La traque

[Premier entrainement que nous ferons, en construction]

En attendant, voici en quelques mots hrp le concept.
A chaque nouveau RP seront conviés tous les hommes de l'Ost, une explication HRP (Et ce sera la SEULE note HRP de tout l'entrainement) sera donnée à chaque nouveau RP afin de mettre tout le monde dans le contexte, puis, selon le type d'entrainement et les arrangements entre moi même et certains pour le montage de l'histoire, le RP sera lancé par moi même ou la personne la personne choisie pour mettre le cadre premier du RP

Contexte:

Citation :: Un groupe de brigands s'attaque depuis peu aux paysans de Vesoul et Luxeuil qui ont le malheur de s'éloigner trop loin de leur ville, dans les bois.
Ces bois, ou plutôt dirais-je même la forêt, sont vastes, sombres et ... On ne peut prédire sur quoi on va tomber (animal, humain ?).
Suites à plusieurs agressions qui semble-t-il, sont effectuées par le même groupe, il a été décidé de mobiliser les soldats de l'Ost afin de mettre un terme au brigandage ...

Encore un qui reviens en piteux états de la forêt, et les poches vides ... Le quantième cette semaine ? Le troisième, la quatrième ? Il y avait aussi cette femme agressée et violée sur la jonction Luxeuil Vesoul qui était revenue avec des lambeaux de sa toge disposés autour de la poitrine et de la partie génitale en guise de reste de vêtement ... Les bougres, des brigands de grand chemins, des porcs et assassins ... Un homme caché dans des fougères avait vu un villageois tenter de résister à ces créatures du malin ... Ce même villageois fût retrouvé charcuté au milieu de la route ... Ils avaient pris du plaisir à l'abattre, à le voir gémir jusqu'à sa dernière goutte de sang, en tout cas la vue du corps inerte et torturé avait tout pour le faire penser.

Des échos qui parvinrent des villageois revenus vivants, tous les décrivaient de la même manière ... Un groupe de quelques hommes, dont un grand et imposant bonhomme, un borgne parait-il, qui serait le chef de ces malfrats. Lors des 2 premiers cas, il s'était imposé l'idée que ces brigands comme souvent n'étaient que de passage, et avaient attrapés ces villageois en passant, simplement parce-que ceux-ci eurent la malchance de croiser leur route. Mais plusieurs cas se succédèrent, et très vite il paru que ces bandits avaient pris racine dans cette forêt, se croyant intouchables sans doute ... Suite à ce changement de conscience du côté Franc Comtois, l'idée de faire une virée et d'en finir avec ces hommes sortis tout droit de l'enfer et leurs actes méprisants ne pouvait plus être écartée. Au pas accélérer, le maitre d'armes avait sonné le glas dans le fortin et se dirigeait vers le bureau du Lieutenant. La situation d'alerte déclarée, il ne prit même pas la peine de toquer à la porte bien qu'il salue tout de même celui-ci.

Lieutenant, les villageois n'osent plus quitter leurs habitations, ils n'osent même plus sortir de chez eux les premières lueurs de la nuit tombée ...
Ces hommes, ils les prennent pour les créatures de satan, des ombres malfaisantes pillant et torturant quiconque croise leur route ...
Il est temps de prendre nos responsabilités et de montrer au peuple que ces créatures de satan ... Ne sont que de vulgaires brigands de grand chemins qui vont récolter ce qu'ils sont semés ... Il est impératif de faire au plus vite, il en va de la sécurité du peuple et de notre réputation !
Les ordres . . . on n'attend que votre feu vert pour décapiter tous ces bâtards et enfoncer leurs têtes sur des pics afin de montrer à ceux qui voudraient faire comme eux que chez nous les brigands ne sont pas les bienvenues !

Le regard déterminé, un visage dur et sec, le maitre d'armes n'attendait autre que le feu vert pour rassembler les hommes hors de la maison forte afin de débuter une traque qui ne cesserait qu'a la capture morts ou vifs des renégats qui sévissaient à deux pas de là.

Le Lieutenant était dans son bureau comme à son habitude à une heure matinale. Elle rêvassait au diner qu'elle allait engloutir le midi. Mais ne réussi pas à choisir son repas. La porte du bureau s'ouvrit à la volée. Elle sursauta et passa sa main à son fourreau croyant à une attaque. Elle n'eut que le temps de reconnaitre le maître d'arme arriver en trombe devant elle. Elle se détendit et laissa retomber son bras le long de son corps. Le Lieutenant écouta attentivement le maître d'arme. Normalement, avec une entrée pareil et sans même saluer son supérieur, elle aura du punir l'homme devant elle. Mais en l'écoutant, c'était un cas de force majeur. Donc ce comportement était compréhensif.

- Bien maître d'arme, sonner le rassemblement, et évoquer la situation. Je vais réfléchir à une tactique.... Les soldats devront se mettre en civile et ils iront patrouiller à l'extérieur des villages. Ils mettront des bourses à leurs ceintures avec des petits caillou dedans pour faire croire que se sont des nobles en voyage. Cela sera bien alléchant pour ces brigands. Ils n'hésiteront pas à les attaquer. D'autres soldats devront se cacher dans les bosquets et fourrés pour les prendre par surprise et pouvoir les encercler pour qu'aucun puisse s'échapper.
Ensuite, libre à eux des les exterminer. Les soldats cachés seront armés d'arbalètes et d'arcs et les "civils avec des épées.
Je pense que nous les aurons comme cela.

Oubliant son diner pourtant fort alléchant, le Lieutenant sortit du bureau suivit du maître d'arme.

Un sourire au coin des lèvres le maitre d'armes répliqua aussitôt

Ouais je vois ce que vous voulez dire ... On va les ruser et leur faire la peau !
Ils doivent rigoler devant leur butin les pas beaux, ils rigoleront encore quand ils s'approcheront de nous ... Par contre ils rigolerons moins quand ils sauront qui on est !

Krane ricana un rire assez sarcastique

Bon j'vais rassembler les troufions et donner les ordres et affectations de chacun ...
On va les saigner ces sâles types !µ

Saluant le Lieutenant, le maître d'armes se dirigea vers la tour de guet sur le mur de laquelle se trouvait pendue la cloche d'alarme. Sonnant quelques bons coups pour être bien sur de casser les oreilles à tout le fortin, il rassembla les hommes dans la cours.

