[RP] Une solution.

[RP ouvert à tous, bien évidemment.]



- Pfiouuu.

Le paysan accompagna ce soupir par le retrait de son couvre-chef, et le dos de sa main qui essuya les perles de sueur émergeant de son front. Pas qu'il faisait un temps à s'assécher radicalement, mais le travail demandé était plus qu'harassant. L'homme contempla ce qu'il lui restait à accomplir, et ce pour le profit d'un nobliau à la tête trois fois plus grosse que sa lourde couronne comtale. Ce dernier n'était d'ailleurs plus en l'enceinte de son domaine. A peine avait-il pris sa retraite en tant que Franc-comte, que déjà il délaissait les gens de son nouveau territoire. Evidemment, cela aurait dû ne concerner en rien l'Augustin, tant que les intendants le laissaient, lui et sa famille, vivre en paix sur les terres de Belfort et avec de quoi subvenir à ses besoins.

Mais depuis quelques jours, le paysan avait la forte impression que l'on se payait sa tête, et Dieu sait que sa trogne ne valait pourtant pas grand chose. A quoi bon fournir des efforts pour un comte qui se fichait royalement - ou plutôt comtalement en l'occurrence - de ses gens ? Lui devait se tuer à la tâche tandis que le dénommé Max de Mazière était à l'autre bout du Royaume de France en train de tenter vainement de culbuter une princesse, avait-il entendu dire par les serviteurs du castel.

-Pfiouuuuuuuu.

Cette fois, le chapeau de l'Augustin tomba à terre, bientôt suivi par ce dernier, encore plus exténué par ses pensées que par les efforts dernièrement fournis. Un peu de repos ne ferait de mal à personne, et puis qui remarquerait que le travail aux champs n'avançait plus, puisque la gestion du domaine laissait véritablement à désirer sans personne pour s'en soucier ? L'homme se laissa aller à fermer les yeux, recevant avec un faible sourire les quelques rayons de soleil perçant les nuages de cette habituelle journée printanière au domaine de Belfort.

La veille femme était consternée ces mois ci, le maître du château était régulièrement absent mais là son absence était prolongée et les dirigeants de ce domaine ne comprenaient plus rien, à qui devaient t’ils obéir ? A qui faire confiance ? Bref le chaos total sur le fief de Belfort.

*Au bureau de la gouvernante en fin d’après midi*

- Entrez ! Cria-t-elle.

Un soldat de la garde entra, celui ci avait perdu son Capitaine qui s’était pendu après avoir fait une mutinerie contre Belfort, les raisons toujours aussi obscures.

- Que voulez vous ? s’impatienta la gouvernante.

Le soldat était terrifié, il n’avait plus de chef, plus de dirigeant direct et, à Belfort, à par voler les paysans, il n’avait pas de mission concrète, mais celui ci arrive à articuler en s’aidant du regard méchant de la veille.

- C’est que … Moi et les autres soldats cela fait six mois qu’on a pas eu notre solde et on a entendu des rumeurs concernant le comte qui avait déserté son propre doma…

- Assez ! Cria la servante

Celle ci se leva et prit le soldat par la manche pour le diriger vers la porte en le regardant d’un regard froid.

- Sortez ! Vous pouvez être pendu pour de telles accusations, vos soldes vous seront données en temps et en heure, maintenant ne venez plus m’importuner pour de telles sottises !

Il est vrai que la gouvernante avait d’autre chat a fouetté, et l’idée que le Comte l’ait abandonné elle ne pouvait pas le concevoir. Elle regarda un moment, pensive, par la fenêtre et regardait l’état de Belfort, soldat mort d’ennui et mutilations en tout genre, champs non entretenus correctement, les serviteurs qui n’en faisaient qu’a leur tête ; la gouvernante en avait ras les nichons de toute cette histoire et espérait qu’elle se finisse vite …

