Traité de Concorde entre
l'Artois et la Franche-Comté
Dans leur grande sagesse, leurs Seigneuries Nerevar, Comte d'Artois et Mylena, Comtesse de Franche-Comté, représentante du parlement franc comtois, ont souhaité mettre par écrit l’amitié naturelle qui lie les peuples de l’Artois et de la Franche-Comté, afin que celle-ci perdure pour les générations à venir,
Article ILeurs Seigneuries, au nom de leur peuple, province, héritiers, successeurs et vassaux, s’offrent mutuellement une paix et une amitié sincères et durables, et mettront tout en œuvre pour que les parties contractantes s’assurent que la dite amitié soit maintenue et qu’aucune hostilité, de part et d’autre, ne soit commise, en quelque occasion ou pour quelque raison que ce soit.
Il sera évité, de part et d’autre, tout ce qui pourra altérer cette amitié, tout soutien direct ou indirect à ceux qui en voudraient à une des deux parties contractantes.
Article IIEn cas d’agression, les deux parties s'offrent une protection mutuelle. Mais il ne peut y avoir engagement automatique de partie non concernée.
En cas d'attaque d'une des deux parties sur un autre Comté/Duché, l'autre peut décider de son degré d'implication, mais s'engage à ne pas aider d'une quelconque manière l'ennemi de son allié (le degré pouvant aller d'aucune aide apporter, ni à son allié, ni à l'ennemi jusqu'a la déclaration de guerre).
Bien évidemment, les ordonnances royales ou impériales prennent le pas sur ce cas de figure, chacun se devant à suivre les ordonnances de son suzerain.
En cas d'agression des Autorités Religieuses (Curie) envers l'un des deux Comté/Duché, l'autre co-signataire peut, s'il le souhaite, porter assistance au premier, et ne peut, en aucune manière, assister l'agresseur, sous peine d'annuler le Traité et de voir s'appliquer les modalités de l'Article V.
Article IIILes deux duchés s’engagent à une coopération de leurs services judiciaires et policiers, se traduisant par la mise en commun d’informations concernant les criminels et organisations criminelles pouvant nuire à l’une ou l’autre des parties contractantes.
Les deux Comté/Duché s’engagent à extrader ou à poursuivre les criminels ayant commis des méfaits sur l’un ou l’autre des territoires concernés, sur demande de l’une ou l’autre des Cours de Justice.
Si une des parties a vent d’informations, de quelques ordres que ce soit, mettant en péril la sécurité de l’autre partie, elle s’engage à en faire part à la partie concernée.
L’extradition doit rester exceptionnelle, et prononcée par le Comte souverain du lieu d’habitation de la personne mise en accusation.
Les criminels concernés seront jugés selon les lois du Comté/Duché contre lequel ils ont commis forfaiture, et subiront une peine prévue par ces mêmes lois.
Le jugement par procuration sur un sol étranger implique une collaboration étroite et totale entre les juges et procureurs des deux provinces.
Article IVLes parties contractantes s’engagent à favoriser toute entente commerciale entre elles selon l'étendue de leur pouvoir.
En cas de crise économique majeure dans l'un des Comté/Duchés contractants, les partenaires s'engagent à l'aider dans le maximum des moyens disponibles.
En partenaires civilisées, elles s'engagent à punir toute déstabilisation économique envers l'une ou l'autre, dont les auteurs comptent parmi leurs citoyens.
(Dans le cas d'une crise économique, les partenaires s'engagent à faire leur possible, en fonction de leurs moyens sans toutefois se mettre dans une position précaire, pour aider le Comté/Duché en difficulté.
L'aide pourra se faire par des accords commerciaux ponctuels.)
Article VLeurs Seigneuries ainsi que leurs héritiers et successeurs s’engagent à respecter les articles de ce traité. Tout manquement à une clause par l’une des deux parties libère l’autre de ses engagements jusqu’à ce qu’une compensation substantielle soit réalisée.
Toute annulation unilatérale du traité en situation de guerre déclarée est un acte de Trahison et autorisera des représailles totales.
Par consentement mutuel, la réécriture du traité dans son intégralité ou partiellement, voire son annulation peuvent être décidées.
La signature de traités futurs devra s'efforcer de ne pas remettre en cause celui présent. A défaut, le respect de la hiérarchie dans l'implication entre les différents comtés/duchés sera maintenu comme suit:
Pas de traités connus
Traité de Non Agression
Traité de Paix
Traité Concorde
Traité d'Alliance
Ce traité prend effet dès sa signature et jusqu'à résiliation partielle ou totale par l'une ou l'autre des parties. Les autorités de chaque partie s'engagent à ce que leur peuple prenne rapidement connaissance de ces faits.
Signé à Dole le vingtième jour de Janvier de l'An de Grâce 1455
Pour la Franche-Comté:
Rhuyzar, Régent et Chancelier
Témoins:
Kiboki (Ambassadrice pour la Franche Comté en Artois)
Signé à Arras le vingtième neuvième jour de Janvier de l'An de Grâce 1455
Pour l'Artois:
Nerevar, Comte
Témoins:
Thelvynotep (Représentant Artésien Exceptionnel)