Nettoyage du gnouf

Makita qui se rendait au gnouf avec les deux soldats, elle prenait les deux seaux d'eaux avec deux chiffons, elle donnait ça au soldat Hermine et au soldat Iroutche puis elle dit: Je veux que le gnouf sois propre et bien nettoyer. Je vous vois à l'oeil. Makita qui se promène de long en long toute en surveillant les deux soldats.

Iroutche suivit le Sergent qui lui donna un seau d'eau et un chiffon. Il la remercia et commença à travailler. Les deux soldats venaient à peine de commencer qu'Hermine appela la Geôlière et refusa de commencer le travail.

Aie, on ve encore se faire remarquer, pensa-t-il.

C'était le deuxième travail de nettoyage qu'Iroutche effectuait et il savait qu'une semaine ne serait pas trop longue pour tout récurer convenablement. Si ils perdaient trop de temps, leur punition serait ralongée. Il chuchota à l'infirmière :

- Pourquoi fais-tu cela ?

Hermine regarde Iroutche lorsqu'elle entend sa question.

Mais car cette punition est injuste ! il est hors de question que je la fasse !
J'avais des projets mais ça tombe à l'eau.... chuchote-t-elle

Long soupire.

C'est bien ce que je pensais, songea le soldat à la réponse d'Hermine.

Curieux par nature, il demanda quand même, toujours à mi-voix :

- Quel genre de projets ?

Il s'attendait à tout de la part de l'infirmière, surtout depuis le regard suspect qu'elle lui avait lancé dans le bureau du Sergent.

Iroutche continua de travailler tout en prêtant attention à ce qu'il se passait. Il craignait la réaction du Sergent avec qui il n'avait jamais eu de problème. Le soldat respectait toujours ses supérieurs si ils en faisaient de même et obéissait aux ordres sauf si ils allaient à l'encontre de ses valeurs.

Le soldat Hermine qui toussait pour attirer mon attention pour me demander une question. Makita s'approche d'elle puis elle me dit:

Hermine a écrit:

Dites-moi, le formulaire de punition a-t-il été signé ?
Je ne commencerai le travail qu'une fois ce formulaire lu !

La géolière lui dit: Non, j'ai pas eu de formulaire de punition de la part du Capitaine Acis, si ça vous chante d'avoir un formulaire de punition je vais de se pas voir le Capitaine Acis. Puis elle regarda le soldat Iroutche qui fasait du bon travaille puis elle dit: Je vous félicite soldat Iroutche vous faites du bon nettage du gnouf continue comme ça. Soldat Iroutche je vous demande un tâche à faire jusqu'à mon retour avec les formulaires, je te demande de surveiller le soldat Hermine si elle fait de quoi se soit ou elle tente de s'en fuir, tu me le dit toute en détaille. Je te fait confiance soldat Iroutche. Makita se rendit en direction du bureau du Capitaine Acis.

héhé ! Et voilà comment gagner du temps mon cher Iroutche ! Nous voici seuls, parfait.
Cela me permet, à présent de t'exposer mon plan.
Je pensais que le geôlier était un homme mais manifestement, à part sa voix de ténor, Makita n'a rien de masculin !
Bref...

Tout en discutant, Hermine avait sorti de sa poche une belle poignée d'écus.

Tu vois ça, mon ami, c'est notre porte de sortie et c'est toi qui va l'ouvrir cette porte !

Voir le jeune soldat nettoyer alors qu'il n'était fautif en rien, l'agaçait au plus haut point

Cesse donc de nettoyer ! Tu n'as pas à le faire, cette punition est plus qu'abusive.

Le voyant à son écoute, elle reprit l'élaboration de ses projets.

Je devais jouer de mon charme légendaire pour séduire le gros Roger et le soudoyer pour qu'il fasse le travail à notre place.
Cela aurait fonctionné comme sur des roues de charrettes, je puis te l'assurer !

Hermine remit de l'ordre dans ses cheveux, déboutonna quelques boutons de sa chemise, remonta sa poitrine, se pinça les joue pour y mettre un peu de rose.