J'VEUX TOUT LE MONDE ICI DANS LES 5 MINUTES OU CA VA FAIRE MAL !
CANTINIER, VOUS NOUS PREPAREZ DE QUOI MANGER UN PETIT TRUC SUR LA ROUTE !
ALLEZ SOLDATS ON SE MAGNE LES FESSES, VA Y AVOIR DE L'ACTION !

Occupé à discuter avec le fonctionnaire Mcaneyth, Derdekan sursauta quand la grosse voix de Krane résonné dans l'ost tout entier. Il s'excusa auprès de l'ancien gouverneur et se rendit à la cantine. Si on se déplacait pour chasser le brigand, il fallait des choses sechèes, qui conservent facilement, dans du gros sel. Pour cela, rien de tel que du pain noir et de la viande séchée. Boeuf ou porc ? La question se posait.

Il finit par se décider pour du porc, plus dure à la dent mais ca conserve bien mieux.
Il prit les pains et les morceaux de viande séchées qu'il fourgua dans des sacs à la destination de ses soldats. Il accrocha également deux gourdes. Une d'eau fraiche et une de bière.
Avec ça, ils étaient parés. ce n'était guère aussi bon que ce qu'il y avait à la cantine, mais on ne pouvait pas apporter les tables avec les écuelles dessus, non plus.

Il sortit de sa cantine et déposa les sacs aux pieds de Krane qui venait de redescendre de la tour de guet.

Sergent Makita entendait une voix qui provient de la bas. Elle voyait le Maître d'arme Krane qui parlait si fort dans le l'Ost que tout le monde puisse l'écouter. Elle s'avança dans la cours puis elle salua le Gouverneur Derdekan, salua le Lieutenant Jasona et salua le Maître d'Arme Krane.

le sergent francoisol sortit de derriere d un pielier du batiment , avancant vers le regroupement et salua ses compatriotes ...

bien envoyer moi avec 2 autre soldat pour metre fin a cette histoire !
ils ont peur de m ataquer quand je voyage seul ou je suis seul en mission alord il devront prendre toute une racler avec 2 autre soldat pour m acompagner !

Le Chercheur-Chef arriva, salua et attendit de recevoir des ordres...

Mielikki était dans son nouveau bureau à mettre un peu d'ordre lorsqu'elle avait décidé d'aller prendre l'air de hors et de faire le tour des nouveaux bâtiment, elle eut a peine le temps de refermer la porte derrière elle que déja un appel avait retentit dans la cour de la maison forte. La voix, celle du maitre d'arme, provenait de la tour de garde, un rassemblement avait été ordonné.

La jeune femme rajusta sa ceinture à laquelle pendait une épée, ainsi que l'arc qui ne la quittait pratiquement jamais, se disant que la chose menaçait d'être intéressante...finalement, sa louve aurait peut-être été utile mais...plus le temps de dévérouiller la porte pour la faire sortir du bureau..elle se dirigea vers le groupe de soldat qui commençait à se rassembler devant la tour de guet.

Le lieutenant Jasona y était déja, avec quelques-uns de ses hommes, elle remarqua alors le Chercheur-chef Julie et alla se poster près d'elle, saluant tout le monde dignement.

-Il se passe quoi?

Le soldat Bensira était à la forge entrain d'affuter ses pointeaux lorsque la cloche retenti et que la voix du maître d'arme résonna dans toute la cour pour appeler au rassemblement.

Bensira rengaina son épée, rangea ses carreaux, prit son arbalète et son nouveau bouclier puis se rendit immédiatement au milieu de la cour.

Là, il vit déjà rassemblé le connétable, les deux lieutenantes de l'Ost, les sergents Francoisol et Malkita ainsi que le chercheur chef.

Il salua tout le monde puis se mit dans le rang du coté des troupes de Vesoul

Soldat Bensira, arbalétrier prêt à servir, à vos ordres !

Bonjour Lieutenant! Une traque aux brigands se prépare.

Jerone aux portes du fort arriva au terrain d'entrainement avec son arme ottomane qui pesait son poids tout de meme. Il salua tout le monde d'un petit signe de tete et attendit les instructions. Armé jusqu'au dents Jerone senti qu'il allait devoir les laisser ici pour faire appat.

Jasona attendit que tout les soldats soient là. Ils arrivaient assez nombreux et en fut grandement soulager. Elle attendit encore un peu pour ne pas trop répéter les instructions puis commença à donner les instructions.

-Bien, Soldats et tout les gradés! nous allons faire une simulation. De brigands attaquent des villageois à l'extérieur de Vesoul et Luxeuil. Nous allons les arrêter! Pour cela, nous avons une stratégie. Une partie d'entre vous se vêtira civilement. Ils déambuleront à l'extérieur des villages et se tiendront comme s'ils étaient des nobles riches. Pour cela, vous récupérerai des bourses et vous les remplierez de caillou pour qu'elles paraissent lourdes. Vous pouvez aussi vous arranger pour faire croire que vous êtes une famille en voyage bref.. à vous d'imaginer. Mais surtout ne pas se faire repérer.
Ensuite, un autre groupe se cachera dans les buissons ou bosquets et surveilleront les soldats civils contre toute attaque. Ils devront attendre le bon moment pour les encerclés.
Le mieux serai que ces soldats cachés soient armée d'arbalète ou d'arc. Et les soldats civils d'épée.
Mais ensuite, le déroulement c'est à vous de voir.
Dans un premier temps, vous allez faire deux groupe, un coté les soldats civils et de l'autre les soldats cachés.

Jasona attendit que tous se décident.

Arbalétrier de son état, le soldat Bensira se réjouit immédiatement à l'idée de pouvoir faire partie du groupe des soldats cachés prêts à abattre d'un carreau en pleine tête tout bandit qui s'attaquerait au groupe de civils.

Il fit immédiatement un pas en avant et se porta volontaire pour être membre du groupe des soldats embusqués.

Arbalétrier Bensira, volontaire pour le groupe des soldats en embuscade. A vos ordres lieutenant !

Je me propose comme archer, je fais partie des meilleurs. Bien qu'Ecuyer avait grand plaisir à la dire, c'était vrai.

Une pensée malicieuse s'insinua quelques instants dans son esprit : si elle s'était proposée comme civile, Jerone aurait pu jouer le père. (:

Krane écouta le débriefing rapide du Lieutenant avant de prendre lui même la parole.

