[RP] Funérailles d'Acis

Ce fut le visage fermé que Peccatore pénétra ce dimanche dans la chapelle du Bienheureux-Pouyss. Il eût préféré que ce fût pour une meilleure occasion. Hélas son sacerdoce lui ordonnait également de pénibles cérémonies. En silence, le clerc disposa devant l'autel du petit édifice six cierges, de telle sorte qu'ils encadreraient le cercueil du Gouverneur Acis lorsque celui-ci serait porté à l'intérieur.

Puis il ouvrit le Livre des Vertus à la page qu'il avait choisie pour l'occasion. Pas beaucoup d'originalité, mais être original n'était sûrement pas le but dans ce genre de cérémonies. C'était une première pour l'adolescent qui se remettait peu à peu d'une grave maladie, mais il semblait que c'était une épreuve pour lui. Pas tant dans l'appréhension de mal faire qu'à cause de la douleur d'enterrer ainsi un ami.

Lorsque tout fut plus ou moins prêt, le Lescurien alla sonner le glas, afin d'appeler les fidèles, et notamment les proches du glorieux militaire, à venir lui rendre un ultime hommage.

C'est de ses propres mains qu'Aaricia avait taillé le cercueil d'Acis, c'était la dernière chose qu'elle pouvait pour lui.

Elle avait choisi le meilleur chêne dans la forêt, avec une habilité de bûcheron elle l'avait abattu et amené à sa cabane où elle avait entamé le taillage. Elle y avait passé des jours et des nuits avant d'obtenir 6 belles planches bien rabotées, bien lisses. Elle avait utilisé des tenons et des mortaises pour les faire tenir ensemble. Une fois la caisse assemblé, elle avait recouvert l'intérieur d'un tissus soyeux, légèrement matelassé pour que le corps puisse y reposer en paix.

Enfin elle avait entamé le taillage du couvercle, il faillait qu'il soit digne du gouverneur, mais aussi de l'homme qu'était Acis.

Avec ses plus fins outils et forte d'une belle expérience de tailleuse, elle y avait taillé sa plus belle pipe. Dans le corps de la pipe elle avait ajouté son blason. Elle avait joué sur la couleur du bois pour faire ressortir les différents objets. En dernier lieu elle avait taillé son épée.

La petite était assez contente de sa réalisation, elle espérait que là ou Acis se trouvait il avait pu apprécier une derniere fois ses talents de tailleuse. Elle se souvenait avoir eu un fou-rire quand elle avait remis le couvercle sur la caisse, pensant aux derniers moments.

Une fois fini elle avait fait porter le cercueil aux responsables de la mise en bière.

Aujourd'hui Aaricia avait vêtu son uniforme sur lequel elle avait pris soins d'ajouter un ruban noir. Elle attendait l'arrivée du cercueil après avoir salué comme il se devait l'aumônier.

Bavard Nombre de messages : 1167 Date d'inscription : 16/10/2006

Psycotik était arrivé, le visage impassible. Ce jour signerai la réalité de la mort d'Acis. Habillé de son uniforme, tout en arme, son épée, son arc, ses flèches, une nouvelle dague. Depuis son duel contre Acis, il avait pris soin de s'en acheter une.

Les leçons de son Lieutenant, Capitaine, Gouverneur, ne se comptaient plus. Il avait été un mentor, un guide et surtout... un ami !
Psycotik n'aivait rien pu faire pour empêcher sa mort, il s'en voudra longtemps. Et maintenant il devait progresser seul. Sans l'épaule d'Acis pour se rassurer, pour se stabilisé. Se balader dans la garnison devenait penible. Il lui semblait que la couleur des murs se veillisaient, devenait gris.

Psycotik se dirigea vers Aaricia, la salua discretement, lui souffla un "Courage", puis alla vers l'Aumônier.

Il le salua tout doucement et lui glissa

-Si vous avez besoin de quelque chose pour la cérémonie...

Fredy avait su le jour où les funérailles de son ami Acis auraient lieu .

Elle s'y rendit vetue sobrement,le visage pale car oui son ami lui manquait et manquerait toujours .Elle pensait à beaucoup de choses mais avant tout à sa famille et ses amis de longue date qui le pleurait .

Les médicastres avaient faient tout ce qui avait été en leur pouvoir pour le sauver ,mais ses blessures étaient trop graves ,il lutta quelques jours avant de s'éteindre avec à ses cotés sa compagne ses enfants et ses amis

Fredy salua frère Peccatore,qui ferait la cérémonie dame Aaricia et messire Psycotik,puis alla s'asseoir sur l'un des bancs en attendant que d'autres personnes arrivent et surtout le cercueil contenant le corps de ce valeureux soldat mort au combat,qui devait arrivé d'u moment à l'autre .

Les cierges étaient allumés pour l'accueillir et répendait cette odeur très spéciale de cire brûlée propre à ceux -ci .

Alors qu'elle pénétrait dans la chapelle, écoutant le glas sonner l'appel des fidèles, l'émotion envahit la Comtesse. La mort de son vassal Acis prenait toute sa réalité à présent et elle ne put empêcher une larme de rouler sur sa joue. Sur les terres des Rousses du Comté de Morez, les habitants étaient aussi en deuil. Tous rendaient hommage à un homme droit et valeureux.

Elle n'essuya pas la larme bien qu'elle tenait en main un petit mouchoir brodé. Elle alla simplement prendre place sur un banc en attendant que le cercueuil arrive et espérant que Goclad la rejoindrait pour partager sa peine. Elle priait déjà Aristote d'accueillir Acis et que son âme repose en paix auprès du très Haut.

Une atmosphère étrange s‘était abattue sur la Franche-Comté. C’était un jour rempli de tristesse et de deuil. Acis était mort, St Claude n’avait plus le même visage et l’Armée non plus. Un grand homme s’était éteint sur le front savoyard. Grièvement blessé, il n’avait pas survécu à ses blessures et l‘on avait organisé ses funérailles à la Chapelle de l‘Armée.

La rouquine avait hésité longtemps avant de se rendre dans les bâtiments de l’armée, ils lui semblaient désormais tellement différents de l’époque à laquelle elle les avaient connus, puis elle craignait que sa présence dérange lors de la cérémonie. Après plusieurs heures de réflexion, elle s’était décidée à venir. Vêtue d’une robe mauve très serrée, si bien qu’on pu constater qu’elle avait beaucoup maigri depuis son retour d’Anjou, Epson pénétra dans les bâtiments de l’Armée sans armes, mais arborant ses galons de gouverneur en sommeil et ses médailles.

Arrivée devant la chapelle, elle se signa, jusqu’ici rien de surprenant, sauf si l’on s’attarde sur le fait qu’elle était excommuniée. La san claudienne ne se plierai jamais à cette décision, aussi deux fois par semaine elle continuait d’aller à la messe, de lire le livre des vertus chaque jour et aujourd’hui elle était là pour assister aux funérailles de son ami le gouverneur Acis. Epson entra dans la chapelle le visage fermé et salua les personnes présentes d’un petit signe de la tête, plus loin elle vit tous ces gens tristes, son cœur fit un bond, mais elle ne montra aucune émotion, pourtant il lui en coûtait de venir ici. Elle vint s’asseoir auprès de Fredyanne, et sourit discrètement, amicalement même à Psycotik et Aaricia. Puis elle baissa la tête et pria un instant, murmurant entre ses fines lèvres :

"Acis, Dieu te protège."

Invité

La guerre à Annecy avait fait de grand ravage dans les rangs de la Franche-Comté, de nombreux blessés se sont vu reconduire dans les plus brefs délai à Saint-claude afin de recevoir des soins d'urgence. Une grande partie des engages purent récupérer de leurs blessures après un bon repos, hélais quelques un n'avaient pas eut la même chance que d'autre.
Ce fut le cas de son ami Acis alias l'Ex Capitaine Tyran comme il aimait se faire appeler lors de son mandat de Capitaine, enfin plus un surnom pour tenter d'intimider qu'autre chose, l'homme derrière était loin d'être un Tyran, tout le contraire en réalité, un homme loyal, courageux, volontaire, qui savait se faire respecter mais aussi être apprécier par ses soldats.

