Le château de Dole
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Le château de Dole

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 [RP] Quand le Capitaine du Lys conte fleurette

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MessageSujet: [RP] Quand le Capitaine du Lys conte fleurette   [RP] Quand le Capitaine du Lys conte fleurette EmptyJeu 17 Déc 2009 - 1:44

[RP d'échanges épistolaires entre Fleur et Melian du lys Wink]

Fleur. avait eu vent de tout ce qui c'était passé au Béarn, son ancien Comté, allant de la déclaration de guerre lancée par Genève contre ledit Comté et la prise de la capitale par les génevois mêlés du Lion de judas. Elle avait lu avec attention l'annonce que leur avait fait parvenir Messire Melian du Lys. À ce nom, son attention se redoubla du fait que sa douce ami Caro lui en avait longuement parlé quand elle avait été en négociation avec cet homme.

Citation :
    A l'attention de son Excellence Imladris, et des représentant du peuple comtois qui, de cette missive, prendront connaissance.


    Salutations,

    Je me permets quelques mots concernant la situation qui occupe Genève dans des contrés exotiques du sud et qui semble provoquer nombre de remous.

    Comtois et genevois on certes eu par le passé quelque différents, mais je vois en vous l'un des principaux artisans de l'apaisement des tensions entre nos deux contrées. Je me dois donc, aujourd'hui, d'être clair et honnête avec vous quant à l'opération, dont je suis le capitaine, menée par les genevois en terres béarnaises. Je me dois de vous relater les faits, que vous puissiez vous faire un avis en votre âme et conscience. Je le dois, car bien malgré elle, la Franche Comté risque de se retrouver dans une situation bien inconfortable avec la menace grandissante qui plane actuellement sur Genève.

    Vous n'êtes pas sans connaître les affres de la guerre, et les décisions qu'il faut savoir prendre, même à contre cœur. Certains ont des doutes quant à la bonne foy de nos combattants en Béarn, au bienfondé de nos décisions stratégiques et quant à notre but initial et unique. Il est certain que ces même personne n'ont aucune idées claires des événements qui se déroulent depuis de longues semaines dans le Béarn, devant ou préférant se contenter, c'est selon, de bribes d'informations avant de se prononcer, de crier au scandale.

    Je les entends déjà tout ces beaux parleur, ces porteur de messages funestes, déversant leur discours haineux contre Genève, eux qui sans jamais prendre de répit, sans jamais s'essouffler, ourdissent contre notre cité. Je les mets au défi, tous autant qu'ils sont, eux qui sont bien loin du Béarn, de venir contredire mes propos, ceux d'un combattant embourbé dans le marasme d'un conflit à des lieux de chez lui, d'un combattant vivant ces sombres évènements en chaque instant de l'intérieur.

    Mais cessons donc les grands discours, je n'ai sans doute pas la verve ou la plume aussi agile que certains de mes augustes compagnons. Je vais donc me contenter d'évoquer les faits. De simples faits qui parleront d'eux même, dénués de tout sentiments ou de toute opinion.

    Durant de long mois, notre chancelier tente d'obtenir du Béarn, par l'intermédiaire de son homologue Varden, l'extradition du tristement célèbre curé Yohann, défroqué et refroqué depuis.

    Aucune réponse ne viendra. Les semaines passant, notre avoyer de l'époque, Nicbur et son conseil adressent un ultimatum au Béarn, leur laissant 15 jours avant de déclarer officiellement leur comté comme ennemi de la République et territoire de guerre. La démarche se faisant avant tout dans le but d'obtenir ne serait-ce qu'une réaction même minime de nos interlocuteurs. Toujours le silence pigeon.

    Le jour fatidique arrive et nos compagnies en armes se mettent en route pour le Béarn. Ce qui, au vu de la longue route, laissera encore une quinzaine de jours avant de voir les genevois aux portes du comté en question. Cherchant à adopter la meilleur stratégie possible, nos troupes montent donc campement à Jaca et en Armagnac.

    Preuve que les béarnais avaient bien pris acte de nos déclarations, nos troupes semblent attendues bien avant que nous donnions l'assaut initiale. Étendard béarnais flottant à Tarbes et à Lourdes, prêt à nous accueillir.

    Après plusieurs jours de réflexion, nous nous mettons donc en marche vers Pau, passant leurs frontières sans soucis, et plus étonnant, passant leurs armées sans encombre. La première tentative de prise de leur Casteth, il faut le reconnaitre, fut un échec.