Crois-tu que la geôlière serait sensible à mes atouts ? Non, hein....

S'approchant de lui à pas feutrés, elle lui caressa la joue.

Par contre, mon mignon, avec tes magnifiques yeux, ta bouche gourmande et ton air de premier de la classe des officiers tu vas nous faire sortir !
Il te suffit de séduire Makita, de lui proposer le pactole et nous voilà libre, en n'ayant même pas touché à un de ces balais !
Qu'en penses-tu ?
Bien sûr....en remerciement...

La jeune femme lui caressait la joue, le cou, l'épaule.

....Je saurai me montrer reconnaissante.


Qu'en dis-tu ?

Iroutche écouta le Sergent et lui répondit :

-Merci, Sergent. Je ferai de mon mieux.

A peine la Geôlière quitta-t-elle la salle qu'Hermine s'approcha du soldat et lui fit part de son plan. Il fut horrifié par son projet, mais son comportement le troubla et était sur le point de dissiper ses réticences lorsque un bruit se fit entendre à l'entrée et le tira de sa torpeur. Il murmura à l'infirmière, dont la raison semblait avoir été détruite par l'atmosphère du gnouf :

- Es-tu devenue folle ? Séduire Makita, alors qu'elle me fait confiance ? Elle n'est pour rien dans cette histoire. Quand au Capitaine, bien sûr, je n'ai pas apprécié ses insinuations, mais je ne compte pas prendre de "revanche" qui pourrait désolidariser l'armée entière. C'est un officier et nous sommes des soldats, on ne peux rien y faire.

Hermine commença alors à frapper violemment le sol avec un balai et Iroutche dut éviter plusieurs coups de l'infirmière, qui semblait atteinte d'une crise de démence. Il tenta de la raisonner :

-Arrête, s'il te plaît ! Tout le monde va t'entendre dans tout le château. Je ne dirai rien à Makita mais calme toi, par pitié !

Le soldat craignait que ce bruit infernal n'attire du monde. Il se méfiait déjà du bruissement qu'il avait entendu. Iroutche ne pensait pas qu'il s'agisse d'une souris mais le plus urgent était d'arrêter Hermine, qui continuait de crier des menaces de mort à l'encontre d'Acis. Il priait pour que ce dernier n'arrive pas avant qu'il ait pu raisonner son amie. Le Vésulien devait encore jouer le rabat-joie-soldat-modèle, mais les conséquences de ces actes seraient sûrement terribles.

Alors que l'infirmiere commença à peter un cable et frappa le sol avec son balai, la jeune recrue de Vesoul elle tentait de la calmer evitant les coups, il etait temps pour l'aspirant d'agir sinon il y aurait un mort. Il se mit dans la lumiere et gueula.

GARDE A VOUS.

Iroutche sursauta violemment lorsque l'Aspirant Jerone entra dans la pièce. Il se mit au garde à vous, effaré. Comment allait-il pouvoir expliquer la situation sans causer de problèmes à son amie ?

Jerone souria en voyant les reactions des deux jeunes recrues, c'est en effet extremement rare qu'il demande à se mettre au garde à vous. Il vit tres vite l'infirmiere sortir de sa folie et Iroutche sursauter et mort de peur.

Repos. Alors ça à l'air de nettoyer dur ici. Allez remettez vous au travail, c'est le conseil de celui qui à passé le plus de jour ici, pres d'un mois au cumul dont 11 enfermé. Si vous voulez partir vite d'ici c'est le mieux à faire plutot que de tenter des plan foireux, si vous etes sages le temps que Makita vienne ici je ferais en sorte de vous faire sortir d'ici plus tot en pretextant d'avoir besoin de vous.

Allez au boulot les jeunes.

L'aspirant attrapa un balai et le tendit à Hermine.

Et cette fois ci t'en sert pas pour taper encore moi sur moi sinon tu sera obligée de me soigner et tu sais comment je suis lorsque je suis blessé.

Prend exemple sur Iroutche c'est deja sympa qu'il soit avec toi à te proteger contre toi meme.