Ce dimanche était donc un jour noir, la FC pleurait un grand homme, on pouvait entendre le glas sonner pour les funérailles. Goclad pénétra dans la chapelle de l'Armée, vêtu d'une tenue sombre similaire à celle porté lors de l'enterrements de sa défunte épouse il y a plusieurs mois.
La salle se remplissait petit à petit, le Vicomte de Villersexel salua les personnes présente avant que son regard attristé trouve sa douce fiancée assise sur un banc. Elle perdait quelqu'un de proche et il comprenait sa souffrance à ce moment là, sa filleule et ex-Capitaine en Franche-Comté, Pauline de Sparte dicte Pégasine avait trouvée la mort sur Annecy.
Clad rejoignit Lysiane et s'assit à ses côtés avant de la serrer fort contre lui.

Mes condoléances mon amour, je suis là et je porte cette douleur avec toi.

Le visage fermé, Jasona entra dans la chapelle pour un dernier hommage à un grand homme. Il hantera pour toujours les couloirs du château.
Elle se signa et s'installa sur un banc en attendant que la cérémonie commence.

C'était un jour sombre comme souvent après les guerres, on enterait les héros même si on priait pour que cela n'arriva pas.

Elle avait eu des différents avec Acis, suite aux ordres données ou aux idées, même si il disait qu'elle avait mauvais caractère. A cette pensée, elle au l'ombre d'un sourire.
C'était étrange, cet homme était mort, mais il l'a faisait sourire rien qu'au souvenir. Elle espérait que de là haut, il ne se moquait pas trop d'elle. Il fallait l'avouer, il allait lui manquer, leur petits désaccords, ces petites remarques..

Pourquoi était-ce toujours les bonnes personnes qui nous quittaient? c'était injuste.

A la fin de la cérémonie, elle irait donner ces condoléances à sa famille.

Avec un regard embué par les larmes, elle regarda le cercueil en attendant le début de la cérémonie.

Ce fut le coeur lourd qu'elle se prépara pour aller aux obsèques de son ami. Elle enfila la veste que Babeth avait remis à sa taille sans rien dire. Elle lui en fut reconnaissante et se promit de la remercier chaleureusement. Elle remis quelques mèches de cheveux en place, passa un doigts sur la médaille qu'Acis lui avait remise il y a quelques mois...
L'envie de rester terrée dans son bureau était bien forte mais elle se devait d'aller rendre un dernier hommage à son ami.

Dina entra d'un pas lourd dans la chapelle, salua d'un signe de tête tous ceux déjà présents puis pris place sur un banc encore vide.
Baissant la tête, elle croisa ses doigts et se mit à prier pour l'enfant qu'elle venait de perdre, pour l'ami mort au combat, pour Peg qui venait de rejoindre sa mère adoptive, pour ses frères et sa soeur qui l'avaient laissée bien seule.
Sa vie lui apparut soudain bien vide... puis elle se mit à penser aux dernières lettres reçues, aux menaces proférées par celui qui était encore son époux... et elle sut qu'elle résisterait, qu'elle protégerait Timothée et Céleste de cet homme qui voulait s'en prendre à eux... Ces deux garçons étaient devenus sa raison de vivre... pour eux, pour leur amour, elle allait à nouveau se relever et repartir comme elle l'avait toujours fait.

Elle avait le chemin depuis la Lorraine... traits tirés par le voyage et la raison de celui-ci. Un arrêt à Autrey-lès-Gray s'était imposé, repos et changement de tenue s'imposait, la route ne s'était tout de même pas faite en un jour ! Jade était revenue à Dole, mais pour une bien triste circonstance, les boucles habituellement libres étaient retenus par une résille perlée, comme si la cascade rousse de ses cheveux auraient pu offenser en ce moment, vêtue d'une robe bleue nuit élégante et sobre, elle n'avait gardé que comme seule parure la croix aristotélicienne.

Plusieurs personnes qu'elle connaissait étaient présentes, elle les salua discrètement, nulle envie de parler en ce triste jour. Elle prit place sur le banc derrière son oncle, plongée dans ses pensées, cherchant réconfort dans la prière. Trop de morts et de blessés avec cette guerre ! Le décès de Pégasine... puis Acis !

Acis qu'elle avait connu enfant, puis en Normandie alors qu'une très jeune Jade accompagnait sa mère. La belle rousse avait d'ailleurs été fort surprise de le revoir à nouveau au Château de Dole, mais elle l'avait côtoyé à nouveau, travaillé avec lui, il laisserait un vide... mais aussi un fils, un demi-frère que la jeune femme apprenait à découvrir. Elle se demandait si celui-ci serait présent, la pensée lui redonna un coup de fouet et la noble releva la tête dignement, le regard encore triste, prête à être un support pour son frère si celui-ci venait en ses lieux.

Le Comte de Salins les Bains avait été prévenue que l'enterrement de son compagnon d'arme se déroulait en la Chapelle de l'armée. Lui qui l'avait vue mourir, lui qui avait entendu ses derniers mots ... Lui qui avait porté sa dépouille jusqu'au camp de l'armée franc - comtoise tout en faisant sonner la retraite. Il n'en dormait plus, depuis ce moment, hantés par cette vision qui persistait, celle d'Acis a terre tentant de crier ses dernières directives avant de rendre son dernier souffle.
Le Sparte ne s'en remettait pas et c'était avec grande difficulté qu'il se força à aller honorer la mort de son compagnon d'arme, de son ami. Bobyzz entra dans la chapelle très discrètement de façon à éviter tout regard ou toute discutions. Longeant le mur du fond il resta débout dans un coin quelque peu assombris pour suivre la cérémonie qui n'allait certainement pas tarder à débuter.

L'archère vint aux funérailles du Capityran, il aimait son nom de Tyran. Elle l'avait beaucoup apprécié quand il était Capitaine.

Shenkj avait été aux côtés d'Acis lorsque ce dernier y avait perdu la vie. Lui-même, toujours grièvement blessé aurait aussi pu y rester.
C'était avec une profonde tristesse que Shenkj se rendit aux funérailles de son ami Acis.
Depuis que Shenkj vivait à Saint-Claude, il avait toujours apprécié ses compétences et avait eu l'occasion en temps que bourgmestre de pouvoir compter à de nombreuses reprises sur Acis.
Le décès d'Acis était certainement une grande perte pour Saint-Claude, le vide serait difficile à combler.

Poussant un profond soupir, Shenkj pensa aux dernières paroles de son ami Acis, peu avant leur départ de Saint-Claude.

Tristan suivait shenkj , lui aussi fortement ému de voir disparaître un grand homme . Il entra dans la chapelle tenant à la main Gailen , le fils de ce brave capitaine , dont il assurait l'éducation .

Il se rémémora ses debuts à Saint Claude , lorque tout jeune arrivé , il avait discuté avec ce grand soldat qui l'impressionnait par son charisme , puis quelques temps après , un petit poème qu'il lui avait fait , et dont il avait perdu le brouillon .

Puis son mandat de maire , avec un Acis si présent , un si grand soutien ... quel vide pour la ville de Saint Claude ... pour la Franche Comté . Acis était un des rares qui étaient au parlement , au conseil , mais ne dédaignaient pas de venir rigoler en taverne et boire quelques chopes "à la joie dans les braies" ... Tout un passé qui s'envole !

tristan voyait devant lui la silhouette voutée de shenkj , qui supportait ses blessures et sa tristesse , mais tristan aussi était triste . Il se remémora une discussion avec son amie Blanca , quelque temps auparavant . Ils étaient d'accord pour dire que les temps changeaient , que des pages se tournaient ... que serait demain avec tous ces amis blessés ou partis ?

Il serra Gailen contre lui et ne put s'empêcher de lui dire :
si c'est un homme : le guerrier
si c'est une fleur : le cerisier
Car vois tu Gailen , la fleur de cerisier est la seule fleur qui tombe au sol avant d'être flétrie . Ton père s'est battu pour ce qu'il croyait bon , et est tombé sans la moindre flétrissure . C'est le propre des grands hommes . Et tu es de la graine de ces cerisiers !