    Nombre des nôtres, cherchent alors à rejoindre Tarbes. Et l'armée qui nous avait regarder pénétrer sur leurs terres sans sourciller deux jours auparavant, se montre cette fois ci belliqueuse, nous empêchant de quitter Pau. Plusieurs de nos compagnons seront alors poutrés.

    Suite à cela, j'entame au nom de mes compagnons, des pourparlers avec celle qui était encore comtesse au moment des faits, Caro Maledent de Feytiat. Nous obtenons la garantie que Yohann ne serra plus le bienvenu en Béarn et que les soldats genevois seraient libre de partir une fois requinqués, sous réserve qu'ils ne remettent plus les pieds en Béarn. Vous vous en doutez, à ce moment là, le conflit touche à sa fin, et sans qu'aucun richesse béarnaise n'ait été saisie au titre de prise de guerre.

    La fin de nos négociations coïncide avec celle de mandat de la comtesse Caro. Les nouveaux puissants en place dans le Béarn désavoueront pourtant ses décisions pleine de bon sens et d''intelligence, et empêcheront par la même la fin du sanglant conflit. Pire, ils reprennent ce silence pigeon qui fut préjudiciable à la genèse de toute cette affaire. Notre Chancelier Izaac, m'ayant relayé dans la difficile tache des pourparlers, n'obtenant même plus de réponse à ses propositions de paix. Les discussions, volontairement ou non, sont rompues.

    L'ancienne comtesse Caro, si sage et déterminée à mettre un terme à ce conflit, aura d'ailleurs à subir le même traitement que les genevois ont pu subir. Certains l'accusant même de traitrise. Vous en tirerez vous même les conclusions qui conviennent. Traitrise pour le seul motif valable qu'elle avait su laisser entrevoir accalmie et paix...

    Suite à ce dialogue complètement rompu, suite à ces garanties qui ne sont plus et à ces promesses de paix perdues, et seulement suite à cela, le second assaut est décidé et serra couronné de succès.
    Le comportement des hautes instances béarnaises ne nous a guère laissé le choix une fois de plus...



    Mélian du Lys,
    Capitaine pour la Compagnie des Reitre Suisses



    [RP] Quand le Capitaine du Lys conte fleurette Sceau_11

Quand elle eut fini sa lecture. Elle prit d'emblée sa plume et écrivit au Sieur Melian du Lys, pour lui faire part de sa position qui elle n'avait pas bougé d'un iota...celle de se battre pour une cause qu'elle croyait juste. Elle désirait combattre l'hérésie avant tout et ceux qui n'avaient que le pouvoir en tête et mettaient par leur ambition démesurée à mal bien des Comtés.


Citation :
Bien le bonjour Messire Meliandulys,

Je me présente Fleur., ancienne béarnaise comme vous avez pu vous en douter, et franc-comtoise avant vos assauts en Béarn.

J'ai beaucoup entendu parler de vous, du fait que je suis une très proche amie de Caro Maledent de Feytiat et de son compagnon Oli. J'ai su que vous étiez en négociations avec elle lorsqu'elle était Comtesse de mon ancienne contrée, alors que le Lion avait enlevé sa fille Clémence. Je dois avouer que si je n'avais pas été aussi enceinte à ce moment là, je serai redescendue pour aider mon amie à vous faire passer un mauvais quart d'heure, mais malheureusement je n'aurai sans doute pas été d'une grande utilité dans l'état où j'étais. Cependant, depuis j'ai accouché, et croyez moi, je n'ai qu'une envie punir les actes qui se sont déroulés en Béarn, non pas je défende sa noblesse infectée, car entre nous, je ne porte guère en mon coeur les nobles qui ont retourné leur veste et ont traîné dans la boue le nom de mon amie Caro et celui d'Oli par soif de titres ou de pouvoir, alors qu'ils ont été les seuls aptes à défendre le Béarn. Je pense bien évidemment à quelques noms comme l'ancien Coms et chancelier Varden, la vicomtesse Eugénie de Varenne, dite l'Ingénue, que je surnomme volontiers la blondasse girouette sans cervelle ^^, etc. La Comtesse Azilize, une ancienne amie, ne s'est malheureusement pas montrée à la hauteur, balayant en trois jours les efforts de Caro, qui avait tout mis en marche. J'avoue en avoir éprouvé de la colère.

