[Clos] Jeremails - Brigandage

Ville de Vesoul

Résumé :
Sieur Jeremails s'est rendu coupable de TALP (brigandage) sur la personne de Dame spikelilou qui a porté plainte ce jour le 10 Janvier à la brigade de vesoul. L'agression a eu lieu entre Dole et Besançon.

Préjudice :

Citation :

- 2 légumes voir évènements... les 2 étaient sur mon mandat avant le départ et j'ai fait pour avoir pour la route.
- plus que 300 écus en fait... (dont 163 écus étaient sur mon mandat et j'ai fait avec la barque les transactions, et 121 écus et 40 écusdes écarts des viandes, voir évènements = 324 écus) et j'avais un peu déjà sur moi...
- environ 25 pains... dont 15 pains que j'ai achetés avant le départ, les autres j'avais déjà sur moi, voir évènements.
- 13 viandes... ce qui me restait en fonction de celles que j'ai mangées(10)... et des transactions que j'ai faites avec deux amis qui m'ont aidé et dont l'un j'ai noté juste en texte avant que cela disparaisse pour pouvoir leur rembourser le cas échéant.... (9 + 14 - 10 = 13 viandes)

Récapitulatif du casier :

- troubles à l'ordre public constaté le 23 février 1456 à Luxeuil pour non respect du décret sur les milices : SS
- escroquerie constatée par Osadus , le 26 mai 1456 à Luxeuil : AC
- TALP ( brigandage )à vesoul le 13 decembre 1456 constaté par isabelle2 : AC
- TALP ( brigandage )à vesoul le 10 Janvier 1457 constaté par isabelle2 : EN COURS

Dossier

requisitoire

Citation :

*Sort le deuxième dossier pour le cas spikelilou, le donne au juge et zouh a la barre*

Votre honneur, nous sommes présent pour le procès de Jeremails, qui semble t'il souhaitait nous revoir au plus vite. Et qui est aujourd'hui accusé d'avoir racketté Spikelilou, avec sa complice Aliceetnina.

*Le proc retourna finalement s'asseoir*

L'accusé peut prendre un avocat pour se faire représenter si il le désire.

Fait à dole, le 11 janvier 1457,
par alaellyra, procureur de FC.

[lien du dossier : https://chateau-de-dole.forumactif.com/salle-des-instructions-et-des-audiences-f19/demande-jeremails-brigandage-t22774.htm]

L'accusation a appelé Spikelilou à la barre

Citation :

Voici son témoignage :
Spike se leva difficilement au nouvel appel de son nom pour aller témoigner. Elle avait perdu ses forces. Deux jours qu�elle n�avait pas pu manger car après que les deux brigands lui eurent tout pris, sachant qu�elle serait jetée en prison en entrant sans écu à Dole, elle avait dû travailler au n�ud de Besançon à la mine.

Elle fit un hochement de la tête au juge et au procureur et s�avança à la barre pour parler.

Juge Fabulous, procureur Alaellyra, mes respects.

Je vais me répéter, je m�en excuse, mais je ne peux faire autre.
Je suis Spikelilou, de Vesoul, ex-maître d�armes de l�armée Comtoise.
Je prenais enfin quelques repos de l�armée après tant d�année à son service et partais en voyage.
Tôt le matin du 9 janvier 1457 alors que j�arrivais au n�ud de Besançon, cet homme de Vesoul, ma propre ville où j�habite avec l�aide de cette femme de Dijon m�a sauté dessus et m�immobilisant à deux, m�ont dépouillée de tout, vidant ma besace, fouillant les poches de ma besantine, extirpant les écus de ma bourse. J�avais sur moi de quoi faire achat d�une épée auprès d�un forgeron de mes amis à Dole et d�un bouclier auprès d�un autre ami, tisserand de son métier. Ma besace contenait de quoi faire un petit voyage vers le sud pour visiter l�une de mes amies qui vit maintenant en Italie et que certains connaissent� dame Marikosan�
Un peu sous le choc, et les voyant s�en aller après m�avoir tout pris, j�ai foncé à la mine pour travailler et pouvoir espérer échapper à la prison à mon arrivée à Dole et surtout me nourrir en passant au marché.

Voilà toute l�histoire.
A eux deux, ils m�ont volée environ l�équivalent de 600 écus� vivres compris� j�ai fait parvenir à la brigadière Isabelle de la prévôté de Vesoul tous les feuillets pour justifier.
Je sais que cet homme de Vesoul n�est pas à son premier forfait. Le sergent Jerone, maintenant aspirant, qui anciennement était à la prévôté, le connaît pour ce genre de méfaits.