Larousse entra discretement pour rendre un dernier hommage a un ami.
Elle était la aussi quand ses amis ont été mortellement blessés et elle Larousse qui n était
rien avait été blessé mais quelques jours et plus rien ne se voyait.
C eut été plus juste pour elle de partir et que Acis reste.
Elle n était rien a coté de ces grands hommes.
Elle essuya ses yeux et salua tout ces amis présent et s approcha plus pres pour le voir une
derniere fois. Elle s agenouilla et lui murmura quelques mots.

Acis depuis si longtemps que je te connaissais, Quel grand vide tu laisse parmi nous et dans nos coeur, Je suis sure que tu vois combien tu étais apprécier de tous ou j ose esperé que tu puisse voir.

Elle fit une priere et pensa qu on avait besoin de lui la haut.
Elle retourna s assoir pres de Shenkj qu elle a eu peur de perdre aussi en tant que grand ami.
La vie est un mystere pense t elle en soupirant et baissa la téte pour prier

Ares arriva à la chapelle , les traits de son visage étaient marqués. Il fit un petit signe de la tête afin de saluer les personnes présentes .... prenant place dans un banc près de ses amis les yeux rivés sur le cercueil il ne cessait de penser à l'entourage de celui ci , du vide qu'il allait laisser.
Il avait fait la connaissance d'Acis il y a quelques mois de cela, tout deux étaient devenus amis ... ses premiers conseils en tant que Gouverneur il les avait eu de lui . C'était un grand homme, il inspirait le respect ... tout ceux qui l'avait connu ne cessaient de dire le plus grand bien de lui.
La Franche Comté avait perdu un de ses plus grand stratège ... un de ses plus grand guerriers. Il avait marqué l'histoire de son emprunte.

Adrien se préparait à ce triste jour, celui d'un deuil. Il venait de perdre un ami, un trés vieille ami : Acis. A son arrivée dans l'armée, Acis était déjà gradé, Adrien lui se souvint qu'il était simple soldat... puis caporal. C'est alors qu'il connu Acis, fidèle recrues de l'armée, il ne se souvenait plus de son grade, mais encore des grands moments entres deux membres d'une armées unies et amicales. Son camarade était l'un des seuls survivant de cette époque où Adrien vivait paisiblement à Poligny avec sa femme, sa garnison, ses recrues, ses amies de guerre dont Acis faisait partit. Voilà tous les souvenirs que laissez Acis dans le ciel, encore un ami de jeunesse en moins.

Adrien retint la larme qu'il avait au bord des yeux, il remit correctement sa tenues noires et vérifia que Océanne soit présentable devant tous les gens qu'il allait rencontrer. Adrien arriva avec sa fille à Dole, il passa devant les locaux militaires, tous ses joyeux souvenirs remontèrent en lui, et une question remonta jusqu'à sa tête: cette époque militaire.. avec Kaya, Fabulous, Kiboki, Piline, et pleins d'autres dont Acis... n'était elle pas mieux...Adrien arriva à la chapelle avec sa fille dans le bras, il salua silencieusement tous les gens présents et resta à l'écart avec sa fille. Vu l'âge de sa fille, Adrien ne préférait pas lui présentait la mort maintenant... Adrien posa Oceanne et baissa la tête pensif.

Imladris passa discrètement dans la chapelle... Il préféra qu'on ne le remarque pas mais il se devait d'être là. Il n'avait pas oublié le travail qu'Acis et lui avaient accomplit à la chancellerie. Il avait été chancelier et lui, ambassadeur. Il n'avait jamais douté de son travail et lui avait fait confiance.

C'était donc avec regret qu'il était présent dans cette chapelle. Tous étaient réunis en son souvenir pour avoir travaillé ou combattu avec lui. Acis avait été l'exemple même du noble : il savait manier la plume et l'épée.

On le disait froid et râleur mais pour lui, il perdait encore un compagnon de chancellerie sur le champ d'honneur contre les mêmes : les genevois et la clique du Lion.Il fit une prière à voix basse

Iroutche avait entendu le glas sonner, annonçant les funérailles d'Acis, dit "Capitaine Tyran" lors de son mandat. Il se rendit alors à la nouvelle chapelle et se souvint du jour de sa consécration. Il avait assisté à cette cérémonie en compagnie de l'officier, tous deux étaient alors inquiets de l'état de santé de l'Aumônier, qui assumait aujourd'hui une tâche moins réjouissante.

Le soldat entra dans l'édifice et vit que déjà, beaucoup de personnes, notamment issues du milieu politique ou militaire, étaient déjà présentes pour lui rendre hommage, preuve de sa notoriété.

Si il avait eu des différends avec lui au début, le Vésulien avait pu ensuite l'apprécier à sa juste valeur.

Iroutche salua discrètement l'assemblée d'un signe de tête et s'empressa de prendre place avant le début de la cérémonie.

Kenshin pénètra dans la piece pour rendre visite a un vieil ami qui fût son instructeur avant la réforme de l'armée, alors qu'il était un recrue, le jeunot avait réussi les examens d'admission qui impressionna le lieutenant instructeur de l'époque, et ce fût lui même qui retrouva Kenshin a pontalier pour lui demander de revenir dans l'armée ...
Et oui Kendopach/Kanji était de retour pour un bref moment avant de devenir ce soldat qu'on connait maintenant: Kenshin..., il vit au loin une rousse qui lui semblait familier, apparement elle s'habillait d'après ses souvenir tout en vers et avec un fort caractère trempé... Tout ça c'était des souvenir de poligny, il reconnu d'autre visage mais il n'eut pas envie de les dérangé, des évènementt troubla le soldat il voulait en savoir plus

Tout ça n'est pas normal, comment on en est arrivé là.... Un grand homme comme toi..
Ca me dégoute a croire qu'on t'as laissé seul dans une embuscade sans te prêté main forte...

Première arrivée dans le Château de Dole ... Voici seulement cinq jours qu'il était arrivé à Poligny, en provenance de Toulon. Et il y a seulement deux mois, il était encore à Dieppe. Tout s'était bousculé, il avait suivi sa nourrice à Dieppe mais il avait décidé de s'émanciper, la quitter pour rejoindre sa famille en Franche-Comté. Mais sur la route, voila qu'il apprenait le décès de son père par une lettre de sa mère Katarina, père qu'il n'avait jamais connu, il ne savait pas à quoi il ressemblait.

C'était curieux comme sensation ... Il ne semblait pas se sentir triste, ni vouloir pleurer ... Le fait qu'il ait été élevé par sa mère fut sans doute pour une bonne part. Mais c'était bizarre, il ne pourrait donc plus le revoir, plus en apprendre de lui, plus écouter ses leçons, car paraît-il qu'il fut un grand soldat. Grégor aurait voulu marcher sur ses pas, mais le voir mourir au combat lui changea d'avis, très certainement. Mais il apprit qu'il n'avait fait que cela de sa vie, ainsi cela devait être un grand honneur que de mourir au champ d'honneur.

Bien que rempli d'un sentiment partagé, il tenait à s'habiller pour l'occasion. Un ensemble tout noir, il devait porter le deuil, comme cela était coutume de le faire. Il trouva avec peine le Château, alors ensuite la Chapelle, un vrai labyrinthe de Château. Grégor était impressionné c'était grand, c'était beau, et il y avait un monde fou à arpenter les couloirs de la vie comtoise. Il ne connaissait personne, et personne ne le connaissait. Sans doute une bonne chose, il pourrait passer inaperçu de la sorte. Il trouva l'aile militaire du Château puis la Chapelle en question.

Grégor resta sur le seuil quelques instants, hésitant à rentrer ou non ... Puis il se décida. Il tenta d'ouvrir la porte, mais cette dernière résista, à sa grande force, à ce que lui disait toujours sa nourrice. Mais à cet instant, il sut que c'était pour lui faire plaisir, il n'avait pas de force ... Il posa donc ses deux mains sur la porte et poussa de toute ses forces. La porte céda, s'ouvrit et Grégor manqua de tomber, la tête la première, sur le sol de pierre de la Chapelle. Il aurait eu l'air malin ... mais il se rattrapa au dernier moment.