Quand vous avez réussi à prendre le Château de Pau, profitant de la démission inattendue du Maire de Pau et reprise par l'armée béarnaise, j'ai trouvé votre acte fort punissable mais brillant. Autant rendre à César ce qui lui appartient. Cependant, mettre le Comté en négatif comme vous l'avez fait avec vos pairs et me mettre ces mines béarnaises dans un état aussi déplorable... je dois avouer que je ne peux laisser cela impuni. Je me suis fort investie en Béarn, surtout dans les mines, et je ne pensais guère que cela m'affecterait autant Laughing mais c'est le cas. Je me battrai donc quel que soit l'endroit pour que vos actes soient punis et que ce que vous avez pris à mon ancienne contrée soit rendu.

Votre missive relate parfaitement les faits et je n'ai rien à en redire si ce n'est que je condamne vos actes car vous avez blessé un Comté jusqu'à la moëlle pour la tête d'un homme, qui avait, depuis belle lurette, quitté les terres béarnaises.

Pour moi, le Comté béarnais est un Comté maudit où deux femmes d'exception se sont démarquées par une gestion hors pair, il s'agit de feue Améliane de Censorel et de Caro Maledent de Feytiat, ma douce amie.

Enfin voilà, si vous avez eu des échos sur mon appel à l'aide de la FC pour le Béarn, vous savez à quoi vous en tenir avec moi.

Bien à vous

Fleur.

Elle plia la missive et l'attacha solidement à la patte de sa colombe, Linelle, qu'elle envoya porter cette missive au Sieur Melian du Lys, quel que soit l'endroit où il se trouvait.


Dernière édition par Fleur.de.Quingey le Jeu 17 Déc 2009 - 20:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [RP] Quand le Capitaine du Lys conte fleurette   [RP] Quand le Capitaine du Lys conte fleurette EmptySam 19 Déc 2009 - 16:49

Une colombe vint tirer Mélian des pensées futiles qui occupaient son esprit à mesure que grandissait son ennui aux pieds des Pyrénées. Il leva les yeux sur le plumage blanc du volatile.. tiens donc, les béarnais répondaient-ils enfin favorablement à leur demande de paix ?

Un premier coup d'œil impatient et curieux parcourut la lettre sans la lire jusqu'à venir relever le nom de son mystérieux auteur. Hum... Fleur... voilà un nom enchanteur qui caressait son imagination et présageait de bonnes choses, même si cela ne semblait point être le signe de la fin du conflit que le genevois avait initialement espéré. En y réfléchissant bien, les lignes qu'ils avait eu à lire par les temps troublés dans lesquels il était plongeait, n'était que bien rarement de bon augure.

Lecture terminée, légère surprise et fin sourire accroché, le Capitaine semblait sous le charme bien qu'un ou deux point pouvaient prêter à discussion. Il avait ces derniers temps une forte propension à se laisser séduire par l'éloquence des femmes de caractères. A ne pas en douter, la Fleur en question en était une. Une amie de Caro, voilà qui ne le surprenait guere...

Une bien charmante attention que celle là, il lui répondrait donc.
Se saisissant d'un parchemin vierge, il y laissa courir sa plume, attacha la missive soigneusement cachetée à la patte de la colombe et la renvoya d'où elle venait.


Citation :
    Enchanté dame Fleur,


    J'ose le mot ma dame, je suis enchanté. Je sais que vous êtes l'une des rares personnes à avoir soutenu Caro et ses actions même lorsque tous, adeptes de la fourberie et de la mauvaise foy l'accusaient de tous les maux, cherchant simplement bouc émissaire pour cacher leurs propres errements. Vous ne pouvez donc être que femme empreinte de sagesse et de conviction. Dire que je suis enchanté de croiser la plume avec vous n'est donc pas sentiment galvaudé.

    Je vous ai lu avec la plus grande attention, et je ne souhaite que vous répondre quelques mots.
    Il est évident que nos griefs vont à l'encontre des mêmes personnes. Ces Varden et Eugenie, ceux par qui la situation loin de nous laisser espoir d'un arrangement, s'est dégradée jusqu'à en devenir un conflit qui marquera aussi bien Genève que le Béarn. Cette Azilize, celle qui n'aura pas su s'affirmer et prendre la seule bonne décision que la situation exigeait et que tout le monde attendait. Celle qui par incompétence aura piétiné le travail de votre amie Caro.