Iroutche s'attendait à une colère de l'Aspirant qui, au contraire, les conseilla et leur proposa son aide. Sans son intervention, le soldat ignorait ce qu'il se serait passé. Il dit, en souriant à Jerone :

- Mes respects et merci, Aspirant. Je ne crois pas que Makita pourra nous libérer, c'est une punition du Capitaine en personne. Si le Sergent n'accepte de libérer qu'une personne, pourriez-vous choisir Hermine ? Je suis habitué au nettoyage et cela ne me dérange pas.

L'infirmière semblait être calmée. Iroutche revaudrait ça au Maître d'Armes.

Iroutche espérait que la réaction d'Hermine ne braquerait pas l'Aspirant, qui montrait beaucoup de bonne volonté. Il ramassa alors son balai, qu'il avait laissé tomber afin d'éviter les coups de l'infirmière, et recommença son travail. Il savait que son amie ne l'approuvait pas, mais autant donner une bonne image des deux soldats au Maître d'Armes et au Sergent, lorsque celle-ci reviendrait.

Jerone etait tombé sur un sacré morceau aussi tetu de son vieil ane Genepi.

Hermine, c'est un conseil d'un ancien, commence maintenant à faire ta corvée sinon tu devra faire du rab, de un pour ne pas avoir commencé et de deux parce que sinon ta peine debutera à la lecture du formulaire et etant à l'EM je sais que c'est pas si calme que ça pour la capitaine alors je ne sais pas quand il aura le temps de le replir le formulaire. Si ça te tient tant que ça qu'on lise un formulaire je vais en remplir un sous tes yeux.

L'aspirant sorti un parchemin et sa pointe de charbon et commença à ecrire

Citation :

- FORMULAIRE DE PUNITION -

Date : 1er Novembre 1458

Nom : Hermine.
Grade : Soldat
Corps de métier : Infirmiere
Garnison : Saint-Claude

Motifs : Insubordination, tentative de rebellion en presence d'un officier.
Punition : Nettoyage du Gnouf
Durée : 1 semaine

Officier/Sous-Officier demandeur : Aspirant-Lieutenant Jerone


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Appréciation du geôlier


*Note de 1 à 10 pour comportement et assiduité

Entrée le :
Comportement :
Assiduité :
Sortie le :

L'aspirant lui montra et la laissa lire.

Maintenant tu as le choix, soit tu commence maintenant ta peine infligée par le capitaine, soit quand Makita arrive je lui donne celui ci en plus ce qui doublera ta peine.

Je ne suis pas le plus méchant de cette armée mais je suis le mieux placé pour parler de sanctions pour en avoir eu pas mal et aussi pour avoir été geolier avant la reforme. Le poste qu'occupe Makita est celui que j'ai occupé il y a un peu plus d'un an, avant la création des OST.

Le luxovien se tourna vers Iroutche.

C'est gentil ce que tu veux faire mais je me dois d'etre reglo avec la geoliere meme si je suis plus gradée qu'elle ici c'est elle qui commande donc si faut en faire sortir un ça sera toi car tu est plus cooperatif que ta petite camarade bien que je sais qu'elle est tres gentille.

L'aspirant s'adressa ensuite aux deux.

C'est bien d'avoir ses convictions mais ici mieux vaut respecter les ordres et etre tres souple aux critique sous peine d'avoir une carriere à l'image de la mienne ce que je ne souhaite à personne, c'est peut etre pour ça que je suis encore ici alors que la plupart de mes premiers camarades sont en retraite depuis longtemps. J'ai eu la chance d'avoir plusieurs chance au prix de tres grosses conscessions mais vous n'aurez surment pas la meme chance, j'ai prouvé ma valeurs à maintes reprise entre mes betises c'est peut etre ça qui m'a sauvé à 2 reprises mais je sais que je n'ai pas le droit à une troisieme erreur sous peine de devoir rester cloitré dans ma charpenterie Luxovienne à vie.