En face de lui, au fond de l'allée, se tenait le prêtre. Pas encore de cercueil, il devrait rentrer par la suite, pensa-t'il. La Chapelle était déjà bien remplie. Du monde, des hommes et des femmes de la haute société, lui n'avait l'air que d'un gueux, alors qu'il était noble ... Il remonta l'allée pour aller voir le prêtre. A ce moment là, c'était sans doute de la curiosité plus qu'autre chose ... Les personnes semblaient le regarder, il était on ne peut plus gêné. Le prêtre officiant lui fit un signe de la tête, comme quoi il pouvait prier devant l'autel. Il se mit à genoux, se signa et croisa ses doigts. Ah, ces gens de l'Église, ils étaient forts, aurait-il deviné qu'il était le fils du défunt? Il se mit à penser très fort à son père, se l'imaginant mort, étendu devant ses yeux. Il se voyait arriver au pied du cercueil et regarder à l'intérieur. L'homme étendu, la peu pâle, comme un mort, enfin c'était un mort, diantre, semblait serein, calme, paisible. On croirait qu'il dormait. Mais il le faisait, mais pour toujours ... Il posait sa main sur la sienne. Il sentit une chose couler sur sa joue alors qu'il priait toujours et pensait à ce corps, il venait de lâcher une larme. Elle le surprit, il ne se connaissait pas ainsi. Il devait être fort. Mais le fait de revoir son père, l'attendrissait. Certes, il aurait préféré le voir vivant, mais après tout, il le verrait, il avait enfin réussi son périple ... Il pourrait maintenant aller de l'avant ...

Il se laissa aller à pleurer, ce qui le surprit. Tout le monde le regardait. Mais il s'en fichait, il avait le droit, c'était son père après tout. Gêné, il se releva pour redescendre l'allée et prendre place. C'est alors qu'il passa à côté de sa soeur, il ne l'avait pas vu en entrant. Il pleurait toujours, reniflait.

- Bon .... jour ma soeur. Puis-je .... m'asseoir à vos côtés?

L'aspirant de Vesoul entendit le glas sonné. Une cérémonie était organisée pour les funérailles d'Acis, ex-capitaine et gouverneur de l'armée franc-comtoise, mortellement blessé au combat.

Bensira était à ces cotés lors de l'attaque sur le col de la Faucille. Lui-même avait été grièvement blessé lors de ce combat et rapatrié sur Saint-Claude pour être soigné. L'aspirant s'en était sorti, le gouverneur était mort.

L'officier se fit un devoir de venir rendre un dernier hommage à Acis et se rendit donc à la chapelle après avoir revêtu son plus bel uniforme.

Il entra puis s'installa sur un banc encore vide. Il ne put s'empêcher de se remémorer les souvenirs du col de la Faucille, dont certains lui manquaient suite à sa propre blessure.

Le "courage" que le lieutenant lui avait chuchoté avait redonné des forces à la petite. Bien qu'elle du ravaler plusieurs fois la boule qui se formait dans sa gorge, elle resterait là près des cierges au garde-à-vous à attendre l'arrivée du cercueil.

Elle estimait que c'était son devoir de soldat, engagée par Acis, de lui rendre cet hommage.

Aaricia se demandait si la chapelle aurait assez de place pour accueillir tout ce monde.... nobles, soldats ... ils étaient tous là pour une seule chose, lui rendre un dernier hommage.

Discrètement la petite s'était tournée vers le lieutenant, pour lui demander s'il voulait bien rester à ses côtés pour accueillir le cercueil d'Acis. Lui qui avait été lieutenant de la garnison de Saint Claude, comme le fût son père, il méritait cet honneur là.

Elle redoutait le moment pénible de l'entrée du cercueil, mais il fallait passer par là, rester fort, garder son chagrin pour elle... enfin la petite verrait bien ce qui allait suivre .

Son frère était là, la tristesse qui était la sienne lui fit mal, elle aurait voulu ne pas le voir souffrir, elle aurait voulu ne voir aucun des siens souffrir d'ailleurs, mais la vie en décidait autrement. Jade se glissa alors un peu de côté pour lui laisser la place et lui ouvrit les bras, l'accueillant, le réconfortant tendrement, ne pensant qu'à la douleur de Gregor qu'elle aurait voulu balayer d'un geste.

Courage mon frère ! lui chuchota-t-elle à l'oreille C'est un dur moment pour vous, mais vous n'êtes point seul pour le traverser...

Jade savait que si son frère avait hérité du caractère de ses parents, la force qui l'habitait lui donnerait le courage de surmonter l'épreuve et doucement, elle lui releva la tête et lui déposa un baiser sur le front avant de continuer le chuchotement.

Je serai là à vos côtés Gregor, ma main dans la vôtre, vous pouvez vous appuyez sur moi, je vous soutiendrai dans cette épreuve...

Joignant le geste à la parole, sa main droite prit la sienne et la serra très fort en le regardant fixement, tentant de lui influer la force qui était sienne pour soulager son frère qu'elle souhaitait protéger.

Loquace Nombre de messages : 886 Date d'inscription : 11/04/2010

Le glas sonne dans la chapelle. Ce sont les funérailles d'Acis.
Il était donc l’heure de rendre un dernier hommage à un homme d’exception.
Les traits tirés, une démarche lente et tout aussi lourde de peine Brennus se présente dans la chapelle.
Au vu du monde présent dans la chapelle sa notoriété n’était plus à faire.
Discrètement Brennus prend place dans la chapelle et se recueil en attendant le début de la cérémonie.

Acis était pour Brennus un homme qui avait eu beaucoup de patience et d’écoute, il l’avait guidé et conseillé.
Aux yeux de Brennus Acis était un homme d’une grande valeur en plus de cette générosité exemplaire.
Brennus venait de perdre l’un de ses deux vrais amis. Des amis que l’on peut suivre aveuglément...........

Bavard Nombre de messages : 1167 Date d'inscription : 16/10/2006

Psycotik allait s'installer quand Aaricia le regarda. Il comprit tout de suite ce qu'elle envisageait de faire. Acis méritait bien au moins ca.
Se plaçant à coté d'elle, il lui serra l'épaule de sa main, en un geste qui se voulait rassurant, et se mit au garde a vous lui aussi. Ils étaient pret a acceuillire leur Lieutenant comme ils se devaient de le faire.

Immobile, en arme, dans cette position, voilà la vision du militaire par exellence. Acis, le militaire par exellence.
Figer son visage pour ne pas trop laissé voir l'angoisse qui le tenait, voilà ce qu'il faisait. Mais dans sa sollitude au moins avait-il son soldat, Aaricia, a ses cotés. Et ce n'était pas négligeable.

Que de monde pour rendre un dernier hommage à Acis .

Fredy sourit à Epson quand elle vint s'asseoir à coté d'elle ,elle n'osait pas parler ,l'émotion était palpable sur tous les visages et tous attendaient l'arrivée du cercueil contenant la dépouille d'Acis .

La chapelle, un lieu peu fréquenté par le lieutenant de Luxeuil qui ne pensait meme pas qu'elle abriterait les funérailles d'Acis. Il ne savais pas s'il devait entrer ou non, pas qu'il ne veuille pas se montrer aux funerailles d'un ancien compagnon d'arme mais plutot qu'il ne savait surtout pas comment s'y prendre les funerailles ce n'est pas trop le truc de Jerone.

Il reajusta son uniforme plein de médailles enleva son chapeau et entra dans la chapelle deja bien pleine où brulait des cierges. Jerone fit son signe de croix et alla se poser au dernier rang pensif.

C'était curieux, il n'avait jamais connu son père que déjà il lui manquait. Et maintenant qu'il était mort, il ne pourrait jamais savoir ce que c'est d'avoir un père. Vraiment la vie est cruelle parfois.

Toujours en larme, il vint se blottir contre sa soeur. Elle lui ouvrait ses bras, elle comprenait qu'il avait besoin de réconfort. Elle serait toujours là pour lui, et ça le rassurait. Mais la savoir loin de lui ne le rassurait pas, il ne pourrait lui rendre la pareil au besoin. Elle lui chuchotait des mots doux à l'oreille, qu'elle l'aiderait à être fort, qu'elle l'aiderait à surmonter cette épreuve. Il voulait lui dire merci, mais n'arriva pas. Aucun mot ne sortait de sa bouche, il ne pouvait, ses yeux étaient remplis de larmes.