Donc, vous avez compris, on se divise en deux groupes.
Que ceux qui sont d'accord pour faire partie des appâts s'avancent devant moi, je mènerai la danse du canular ... Je veux 2 hommes avec moi, histoire de faire croire à une cible facile et de choix.
Pour les autres, Vous vous divisez en 2 escouades. La première escouade sera dirigée par notre cher Lieutenant Jasona, la deuxième par notre chère Lieutenant Mielikki.

Une escouade s'embusquera sur le flanc gauche, l'autre escouade sur le flanc droit.
Aux soldats embusqués, vous partirez les premiers, juste avant l'aube, histoire de prendre position en toute discretion. Trouvez de quoi vous camouflez et respirez un grand coup, l'attente sera longue. Ah, et surtout, restez invisible, il se peut que les brigands vous marchent dessus pour prendre les appâts en embuscade ... Avouez, un beau plan ... Tendre une embuscade à des hommes qui sont en train d'en tendre une ...

Se tournant vers les volontaires pou jouer le rôle d'appât, il continua.

Alors, soldats ... Voilà comment ça va se dérouler. On va s'habiller avec des vêtements de nos dévoués nobles, et bien mettre en évidence nos bourses ... J'préfère personnelement qu'elles soient remplient de trucs métalliques, vous savez, dans le genre qui fait un bruit de tirelire quand on y touche ?
On s'avancera un peu après l'aube, on s'avancera lentement, on parleraa voix bien haute et avec joie de vivre qu'ils sachent bien qu'on est là.
Attendez-vous à être encerclés par des brutes sanguinaires, pas de gestes brusques, on feinte d'abord la peur, et, au signal on retourne notre veste, on dégaine, et on els dégomme avec l'appui de nos amis embusqués.

Oh et je ratrappe le Lieutenant sur un fait ... C'est pas une simulation, c'est un exercice ... En conditions réelles ... Les hommes que vous aurez devant-vous n'auront aucun scrupule à vous faire la peau, alors faites gaffes à vous ... C'est pas à coup d'armes en bois que vous allez combattre, mais à coup de véritable tranchant !

Des questions ?

Jerone l'ancien qui avait la tete du parfait noble avare de tout son argent alla se placer pres de krane.

Je veux bien faire le noble, je les connais trop bien pour ne pas pouvoir les immiter. Pour le metal je mettrais mes medailles dans la bourse ça fera un bruit metallique.

Jerone le paysan de base, en braie et chausse quand il n'est pas à l'armée allait jouer le noble. Un petit sourire s'afficha sur le visage de Jerone

Qui veux jouer la fille du vieux Jerone ?

[HRP: Desolé du doble poste mais faut bien avancer un peu./HRP]

Le sergent attendant les consignes précises decrocha ses 4 medailles de son uniformes pour les glisser dans une belle bourse en velour rouge seul grande richesse qu'il possedait avec ses champs et l'amour de sa femme et ses enfants. Il y mit ensuite les pierres qu'il avait ramassé pour son arme ottomane. Il enleva sa veste d'uniforme qu'il posa sur son epaule en attendant qu'on lui donne les habits qu'il devait porter.

Faudrait comme meme se presser avant que nos amis les brigands se doutent de quelque chose.

Jerone alla pres de sa charette afin d'y poser sa veste d'uniforme et son surplus d'arme afin de garder une de ses épées. Il chercha un petit objet de valeur dans sa charette mais ne trouva meme pas une vieille bague qu'aurait pu laisser sa compagne. Il s'assit à l'arriere de sa charette et s'adressa aux femmes presentes.

Dites moi mesdames ou mesdemoiselles vous n'auriez pas quelques bagues à nous preter ?

Jerone attrapa son bouclier portant un ecusson azur avec deux coeurs entrecroisés argent. Il le montra au maitre d'armes en lui posant une question

Dites moi mon maitre d'armes, quelles armes familliales porte t'on ? des fausses ? Car au pire je dois encore avoir celle que j'avais fait faire pour ma famille.

Edit MJ Krane: Bah j'attendais que quelqu'un poste encore tout de même avant d'embrayer, mais visiblement faut encore pousser les choses nous même pour que les gens osent s'impliquer un petit peu ... Je fais une suite demain

L'archère commençait à s'ennuyer. Julie vit le grand Jerone se préparer. Il demanda à toutes les filles si elles avaient une bague.

Non, désolé, je n'en possède pas.

Demoiselle Ecuyer était impatiente de chasser pour pouvoir tirer. L'idée qu'elle appréciait moins, c'était l'hypothèse de faire saigner des gens, même coupable. Ce serait la première fois qu'elle ferait du mal à quelqu'un.

Jerone en chemise et pantalon d'uniforme ses bottes enlevées tout son equipement posé dans sa charette se mit debout dans sa charette.

Bon bon bon j'ai pas d'autorité ici mais bon il serait bon mes chers camarades que nous nous preparions au lieu de rester ici comme des idiots à attendre les ordres autant etre pret pour les executer sinon ce serait perdre notre temps.

Les Archers et arbaletriers embusqués organisez vous preparez vous preparez suffisement de fleches et carreau et des vivres pour tenir.

Ceux qui savent pas quoi faire ils viennent pres de moi et commence à se preparer pour faire les civils. D'ailleur je conseille aux fantassins de se deguiser en civil en cas de combat au corps à corps ça sera un avantage non negligeable si nos archer dorment encore.

Jerone attrapa des chausses qu'il avait dans sa charette et alla chercher les habits de nobles qui trainait quelques part dans l'OST.

L'arbalétrier Bensira s'attela à préparer ses affaires pour l'embuscade.
Il démonta et nettoya complètement son arbalète, avant de la remonter. Il vérifia chacun de ses pointeaux, les affutant au maximum et les enclenchant chacun dans son arbalète afin de voir s'ils étaient prêts à un tir rapide et précis pour transpercer tout bandit qui oserait s'attaquer au "groupe de nobles fortunés" dont il aurait en charge la protection.

Bien, voilà une arme et des carreaux, prêt à transpercer toute tête ou poitrine équipé d'une armure et qui oserait s'attaquer à vous messire Jerône et votre noble famille !

Bon, allons rassembler maintenant quelques vivres pour ce bivouac en pleine nature !