L'aspirant savait de quoi il parlait, sa carriere et son engagement pour la FC, sa seule raison de vivre avec sa famille. S'il ne pouvait etre militaire il en mourrait et se devait desormais de se tenir un carreaux partout où il passe et surtout ne froisser personne, que ça soit superieurs ou subalterne pour un jour etre lieutenant et finir en beauté sa carriere.

Le soldat espérait que l'infirmière obtempérerait, bien qu'il ne s'y attende pas. Ses tentatives de la faire sortir au plus vite de cette ambiance qui ne lui convenait pas du tout n'aboutiraient pas... Iroutche respectait beaucoup Makita, comme tous les membres de l'armée et comprenait la position de l'Aspirant Jerone. Il n'avait d'ailleurs jamais eu l'intention de s'opposer au Capitaine, mais ses allusions fantaisistes n'avaient pas plu au Vésulien, qui, si il acceptait l'autorité, refusait qu'on l'humilie par plaisir, en particulier quand il respectait le protocole. En tout cas, le soldat écoutait les conseils du vétéran et lui répondit :

- Bien sûr, Aspirant. Je vous remercie pour ce que vous faites pour nous.

Sur ces paroles, il continua à balayer la pièce, qui devenait déjà plus décente qu'à leur arrivée.

Hermine prit le formulaire et lu avec attention chaque ligne, cherchant quelque vices de forme.
Elle tiqua quand elle lu tentative de rebellion. Insubordination, ça, elle ne pouvait nier mais le reste...
De plus, jamais il n'avait été question d'une semaine mais de deux jours si sa mémoire était bonne.

Elle regarda ensuite l'aspirant Jerone et l'écoute lui donner des conseils avisés de vieux briscard.
Il semblait blasé, dégoûté même. Elle se souvenait l'avoir vu lors de la cérémonie de fin de mandat de la capitaine Dina.
Il était resté silencieux, le visage triste, comme si une chose ou deux ne passaient pas.

Pouvait-elle s'en servir ?
L'armée, visiblement n'avait pas su reconnaitre en lui le bon soldat qu'il avait été. Il en ressentait une amertume certaine, n'étant pas considéré et récompensé à sa juste valeur.

Une petite voix lui disait ; ne fait pas ça Hermine. Tu es quelqu'un de droit, n'aimant pas les injustices. Ne t'en prend pas à cet homme qui souffre déjà tant, qui te tend la main, gentiment.

Une autre disait : Mais si ! Sert-en ! Tu sortiras plus vite ainsi ! Tu te fiches de ce vieil aspirant, il ne fait que radoter !

Hermine cria alors : ça suffit !!! secouant la tête.

Voyant les regards étonnés des deux hommes, elle leur sourit et prit le balai.

Mon aspirant, je vais suivre vos sages conseils. Merci de votre indulgence,de votre équité.
Vous êtes un homme bon.

Il n'y avait que le capitaine à réussir à la mettre hors d'elle. Le capitaine et..les bestioles infâmes comme les insectes les souris et les araignées.
Elle savait écouter les autres la plupart du temps quand elle était calme et savait aussi se ranger de l'avis du plus sage.
Nettoyant, avec entrain, (enfin, il ne faut pas exagérer non plus : nettoyant mollement), elle relava soudain la tête vers son supérieur.

Mon aspirant, juste comme ça, pour ne rien regretter. Euh...Si je vous donne ces écus, je peux partir avec Iroutche sur le champ ?

Elle le regardait avec son air malicieux, dénué de toute méchanceté ou calcul.
C'était tout simplement son caractère facétieux qui revenait au galop.
On ne se refait ps, que voulez-vous !

Jerone fut content de voir que sa sagesse acquise pendant toutes ces années agissait enfin. La jeune infirmiere venait enfin de comprendre qu'il vallait mieux s'excuter avant d'en avoir l'ordre officiel, ce qui est fait ne sera plus à faire. Alors qu'elle debuta doucement à faire sa corvée elle tenta d'acheter l'aspirant avec un peu d'ecu ce qui le fit sourire.