Elle décida de se promener pour se changer l’air ; de toute il n’avait rien de mieux à faire, elle pensait souvent au Comte Max de Mazière, la première fois qu’elle l'avait rencontré c’était dans un bordel où le comte allait souvent dans ces endroits pour s’occuper des besoins d’hommes et surtout pour se cacher pour une histoire de vol en étant Commissaire au mine. Enfin tout aussi obscure cette histoire , le comte avait toujours changé de conversation quand la gouvernante lui en parlait , mais bon un beau soir , quand le comte la regarda dans les yeux , la gouvernante en tomba amoureuse et se jura de l’aimer pour l’éternité et c’est là que sa vie bascula. Certes ce n’était pas tâche facile d’aimer et de chérir le comte , on le voyait toujours avec de la gueusaille dans sont lit ou bien quelques dame noble avec qui il couchait , mais parfois la gouvernante se demanda , si il couchait pas pour le titre … Avez-vous déjà entendu un homme crier les titres d’une femme noble en plein accouplement ? Enfin avec tout ça il lui manquait cette idiot de comte et faut dire que c’est lui-même qui lui avait enlevé sa virginité, a quarante cinq ans il le fallait le faire un jour ou l’autre et elle était bien contente que le comte lui montre se coté de la vie parce que elle, la gouvernante, elle ne savait pas que les serviteurs et larbins en tout genre pouvaient coucher avec la noblesse et surtout avec un comte …

Mais bon … Max, on peut pas l’oublier comme ça , surtout la première fois qu’elle avait couché avec celui ci , même si elle avait insisté pour ne pas le faire, parce que bon elle était servante ou larbin de génération en génération dans ça famille elle n’avait donc pas envie de se rabaisser à être une catin d’un comte en pleine crise d’hormone , mais en effet il savait y faire avec les femmes. Bon bien sur coucher avec sa couronne ou son manteau de dignitaire impérial était promptement exagéré et surtout très inconfortable pour des positions mystérieuses que le comte connaissait mais il était tout fait capable que la gouvernante lui pardonne tout si il revient pour l’épouser … , alors qu’elle était encore dans ses pensée de folie avec le comte de Belfort , on frappa a la porte …

Sans attendre de réponse, l'Augustin ouvrit la porte. Après tout, le comte étant absent, il ne se ferait pas réprimander pour une quelconque maladresse de bienséance. C'est qu'il était pointilleux sur le sujet, le comte. Ses gens ne pouvaient certainement pas lui adresser la parole sans avoir effectué auparavant une bonne dizaine de courbettes, mais lui ne se gênait pas pour jurer et blasphémer à voix-haute. De plus, le castel était devenu un véritable bordel depuis que le comte avait décidé de s'attribuer le droit de forniquer dans chaque pièce de chaque étage de sa demeure. Certains l'avaient même vu à l'action dans la cour, juste devant la fontaine à l'effigie de l'empereur LongJohnSilver. L'Augustin, lui, se contentait de servir le comte - à contre-cœur certes, mais il savait qu'il n'avait à redire aux actions de Max de Mazière. Il était né dans une grange, et continuerait de vivre en tant que tel. Il s'estimait même heureux de servir un comte dont personne ne se souciait : il n'avait encore jamais eu besoin de prendre sa fourche pour défendre le domaine d'un éventuel agresseur, signe que Belfort importait peu aux yeux des autres nobles.

Mais en ce jour, oui ce jour béni de Dieu et par la volonté d'Aristote et Christos eux-même, tout cela allait changer. Des terres sans seigneur étaient bien inutiles, encore plus que si ce dernier était tout de même présent, c'est dire. Se reposer dans le champs, bercé par la gazouillis des oiseaux et éclairé par les rayons du soleil, ça fait réfléchir. Et le paysan s'est bien rendu compte qu'il ne fallait pas laisser tout ceci dégénérer plus que ça ne l'était déjà.

Devant lui, la vieille peau de gouvernante semblait essayer de se lever de son fauteuil. C'est qu'elle se prenait pour le comte, maintenant qu'il n'était plus là. Le paysan pénétra dans la pièce avant de refermer la porte derrière lui. Il effectua quelques pas vers le bureau, écrasant involontairement au passage la queue d'un rat se faufilant à toute vitesse entre les divers objets jonchant le sol. Il fixa Georgette, et laissa entrevoir ses quelques dents pourries entre ses lèvres qui s'étaient écartées pour un semblant de sourire. Avant que la vieille ne l'interroge sur les raisons de sa présence dans son bureau, il prit la parole.

- Reste donc assise, vieille bique, tu vas finir par crever à force d'faire des efforts aussi intenses.