    Et c'est là où je peine à vous suivre. Cette haine que vous semblez nous vouer alors qu'il est si clair dans vos propos comme dans les miens, que nous adressons nos reproches aux même personnes... ces personnes à l'origine du déclin béarnais. Ce Béarn que Caro avait pourtant courageusement et avec grande sagesse maintenu à flot, allant jusqu'à sortir son peuple d'un conflit à peine entamé. Le tour de force de votre amie est à saluer... et si jamais il a avorté c'est uniquement sur l'écueil de la stupidité d'Azilize et consort. Ne vous voilez donc pas ainsi la face, et ne vous trompez point d'adversaire en trouvant bouc émissaire comme l'on fait ceux que vous condamnez.

    Si le conflit a ainsi perduré, si la victoire militaire est devenu avec tant d'aisance genevoise, les seuls responsables en sont les puissants du Béarn. Ceux là même préférant aux discussion et à la sagesse, le mutisme, un manque d'honneur et un comportement lamentable... Cela et cela seul aura couté à ces décideurs imbus d'eux même, se gavant jusqu'à l'indigestion de ce pouvoir égoïste à leur portée, une cuisante défaite et la prise du Casteth. Seules les ingérences d'une poignée d'inconscients, aura, une fois n'est pas coutume plongé tout un peuple dans le marasme d'un conflit aisément évitable. Les puissants se gavent et les bonne gens du peuple, à leur dépend, trinquent à leur santé


    Au plaisir, peut être, d'échanger avec vous autre chose que des mots.

    Mélian du Lys
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MessageSujet: Re: [RP] Quand le Capitaine du Lys conte fleurette   [RP] Quand le Capitaine du Lys conte fleurette EmptySam 19 Déc 2009 - 17:33

Fleur., récemment nommée CaM, était en train de vérifier l’état des mines comtoises quand un bruissement d’ailes lui fit lever la tête. Elle reconnut sa colombe. Voilà des jours qu’elle l’avait envoyée quelque part en Béarn porter une missive au Sieur Melian du Lys. Elle n’était donc pas surprise de la voir arriver essoufflée et un pli à la patte.

Elle s’en saisit et lut attentivement la missive. Un sourire se dessina sur ses lèvres. La dernière phrase la laissait, quant à elle, bien pensive « Au plaisir, peut être, d'échanger avec vous autre chose que des mots.»… aurait-elle affaire à un homme qui aimait les femmes de caractère? Sans aucun doute, seulement leurs voies choisies étaient si différentes et elle si mariée… enfin, échanger des mots n’a jamais fait de mal à personne.

Aussi, prit-elle sa plume pour y répondre.


Citation :
Sieur Melian du Lys,

J’accuse bonne réception de votre missive et je vous fais donc réponse sur le champ.

Je serai enchantée de vous connaître en d’autres circonstances, voyez-vous, surtout que vous maniez agréablement la plume, et que je pourrai prendre plaisir à vous lire. Vous pouvez d’ailleurs user de l’appellation « Dame » si cela peut vous faire plaisir. Cependant, sachez que j’ai pour habitude qu’on me prénomme Fleur., tout simplement, sans doute mes origines de roturière et fière de l’être qui ressortent, allez savoir.

Vous semblez surpris de me voir entamer un combat contre vous et les vôtres alors que nous avons les mêmes griefs envers certaines personnes de la noblesse béarnaise. Il est vrai que cela peut vous paraître contradictoire… Cependant, sachez que je n’apprécie nullement vos méthodes qui ont mis à mal un Comté alors que la voie du dialogue plutôt que celle des armes et du pillage aurait eu un meilleur effet. J’avoue que la peur de mal paraître, de mettre à mal sa réputation en prenant certains risques refroidissent les têtes dirigeantes du Béarn, et ce depuis la nuit des temps. Néanmoins, piller un château est-ce le meilleur moyen, selon vous, de faire entendre vos revendications? Certaines personnes déclarent à qui veut l’entendre que le Béarn n’est pas en guerre, que Genève n’est pas en guerre, alors pourquoi une déclaration de guerre a eu lieu ? Tant de questions sans réponses… mais qui va trinquer pour cette noblesse qui a failli? Les béarnais eux-mêmes, un peuple innocent… Ils devront se sacrifier encore plus, payer encore plus d’impôts pour soutenir leur Comté, et j’avoue que j’ai dû mal à accepter cela.

Vous me voyez donc contrite mais je crois que le combat sera inévitable entre nous. C'est fort dommage...devoir sacrifier une si belle plume.