J'en veux pas de tes ecus, et tu ne partira avec Iroutche qu'une fois le travail fait. Et si comme me l'a dit Iroutche c'est une punition du capitaine je ne pourrais rien faire meme si je vais voir le capitaine. Soyez patient et ne vous ennervez pas c'est tout, la colere n'a jamais été de bon conseil.

De toute façon ce ne sont pas les écus qui donne la vraie valeur des gens, c'est leur coeur. J'ai beau etre plutot du genre à taper plutot que de parlementer en bon militaire, je sais pourquoi je tape et si je ne le sais pas je vais embeter mes superieurs pour qu'ils me le disent.

L'aspirant mit le formulaire dans sa poche et continua à surveiller les deux jeunes.

Iroutche regarda Hermine avec étonnement quand, après être restée silencieuse, elle cria dans les geôles puis sourit. Elle commença alors à nettoyer doucement mais, immédiatemment, essaya une nouvelle stratégie. Le soldat sourit sans lever la tête de son ouvrage. Décidément, elle ne changerait jamais. La réaction de l'Aspirant était prévisible et ses paroles correspondaient bien à l'idée que le Vésulien se fesait de l'armée. Cette punition lui paraissait finalement amusante, le Capitaine aurait dû les séparer si il voulait les ennuyer.

Makita qui est de retour avec le formulaire de punition du Capitaine, mais elle a remarqué que les deux soldats étaient pas seuls. Ils étaient avec l'aspirant Jérone, Makita qui s'avança vers l'aspirant Jerone puis elle dit: Bonjour l'aspirant Jerone que faite vous là. Makita qui avait un air surpris d'avoir l'aspirant Jerone qui surveillait les deux soldats. Si vous permettez l'aspirant Jerone je dois parler au soldat Iroutche s'il a fait sa tâche comme j'avais demandé. Makita qui s'approchait du soldat Iroutche puis elle dit: Soldat Iroutche
est-ce que vous avez faites la tâches que j'ai demandé? Est-ce qu'il y a eu des problèmes avec le soldat Hermines pendant mon absente?

Jerone salua la geoliere qui vint d'arriver.

Mes respects, Sergente

Ce que je fais ici c'est simple je me baladais par ici lorsque j'ai entendu du grabuge alors je suis venu voir et en attendant votre retour j'ai gardé un oeil sur les deux jeunes.

Iroutche était embarrassé. Il devait répondre au Sergent qui avait confiance en lui mais ne voulait pas attirer d'ennuis à Hermine. Il ne pouvait pas mentir effrontément mai avait promis également de ne pas raconter tout ce qu'il s'était passé pendant l'absence de la Geôlière. L'arrivée de Jerone l'avait tiré d'un mauvais pas, mais maintenant le soldat ne pouvait nier l'existence de la "conversation" qu'il avait eue avec l'infirmière. Le Vésulien aurait préféré que l'Aspirant s'exprime avant lui, mais il ne pouvait pas ignorer la question de Makita. Il la respectait et elle ne l'avait jamais insulté, contrairement au Capitaine, et il ne voulait trahir la confiance d'aucune des deux. Iroutche dit alors, après avoir cessé son travail et s'être mis au garde-à-vous :

-Mes respects, Sergent. J'ai bien...il hésita sur le mot, qu'il répugna à prononcer..."surveillé" le Soldat Hermine. Nous avons eu un désaccord mais tout s'est réglé. Je pense que l'air des geôles ne lui convient pas et l'arrivée d'un cafard l'a déstabilisée. L'Aspirant Jerone est arrivé à ce moment-là. Comme vous le voyez, nous avons tous deux repris le travail, encouragés par ses conseils, Sergent.

Le Vésulien n'avait heureusement pas reçu de coup de balai et il ne restait aucune trace de la "crise" de l'infirmière. Seul Jerone pouvait en parler à la Geôlière. Le soldat se demandait si il avait véritablement menti. Ces événements avaient réellement eu lieu, mais il était resté volontairement vague à leur sujet. Iroutche espérait que Makita se concentrerait ensuite sur le Maître d'Armes sans lui poser de question.