Un moment il hésita à partir de la Chapelle, il avait honte de lui, pleurer de la sorte, alors qu'il ne le connaissait pas même. Juste par des mots de sa mère ... Mais la vie est ainsi, on ne la contrôle pas ... Il fut intrigué tout à coup par deux personnes se tenant au bout de l'allée. Ils étaient tous les deux un peu sur le côté, un homme et une femme. Deux militaires à voir leur uniforme. Ces derniers étaient au garde à vous. Ainsi, son père était respecté, même par un lieutenant. Il avait reconnu les galons, deux barres jaunes sur un fond noir, il l'avait lu dans un livre. Deux militaires de Saint-Claude.

Acis devait être honoré de voir cela, si toutefois il le voyait encore.
Le cercueil n'était pas encore là, il ne tarderait pas. Il fallait être fort, tenir, faire honneur à son père.
La Chapelle était déjà bien remplie, beaucoup de monde le connaissait donc, et il les connaissait aussi, des amis à lui, pour l'aider à franchir le pas vers l'au-delà ...

Approchant de la salle, le regard triste, le teint avide, le Capitaine marchait d'un pas lent, regardant à gauche à droite, regardant le visage des personnes venues assister à l'enterrement du gouverneur, son cousin, Acis d'Ormerach. D'un pas lent, il se stoppa net devant derrière dans un coin, avant de pivoter, sur lui-même, tourné vers le prêtre.

Edité pour cohérence, merci de me l'avoir fait remarquer.

Katarina avait appris que la cérémonie pour l'enterrement d'Acis allait avoir lieu ... Elle se devait d'y assister, vu le passé qu'il avait partagé, et elle voulait aussi être la pour soutenir, son fils, leur fils. Cela devait lui faire bizarre d'avoir de la peine pour quelqu'un que finalement il n'avait pas connu ou si peu, Gregor étant encore enfant, lorsqu'il l'avait laissé aux soins d'une amie normande.

Elle voulait arrivée avant ses enfants .. mais c'était loupé. Elle vit Jade assise aux côtés de son frère. Elle alla les rejoindre en silence. Elle s'assit à côté de Gregor et posa sa main dans la sienne puis serra fortement.

Un regard chaleureux et un hochement de tête pour les saluer tout deux. Elle ne savait pas quoi dire à ce moment précis. Leur demander si cela allait serait déplacé. Dire qu'elle était contente de les voir était vrai ... mais une autre circonstance aurait été mieux.

Il y avait du beau monde... sans doute même y avait-il plus de solennité et de noblesse dans l'atmosphère que lors du dernier événement comtal auquel Peccatore eût participé, le sacre du Franc-Comte Léonin à la cathédrale... Aux sommités de la Franche-Comté succédaient les officiers de l'armée, tous assemblés dans cette petite chapelle. Sans doute tout le monde n'était pas encore arrivé, et certains devraient rester debout, la contenance du lieu ne pouvant couvrir l'affluence du jour...

L'un des premiers arrivés, Psycotik, un homme que Peccatore ne connaissait pas, lui proposa de l'aide pour la cérémonie. Dans un sourire plein de la simplicité lescurienne qu'il s'efforçait d'acquérir, le Polinois déclina à voix basse :

Non, je te remercie, mon frère, mais je pourrai me débrouiller seul... Et des hommes porteront le cercueil du défunt.

Peu de gens parlaient. L'ambiance était pesante. Quelques condoléances, quelques efforts pour réconforter ceux qui étaient le plus désemparés. Le prêtre jugea que c'était le bon moment pour commencer. Il monta donc sur un petit piédestal devant l'autel, pour bien se faire voir malgré sa petite taille et fit un geste ample de ses bras maigres pour réclamer le silence et l'attention de l'assemblée.

Lorsque la rumeur se fut tue, il prit la parole sur un ton grave :

Mes bien chers frères,

je vous remercie d'être venus en un si grand nombre en ce jour si triste, pour honorer la mémoire d'un illustre chef militaire franc-comtois, d'un ami, d'un parent, d'un frère. C'est dans le recueillement que nous nous retrouvons tous dans cette chapelle aujourd'hui, afin de recommander l'âme d'Acis au Très-Haut.

Parce que le silence, dont la force honore la noblesse de son âme, est la plus grande marque de respect qui puisse être faite à un si grand homme, je vous invite à prier avec moi tandis qu'Acis arrive une dernière fois parmi nous, auréolé de la gloire terrestre que sa magnanimité a conquise.

[RP] Funérailles d'Acis Prions5cu

L'aumônier fit alors signe à un sbire posté à l'entrée de faire rentrer le cercueil, pour venir le déposer au milieu des cierges, devant l'autel, sous les yeux de l'assemblée muette.

Devilfred était arrivé en retard,son meilleur ami,son frère d'arme favori parmi tout ceux qu'il connaissait...Son modèle...Il n'était plus là.La déception qu'eut Devilfred en voyant Acis tombé était monstrueuse,il avait eu envi de se retirer la vie,de tout abandonner...Comment était-ce possible?L'âge avait probablement gagner Acis qui menait déjà depuis un moment,une lutte contre ses vieux os...Bha voilà,capoute,fini,plus là.Prenant de grandes respirations,tentant de rester sérieux et de ne pas pleurer,l'aspirant rejoignit les siens.Le cercueil faisait son entrée.Il était posté près du fils a Acis,Gregor,et près de son lieutenant,vêtu de son uniforme le plus propre et ayant bien astiquer ses médailles,les galons bien en évidence et l'écusson de Saint-Claude bien affiché,il ne voulait pas faire honte a l'âme d'Acis qui rôdait probablement encore dans cette pièce.Il espérait que ce dernier ai vécu la mort qu'il désirait,pour un militaire de cœur et d'âme,la mort la plus douce était celle qui pouvait se produire sur le champ de bataille.Celle de mourir tel un héros,un sourire aux lèvres,tout en se disant que l'on aura accompli son devoir et ce,jusqu'à ce que le très haut nous rappelle...Tel était la mort d'un militaire vertueux qui a suivi le chemin jusqu'au bout.C'était un véritable honneur d'avoir servi sous les ordres de cet homme.

C'était un véritable honneur d'avoir côtoyer cet homme.Juste prononcer son nom évoquait en Devilfred,un sentiment de fierté pour son meilleur ami,l'homme qu'il est aller jusqu'à considérer comme son frère.Devilfred regardait par la fenêtre de l'église,les collines verdoyantes de la Franche-Comté,elles étaient magnifiques,il n'y avait rien a ajouter,cette beauté,les capitaines l'avaient tous protégés un a un et Acis était probablement l'un des meilleurs.Il se cachait peut-être derrière cet aspect de Tyran qu'il s'était lui même offert,mais au fond,c'était un homme bien,gentil et attentionné qui avait toujours compris l'aspirant.L'homme qui l'a sous-estimé et qui finalement,fût plus qu'étonné semblait-il lorsque l'aspirant était devenu finalement un bon aspirant...Une larme coulait sur sa joue,une larme indécise dirait-on.L'aspirant était triste et fier en même temps,triste et joyeux.Triste car son frère d'arme était mort,mais fier parce que celui ci s'est battu jusqu'au bout.Des larmes...Devilfred devenait donc une lopette?Meuh nan!Faut pas se mettre le doigt dans l'œil hein!Même les grosses brutes pleurent!Il était tout a fait naturel de pleurer vu les circonstance.Il remarqua par la suite la présence du fils d'Acis près de lui,il se pencha vers lui pour lui dire quelques mots.

- Ton père était formidable,l'un des meilleurs!Tu peux être fier,sèche tes larmes et redresse toi,fait honneur a ton père,la Franche-Comté verdoyante,riche et magnifique que tu vois en ce moment,c'est grâce a lui qu'elle existe encore!

Dit-il en souriant,passant sa main pour essuyer les larmes qui coulaient sur ses propres joues.