Pendant qu'il rassemblait les vivres, Bensira se souvint de l'exercice encore récent de fin de ses classes qui consistait à organiser et à tenir un bivouac de 3 jours.
Mais maintenant, c'était du sérieux, et il ne fallait négliger aucun détail.
Bensira était tout de même rassuré par le fait que contrairement à sa période de classe, où tous ses camarades étaient de jeunes recrues comme lui, il était aujourd'hui entouré d'anciens soldats dont beaucoup avaient déjà l'expérience du feu. Cela serait certainement très utile au moment d'agir réellement, et d'ajuster non pas un mannequin ou une cible de paille, mais la tête ou la poitrine d'un être fait de chair et de sang !

Jerone souria.

Bien bien soldat mais je suis pas noble loin de là. Je suis un simple paysan suffisement fortuné pour faires des missions tres longues pour l'armée apres j'ai pas de terres à moi a part mon champ et ma maison à Luxeuil.

Jerone remonta sur sa charette et commença à hausser le ton les mains en porte voix.

HOOOOOOOO ON SE REVEILLE MES PETITS FRANCHEMENT SI ON FAISAIT ATTAQUER LE FORT TIENDRAIS MEME PAS 5 MINUTES ON S'ACTIVE ON A DES BRIGANDS A TUER.

Je sais que vous n'êtes point noble, sergent chef ! Mais je joue le jeu avec ironie monseigneur prince Jerone Dellavandé de Luxeuil !
Mon arbalète protègera votre tête des voleurs en tout genre !

L'arbalétrier riait de bon cœur avec le sergent chef, mais il savait que les choses étaient sérieuses tout de même.
Le moment de combattre venu, il faudrait garder son sérieux et viser juste.

Jasona regarda les groupes se former et trouva que plusieurs personnes hésitaient. Une autre personne devait être une cible. Elle réfléchit un moment.

-Bien, puisque personne veux allez avec le Sergent Jerone, j'irai. Je me présenterai comme sa compagne. Soldat Bensira, vous prendrez le commandement à ma place pour la première escouade. Je vais voir comment vous vous en sortez.

Elle se tourna ensuite vers le Maitre d'arme.

-Escusez moi mais bon exercice et simulation c'est la même chose. Ce n'étais pas la peine de me reprendre.

Le Lieutenant se tourna ensuite vers le Sergent Jerone et s'avança vers lui.

L'arbalétrier n'en revenait pas !
Le lieutenant venait de lui confier le commandement de la première escouade d'arbalétrier, à lui l'un des derniers arrivés à la garnison et dans l'Ost !

C'est trop d'honneur lieutenant. je ne suis que soldat. je ne voudrai pas prendre la place d'officier ou de sous-officier. Mais je me montrerai à la hauteur de la tâche confiée.
Y-a-t-il d'autres arbalétriers dans l'escouade ? Je ne connais pas encore bien les spécialités de tout le monde ici, mais je pense qu'excepté vous, lieutenant, et moi-même, il n'y a pas d'autre arbalétrier parmi nous. Peut-être quelques archers ? Qui est affecté à mon escouade ?

Bon ceux qui feront parti de mon escouade, vous avez entendu le lieutenant ! Préparez-vous, nous devons quitter la ville avant tout le monde pour prendre position dans le bois. Affutez vos armes et préparez-vous à vous mettre en route. Nous partirons à l'aube !

Bensira se rendit à la salle des cartes, afin de prendre une garde militaire de la région, et demanda quelques conseils au lieutenant et au sergent chef, sur l'endroit le plus propice pour tendre l'embuscade.

Makita regarda son équipement s'il n'a pas trop user. Son équipement était correct pour partie. Elle met son arc sur son épaule puis son sac à flèche sur l'autre épaule. Elle était prête pour partie avec le soldat bensira.

Le maitre d'armes sourit au Lieutenant suite à la remarque, se rendant compte qu'il y avait eu petit malentendu de compréhension de sa propre part et .... Réponse à côté de la plaque qui s'en suivit. Il s'excusa cordialement, puis il disparut dans l'un des bâtiments du fortin. Peu àprès, Le maître d'armes réapparu, les bras chargés d'un tas de vêtements de haute couture. S'avançant vers les soldats, il balança le tas sur la charrette puis se tourna vers la troupe du fortin.

Hum, à tous nos amis faux nobliaux et faux riches propriétaires, je vous propose de vous refaire une beauté vestimentaire à l'image de votre rôle dans cette mission. Dans ce tas, des vêtements haut de gammes et j'en passe, tout ce qu'il faut pour avoir la même silhouette qu'un noble. Je vous propose de vous vêtir tout de suite, chaque minute de perdue est un risque d'un nouvel acte de brigandage sur un citoyen. Lieutenant, vous qui serez dans le petit comité que je qualifierai d'appât, je vous ai même trouvé du maquillage et du parfum ... Plus on se pouponne, plus on ressemble à un noble, alors, faites vous plaisir très chère ...

Se tournant vers les autres.

Archers et arbalétriers sont-ils prêts ? Dernière vérification balistique et alimentaire, rapidos, et vous partez illico une fois que vous êtes ok.

Se grattant la tête, Krane se tourna vers Jerone.

Hum, nous ne sommes que 3 nobliaux à ce que je vois ... C'est peu ... Mais tant mieux, ça sera plus sportif. Va pas falloir être lent à la détente sur ce coup, si on dégaine trop tard on est fichu ...

Jerone fut rejoint par Jasona qui confiait le commandement des arbaletriers au jeune soldat legerement surpris et ce fut ensuite au maitre d'armes de rejoindre la charette de rassemblement avec des vetements de nobles.

Le comble du paysan jouer le nobliau.

Jerone fouilla dans les etoffes qu'avait rammené afin de trouver une tenue à sa taille.

Ben dame je vais nager dedant moi.

Jerone trouva enfin une tenu a peu pres à sa taille.

Je vais avoir l'air d'un bouffon du roy dans cette tenue non ?
En tout cas je sais le faire.

Jerone enfila la tenue à l'abris des regards indiscret histoire de faire le noble.

Oula c'est leger va falloir etre agile et eviter les coups.