N'attendant pas la question de la geoliere et sentant se poser sur lui un regard noir, l'aspirant luxovien detailla.

Oui j'ai entendu du bruit comme si on tapait le sol avec un balai, je ne sais pas que c'etait un cafard que l'infirmiere tentait d'ecraser, j'ai cru qu'elle voulait taper son petit camarade alors je suis intervenue.

J'ai eu du mal à la faire cooperer mais elle s'est tout de meme decidée d'ecouter la voie de la sagesse, le gnouf et un ancien geolier lui ont remis les idées en place. Quand à Iroutche je ne sais pas ce qu'il devait faire en votre absence en tout cas il n'a pas cessé de balayer.

Voila tout.

L'aspirant jeta un regard à l'infirmiere histoire de lui montrer qu'il tient sa parole mais fallait bien justifier sa presence.

Je pense qu'elle n'est pas prete de refaire une betise, je pense pas qu'elle veuille revenir ici, n'est ce pas Infirmiere ?

Tout en finissant sa phrase il se tourna vers la jeune femme de Saint-Claude et lui montra sa poche où resterais le formulaire avant de finir au feu surment.

Elle a un bon fond mais reste assez rigide sur ses convictions, comme un vieux militaire bien connu de Roger.

Iroutche se tendit aux paroles de l'Aspirant. Il regarda Hermine, qui jetait un regard assassin à l'officier, qui les rassura tous deux immédiatement. Le soldat vit un geste imperceptible de Jerone que la Geôlière ne pouvait comprendre mais dont la signification leur était claire. Il attendit la réaction du Sergent.

Makita écouta toute l'histoire de l'aspirant Jerone qui détaille du début jusqu'à fin. Merci, l'aspirant Jerone tout ce que je voulais entendre. La géolière qui regardait Hermine avec les bras croiser avec un air sérieuse puis elle dit: J'espère que tu reviennes plus mettre les pieds ici sinon c'est le gnouf qui t'attend. Makita regarda l'aspirant puis elle dit: Pour le soldat Iroutche, j'ai juste dit de surveiller le soldat Hermine comme demander, il a bien faite ça.

Iroutche sourit au Sergent et se préparait à reprendre le nettoyage quand Hermine prit la parole. Le soldat dut retenir un rire à ces propos. Décidément, elle ne changerait pas. Il espérait que Makita ne prendrait pas mal cette intervention. L'idée de l'infirmière était amusante mais le Vésulien ne pensait pas que la Geôlière accepterait de les laisser boire en taverne alors qu'ils étaient punis.

Jerone secoua la tete de depit lorsqu'il entendit la jeune infirmiere.

Bon je retourne à mon arbre et aux preparatifs de manoeuvres. Bon nettoyage les jeunes, Sergente

En partant il glissa deux mots à Hermine discretement et quitta ensuite les geoles.

ça fallait le garder pour toi

Makita écouta les paroles d'Hermine puis elle dit: Bien sûr je vais dire ça au Capitaine quand votre nettoyage sois bien faite. Elle regarda l'aspirant Jerone partir du géole puis elle surveilla de nouveau les deux soldats qui repris leur nettoyage.

Hermine surpris la mine dépitée de l'aspirant lorsque celle-ci lui fit sa proposition.

Cela ne coûte rien d'essayer ! pensait-elle.

Elle afficha un large sourire quand il lui chuchota discrètement quelques mots. Elle savait qu'elle avait gagné la bienveillance de Jerone et qu'ils se verraient très prochainement en taverne.

Elle regarda Iroutche, levant le pouce, lui faisant un clin d'oeil pour lui signifier que c'était dans la poche.

Se retournant alors vers Makita, elle marmonna un bref ouai, ouai, on s'y remet...