Il se retint d'ajouter un "au plus grand dam du comte" et repoussa la gouvernante au fond de son siège.

- J'ai b'soin de savoir. A ton avis, y r'viendra l'comte ? Parc'que c'est pas que j'm'ennuie mais... enfin presque quoi. Et pis v'là quoi. Le domaine devient laid, encore plus qu'avant. Et moi j'aime pas les choses laides. Sauf toi, parc'que tu m'racontes des trucs drôles sur l'comte quand il t'écarte les cuisses. 'Fin bref, tu vois c'que j'veux dire ? On peut pas laisser faire ça...

Le paysan se demandait si la vieille comprenait tout à ce qu'il lui disait. Il attendit quelques instants, avant de demander finalement :

- Tiens, tu crois qu'tu pourrais user d'ton influence dans l'domaine pour m'avoir un ou deux trucs à boustifailler pour ce soir... ? N'avions pas eu d'viande depuis des lustres... Et vu qu'le comte a pas pu taper dans ses réserves personnelles depuis quelque temps... Hum, tu vois c'que j'veux dire ?

Le soleil présent haut dans le ciel faisait couler la sueur sur le front du jeune homme , voilà déjà quelque semaines que le comte de Belfort avait quitté son domaine et ses habitudes . Le paysage était devenu moribond , les paysans ne travaillant pas à hauteur de la production que le comte devait attendre , mais ils s'en fichaient , il n'était pas la , mais ou donc était passé Max de Mazière ? Raymond en était inquiet et ne passait plus une journée sans entrer et sortir du territoire du comte, comme par le passé ou il entrait et sortait du comte même , des nuits érotiques , des moment de pur sauvagerie , l'amour charnel entre les deux hommes avaient atteint un stade de jouissance extrême qui manquait profondément au valet. C'est d'ailleurs bien plus les ardeurs du comte qui lui manquait que sa personne même. Il faut bien dire que en dehors du lit , de la cuisine , des escalier de la cave , le comte est tout sauf bon , à tel point qu'il faisait régir son domaine par une vieille bique encore plus laide que la Franc-comtesse dans ses meilleurs jours. Et il continuait de marcher , arrivé devant le château de Belfort , immensément grand , mais pourtant grandement vide , plus de vie , que les gueux qui ne tenaient même plus de respect à l'autorité comtal qui avait tout bonnement disparu. Sans nul doute que la province de Belfort ne resterait plus aux mains du Mazière bien longtemps ce qui ne laissait que désespoir pour le jeune homme de ne plus connaitre la chaleur de son doux comte en lui.

Halte la !

Devant Raymond se tenait un des gardes de la maisonnées qui semblait encore vouloir faire son travail , sans doute un coup de bière de trop dans la taverne du village.

Je suis la Valet du Comte Mazière , laissez-moi passer par la barbe d'Aristote ! Que le Saint-père ne vous y prennent plus à être aussi sot !

Il lança quelque deniers aux gardes , argent sortie de sa bourse , elle même sortie du coffre de Belfort que l'intelligence de Max avait laissé ouvert , et dire que la vieille bique de qui régissait ne voulait pas donner l'or au peuple de Belfort , tout le monde vivait au régime sec , quelque bout de pain , et pendant ce temps la , celle qui déjà était grosse continuait à s'empiffrer. Il la haïssait , normal , il devait partager la couche du comte avec cette catin.

Laissant le garde repartir vers le village , deniers en main et lance dans l'autre ... arf même pas , ce crétin de garde avait laissé la lance à coté de la statut de l'empereur , les gardes étaient aussi idiot que le comte . Il aurait bien du mal à lever l'ost de Belfort en dirigeant lui même des hommes aussi dépourvue de sens. Regardant le garde filer , il ne préféra pas le retenir et prit la direction du château. Quelque pas après avoir pénétré dans l'enceinte de la bâtisse , il entendit quelque son , la régisseuse et ... un paysan ? bon dieu , que Belfort était devenu un nid d'imbécile , les gueux dans la maisonnées du noble et celui-ci sur les routes Toscane... Il entra

Bonjour !

[Topic fermé provisoirement à la demande du joueur de _Max.

Merci à ou (aux) auteurs de prendre contact avec moi]

LJD Macricri]