Les paroles de l'aumônier résonnaient dans sa tête. Prions ensemble... la petite ne se souvenait pas avoir prié autant dans sa vie, mais depuis la mort d'Acis, elle n'avait pas arrêté. Le silence qui accompagnait les prières était pesant, elle attendait l'arrivée du cercueil et se demandait qui allait le porter.
Aaricia n'avait pas voulu assister à la mise en bière, bien qu'elle ait fabriqué le cercueil avec amour et sans verser de larmes, ça lui était trop pénible de voir quand on y déposerait Acis, habillé de son uniforme d'apparat.

Elle redoutait le moment où on l'amènerait ici...

Toujours au garde à vous à côté du lieutenant elle ferma les yeux quand elle vit l'aspirant pleurer. Celui qui l'avait formé à son arrivé, pleurait.... à cet instant même elle aurait tellement voulu se laisser aller à son chagrin, pleurer dans les bras de quelqu'un, se laisser aller vraiment. Elle se disait que si même les plus dures peuvent pleurer, elle ne devrait pas en avoir honte, mais la petite se reprit. Elle se concentrait sur sa respiration, puis en ouvrant les yeux sur la lueur des cierges.

Regarde droit devant toi, se dit-elle, respire.... ça va aller....

et bien qu'elle faisait des grands efforts, elle ne pu empêcher une larme de couler

Elle entra dans la chapelle avec un peu de retard, mais avec l’état de sa cheville, elle n’aurait pas pu courir pour arriver à l’heure… Elle était donc entrée le plus silencieusement qu’elle le pouvait, respectant le silence qui régnait. Elle navait pas particulièrement affectionné Acis, mais elle l’avait toujours respecté en tant que militaire, ne l’ayant pas connu en dehors de ces murs, bien qu’il était cousin de son fiancé. Elle était donc la pour soutenir ce dernier, en plus de rendre un dernier hommage au disparu.

S’avançant lentement dans la chapelle, elle remonta jusqu’à Krane, qui regardait vers le prête, le regard perdu, triste. Se plaçant à ses cotés, elle glissait doucement une main dans la sienne, la serrant doucement. Regardant vers son visage, elle lui offrit un sourire de compassion et porta ensuite son attention sur la cérémonie…

Communicatif Nombre de messages : 369 Date d'inscription : 31/01/2008

La grisaille était en elle. La noirceur était en lui.

Une vie, la sienne, l'homme. l'honneur, la force, l'homme, sa destinée, son courage, aucune défaillance, l'homme, n'était plus, l'homme.

La Belle, en cette journée avait pris tout le temps qu'il lui fallait, se préparant lentement, tel un rituel. Combien d'hommes, de femmes avaient elle porté en terre, combien de soldats, de fiers soldats avaient laissé leur vie pour la cause, la juste cause. Pensées, souvenirs, la Bretagne, la Normandie, la Gascogne, les Lions, pensées, souvenirs elle vivait, nattant ses longs cheveux en la même coiffure que lorsqu'elle combattait.

Enfilant ses plus beaux habits, toutes les médailles et honneurs reçus, posés sur son sein droit. Fière, elle était fière mais si triste. La Belle d'un pas rapide se dirigea vers les écuries, sifflant son destrier qu'elle avait paré des couleurs du Comté pour l'occasion. Galop éffrené pour tenter d'oublier le pourquoi de tout ceci.

Elle n'y comprenait rien. Lui...elle...pourtant elle avait combattu une nuit entière sans arme, son épée ayant été brisée par l'ennemi devant elle et elle y avait survécu. Le sang des soldats avait coulé. Et lui, lui en qui toute sa confiance, sa vie elle avait mis. Une complicité dès le début, l'honneur qu'elle avait eu de servir cet homme, yeux fermés, sans rechigner, sans peur, sans peur sachant maintenant ce que ses hommes à elle avaient pu vivre quand elle les emmenait au front pendant des mois. Honneur, courage, force et détermination de vaincre coute que coute. Il était tel qu'elle était...

Duel à l'Aube, le destin avait frappé.

Providence, tu restes calme. Y a assez de moi qui est dans un tel état murmura-t-elle à son destrier qui semblait la comprendre en cette journée

Sautant de celui-ci, le claquant d'une bonne gifle, destrier quittant follement vers un lieu de paturage, elle, elle, restait seule devant la solennité du lieu saint. Repassant ses habits de ses mains, replaçant cheveux ébènes, retenant les larmes que tous n'avaient pu retenir, elle s'avança vers le cercueil, le sien, le sien. Épée sortie de son fourreau, elle s'agenouilla, prenant appui de sa main droite sur le pommeau, baissant quelque peu la tête, yeux se fermant cachant ainsi leur noirceur, quelques paroles, douceurs de mots qui l'accompagneront vers un endroit inconnu. Douceur pour un instant, douceur avant...avant...

Le soldat se releva, fit un demi tour, yeux rivés vers la chapelle, droitement plantée au côté du cercueil, salut militaire qu'elle fit duré plus qu'à l'accoutumé. Elle en avait escorté des gens, de leur vivant, dans leur mort, elle la Lame. la Lame du Prince Juliano, son escorte mais là..là...elle..elle...nonnn...Reprenant courage...courage...

Elle pensait à lui.

Le Père Petaccore prit enfin la parole invitant tout le monde à se recueillir alors que le cerceuil d'Acis arrivait à l'exterieur. Jerone se leva de sa place sans bruit et alla à l'exterieur chercher le cerceuil, qui l'accompagnerait il n'en savait rien mais en tout cas il voulait rentre hommage à Acis en portant sa depouille dans la maison du Tres-Haut. Ses 6 medailles scientillantes au soleil, son uniforme sans un grain de poussiere ses cheveux propre mais en bataille car incoiffable, le Lieutenant promu par ce meme Acis arriva pres du cerceuil et se recueillit avant d'en saisir une des poignées en attendant le signe de le lever et enfin d'avancer.

Tristan remonta l'allée , en apercevant le cercueil arriver . On lui avait demandé d'être porteur , aussi il prit place près du cerceuil de celui qui l'avait accueilli à saint claude . Il n'était pas militaire , peut être même le seul civil des porteurs , mais il essaya de se montrer digne , prenant une allure martiale .

Il était tout contre le cercueil ou gisait son ami , mort au champ d'honneur . Il se sentait proche de lui , tout en sachant que le pauvre Acis rejoignait un monde a jamais éloigné de lui . il ne le verrait plus .

Tristan avait la gorge serrée , une vague envie de pleurer . parmi tous ces soldats , virils et qui en avaient vu de si terribles , il était bien fragile . Toutefois , il voyait à leur mine défaite que cette mort là avait du mal à passer .

Il repensa à une phrase lue la veille "Ce qu'un homme peut donner de plus cher , après son sang , ce sont ses larmes" et il laissa une larme couler .

Il se tint prêt , dans un semblant de garde à vous , attendant lui aussi les ordres de porter , pour une dernière fois , son ami .

Il allait falloir marcher au pas ... il n'avait jamais voulu être soldat , mais il reconnut là un clin d'oeil du Capitaine , qui dans une ultime volonté le faisait marcher au rythme des autres militaires , lui qui n'en était pas un . Il se dit en lui même qu'au dela de la mort , acis veillait sur la franche comté et tristan ne put s'empêcher de sourire et penser en lui même : sacré tyran jusqu'au bout tu nous aura fait marcher au pas cadencé !

Mais en voyant le cercueil sculpté et froid , il murmura en lui même une prière

Au signal du frère Peccatore,l'Aspirant rompit les rangs,se dirigea vers l'arrière,faisant signe a Tristan,son ami,qu'il était temps.Le cercueil allait être transporté par lui et 3 autres amis d'Acis.Le pas lourd,il arriva dans la pièce ou attendait le cercueil,regardant la boite de bois contenant le corps du défunt,il eut envi de maudire Aristote et le très haut,mais s'en priva.Considérant que chaque rappel auprès du très haut était justifié.Regardant les 3 autres porteurs,il demeura silencieux,bien droit et et digne,il empoigna le cercueil et attendit que les autres l'empoignent également avant d'avancer dans la grande allée ou passerait le corps.L'aspirant releva la tête,et au rythme des prières et des autres porteurs,il entama son avancée dans l'allée avec sa partie du cercueil.Cette marche lui sembla la plus longue de sa vie.Il voyait ses souvenirs avec Acis défilé sous ses yeux,fermant les yeux,il espérait que jamais ce moment ne s'achèverait...