Tout en nettoyant, les pensées de la jeune infirmière allaient bon train :

Hum, comme c'est dommage tout de même pour ce gros Roger, ça aurait été drôle et à l'heure qu'il est je serais dehors en compagnie de Iroutche.
Bien sympathique ce Jerone. Il a contrecarré mes projets mais je dois dire que ça valait le coups. Je crois que je me suis fait un ami.
Dommage aussi que le capitaine ne s'est pas montré, j'avais une autre carte à abattre.
Ma libération contre une nouvelle recrue.
j'ai su trouver les mots pour l'enrôler , après tout ! c'est à moi que son inscription devrait revenir.
Mais sale rat, tu ne t'es point montré !

Hermine estimant qu'elle et le vésulien avaient terminé, demanda à Makita la permission de disposer.

Iroutche sourit et fit un clin d'oeil à Hermine pour lui répondre. Il ne savait pas ce qu'elle et l'Aspirant Jerone s'étaient dit et ne s'en portait pas plus mal. Il sourit aux paroles de l'infirmière et reprit le nettoyage. Son amie semblait pensive, peut-être préparait-elle un nouveau coup ?

Le soldat se rendit soudain compte de l'absence d'un officier tyrannique qui avait promis de les surveiller de près.

Ouahhh, je suis impressionné, là, Capitaine ! Personne n'aurait osé dire du mal de vous sous cette présence oppressante, pensa-t-il.

En fin de compte, il préférait la présence du Sergent Makita, plus neutre et juste. Le travail avançait bien, calmement pour une fois, et Hermine demanda l'autorisation de quitter les geôles.

Le Vésulien ignorait si le temps de leur punition était terminé mais s'empressa de faire disparaître les derniers grains de poussière au cas où la Geôlière voudrait procéder à une inspection des lieux. Il observa la pièce et se dit que des soldats devraient être plus souvent punis, le gnouf avait changé de visage. Enfin, ce n'était pas une chambre de luxe non plus, seuls les punis dormaient là...

Ayant reçu un mot pour le Capitaine, l'ADC vint avec célérité voir de quoi il en retournait.

"Bonjour Infirmière, soldat." Et que dire de plus? Elle ignorait pourquoi elle était venue.

Pendant Makita surveillant les deux soldats, elle sortait une feuille puis elle écrivait un message au Capitaine par pigeon. Le pigeon qui sorta par la fenêtre qui se renda vers le bureau du Capitaine. Je ferai pas avoir une deuxième fois par hermine, je vais envoyé des messages par pigeon. pensa-t-elle. Makita regarda hermine qui voulait partir au plus vite du géole puis elle dit: Je vais inspecter les lieux avant mon accord et en plus j'ai envoyé un message au capitaine par pigeon et va venir faire un tour ici. Makita qui commença à inspecter chaque cellule et remarqua qui ont oublié de nettoyer les portes des cellules quand elle passa le doigt à chaque porte des cellules. Elle revient voir les deux soldats puis elle dit: Vous avez oublié de nettoyer les portes des cellules quand j'ai passé le doigt. Je veux que vous retourniez à nettoyer toutes les portes des cellules, exécution.

LES QUOI ?????????????????? cria Hermine, excédée.

Là, s'en était trop ! Elle voulait bien jouer le jeu de dupe imposé par le capitaine, mais là, la geôlière qui mettait du vice eut le don , encore une fois, de mettre notre jeune tête brûlée, hors d'elle.

Bien , pensa Hermine, ah, elle veut jouer, et bien on va jouer !!!!

Elle prit le balai et tenta de nettoyer les portes avec mais évidement, ce n'était pas approprié.
Exprès, elle forçait comme une damnée pour qu'il se brise entre les barreaux.

Nettoyer ? Mais bien sûr ! Encore faudrait-il que l'on dispose de matériel adéquat ! regardez ce fichu balai qu s'est brisé en deux ! J'exige un chiffon en peau de mouton à défaut d'en avoir un en peau de cap...

Elle stoppa là sa phrase, sa langue ayant encore parlé trop vite et s'assit sur la paille fraîche.

Je ne reprendrai le travail que quand je serai livrée !

S'allongeant de tout son long, sur le dos, elle attrapa un brin de paille et se mit à le mâchouiller nonchalanent.

