[RP] Erreur de parcours

Le Chancelier venait juste de ranger son bureau, tout les dossiers étaient classés, empilés soigneusement, les fiches rangées, tout était propre et facilement accessible, il avait refermé la porte derrière lui, donné un coup de clef et s'était dirigé vers la salle du conseil, après avoir averti les gardes de faire seller sa monture et l'amener à l'entrée du château.

Il n'était pas angoissé, pas honteux, il savait que ce qu'il allait annoncer ce soir était la vérité et la meilleur des choses à faire. Il referma soigneusement l'huis derrière lui et s'avança jusqu'à la grande table où discutaient les autres conseillers. D'ordinaire il s'asseyait, cette fois-ci il allait rester debout.

Après avoir demandé le silence par quelques toussotements il commença à parler.

Chers collègues, homologues... je suis venu vous annoncer mon départ du parlement, ce soir, vous rendre mon trousseau et ma charge, un poids que mes épaules ne peuvent plus, ne veulent plus supporter.

Je pensais retrouver cette énergie qui m'animait par le passé, cela n'a pas été le cas, elle est restée en France, et je sais ce jour qu'il vaut mieux que je parte, pour vous, pour moi, pour la Franche Comté. Je me suis trompé, ai présumé de mes forces et de mon envie et me rends compte aujourd'hui que ce poste n'est plus pour moi. J'ai déja accompli tout ce que je devais, plus rien ne me motive et d'autres défis me tendent les bras, je pense que le Capitaine comprendra cela.

A toi d'ailleurs vieux frère, je te souhaite bon courage et suis désolé d'avoir fait fausse route en acceptant d'être à tes côtés dans cette campagne. Fasse Aristote que tes connaissances redressent notre armée, nous nous reverrons bientôt de toute manière...

A tous au revoir et bon courage pour votre mandat, vous en aurez besoin, la région en a besoin.

Sur ces mots le Vicomte déposa son trousseau sur la table et après un rapide salut commença à se diriger vers la sortie de la salle.

Estelbad, confortablement installé dans son siège à discuter des différents dossiers en cours, fut surpris de voir le Chancelier arriver avec son trousseau de clef à la main et son manteau déjà sur lui......quand celui annonça son départ, ce fut un choc pour Estelbad, il était persuadé que le Sieur Rhuyzar était l'un des membres le plus motivé du Conseil. Après réflexion il arriva à comprendre le raisonnement du Vicomte Rhuyzar et jugea opportun de lui dire au revoir. Il l'intercepta le Vicomte avant qu'il quitte la pièce en ce levant et en déclarant devant tous, ce qu'il pensait de cette homme:

Messire Rhuyzar,

Je suis, comme sûrement la majorité des parlementaires, très surpris de votre départ....... et je déplore cette décision, car quelqu'un de votre acabit et un réel plus pour ce parlement. Cependant, je comprend ce choix, vous n'avez plus aucunes preuves à faire ici en Franche-Comté.

J'aurais beaucoup apprécié de vous connaître plus amplement.....

Bonne Chance pour la suite....... Wink

Une fois ce petit discour d'adieu à Rhuyzar finit, Estelbad se retourna vers les autres membres du parlement, qui avaient surement, eux aussi l'envis de s'exprimer sur ce départ bien malheureux.

Invité

Sirius leva le nez de ses tableaux pour voir arriver Rhuyzar avec son trousseau de clefs à la main. Le bailli déposa son dossier sur la table devant lui, présumant ce qui allait se passer. Il fixa Rhuyzar avec attention et l'écouta attentivement. Il prit à son tour la parole.

Ca fait maintenant un moment qu'on se connait et je sais que tu n'as pas pris cette décision à la légère. D'ailleurs ça peut se comprendre facilement. Après autant de temps passé entre ces murs...

Je te souhaite bonne continuation.

Jontas qui était aux côtés de Bralic avec qui il échaffaudait un plan pour pendre les 2-3 gendarmes encore récalcitrants regarda en direction de Rhuyzar quand il entra.
Ses premières pensées allèrent directement en direction de la Confédération Helvétique. Mais elles furent vite abrégées après le discours du Chancelier.
Après qu'Estelbad et Sirius eurent parlé, Jontas à son tour s'addressa à Rhuyzar:

Eh bien, pour une surprise, c'en est une.
J'espère que tu trouveras ce que tu cherche là où tu vas désormais.
Je suis désolé néanmoins de ne pas avoir eu le plaisir de travailler plus longuement avec toi.

A bientôt en tout cas.

Moulin à paroles Nombre de messages : 2237 Date d'inscription : 06/08/2005

Putain, Rhuyz', tu fais chier...

Les mots fusérent avant même que le vicomte n'ait le temps de réfléchir à ce qu'il disait. Rapidement suivis par un long soupire durant lequel le guerrier déposa la plume avec laquelle il écrivait en gros, gras et soulignés les noms des gendarmes à pendre pour l'exemple.

Bon... ta décision est prise, je suppose que tu as une bonne raison. Tu me connais, je ne vais pas essayer de te convaincre de rester contre ta volonté. Même si je me demande bien qui on va pouvoir coller à la chancellerie à ta place.

Tout ce que je puis dire, c'est que je t'en veux pas, et que je te souhaite une bonne continuation.

Le Capitaine se leva et vint donner l'accolade à son ami

Public ?

Invité

Oui, je le mets ce soir si pas d'avis contraire.

Pas de souci pour moi.

Invité

[Passage en public]

[cloture et archivage dans la foulée]

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