Si seulement, vous aviez fait en sorte de faire tourner le Comté pour montrer aux yeux de tous l’incompétence des gens en place, oui je me serai rangée à votre avis, mais là piller comme vous l’avez fait, je dois avouer que je ne peux pas l’accepter et c’est donc pour cette raison que si nos chemins se croisent, nous devrons sans doute faire quelques pas de danse et combattre l’un contre l’autre. L'un de nous mourra certainement, peut-être moi, peut-être vous... qui sait?

Je vous rassure je n’ai nulle peur de mourir quand je sais que je me bats pour une cause juste et celle-ci je la pense juste. Bien entendu, est-ce bien sage pour une jeune femme de défier un homme tel que vous? Je ne saurai dire mais je suis tellement imprévisible et tête brûlée que tout est possible.

D’ailleurs, ne souhaitiez-vous pas échanger autre chose que des mots avec moi?

Quelques leçons d’escrime vous siéraient-elles?

Au plaisir de vous lire

Fleur.

Fleur attacha la missive solidement à la patte de sa colombe, et lui ordonna d’aller se reposer avant de repartir vers le Béarn. Un sourire sur les lèvres… elle dût avouer que la plume de ce Melian l’avait quelque peu amusée.
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MessageSujet: Re: [RP] Quand le Capitaine du Lys conte fleurette   [RP] Quand le Capitaine du Lys conte fleurette EmptySam 2 Jan 2010 - 4:33

Avant même la lecture des premiers mots qui lui étaient cette fois ci adressés, un sourire se dessina sur le visage de Mélian dès l'instant où son regard se posa sur la fine écriture en provenance de la lointaine comté franche. Le courrier datait. Sa retraite forcée du coté des geôles béarnaise l'ayant tenu éloigné des affaires courantes. Il espérait que la charmante Fleur, sans réponse du Capitaine, le temps passant, ne s'était point pour autant laisser aller à une trop grande déception ou à une douce mélancolie...

Bien vite, ces doigts engourdis d'être restés trop longtemps inactifs se saisirent d'une plume et entreprirent de rédiger réponse à la charmante correspondante. D'abord maladroit, le poignet, petit à petit, retrouva son agilité, déposant sur le vélin une réponse qui n'était sans doute plus attendue.


Citation :
    Chére Fleur,

    Sans doute est-ce ces promesses entrevues entre vos lignes qui me poussent à nouveau à vous répondre bien malgré moi.

    Impétueuse et courageuse à la plume parfois si acérée. Sans doute votre nom vous aura été donné devant contemplation d'une de ces roses des plus belles et des plus rares qu'il soit. Et vous le portez à merveille... cette promesse de plaisir tenu en respect par ces épines menaçantes. Sauvage et désirable, un délectable mélange qui en aura vu chavirer plus d'un, je ne peux en douter. Je me permet de là où je suis, la plume courageuse, n'ayant encore jamais eu le plaisir de poser mes yeux sur vous. Courage que j'aurais sans doute étouffé si d'aventure, et quelle aventure, nous échangions ses mots de visu, il est certain. Mais que voulez vous, la plume a parfois cette témérité que la parole n'ose à peine qu'effleurer.

    Dire que je suis surpris serait un doux euphémisme. Je le suis, en effet, pour plusieurs chose, même si l'une d'être elle n'aurait pas sa place dans ce courrier. Peut-être que si nous en arrivions un jour à deviser face à face, vous en ferais-je alors la confidence. Mais laissons là ces élans que la raison et la bienséance réprouvent.

    Je gage que votre histoire béarnaise aura sans doute laissée des traces patriotiques permanentes, il n'empêche que j'ai grande peine à vous comprendre, comme sans doute éprouvez vous le même sentiment à mon égard. Vous êtes vous l'espace d'un court instant, imaginée inverser nos places, afin de vous faire une idée des moyens que vous auriez été prête à mettre en œuvre dans le cas ou la diplomatie ne recevait comme seul réponse qu'un silence plein de mépris.

    Ne voyez en mes propos aucune prétention, chére Fleur, mais je suis homme de diplomatie et je sais ce qu'elle est, ayant moi même œuvré et œuvrant encore pour Genève. Et croyez bien que j'ai eu interlocuteur bien plus rigide et moins avenant que le Béarn. Des contrées où sitôt Genève était annoncée, que l'on pensait promptement à hérétiques ou cité impie. Et pourtant... jamais me suis-je retrouvé dans situation aussi bouché qu'avec votre ancien comté.

