c'est au petit matin que Princess arriva au camp, a la suite de sa ballade a cheval, qu'elle faisait quotidiennement pour se refaire une santé après la naissance de son fils.
le médecin dessella Mandrak (son frison noir), et le mena au près juste a côté, pour qu'il puisse
de délecter d'herbe tendre et juteuse elle lui ôta son licol et le laissa aller..
Elle avait pris le temps de prendre avec elle son épée et aussi son bouclier, pour les astiquer un
peu au cas ou la Capichef viendrait faire une petite visite..
La médecin était sûrement plus a l'aise avec les pansements et les onguents qu'avec une pierre
a aiguiser mais il fallait aussi nettoyer le matériel de défense.
une fois qu'elle eut nettoyé le sang séché qu'elle n'avait put ôté depuis la dernière bataille,
elle se munit de ça pierre a aiguiser, et d'un geste répété sur toute la longueur de la lame,
elle passa a plusieurs reprise la pierre préalablement mouillée..
pendant qu'elle oeuvrait a cette chose, son esprit se perdit dans ces souvenirs..
la bataille les ordres, ces amis blessés, et d'autres pas, puis elle se rappela d'un poème qu'elle
avait entendu..
Jeanne, en avril, commande au peintre sa bannière :
Je veux un tissu blanc, peint de telle manière
Que dans un champ de lys Messire notre Dieu,
Sur le trône du monde, y paraisse au milieu
D’anges agenouillés. Je veux qu’on puisse lire
Sur les côtés : Jésus, Marie. Il faut élire
Une étoffe légère et qui, se déployant,
Déroule bien ces noms, les fleurs, Dieu tout-voyant,
Et les anges. Frangez l’orle avec de la soie,
Afin de faire honneur à l’ordre qui m’envoie,
Et vous-même ainsi, peintre, ouvrez aux bons combats.
>> Mai fleurit. La Bastille est formidable. Au bas
Un gentilhomme dit, sous l’assiégé qui raille :
« Jeanne, votre étendard a touché la muraille. »
Jeanne s’écrie alors : « Tout est vôtre : y entrez ! »
Et le flot des Français passe aux murs éventrés.