’entrainement, qui n’étaient alors pas si évident que ça. … Aaricia se dirigeait vers Devilfred avec un petit sourire…. Vous m’avez fait transpirer mon aspirant, mais je suis fière d’avoir réussi. ….. puis elle continuait regardant le cercueil.

Acis m’a soutenu au moment où je voulais tout quitter et c’est encore grâce à lui que je suis toujours là.
Il m’a fait confiance lors de la campagne en Savoie, il m’a demandé de le suivre, de diriger une lance… je l’ai fais de tout mon cœur, car oui au moment de partir vers le col de la faucille, mon cœur lui appartenait. L’amour innocent que j’avais éprouvé pour lui étant petite, s’est transformé en un tout autre sentiment au fil des années.

Les larmes qu’elle avait su retenir pendant tout son discours avaient trouvé leur chemin sur ses joues, elle ne les effaçait pas.

Malheureusement il est tombé sous la lame d'une épée bien affuté. Je n'ai pas pu assister à son rapatriement mais j’ai encore eu la chance de pouvoir le voir en vie à mon retour, ce que j’ignore c'est, s’il était encore conscient, et aujourd’hui je dois vraiment lui dire au revoir. Nos derniers moments de bonheur resteront à jamais gravé dans ma mémoire.

Nous avons perdu quelqu’un de grand, tu nous manqueras Acis.

Sur ces derniers mots, Aaricia se dirigeait vers le cercueil. Le lys blanc trônait au niveau de la tête, la médaille était posée sur le blason qu’elle avait taillé. Délicatement elle laissa glisser ses doigts le long de la pipe et de l’épée et tout doucement elle approchait sa tête pour déposer un dernier baisé en chuchotant :Repose en paix, mon amour, je t’aime.

Après quoi elle recula d’un pas, porta sa main droite à la tempe pour lui faire un dernier salut , avant d’aller reprendre sa place près du lieutenant, au garde à vous, laissant les larmes couler à flots.

Chacun vidait son cœur désormais.Les comme les autres,éprouvaient de la difficulté a s'exprimer,d'autres moins sensibles étaient tout de même venu rendre une dernière éloge.Il prit un moment pour écouter tout le monde,les fils d'Acis sur succédèrent,ensuite les amis et le chancelier vint posé une médaille.Quelques militaires passèrent,il considéra que c'était son temps.Il fit signe a Bendith qu'il reviendrait après son éloge.Avançant,d'un pas lourd,même incertain...Il se posta devant le cercueil,se signant en voyant le corps d'Acis dans le cercueil...Et se retourna vers l'assemblée.

- Mes amis,comtois et autres voyageurs distingués,la mort d'Acis sera une épreuve difficile pour toute la Franche-Comté,lui qui a toujours oeuvrer pour la Franche-Comté,dans son unique intérêt et non ses intérêts personnels...L'homme qui m'a recruter dans la glorieuse armée de Franche-Comté,celui que j'ai considéré comme étant mon frère...L'homme qui a défendu chaque pierre et chaque fondation de ce comté...Je ne puis être plus fier que je ne le suis déjà,d'avoir appris et d'avoir grandis auprès de cet homme.Sa vie ne fût pas facile,il avait de nombreux amis et je suis heureux d'avoir été l'un de ses amis.

Prenant une pause,sentant les larmes lui monter aux yeux,il prit de grandes respirations.

- A présent,son nom figurera sur les lèvres de chaque comtois qui auront connus Acis,son nom figurera dans nos mémoires et dans notre histoire pour avoir été un homme grand,un homme fantastique et talentueux!J'ai été heureux de me battre a ses côtés. Il savait qu'être un militaire de profession était un dur métier,pourtant,il a persévérer et il a continuer jusqu'au bout.Pour un militaire tel que lui,c'était la plus belle des morts possible!Mort au combat,un militaire qui aime profondément ce qu'il fait et qui aime servir sa contrée ne peut espérer mieux...A présent,mon ami,après tant d'année a te côtoyer,a apprendre a tes côtés,a avoir servi a tes côtés,après avoir grandis auprès de toi...Je te souhaite de trouver la plus belle des paix,que le très haut soit généreux avec toi.

Dit-il en inclinant la tête,se retirant lentement,regagnant sa place auprès de Bendith.Mais quelque chose le frappa,le fils d'Acis,Gailen...Il était si triste,Devil qui avait toujours adoré les enfants ne pouvait supporter cela,ce dernier portait une grande épée qui grinçait sur le sol.Il était incapable de supporter cela.Il regarda Bendith,l'air de dire "J'ai pitié pour lui...",toujours le regard fixer sur le jeune enfant,il frotta le dos de Gailen avec sa main,comme la dame qui l'avait éduqué dans son enfance le faisait pour le rassurer,un vieux truc de parents pour calmer les enfants qui vivent d'intenses émotions...

Le petit garçon en pleurs rejoignit celui qui lui servait de père, il lui prit la main et entre deux sanglots lui murmura :


- dis moi pourquoi je n'ai pas le même nom que celui de mon frère ?? tu sais ca toi ?
maman m'expliquera a son retour du couvent je pense .

Ayant dit ces mots il se réfugia dans le silence, regardant et écoutant les gens qui parlait

Iroutche avait écouté les témoignages émouvants des proches d'Acis. Au signal du Frère Peccatore, il reprit sa place comme porteur du cercueil. Ils marchèrent solennellement jusqu'au cimetière à côté de la chapelle, où la sépulture du défut avait déjà été creusée.

Le soldat déposa soigneusement le cercueil au fond de la tombe et salua une nouvelle fois avant de rejoindre l'assemblée.

Jerone vit Aaricia, tomber en pleurs à la fin de la cérémonie, mais fut incapable de bouger lui meme. Il etait là debout à se demander si le sort ne s'acharnait pas sur certaines personnes. Il saisit tout son courage et alla consoler Aaricia, qu'il a connu toute petite à la prevoté lorsqu'il travaillait avec sa mère.

Allez Aaricia, la vie doit continuer, va falloir etre fort et faire vivre cette armée telle que nous l'a laissé Acis, c'est notre role à tous.

Jerone qui connaissait Eon de nom, mais qui l'avais rarement croisé fut légerement surpris de le voir, ou plutot de l'entendre derriere lui. Il lui addressa un sourire et se releva, le chantier de maintien du souvenir etait tout aussi peu avancer que celui du CRAB qui risquerais lui de ne pas survivre à cela.

Premiere étape ne pas faire oublier au capitaine son discours, deuxieme étape s'occuper de la bibliothèque.