    Alors, que faire lorsque les tentatives d'approche diplomatique reçoivent des fins de non recevoir ? Je vous le demande chére fleur. Que faire lorsque tout dialogue est rompu avant même d'avoir été entamé, malgré des mois à faire des appels du pied ? Attendre des année ? Se taire et oublier en dépit de tout honneur, de toute fierté et de toute volonté que justice soit faite ? Taire ainsi ses convictions ? Tant de question, mais je sais que vous en connaissez les réponses, chére fleur. Je vous pense bien trop fière et trop entière pour que dans pareille situation, vous n'entrevoyiez point autre action pour solutionner le problème auquel vous êtes confrontée, même si pour cela vous deviez faire appel à des méthodes que vous ne toléreriez qu'à demi.

    Voyez vous, une auguste personne de ma connaissance n'a de cesse de répéter que la guerre n'est que le prolongement de la politique par d'autre moyens. J'aimerais que vous méditiez calmement sur la portée et la véracité de tels mots.

    Mais je vois malgré tout, que vous êtes ouverte à la recherche de ces plaisirs fugitifs, sel de la vie, me faisant ainsi miroiter celui que je ne saurais qu'accepter. Danser lame contre lame avec vous chère Fleur, j'espère que ce n'est pas là que vaine promesse afin de faire plier l'homme imparfait que je suis. Déjà votre amie Caro m'avait mis en émoi en me laissant imaginer l'intimité d'un tête à tête de la sorte... je vous avoue être depuis rester sur ma faim, l'imagination ayant fait son office, la promesse de ce moment délectable n'offrant malheureusement pas la suite tant espérée.

    En attendant, impatient, ce moment ou ma lame embrassera la votre,

    Votre dévoué,

    Mélian du Lys.
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MessageSujet: Re: [RP] Quand le Capitaine du Lys conte fleurette   [RP] Quand le Capitaine du Lys conte fleurette EmptyJeu 7 Jan 2010 - 23:30

Entre deux échanges de douceurs et autres promesses avec sa lointaine fleur comtoise, le Capitaine devait aussi se charger de quelques obligations. Ça avait le mérite, à défaut de lui donner le sourire, d'occuper un peu le bonhomme, rendant l'attente de la prochaine missive griffée de sa dame De Quingey (presque) supportable.

Il entreprit, ce jour là, de donner quelques nouvelles de sa modeste personne aux genevois restaient au pays à garder cochons, vaches et marché...


Citation :
    Madame l'avoyère,
    Dames et sieurs du conseil,

    Ne reconnaissant plus ma cité, et ne me retrouvant plus dans sa politique,
    Me sentant, par elles, trahi à plus d'un titre,
    Ne pouvant envisager, moi sicaire déclaré et aristotélicien réformé, de renier mes convictions,

    Aujourd'hui, je me dissocie sans ambages de cette politique fantoche, par laquelle Genève tend à ne devenir plus que l'ombre d'elle même.

    Prenez dès à présent note que je démissionne de toutes les fonctions me rattachant encore à Genève.
    De ce fait, je laisse libre ma place au conseil des bourgeois et à la chancellerie.
    Je quitte également la Garde Genevoise où j'étais encore caporal.

    En priant Déos que l'effritement inquiétant du phare n'annonce pas son écroulement prochain.

    Mélian, Capitaine des Reitres Suisses.


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MessageSujet: Re: [RP] Quand le Capitaine du Lys conte fleurette   [RP] Quand le Capitaine du Lys conte fleurette EmptySam 9 Jan 2010 - 21:19

Fleur reçut deux missives l’une en l’arrière de l’autre… Elle se demandait bien qui en était l’expéditeur… cela faisait tellement longtemps qu’elle n’avait plus eu de nouvelles de ce cher capitaine reitre, qu’elle le pensait mort depuis le temps ou pire, qu’il avait décidé de mettre fin à leurs échanges épistolaires… la mélancolie l’avait un peu gagné… car il faut dire qu’elle s’était habituée à sa belle plume… et qu’après toutes les promesses contenues dans leurs dernières missives, il aurait été dommage de s’en arrêter là. Finalement, en décachetant les enveloppes, elle reconnut l’écriture de Melian du Lys. Un sourire se dessina sur ses lèvres. Elle lut attentivement la première missive qui lui était personnellement destinée et à laquelle elle allait répondre, puis la seconde où Melian reniait Genève comme la ville avait renié le Lion, démissionnant de tous les postes qu’il occupait là bas. La position genevoise était donc à s’inscrire dans l’histoire comme celle des membres du Lion, apparemment.