Andora n'était guère à son aise dans cette chapelle militaire d'ailleurs, elle n'était à son aise nulle part en ce moment. La maladie l'avait envahie depuis plusieurs semaines et elle avait manqué de grands événements à Saint-Claude. Elle s'était emmitouflé afin pouvoir rendre un dernier hommage à Acis.

Elle n'acceptait toujours pas la mort d'Acis. Il était un pilier de Saint-Claude, un vaillant militaire qui avait prouvé sa loyauté et son courage. Il était mort pour la Franche-Comté, ce n'était guère réconfortant mais Andora ne pouvait pas imaginer qu'Acis puisse finir autrement. L'armée est quelque chose pour lui et lui était très important pour l'armée et pour la Franche-Comté !

Andora ouvrit de grand yeux de tristesse vers Devil, elle trouvait toujours un peu de réconfort dans son regard bien qu'il semblait si affecté qu'il était difficile d'y déceler de l'espoir.

Alors que du monde continuait à arriver, Frère Peccatore commença la cérémonie alors que le cercueil faisait son apparition dans la chapelle.

On avait demandé à Iroutche d'assurer la tâche de porteur. Aussi, le soldat remonta l'allée et se plaça aux côtés des autres persones qui avaient l'honneur de transporter Acis. Il l'avait cotoyé au château et en taverne et avait pu voir la grande différence entre l'image qu'il se donnait en ces murs, certainement pour préserver sa fonction d'officier, et son comportement en dehors du contexte militaire. Le Vésulien ignorait pourquoi il avait été spécialement choisi parmi tous ceux que le défunt avait pu rencontrer dans sa vie mais promit d'être digne de cette responsabilité.

Le Vésulien saisit la poignée restante et se mit en marche, simultanément avec les autres. Le silence régnait dans la salle, tout le monde semblait se remémorer les moments qu'il avait passés avec Acis.

Ils marchèrent au pas, le chemin paraissait long mais pourtant, le cercueil arriva vite, trop vite près de l'autel.

Communicatif Nombre de messages : 369 Date d'inscription : 31/01/2008

La Belle avait empoigné le cercueil d'une main, main qui en autre temps tenait l'épée qui tuait tant d'ennemis, l'autre main posée sur son coeur. Le cercueil devait surement être d'une telle lourdeur mais en ce moment, il lui semblait si léger. Un regard vers les autres porteurs, regard rempli de tendresse, un regard rempli de détresse. Sous ce couvercle gisait l'homme, un grand soldat, un meneur, qui dans d'autres temps aurait bien pu être son mentor.

Pas lent mais sur, pas leste mais tout aussi lourd, elle prenait le temps d'entrer en ce Lieu Sacré, lui donnant tous les honneurs que tel homme méritait.

La chapelle était calme, pas un son, pouvant y entendre, dans les regards d'autrui, pensées et paroles tout au fond de leur être. Silence..ce silence, le même qu'après un dur combat, le même qui règnait sur les champs de bataille, champs qu'Acis avait dû vivre à maintes reprises. Les porteurs avançaient lentement...lentement...elle, regardant droit devant, impassible...fallait pas..fallait pas faillir à cette tâche...fallait pas...

Les autres porteurs arrivèrent juste apres Jerone, un civil que le lieutenant ne connaissait pas particulièrement mais qui semblait etre de Saint-Claude et d'avoir connu Acis depuis aussi longtemps que Jerone, vient ensuite un officier de Saint-Claude ce qui est assez logique en la personne de l'aspirant Devilfred, puis un militaire que Jerone connaissait bien pour etre dans meme OST, le soldat Iroutche suivi d'une militaire de Saint-Claude particulierement discrete, Mitaine, le 6eme homme etait Krane que Jerone n'a pas vu au premier regard, il le reconnu en penétrant dans la chapelle le cerceuil en main lorsqu'il vit sa place vide et une 6eme paire de jambe sous le cerceuil.

Jerone etait à l'arriere, à chaque pas de la plus lente des lenteurs, ses medailles tintaient, que le trajet fut lent pour que tout le monde puisse voir en detail le cerceuil qui traversait l'allée principale mais la petitesse de la chapelle rendit se trajet trop cour, Jerone aurait volontié fait le tour du chateau de Dole voir de la FC en portant le cerceuil pour montrer à tout le monde qu'Acis fut l'un des rares à avoir une confiance inébranlable en Jerone, lui rendant sa dignité de militaire en levant une vieille interdiction, puis en lui proposant meme le poste d'ADC avant de le renommer Aspirant, puis en fin de mandat, Lieutenant.

Le Lieutenant Luxovien remarqua du monde qu'il connaissait ainsi que des tetes inconnu, il ne connaissait pas la famille d'Acis mais repéra vite son fils et sa fille qui avaient tout deux quelques trait du Capityran. Le plus admirable des tyrans qu'ait connu Jerone et qui n'avait de tyran que le surnom, il savait se faire respecter un point c'est tout que ça plaise ou non, un peu comme Jerone bien que le luxovien soit plus coulant tant que ça ne remet pas en cause la sécurité de la FC.

Un court voyage dans ses souvenirs, rammena Jerone pres de Geneve en 1456. Ce fameux 23 avril 1456, jour de la fin des conflits sur demande de l'Eglise, un jour particulier pour Jerone qui etait seul dans un coin de foret avec son arbelete à tour tournée vers les portes de Geneve, son ane pas loin et son moineau posé sur une branche basse. Comme toutes les nuits Jerone tirait avec l'arme de siège à la cadence qu'il pouvait soit 2 traits, mais cette nuit il fut une nouvelle fois dérangé, apres avoir pris un coup de baton sur son caque la veille il dut se debarasser un nouvel eclaireur avant qu'un lieutenant des Lions de Judas, n'arrive, un duel à l'épée s'en suivit, celle de Jerone ceda anormalement laissant l'élan ce celle de son adversaire l'ouvrir largement au niveau du ventre, le reste est assez flou dans la tete de Jerone, il se souvint de son bouclier sur lequel il s'est mit et son ane qui l'a trainé jusqu'au camp. Il sera soigné par Pégasine elle aussi partie rejoindre Aristote. Mais il aura presque vu la main tendu d'Aristote prete à serrer la sienne pour lui souhaiter la bienvenue.

A quoi ressemblait-il d'ailleur ? Seul Acis et les autres morts pourrait lui repondre mais comment ?

Ils continuait d'avancer sur ce court chemin le cerceuil ne vacillait pas, fermement tenu par ses porteurs qui bien que fortement touchés par la mort d'Acis restaient droit. L'autel n'etait pas loin et le silence qui regnait dans la chapelle n'etait interrompu que par les pas des 6 porteurs et le tintement de leurs medailles.

Le glas continuait de sonner .........Losque le cercueil d'Acis apparu porté par six de ses fidèles amis que Fredy connaient plus ou moins précédé par Frère Peccatore ,toute l'assemblée se leva pour honorer le passage de la dépouille de ce grand homme que la FC avait perdu .

La fiancée d'Acis ainsi que Grégor son fils attendaient devant l'Autel avec mesire Devilfred ,que le cerceuil soit placé ,pour que la cérémonie des derniers adieux commence .

Tous les visages refletaient une immense tristesse ,Acis aurait été heureux de voir que tous amis de FC n'avait pas manquer de lui rendre un dernier hommage ,meme ceux qui avaient été bléssés aux combats avaient tenus à être présents ,c'était un très beau geste de leur part ,Acis aurait été heureux de voir celà et peut-être qui sait ...........Le voyait il ? Fredy avait toujours cru à certaines choses qui auraient put paraitre bizarres mais les voix du Très -Haut ne sont elles pas impénétrables ? elle ,elle voulait y croire .

Le cercueil avançait lentement et quand il serait posé à son emplacement Frère Peccatore pourra commencer la cérémonie .