Jerone attrapa une de ses épées et commença à fendre l'air à l'ecart des autres afin de s'abituer aux vetements. Il plia les genoux, fit des esquives, des charges et tout type d'attaque qu'un fantassin fait les yeux fermées mais dans un style très particulier. Jerone sautillait, était tres vif bien qu'aussi musclé que certaines grosses brutes. Jerone n'avait pas l'apparence qui allait avec sa musculature et savait en jouer. Les vetements un peu plus legers voletaient dans l'agitation plus que l'uniforme que porte Jerone depuis 3 ans. Le plus polyvalent des SA etait aussi bien capable de tirer avec les armes de sieges, detruire n'importe quoi avec sa poudre que de chasser des lapins à l'arc et parfois des brigands et de combattre à l'épée. Le GIGC etait encore dans le sang de son dernier instructeur. Jerone avait pris les chausses ou du moins un truc qui y ressemblait le seul probleme qu'il avait c'est que meme les plus petites etait legerement trop grande au niveau de la cheville. Jerone attapa un lien de soie et attacha ses chausses avec afin qu'elle tiennent lors des ses mouvements.

Bon ça va je suis pret à leur trancher les mains voir la tete.

Jerone se recoiffa legerement car il faut dire que c'est pas le mieux coiffé de tous mais le plus souvent ça se voyait pas car il avait toujours un couvre chef. Il regarda sans les affaires qu'avait rammené Krane et touva une sorte de chapeau qu'il s'empressa de mettre dans le bon sens. Il avait surment l'air ridicule dans cet accoutrement mais c'etait pour le bien de Luxeuil et de Vesoul qu'il le faisait et de toute façon il en fallait bien.

ça parle de quoi les nobles ?

Jasona écouta le Soldat Bensira qui avait un regard surprit.

-Vous ne prenez la place de personne Soldat, je veux juste voir comment vous vous en sortirez, rien de plus. Il y aura le Sergent Makita avec vous.

Krane arriva avec un tas de vêtement, richement taillé dans des étoffes comme la soie ou le velours.
Le Lieutenant, qui avait des origines nobles, fût émerveillé par la qualité de ces vêtements. Elle se demandait ou le Maitre d'arme avait récupérer ces merveilles.
Jasona sourit au propos de Krane et accepta le maquillage et le parfum qu'il avait apporté.
Elle choisit une somptueuse robe en velours mauve ornée d'orfrois, et une coiffe.
Le Sergent Jerone arriva déjà vêtu avant qu'elle ai fini de choisir sa tenue.
Elle sourit en voyant son accoutrement. Elle ne l'avait vu qu'en uniforme.

-vous êtes très élégant vêtu ainsi cher ami. Peut être faudra t'il avoir une posture plus droite pour paraître plus noble. Les nobles sont généralement très fière de leur vêtement et veulent montrer qu'ils sont de la noblesse. Donc bombez votre torse.
Pour ce qui est de la conversation, parlez de la famille, de la politique... évitez les expressions gueuses et sa ira.

Le Lieutenant partit dans les fourrés pour se vêtir. Elle se parfuma et se maquilla assez pour faire ressortir ces yeux. Elle s'approcha du Sergent Jerone.

-Bon, puisque je suis censée jouer votre compagne, autant commencer. Voulez vous me lacez ma robe?

Quand cela fût fait et que tout le monde était prêt, elle pris le bras du Sergent et s'avança sur les chemins.

101112v était une archère chevronnée. Dès que possible, elle partit chercher des vivres et des munitions. Heureusement, elle avait le plus puissant arc de l'armée, Kaloskagatos. Une fois l'archère revenue, elle portait son kimono noir qui serait assez discret. Il y avait dans son carquoi suffisamment de flèches pour tenir trois jours. Quant aux vivres, le Chercheur-Chef avait prévu dix jours - cela était dans son sac.

Pendant que les gens traînaient, la candide archère refit son chignon - ses cheveux étaient marrons.

Le Sergent Jerone - dont le grade variait comme des chemises - demanda de quoi parlait les nobles. Julie répondit en ses termes : "Sergent Jerone, il me semble que les nobles parlent de beaucoup de choses : politique, religion, astrologie, philosophie ou alors de vêtements."

Jerone le truglion de service commença à caricaturer le noble en bombant tres fortement le torse en se cambrant.

Comme ça ?

Le lieutenant Jasona arriva dans une robe mauve et demanda à Jerone de la lui lasser. Jerone vit une legere moue en laçant la robe et prenant le bras de la lieutenante de Vesoul.

Pourvu que Steph me voit pas sinon je vais passer un mauvais quart d'heure. Heureusement que c'est qu'un role.

Jerone attrapa sa bouteille de genepi et la deboucha avant de la reposer sur sa charette.

Oula j'ai bien failli faire une bourde car c'est pas en buvant mon petit elixir que je vais ameliorer notre couverture quoique je connais certains noble qui en consomme.

Jerone n'etait plus si jovial de faire le noble. D'une part si sa femme le croise autant dire qu'il est mort, d'autre part il prefere son uniforme à toute autre tenue vestimentaire meme lors de son mariage annulé par Rome.

J'espere qu'ils en vaillent la peine que je passe pour un troubadour ce brigands de seconde zone. Je prefere combattre du Lion de Juda en uniforme.

Jasona sourit en regardant le Sergent Jerone bomber le torse.

-Voila parfait. Ne vous inquiétez pas pour votre Dame, ce n'est qu'un simple exercice. Je suis mariée aussi.

Elle prit le bas de sa robe d'une main, regarda les soldats embusqués qui suivaient et se faufilaient dans les buissons et bosquets et continua d'avancer. Elle espérait que les brigands allaient rapidement tomber dans le piège, s'était difficile d'avancer avec cette robe.

Krane qui avait prit l'identité fictive d'un notaire suivit le couple Jasona-Jerone à travers les chemin. Au milieu du chemin, discrètement, il fît signe aux appâts de ralentir la cadence. les voilà qui étaient arrivés dans "la zone à risque", la zone ou la plupart des brigandages avaient été effectués. Ayant réfléchis sur le chemin, Krane s'était dit que tant qu'à se jeter dans la gueule du loup, autant s'y jeter à fond. Plus ils s'attarderaient, plus ils auraient de chances de tomber sur les pas beaux. L'endroit était complètement déserté de toute civilisation, la végétation se faisait dense et épaisse, bref, le meilleur endroit pour un brigand de tabasser le premier venu et lui vider ses poches en toute quiétude. observant autour de lui, le maitre d'armes lança un petit sujet typique de la noblesse avec une voix chantante afin de bien éveiller l'ouïe des brigands.