Alors qu'ils finissaient de nettoyer, le Sergent commença à écrire un mot tout en les surveillant. Elle attacha le message à la patte d'un pigeon puis procéda à l'inspection. Comment avaient-ils pu oublier les portes ?! Le soldat se préparait à le faire mais ne disposait pas du matériel nécessaire. Ils n'allaient quand même pas nettoyer les portes avec des balais ? Le Vésulien le fit remarquer à la Geôlière :

- Euh, Sergent, pourrions-nous avoir de quoi laver les portes ? Vous ne nous avez donné que des balais et des seaux d'eau...

De son côté, Hermine avait préféré une approche plus...directe. Après avoir poussé un cri d'indignation, elle s'acharna sur les barreaux et finit par casser son balai.

Iroutche dut retenir un rire lorsque l'infirmière parla d'un "chiffon en peau de cap...". Tentant de garder son sérieux, il réalisa quand même que son amie venait encore de s'attirer des ennuis et exprimait à nouveau son opposition aux ordres en se couchant nonchalamment dans la paille qu'ils venaient d'installer sur le sol.

Iroutche vit l'ADC arriver, essaya de prévenir Hermine mais, lorsque l'officier entra dans la pièce, se mit au garde-à-vous et récita la formule, devenue automatique en la présence d'un officier.

-Mes respects, Aide de Camp.

Irtouche semblait être un bon soldat, il avait compris que casser un balai n'était pas une bonne idée. "Repos Soldat!"

Par contre pour Hermine, c'était une autre affaire. Un tel manque de respect! "Infirmière, ce balai, vous le payerez de votre poche. Et premier avertissement, il faut saluer... Avez-vous compris?"

Iroutche relâcha la position lorsqu'il en reçut l'autorisation. Malheureusement, Hermine n'avait pas entendu son avertissement et l'Aide de Camp avait l'avait vue couchée dans la paille. Les ennuis de l'infirmière revenaient, toujours plus nombreux.

Le soldat tenta de faire un signe discret à son amie pour la raisonner mais, jusque là, il avait toujours échoué à la défendre contre son tempérament, qui amusait tant le soldat en taverne mais attirait des ennuis à son amie au Château.

De plus, il y avait de fortes chances pour que soit l'Aide de Camp surnommée Julie, soit le Sergent Makita le remarque et lui demande ce qu'il avait voulu faire...

Trop occupée à être surprise par Hermine, l'archère ne s'occupa guère d'Irtouche, elle ne le remarqua pas.

"Infirmière, quand je vous dis : "Vous payerez ce balai", la seule réponse acceptable est : "Bien, Aide de Camp Ecuyer". De plus, il est inacceptable que vous soyez assise quand je vous parle. Vous devez déférence à vos supérieurs. Me suis-je bien fait comprendre?"

Un petit moineau agé de 4 bonnes années, etait tapis dans l'ombre de son lieu de naissance, recueillit par un puni à la meme époque il devint son fidele compagnon, desormais epaulé par son sergent, un rouge-gorge, il continait de servir son maitre, le plus redoutable des officiers. Lorsque Hermine cassa le balai et le laissa en plan dans la cellule, le petit volatile prit discretement quelques poil de ce dernier et s'envola furtivement vers les lieux où se trouvait l'aspirant Jerone, charpentier de son état. C'est alors legerment remonté que l'aspirant revint dans les geoles avec un balai neuf tout juste fabriqué, mais avec un manche 2 fois plus gros qu'à la normale, il s'appreta à sermonner plus que severement le responsable de la destruction du materiel lorsqu'il vit Julie, il manqua d'ailleurs de tomber en se mettant au garde à vous.

Mes Respects, Mon ADC

Bien sur l'aspirant devait justifier sa presence meme si le balai neuf pouvait l'expliquer à sa place.

Mon moineau vient de me rammener des bouts de paille et de ficelle ainsi que des petits eclats de bois et comme je lui ai quasiment tout appris je sais ce qu'il voulait me dire, je n'ai eu qu'a le suivre ici avec un balai neuf.