Le teint livide, il avait pris position avec les porteurs ... L'idée que ce dernier soit dans celui-ci, mort, lui rongeait l'esprit. Il accompagna d'une marche lente et silencieuse le cerceuil jusqu'à sa place dans la chapelle

Voila que la cérémonie allait commencer. Le prêtre, dont il ne connaissait pas le nom, avait donner l'ordre à son sbire de dire aux porteurs qu'ils pouvaient avancer. Chose dite, chose aussitôt faite. On pouvait entendre, bien que Grégor ne les voyait pas encore, le bruit des pas solennels sur la pierre du sol de la Chapelle. Les porteurs semblaient marcher à une vitesse relativement lente, la tradition était de mise. La cérémonie toute entière allait être très solennelle, visiblement son père, Acis d'Ormerach, était un être très apprécié en Franche-Comté, il le découvrait petit à petit.

C'est alors qu'il pu voir les porteurs passer à côté de lui. Six. Six militaires semblait-il. Ah non, un qui visiblement ne l'était pas, il n'avait pas d'uniforme ni de médaille. Sans doute un choix de son père, mais il savait pour l'avoir entendu de la bouche de nombreuses personnes en Franche-Comté qu'Acis ne laissait jamais rien au hasard, il calculait tout. Donc le choix du civil était voulu, et Grégor ne put s'empêcher de se sentir mal lorsque le cercueil passa à ses côtés. Savoir son père non loin de lui, mais allongé, endormi, mort ... Il eut une montée de larmes qu'il ne put empêcher de sortir.

Sa mère était à côté, elle lui tenait la main. Il se sentait appuyé, aidé en ce moment difficile. Heureusement ... Sa soeur jouait le même rôle de l'autre côté de lui. Elles avaient toutes les deux baissé la tête au passage du cercueil. Acis en aurait été fier, il était joli. Magnifique même ... Qui l'avait fait? Il ne le savait pas, mais s'il le savait, il irait le remercier et le payer pour ce travail?

Les porteurs passaient. Il pu distinguer désormais les six personnes. Cinq militaires, dont une femme. Un civil ... Ils marchaient toujours, tentent de réprimer leurs larmes, Acis devait beaucoup compter à leurs yeux pour être autant affectés. Ils pleuraient pour certains, mais cela ne les empêchait pas de bien porter le cercueil, avec une telle force, une telle envie que cela en devenait fou. Comme s'ils ne tenaient pas à voir la vérité en face, une sorte de mortification. Les gens étaient donc si attachés à Acis. Comment lui, simple petit noble, à peine arrivé, allait-il pouvoir se faire un nom en Franche-Comté. Il n'existera que par le fait de son père, sa longue carrière militaire, sa mort pour la Franche-Comté ... Grégor subira des largesse grâce à tout cela ... Mais il ne voulait pas, il ne voulait aucun traitement de faveur. Par cet élan de courage, il se décida qu'il parlerait durant la cérémonie.

Le cercueil avançait toujours. Les sentiments se bousculaient dans ses tête, mêlés avec ses pensées de toute sorte. Les porteurs arrivaient maintenant au terme de leur périple pour conduire Acis, feu son père, au plus près du Seigneur Aristote qui devait l'avoir accueilli sous son aile. Ils posèrent le cercueil à l'endroit prévu, sur son reposoir, devant l'autel, au milieu de l'allée ... de sorte que tout le monde puisse le voir de sa place. Deux personnes n'avaient pas bougé depuis le début ... Grégor les avait toujours vu debout, près du reposoir, alors vide mais maintenant soutenant le cercueil, au garde à vous. Deux militaires visiblement, deux de plus dont il ne connaissait rien, pas même leur nom. Une femme et un homme. La femme semblait troublée, pourquoi? Connaissait-elle son père? Mais le connaissait-elle bien? Les deux regardaient le cercueil fixement, touchés de voir ce dernier, sans doute imaginaient-il la dépouille de son père à l'intérieur ...

Bavard Nombre de messages : 1167 Date d'inscription : 16/10/2006

Psycotik était toujours au garde a vous devant l'autel. Il n'avait pas voulu porter le cerceuil, il n'aurait pas pu faire tout le trajet en se sachant porteur du corps de son Lieutenant.

Il vit Devilfred son Aspirant pleurer. C'est bien, lui n'avait peur de ses larmes, c'est un grand plus. Psycotik s'efforcait de regarder autour de lui, pour ne pas se perde en lui. il vit aussi les sanglots monter au yeux d'Aaricia, vite réprimé. Mieux vallait la laissé gérer, que pouvait-il faire, si lui même risquais de flancher au moindre moment.

Puis le cercueil vint. Il était porté par Devilfred, Jerone, Krane... Ils avait tous les trait tiré, et c'était bien compréhensible. Quand Psycotik le vit, il se raporcha d'Aaricia. Il mit son épaule contre la sienne, pour lui montrer sa présence, si elle en avait besoin...

Une fois le Cerceuil deposé, Jerone resta un petit instant fixe devant. Il recula de deux pas, fit l'un des plus beau garde à vous qu'il avait jamais fait, et c'est peu dire pour ce militaire tres peu favorable à ces courbettes. Une fois ce dernier honneur fait à celui qui restera le sauveur de sa carriere militaire, le Lieutenant de Luxeuil alla se mettre avec les autres non sans essuyer 2-3 larmes qui ruisselaient. Il se mis pas loin de sa vieille amie Epsonstylus qu'il salua au passage.

Vetu d'un ample vetement de bure, la capuche lui couvrant le visage, Bendith arriva aux abords de la chapelle. Une missive de Devilfred l'avait trouvé au fond de son monastère ou il avait passé les derniers mois à étudier les écrits, pratiquement coupé du monde. Ce fut un choc pour lui de découvrir le contenu du message, et c'est en n'y croyant pas vraiment qu'il aperçu le cerceuil porté en silence à l'intérieur de la chapelle. Dans l'assitance, il reconnut quelques anciens camarades, tous empreints d'émotion.

Ainsi donc, Acis avait tiré sa révérence. Acis, depuis si longtemps essentiel à la Franche Comté, connu et respecté de tous. C'en était presque inconcevable.
Bendith se rappela sa première rencontre avec son Lieutenant, lorsqu'il l'avait engagé dans l'armée, il y a de si longues années. Depuis, le cursus du Comtois était si impressionant qu'il devenait impossible à résumer. Devilfred parlait dans sa missive du Gouverneur Acis, c'était donc les armes à la main que son ami était arrivé au bout du chemin. La seule fin possible pour ce grand soldat.

Le cerceil disparut à l'intérieur de la petite chapelle, suivit de l'assistance. Toujours à l'écart, Bendith comtempla le paysage autour de lui. Tout lui semblait calme. Le vent agitait les feuilles en douceur, les nuages défilaient lentement, même les oiseaux semblaient faire silence. Le regard perdu dans le vide, il regrettait maintenant de ne pas être passé rendre visite à son ami depuis des mois. D'ailleurs, à qui donc avait encore parlé depuis son départ de l'armée?

Lentement, Bendith se rapprocha de la chapelle et y entre silencieusement, trouvant place dans un coin au fond.

Ayant déposé le cercueil et rejoint le reste de l'assistance,l'aspirant remarqua un homme vêtu quasiment tel un moine au fond de la salle,ce dernier semblait vouloir demeurer a l'écart.Suspicieux,l'aspirant rejoignit les rang,tout en gardant un œil sur l'homme.Mais la curiosité habituelle de l'aspirant le poussa a aller voir qui était le messire,il contourna donc l'attroupement et se rendit au fond de la chapelle ou trainait l'homme.Que diable!C'était Bendith!Il le reconnaissait désormais,il avait été absent si longtemps,mais il avait reçus sa missive tout de même.Il remercierait les moines plus tard.

- Bendith,mon ami,heureux de te revoir,j'aurais aimer te revoir dans d'autres circonstances par contre...Tu viens,on va se rapprocher un peu,je suis sure que votre présence réconfortera quelques un de nos soldats!

» [HRP] Sur les funérailles d'Acis
» Des funérailles digne pour Eze?