Eh bien mon cher baron, il paraît que nostre dévoué Comtesse vous a encore octroyé de nouvelles terres ?
Il me semble que vous êtes apprécié par nos dévoués représentants !
Moi j'ai encore fait une bonne affaire aujourd'hui ...

tapotant sa fausse bourse, il continua

J'ai encore réussi à arnaquer un gueux ... Riche certes, mais gueux quand même ... Le prix d'or auquel j'ai vendu ces broutilles .... J'en ai pour 3000 roubles dans ma bourse rien que pour ça, pas mal, hein ? héhé ...

Se demandant d'ou il avait sortit ce qu'il venait d'avancer, Krane continua a marcher lentement en compacgnie de Jasona et Jerone, espérant que celui-ci réussisse à embrayer sur le sujet. Toussotant de manière très distinguée, il s'amusait à se la jouer tel un vrai noble ... Cela dit il s'impatientait de pouvoir en finir avec les charognards qui sévissaient par là

L'arbalétrier s'était mis en route avec le sergent archère Makita afin de préparer l'embuscade dans la zone à risque.

Il fallait trouver le lieu idéal d'embuscade qui serait aussi le lieu idéal pour les brigands qui tenteraient d'attaquer une noble famille. Ce n'était pas simple, d'autant plus que si ce lieu idéal existait, il serait déjà probablement occupé par les brigands eux-mêmes, à moins que la technique de ses derniers ne soient d'être visible de loin et d'arrêter leurs victimes sous un prétexte quelconque (mendicité, accident ou autre) puis de les détrousser.

Bensira échangea ses pensées avec le sergent qui l'accompagnait, tout en observant discrètement mais attentivement, tous ceux qui croisaient leur route. Beaucoup de voyageurs échangeaient un sourire avec la patrouille militaire, donnant l'impression de se sentir un peu en sécurité, du simple fait de la présence de l'armée sur la route.

Bon, nous arrivons dans la zone dangeureuse sergent. Murmura l'arbalétrier.Faisons nous le plus discret possible, en passant par le fossé longeant la route afin de ne pas nous faire repérer. Tâchons de trouver un endroit qui nous permet de voir au maximum la route avant l'arrivée des appâts.
Une fois les appâts passés, si nos brigands ne se sont pas manifester, je propose que nous suivions la charrette, discrètement, toujours par le fossé qui longe le chemin en restant le plus discret possible. Ainsi, s'ils se font attaquer, nous pourrons immédiatement intervenir en renfort. Oh vite, ils arrivent, j'entends déjà la voix du maître d'arme non loin derrière nous.

Jerone faisant avancer sa charette avec son ane et marchant à coté avec Jasona à son bras ecouta ce que lui disait Krane et lui repondit.

Et oui mon cher, encore de nouvelles terres ce qui veux dire encore de nouveaux gueux à supporter. Voyez vous cette charette je l'ai gentillement prise avec l'ane à un de mes gueux contre une petite parcelle pour qu'il fasse un potager histoire que nous aillons un peu plus de diversité aux repas. Tres pratiques ces petites charettes pour transporter discretement une parti du trésor familial.

Jerone haussa legerement la voix lors de ses derniers mots histoire de deloger les brigands de leur cachette. Il entendait bouger dans les bosquets à coté de lui ce qui signifiait que les militaires les suivaient. Il continua à parlementer.

Si cela continue je vais plus avoir assez de place sur mon blason pour y mettre toutes les armes des terres que nous offre le Comté. Mais bon n'est-ce pas la la rançon de la gloire apres tous les faits d'armes auquel j'ai pu participer j'en ai aussi bien sur comme tous les autres profité pour remplir ma bourse.

Jerone secoua la bourse qu'il avait d'attaché à sa ceinture.

De l'argent que j'ai soutiré à un petit brigand qui trainait sur les chemins pres de mes terres, un beau petit pactole pas loin d'un millier de roubles

La nature était belle en cette saison, bien verte. Les arbres élançaient leurs bras en s'entrecroisant de manière sublime. L'on était à l'intérieur d'une maison champêtre : les colonnades marrons - les hauts troncs -, le dôme constitué des feuilles. Cela à tel point qu'il était devenu impossible d'apercevoir le faîte des arbres. Les oiseaux étaient les seuls à pouvoir se camoufler dans le dôme avec quelques serpents.

Julie suivait les autres. 101112v était étonnée d'être la plus gradée - archers et arbalétriers - mais d'être simple suivante. Le Chercheur-Chef se consola en pensant que si la mission échouait personne ne pourrait le lui imputer. La candide archère écouta quand même la discussion...

Makita écouta le mumure du soldat Bensira et au moment donner il a entendu la voix du Maître d'Arme non loin derrière nous. Makita et Bensira bien cacher dans le fossé regarda le Maître d'arme passer suivit de la charette accompagner du Sergent chef Jerone et du lieutenant Jasona. Nous suivons la charette le plus discret possible pour ne pas se faire repérer par des brigands.

Marcius le Charognard

Dans une petite clairière, assis sur un tronc d'arbre comme ses acolyte, Marcius dégustait tranquillement un gros jambon et du pain avec ses acolytes. Ils étaient à 6 assis en cercle, chacun assis sur ce qu'il avait pu trouver de confortable ou tout simplement adossés sur un arbre. Les hommes mangeaient et discutaient tranquillement, et bien qu'ils riaient et se vantaient de tous ceux qu'ils avaient déjà dépouillé, on ne pouvait les entendre à moins de 5 mètres. Ils n'étaient pas des amateurs, aussi avaient-ils appris à tout faire le plus discrètement possible, même rigoler un bon coup se faisait presque de manière inaudible.

Alors que l'un ou l'autre s'empiffrait tel un bougre, ou buvait à foison sa bouteille de rhum, Marcius fit soudain signe au groupe de faire silence et de rester aux aguets. Après quelques secondes silencieuses, le bruit qu'il pensait bien avoir entendu se fit entendre. Un groupuscule se baladait non loin de leur position, et au boucan qu'ils faisaient, ils étaient à coup sur muni d'une charrette ou ou quelconque remorque tirée par un cheval dont le bruit des sabots se distinguait assez fort. Tendant l'oreille, il écoute quelque peu la conversation qui se faisait auprès de ces hommes.

