Je ne vais pas prendre de gants, ni faire dans de la dentelle : autant crevé l'abcès de suite, et en public, ça ne me dérange pas.
Que tous aient une juste et directe vision des choses sans passer par des intermédiaires qui faussent tout.
Ah et mettez vos successibilités de coté, je vais la jouer ironique là.
L’EM est le même depuis un long moment, les officiers la composant changent peu. Du fait du peu de renouvellement du noyau fixe de l’EM, les officiers en question ont pris une assurance et une autorité qu’ils ne devraient pas avoir.
S’ajoute à cela des changements réguliers de capitaines et francs comtes, plus ou moins autoritaire voir pas du tout.
Et on se retrouve à la situation d’aujourd’hui où l’EM en arrive à vouloir diriger l’armée et empiéter sur le capitaine, et refuse de reconnaître l’autorité du franc comte.
Quel est le rôle de l’EM tel que définie jusqu’ici ? Revoyons le rôle de chacun même :
- Citation :
- Le comte est le chef des armées de franche Comté et donc l'officier le plus haut gradé.
Il décide de la politique diplomatique et militaire global à adopter.
Le Capitaine est chargé de la gestion des armées et de la mise en place des tactiques à adopter.
Le rôle de l’Etat Major est d'assister le Capitaine dans ses prises de décisions, l’avis de l’EM est requis par le Capitaine pour toutes les questions internes.
Cependant, le Capitaine y reste le seul décideur final.
Concrètement, quelles sont les dérives constatées ?
Contestation des décisions de capitaine et demande de vote, particulièrement quand c’est pour montrer qu’on n’est pas d’accord avec la décision du cap.
Je pense à la nomination de Kiboki comme lieutenant de garnison à Poligny au lieu de l’aspirant.
Le Capitaine, après consultation, annonce qu’il nomme Kiboki lieutenant. Certains officiers lui font remarquer qu’il ne respecte pas la hiérarchie des grades.
Là, à la rigueur… quoiqu’il avait bien dit qu’il savait ne pas la respecter et avait motivé sa décision.
Devant le maintien de sa décision, un vote de l’EM est demandé.
Le capitaine se réfère au codex où il est mis que l’EM n’est que consultatif.
Et c’est partie pour un : mais à quoi sert-on …
Le Franc Comte. Figurez-vous qu’il ne peut donner lui-même des ordres à l’EM. Celui-ci ne reconnaissant que ceux de leur capitaine.
Cela a été clairement dit à mon prédécesseur.
Que le capitaine ce jour-là soit absent et qu’il fallait donner des consignes vis-à-vis de la situation du moment ne compte pas. Oh les ordres ont bien été suivis, mais il ne fallait pas que ça se renouvelle.
Là, je crois rêver.
Sous l’autorité de qui l’armée est-elle ? Le parlement et particulièrement le franc comte qui le dirige.
Qui fournit les locaux et financent l’armée ? Le parlement.
C’est le parlement qui mandate l’armée pour la défense de la région.
Ca ne fait jamais de mal de le rappeler.
Voilà pour l’EM, venons maintenant au poste de capitaine.
Le respect de l’autorité supérieur.
Lorsqu’un supérieur donne un ordre, l’officier du grade inférieur doit veiller à ce qu’il soit exécuté non ? Même s’il n’est pas d’accord, il ne doit pas remettre en question l’autorité de son supérieur.
Souvent, une discussion a lieu entre eux en privée pour régler les choses, mais face aux militaires, ils se doivent de faire front commun.
J’imagine qu’un Capitaine qui donne un ordre à un sergent n’apprécierait pas que le lieutenant arrive en disant : je m’en fiche de l’ordre du capitaine, tu fais ceci et non ce qu’il a demandé.
C’est pareil entre capitaine et franc comte.
Le Capitaine gère l’armée… cela signifie donc qu’il veille à ce que chacun assure correctement ses fonctions et il leur en donne les moyens.
Quand le franc comte constate que certaines choses ne vont pas, c’est déjà que le capitaine n’a pas assuré. Que le Franc comte intervienne, c’est son droit, je ne vois aucune ingérence.
Tant qu’il ne va aller contredire systématiquement le capitaine, revenir sur tous ses ordres, il n’y a pas de raison à ce que par moment il n’intervienne.
C’est aussi au Franc Comte de veiller à préserver l’autorité de son capitaine.
Il est donc complètement inacceptable que le capitaine aille publiquement et sans aucune concertation à l’encontre des ordres qui ont été donnés par son supérieur, ordre ou sanction.
Tiens, pour en venir aux sanctions. Il y a comme une coutume tacite : on ne sanctionne pas les officiers. Oh on les rappelle parfois gentiment à l’ordre, mais basta.
C’est vrai que ça ferait tâche de voir un lieutenant au gnouf au coté de soldats. D’ailleurs, à leur niveau, les sanctions devraient être plus graves. Un refus d’obéissance d’un soldat et d’un officier de l’EM n’a pas la même importance.
Que chacun joue son rôle et reste à sa place !
Alors bien sur, voir un Franc comte pour une fois présent, qui intervient, ça bouscule tout ce petit monde. Une Franc comtesse qui n’hésite pas à faire preuve d’autorité, sanctionne.
Ca remet tout en question.
Et quand on parle de crise à l’armée, il faut être réaliste et parler de crise d’officiers qui voient leur prérogative fondre.
Officiers qui communiquent leur colère, leur mal être à leurs subalternes au lieu de les laisser se faire leur propre opinion. Ce qui n’est pas possible d’ailleurs car tout ça se passe en vase clos à l’EM.
S’ajoute à ça l’arrivé des gouverneurs, les officiers de l’EM vont devoir partager leur « pouvoir » à ces non militaires. Et malgré les encadrements mis en place, ce sentiment de jalousie domine tout le reste. Une chose ne va pas ? C’est la faute au gouverneur bien sur !
Ils ne se donnent même pas la peine d’étudier le pourquoi, préférant jouer de la critique.
Alors soit, les gouverneurs peuvent être fautifs, mais ce que je déplore c’est qu’on les accuse gratuitement sans chercher à comprendre.
Là, habituellement, j’entends râler : on s’en prend plein la figure, tout est toujours mis sur notre dos.
Voulez vous que je vous sorte les bilans sur la cause des destructions d’armée ?
Soyez objectifs pour une fois.
Devant tout ça, j’ai le rôle ingrat de recadrer.
L’audit va permettre d’avoir au final quelque chose de viable.
Et à ceux qui m’accusent de manipulation, je leur montre ceci tiré du codex :
- Citation :
- Les Grands Officiers pourront prendre des mesures pour compléter ce code, ils devront alors en avertir le parlement qui pourra, le cas échéant, voter une loi contre ces dernières si il les juge indésirables.
Toutes mesures contraires à ce présent code seront considérées comme nulles.
Une modification qui interviendrait après l’entrée en vigueur du code ne pourra se faire que par vote à la majorité des membres du parlement.
Jusqu’ici, l'armée présentait son texte ou sa réforme, le parlement l'étudiait, le modifiait et votait.
Cela souvent avec des litiges, les militaires n'acceptant pas qu'on touche à leur texte.
Avec l'audit, une concertation préalable à tout texte est faite entre toutes les personnes concernées, remettant tout à plat. C’est une première.
Donc si j’avais voulu imposer, je n’aurai pas fait d’audit.