Citation :

Cher Melian du Lys,

Je suis ravie et rassurée de voir que vous vous portez comme un charme et que c’est seulement un petit séjour dans les geôles paloises qui m’ont empêché de vous lire. Pas trop froides ni humides ces geôles? Je n’ai jamais eu à m’y rendre, et je ne puis donc juger de leur confort. Enfin, le principal est que vous vous en soyez sorti vivant, et la plume intacte. Si vous saviez combien mélancolique l’absence de vos nouvelles me rendait. Je ne pense pas que ce soit bien raisonnable que je me laisse aller à tant de sentiments à votre égard, puisque tout semble nous opposer. Je suis une fervente aristotélicienne et vous un sicaire du Lion qui n’hésite pas à piller, pendant que moi je me bats pour que notre peuple vive décemment et en paix.

Nous n’avons pas non plus les mêmes visions sur le déroulement des évènements dont vous avez été une des parties prenantes. D’ailleurs, en parlant de cela, nous avons eu droit au passage des croisées sur notre sol pour se rendre à Genève, y faire croisade. Nous avions pourtant refusé ce droit de passage, le concordat signé donnant l’opportunité de refuser un tel passage au parlement comtois. Je ne vous cache pas que j’étais pour ce passage, malgré tout. Genève étant reconnue depuis belle lurette comme le berceau du Lion. C’est donc stupéfaite et agréablement surprise que j’ai lu l’annonce de Genève vous renier tous autant que vous étiez, sans que le moindre sang ne soit versé… Genève serait-elle devenue enfin raisonnable? Vous me pardonnerez cette joie, n’est-ce pas? D’autant que j’ai lu votre seconde missive que vous adressiez aux autorités genevoises, dans laquelle vous reniez, à votre tour, la cité genevoise. Serait-ce la fin du règne du Lion en la belle cité?

En tout cas, il semble que nous soyons deux caractères forts, se battant pour leurs convictions et fonçant quitte à se faire lyncher, ne se préoccupant guère de notre réputation… vous me demandiez dans votre missive si je m’étais imagine échanger nos places, l’espace d’un instant. Oui j’ai essayé, mais non je n’y arrive pas. Vous vivez de ce qui s’apparente à du brigandage et du pillage que vous nommez votre trésor de guerre, alors que j’ai plus tendance à faire des dons ou l’investir dans des causes que je pense justes. Je ne suis guère parfaite, mais je tente, même si parfois je sors des sentiers battus, de suivre les règles qui nous sont imposés et ce, quelque soit l’endroit où je me trouve. Savez-vous que j’ai failli me prendre à deux reprises un procès pour trahison, voire haute trahison, car j’étais opposée à certaines idées des têtes dirigeantes. Pourtant, je suis fière de dire que je n’ai aucun procès à mon actif, même si beaucoup aimeraient voir ma tête au bout d’une corde. Je dois faire l’objet d’un listage sur certaines listes ennemies juste parce que ma franchise est trop directe et que je ne supporte guère le mensonge.

L’avenir nous dira si j’ai raison ou tort. En l’état actuel, je dois dire qu’échanger avec un homme dont la vision et la manière de faire sont contraire aux miennes sur bien des points relève de l’exploit. Vous disiez avoir une confidence à me faire… vous aiguisez ma curiosité… et je me demande de quel ordre elle est. Peut-être aurai-je la chance de la lire dans votre prochaine missive, si vous le voulez bien, bien entendu.

D’ailleurs, il me semble que les élections béarnaises sont clôturées et que le parti mené par l’ancienne Comtesse Azilize que vous avez détrôné de force, était en bonne position pour redevenir Comtesse, selon l’article que j’en ai eu par l’AAP.

Je vais donc vous laisser sur ces quelques mots et je souhaite donc recevoir prochainement de vos nouvelles.

Bien à vous

Fleur


Fleur cacheta sa missive et appela Linelle, sa colombe pour qu’elle fasse le voyage jusqu’à Pau.



[RP inachevé... après entente des LJD face à un manque d'inspiration... l'échange épistolaire restera inachevé...Smile]
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[RP] Quand le Capitaine du Lys conte fleurette
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