Merci de m�avoir écouté encore une fois procureur Alaellyra.

Spike retourna à sa place et s�assit au petit banc, attendant la suite.

Première plaidoirie de la défense

Citation :

La personne intéressée ne s'est pas manifestée.

Citation :

Votre Honneur,

Voyez comme le silence de ce récidiviste est criant de la culpabilité du Sieur Jeremails ! Il n'est aucun doute possible quant à la véracité des faits qui lui sont reprochés.
Ainsi vostre honneur je vous demanderai de prononcer une peine de 2000 deniers pour les légumes, de 15000 deniers pour les miches de pain, de 23000 deniers pour les morceaux de viande et de 32500 pour la bourse même. Soit une amende d'un total de 72500 deniers toutes taxes comprises.

Faict de dix-neuvième jour de mois de Janvier de l'an de grasce mil-quatre-cent-cinquante-sept, en Dole capitale de Franche-Comté, par le Procureur Eiddin de Margny-Riddermark.

Dernière plaidoirie de la défense

Citation :

La personne intéressée ne s'est pas manifestée.

Citation :

*L'heure était venue. Enfin il allait pouvoir dire tout ce qu'il avait sur le c�ur. Sans concessions. Avec ironie très certainement mais non sans satisfaction. Il n'ouvrit pas le dossier de l'accusé cette fois-ci. Tout était joué d'avance.*

-Je laisse de côté le jugement de l'accusé ici présent pour faire celui de la Franche-Comté. Cette chère contrée qui a tant changé. Celle-ci est actuellement à la dérive. Les brigands affluent de partout et cela n'est pas sans raisons. Ils sentent qu'elle court à sa propre perte. Pourquoi me direz-vous? Tout simplement parce qu'elle ne jure que par le conflit et que c'est donc le conflit qui la rongera. Cela fait tant de temps que ce reproche lui est fait mais que personne ne fait rien. Les gens de confiance et de valeur son tour à tour encensés puis traînés dans la boue. Tant et si bien que ceux-ci finissent par se lasser et par se demander si les idéaux qu'ils défendent sont bien représentés en cet endroit. Alors forcément des dérives apparaissent.

L'incompétence montre le bout de son nez, la Franche-Comté est aux mains de gens qui n'ont aucune raison d'avoir autant de pouvoir. Des preuves? J'ai intégré une liste comtale sans convictions et ait été propulsé au poste de juge sans aucune difficulté alors que je ne souhaitais plus rien donner à cette terre ingrate. La Franche-Comté et ceux qui sont ou qui furent à leur tête ont peu à peu effilé ma confiance. Et à l'heure d'aujourd'hui je ne suis plus un homme de confiance. Peut-être ce que je dis à l'heure qu'il est ne sera même pas relevé tant tout semble futile pour nos dirigeants. Mais peu importe. Peut-être certaines personnes prendront conscience en écoutant ces quelques mots que la voie empruntée par notre Franche-Comté n'est pas la bonne.

Pour ma part je serais loin. J'ai été déçu, beaucoup de franc-comtois me sont insupportables soit par leur fiel, soit par leur incompétence à diriger nos terres. Alors en quelque sorte je souhaite la mettre face à son destin. Bon nombres de gens peu recommandables seront relaxés en cette nuit du jugement dernier. Deux possibilités s'offriront alors à la Franche-Comté: s'unir une bonne fois pour toute afin de combattre ensemble l'ennemi commun et faire renaître en quelque sorte de ses cendres ce pays que tant ont aimé.
Ou bien laisser faire, laisser la Franche-Comté se consumer d'elle même et la laisser en proie au chaos.
Les menaces sont nombreuses et le resteront. Il faut redonner ses lettres de noblesse à la Franche-Comté.
J'étais placé du côté de ceux qui faisaient tout dans ce but mais les luttes intestines m'ont éc�uré.
Je me placerais désormais du côté de ceux qui la mettent à l'épreuve afin de voir si elle peut faire face à l'adversité.

Beaucoup me détesteront à partir de ce soir. Mais sachez juste que moi je vous détestais déjà depuis bien plus longtemps.
Ceux que j'appréciais resteront dans mon c�ur et se reconnaîtront, et comprendront peut-être même mon acte.

Le jugement dernier a été rendue.

*Fait à Dole le 19 février 1457 par le juge Fabulous*

*Le juge, qui vivait d'ailleurs ses dernières heures à ce poste, avait fait en sorte de soudoyer et de convaincre les gardes et les divers membres responsables de la surveillance des prisonniers. Ceux-ci allaient pouvoir s'enfuir sans subir aucun poursuites.*