Apparemment des nobles, et qui plus est, pas des pauvres, à vue du sujet de conversation qu'ils avaient, duquel il en tira quelques mots clés comme ce qu'ils avaient réussi à empocher dans leur bourse dans la journée. Cessant un instant d'écouter, s'étant déjà persuadé d'une cible de choix, il fit signe à ses comparses de laisser tombé le repas et de se préparer. Regardant son second, Garcia alias "le sanglant", il lui fit signe d'emmener discrètement et rapidement ses 2 hommes afin de se préparer en embuscade de l'autre côté du chemin par lequel les dits nobles allaient passer. L'endroit était de plus idéal pour se lancer à l'attaque. Son second acquiesca les ordres d'un signe de tête en sans un bruit et rapidement, il disparu dans la rousse. Marcius se tourna dès lors vers les 2 comparses qui l'accompagneraient de son côté et leur fit signe de le suivre illico. S'approchants discrètement à travers les fourrés, aux aguets, ils se mirent en positionnement. Pour lancer l'assaut, le signal habituel, l'imitation du cri d'un oiseau .. Et hop ils sortiraient tous des deux côtés armes à la main pour dépouiller une cible de choix et s'en mettre plein les poches ... Le plan était déjà du tout cuit, la routine ... Mais pour l'heure, il fallait se placer, attendre l'arrivée du petit convoi ....

La jeune femme avait pris le temps de bien vérifier son arc et ses fèches tout en écoutant les directions données par le maitre d'armes et le Lieutenant Jasona. Les groupes se formaient trop lentement malheureusement mais il n'était pas encore trop tard. Bien vite, le trio de faux noble à la bourse bien dodue parti, le groupe de Bensira à quelques mètre devant eux.

La jeune femme les avaient suivit bienentendu avec son propre groupe histoire d'aller se positionner pour prendre ses lascars en embuscade. Près de Julie, elle fit soudain signe à ceux qui étaient sous ses ordres de couper vers la gauche, ils allaient emprunter un raccourcit. Mieli connaissait bien ces forêts, c'était un atout considérable.

Elle arriva bien vite au lieu prévu, déployant ses hommes autour d'elle, sur une bonne distance pour permettre au arbalétrier de se positionner entre eux. Une fois tout le monde bien a couvert, elle se camoufla a son tour dans les buissons, maquillée de boue et de branche pour tromper l,enemi...ne restait plus qu'a attendre.

Garcia "Le Sanglant"

Suivant les directives de Marcius, Garcia emmena 2 des 6 hommes avec lui afin de s'embusquer de l'autre côté du chemin par lequel était attendu un convoi qui avait tout l'air d'être de marque. L'endroit était trop beau pour laisser l'occasion passer, aussi, tant pis pour le repas ... Le chemin étant sinueux, il était facile de se faufiler d'un côté à l'autre sans se faire repérer. Aussi s'exécuta-t-il rapidement avec sa troupe. Garcia se plaça derrière un arbre d'assez grosse envergure, ses deux acolytes quant à eux se trouvèrent une branche solide sur chacun des deux arbres placés de part et d'autre du grand chêne derrière lequel celui qui se faisait surnommé "Le sanglant" se cachait lui même. Très calme, aux aguets, attendant le signal, Garcia laissa s'afficher ne sourire sur ses lèvres ... Un sourire joyeux de sadisme ...

Si la cible est de marque, il va de soi qu'en plus de la dépouiller, ils devraient l'éliminer, mais chaque chose devait se faire ans son temps. Passant la main dans ses cheveux, il détourna son regard vers son épée et son poignard ... Si ils arrivent à faire déposer les armes aux nobles par la fausse diplomatie, c'est au poignard qu'il les égorgera, en prenant son temps ... Une vraie partie de plaisir. Aux aguets du cri d'oiseau qui le ferait sortir lui et ses deux comparses de leur planque, il écoutait calmement le bruit du groupuscule qui passait à présent juste à côté d'eux ... Le coup d'envoi était imminent, ils allaient bientôt pouvoir se remplir les poches, et lui aurait surement l'occasion de pouvoir s'amuser avec des proies sans défenses comme il aime souvent les faire, en les humiliant avant de les éliminer ... La phase d'action se faisait imminente, il était prêt à s'amuser et empocher encore une fois un beau salaire...

Jerone guetait les environs continuant à avancer aux cotés de son ane qui pourrait pourquoi pas servir d'arme aussi. Son moineau lui voletait comme un oiseau sauvage histoire de se fondre dans la foret. Ce petit moineau insignifiant etait là juste pour décorer et Jerone n'y faisait pas attention ce n'est pas ce moineau qui ferait capoter la mission au contraire. Le petit moineau se posa dans un arbre dans un virage et commença à faire la cour à un femelle moineau. Il sortit là ses meilleurs cris qu'il gardait en reserve pour des occasion comme celle là. Jerone de son coté l'ecouta et lança une nouvelle discussion.

Dites ma mie ne chante-t-il pas bien ce petit oiseau ? Voulez vous que je le capture pour que vous le mettiez dans la voliere de votre nouveau domaine ?

Jerone continuait à avancer tenant toujours Jasona par le bras mais etait à tout instant pres à le lacher pour attraper son épée cachée sous ses vetements.

Poursuivant leur progression par le fossé, l'arbalétrier et le sergent archère aperçurent des mouvements dans les fourrées. Il était fort possible que ce soient les brigands qui se préparaient à tendre leur embuscade.

Il fallait rapidement trouver un poste de tir où se positionner, sans se faire remarquer, et avant que l'attaque ne soit déclenchée pour pouvoir intervenir rapidement et avec précision.

L'arbalétrier prit position dans le fossé, derrière un bosquet lui permettant de ne pas être vu, tout en voyant l'ensemble du chemin sur une distance de 25 toises environ.

Il demanda au sergent archère de prendre également position et de se préparer à tirer si nécessaire.

Bensira, prit arma son arbalète, prit un pointeau qu'il mit en place et visa vers les fourrées qui avaient bougé. Puis il attendit.

Jasona avançai lentement au bras de Jerone. Elle réfléchissait à la façon du elle allait sortir son épée de sous son jupon, elle l'a gênait pour faire les pas. Heureusement qu'ils ne marchaient pas vite.

-Bien sur mon tendre époux, mais comment allez vous vous y prendre? vous allez demander à un gueux de le faire pour nous? vous n'allez pas le faire vous même, vous allez vous faire mal et déchirer vos vêtements.

Le Lieutenant n'aimait pas parler comme sa des pas nobles comme elle préférait les appeler. Elle était peut être comtesse mais n'aimait pas ces nobles qui se prenait supérieur à tout le monde. Même si, ils avaient un titre, les pas nobles étaient comme tout les nobles mais moins riches c'est tout.
Chassant ces pensées, elle resta au aguets en regardant autour d'elle discrètement.

Jerone souria.

Oui mais le temps que nous en fassions venir un il sera surment parti a moins que nous en croisions un sur ces routes.

Jerone qui avait deja sorti le mot gueux preferait ne pas le ressortir car il n'oublie pas que meme avec l'argent qu'il possede il n'en est pas moins de cette categorie que l'on appelle le bas peuple meme si il n'est pas serf mais bien paysan "libre". L'attente devenait longue mine de rien et Jerone n'avançait pas trop vite afin que Jasona puisse avancer sans que son épée ne la gène. Il aurait dû l'accocrocher à sa charette. Il continaient à avaner avec Krane tous attentifs aux moindres bosquets mouvant.

Makita prit son arc et une flèche dans son carquois et prend une position de tir, comme lui demanda le soldat l'arbalétrier.

101112v pensa que le fait de se mettre en position la concernait aussi. L'archère prit une flèche et banda son arc Kaloskagatos.

Jerone continait à avancer commençant à se demander si les brigands avait deja plié bagage. Porte cette tenue commençait à l'insupporter il voulait qu'une chose les tacher de sang en tranchant du brigand avec son épée.

L'archère était bien dissimulée dans les fourés. Pour être plus discrète, 101112v s'était accroupie. L'odeur de la terre monta dans ses narines, c'était un peu différent de la terre de la campagne de Vesoul. Julie était presque invisible dans son kimono noir. Une flèche était placée sur son arc pour le cas où. Les autres arbalétriers et archers se tenaient prêt.

Le Chercheur-Chef ignorait totalement où se trouvaient les ennemis. Déjà l'archère avait le ventre noué à l'idée de blesser des gens. Ce n'était pas très agréable ; ce n'était arrivé qu'une seul fois.

Le sanglant était avide de carnage et d'argent. C'était d'ailleurs pour cela qu'il avait suivit Marcius. Ce dernier lui avait promis beaucoup d'or et de femmes. Le viol de l'autre jour avait été très agréable. La voir se débattre et essayer de s'échaper alors que ses complices la tenaient. C'était une chance que le chef n'apprécie pas les charmes terrestes. Ce chef était un peu fou, il avait une foi de fanantique et son propore dogme. Mais bon, ce qui comptait c'était l'argent et les femmes. Le sanglant n'avait pas remarqué les archers car il trouvait la noble d'une grande beauté. Il ressentait une douleur tant il était ithyphallique.

Soudainement, déchirant l'air, le son d'un oiseau : le signal. Sans attendre, les hommes sortirent leurs arbalètes. La perte du sanglant sonnait, il n'en pouvait plus. Il charea avec ses hommes l'épée au clair. Il désirait la femme, il la voulait maintenant.

Les personnes en ambusquade tirèrent, la flèche du Julie atteignit la première. Cela parce que son arc était plus puissant.

Le cri strident d'un oiseau déchira les airs. C'était le signal de l'attaque !

Rapidement des hommes sortirent des fourrées et encerclèrent la charrette de Jerone. Le groupe de Garcia le Sanglant sorti le premier stoppant net la charrette par l'avant. Puis par l'arrière, le groupe de Marcius le Charognard venait prendre à revers la fuite éventuelle des nobles.

Bensira évalua rapidement la situation. Le groupe qui était le plus à porter de son arbalète était celui de Marcius qui attaqua l'arrière de la charrette et qui semblait avoir en vue davantage le viol du lieutenant Jasona que le détroussage en règle de quelques nobles de passage.

L'urgence était donc d'aider le lieutenant qui avait du mal à sortir son épée pour se défendre.
Mais la situation était délicate. Un mauvais tir risquait de blesser le lieutenant. Il n'y avait cependant pas le choix.
L'arbalétrier décida de prendre pour cible l'homme le plus en retrait du groupe. Il visa l'homme, se souvenant de l'exercice de tir à l'arbalète sur cible mobile qu'il avait maintes fois réalisée sur le terrain d'entraînement de Dôle lors de son apprentissage. Son cœur battait rapidement. Il craignait de rater sa cible, et de faire échouer l'embuscade, par la perte de l'effet de surprise. Comme il s'agissait d'une cible réelle, il visa le bas du dos, et non la tête, de la silhouette qui se dessinait dans son viseur. II savait que son premier essai devait atteindre sa cible, sous peine de faire échouer la mission et de mettre en péril la vie du lieutenant, en mauvaise posture malgré l'assistance de Jérone.
Bensira prit une grande inspiration, coupa sa respiration puis décocha son pointeau qui transperça les airs et vint se ficher dans le foie de l'homme face à lui, qui ne comprit pas ce qui lui arrivait. Sous la puissance du carreau, l'homme s'effondra à terre, dans un grand cri de douleur.

Pour un premier tir réel, Bensira avait atteint sa cible, même si ce tir n'était pas mortel. Certes, c'était dans le dos et non face à face, mais il s'agissait de sauver la vie du lieutenant.

Il ne fallait pas perdre sa concentration, d'autant que l'effet de surprise ne jouerait dorénavant plus en faveur des arbalétriers et archers. Bensira réarma immédiatement son arbalète, s'apprêtant à effectuer un nouveau tir. Il savait que s'il avait l'occasion de tirer un second carreau, il n'aurait sans doute pas le temps d'en utiliser un troisième. Après le second carreau, il faudrait probablement se battre au corps à corps avec les brigands restants.

Un cri de mouette retentit dans la foret, bizarre une mouette en montagne. Aussitot Trois brigand vinrent devant eux et 3 autres derrieres. Les choses sérieuses. Mais cependant les brigands en avait plus pour Jasona que pour lui et Krane. Jerone se prepara à degainer son épée les militaires embusqués devaient prendre le temps de viser histoire d'accenter l'effet de surprise. Jerone fixa un des brigands apparement le chef et lui parla.

Laissez nous passez gueux.

Jerone avec son regard de tueur defia le brigand ça allait peter et tres bientot. Il s'etait placé devant Jasona afin qu'elle puisse degainer à temps avec sa robe et lui chuchota.

Si tu peux pas prendre ton épée prend la mienne je me debrouillerais, j'en ai une dans ma charette.

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