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| Candidature de Sarah Elisabeth pour les élections royales | |
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Sarah Elisabeth Réservé
Nombre de messages : 98 Date d'inscription : 08/07/2014
| Sujet: Candidature de Sarah Elisabeth pour les élections royales Ven 18 Juil 2014 - 12:32 | |
| Sarah avait reçu les accès pour pouvoir se présenter aux comtois et entra donc dans la salle encore vide afin de pouvoir débattre avec ces derniers de ses idées et de son programme pour la Lotharingie. Elle mit en tout premier lieu son programme à la vue de tous afin que chacun puisse le lire et relever les questions qu'il pourrait avoir, puis elle attendit sereinement la venue de chacun.- Spoiler:
Candidature de Sarah Elisabeth von Hohenlohe von Dumb - Citation :
CURRICULUM VITAE
I) Identité - Prénom : Sarah Elisabeth - Nom de famille : von Hohenlohe von Dumb - Nom IG : Sarah_Elisabeth
II) Actes religieux *Baptême : - le 08/12/1460 à Toul par Ellebasi d'Acoma - Parrain/Marraine : Charles de Talleyrand, Azalée de Sparte
*Mariage : le 02/02/1461 à la chapelle de Coussey par Ellebasi d'Acoma - Epoux : Adrian de Montjoye von Frayner Sevillano (Adrian.de.montjoie) (décédé) - Témoins : Hellina d'Acoma, Enzo Blackney - Renoncement au douaire
le 12/01/1462 à la cathédrale de Lyon par l’archevêque Yut - Epoux : Audric von Hohenlohe von Dumb - Témoins : Lady Eden Mc Namara, César Philippe Auguste di Leostilla
III) Titres
Vicomté de Montjoie - Fief de retraite
- Nom du Duché auquel le titre est feudataire : Faucigny - Blason du titre : D'azur au lion d'or
Vicomté d'Eze - Fief de mérite
- Nom du Duché auquel le titre est feudataire : Nice - Blason du titre : d’azur à l’os de jambe en pal sommé d’un phénix sur son immortalité et accosté de deux pampres fruités, chacun de deux pièces le tout d’argent.
Baronnie d'Yvoire - Commandeur de l'Ordre des Chevaliers Porte Glaives
- Nom du Duché auquel le titre est feudataire : Chablais - Blason du titre : D'azur à une croix d'or, à une rivière d'argent brochant en pointe, sur laquelle nagent deux cygnes aux ailes éployées , un dans chaque canton.
Seigneurie Vassalique de Carmagnola
- Nom du Duché auquel le titre est feudataire : Piemont - Suzerain : Charles - Blason du titre : Coupé D'azur et d'Argent, au cœur deux lys d'Or opposés
IV) Décorations - Croix Impériale de Campagne (26/06/1461): - Officier civil de l'Ordre Honorifique du Duché de Savoie (11/1461) - Ordre du figuier (9/03/1462) - rang de Philanthrope - Commandeur de l'Ordre Honorifique du Duché de Savoie (04/1462) - Médailles du respect du ban royal, de l'offensive des armées, de la défense générale de la Lotharingie et de la défense de Chambéry (05/1462)
V) Anciennes charges - Ambassadrice lorraine en Savoie, Berry, Bretagne et Poitou (oct 1460 - fév 1461) - Membre du Conseil Culturel Lorrain (oct 1460 - fév 1461) - Député de l'Assemblée Ducale de Lorraine (oct 1460 - fév 1461) - Ambassadrice savoyarde en Lorraine, Franche Comté et Bretagne (mars - juin 1461) - Procureur héraldique de Lotharingie (mars - nov 1461) - Ambassadrice impériale pour la France et la Bretagne (avr 1461 - fév 1462) - Orateur de Lotharingie (janv - mars 1462) - Bailli de Savoie (janv - fév 1462) - Duchesse de Savoie (mars 1462 - avril 1462) - Procureur de Savoie (mai 1462 ) - Sergent d'Annecy (mai 1461 - mai 1462) - Membre de l'Escorte Impériale (juin 1461 - juin 1462)
VI) Charges actuelles - Ministre de la Culture de Lotharingie ( juin 1462 - ) - Membre pour la Savoie de la Hérauderie Impériale (juin 1462 - ) - Head Translator Impérial (mars 1462 - ) - Scripteur Impérial (avril 1461 - ) - Héraut de Savoie (avril 1461 - ) - Héraut et Commandeur de Savoie de l'Ordre des Portes Glaives ( oct 1461 -)
- Citation :
- PROGRAMME
Si je devais résumer ma vision de la royauté se serait le fédéralisme. Ma volonté est de pouvoir laisser aux provinces les sujets qu'elles sont aptes à gérer. Le but sera d'offrir un système de concertation et de discussion sous l'appui du royaume. Les provinces bénéficieront ainsi d'une aide accrue dans les domaines de la défense, la sécurité, la coordination judiciaire, etc... Le royaume sera là pour épauler les provinces et non les dominer et les contraindre.
Nous, provinces francophones, sommes minoritaires en Empire. Il ne faut donc pas négliger la force et la légitimité que nous octroie justement ce royaume. C'est un front uni face aux discussions actuelles avec l'Empire. Nous diviser permettrait de traiter avec les uns et non les autres, privilégiant les uns pour affaiblir les autres. L'exemple est criant aujourd'hui : nous avons besoin de nous rassembler pour parler d'une même voix face aux réformes actuelles. Le Royaume est une force de négociation auprès de l'Empire car il offre un contre poids stratégique et une portée accrue dans toute discussion et négociation, pour prôner nos provinces sans tenter pour autant de les galvauder et en effacer leurs particularités personnelles.
La Lotharingie a la chance d'avoir trois territoires avec des particularismes forts. Nous nous devons de le mettre en avant et le transcender en une communauté respectueuse de tous. Donnons nous les moyens de réorganiser en profondeur ce royaume pour qu'il convienne aux vraies attentes de chacun. Je crois qu'au lieu de tenter de niveler les provinces, les précédents régnants ont parfois sous estimé les points forts de celles-ci. De leur coté les provinces ont trop souvent le souci de la crainte de perte de leurs prérogatives ce qui les tend à rester sur leurs gardes.
Pourquoi tenir à conserver le royaume dans mon cas? Malgré la mauvaise expérience que certains ont vécus vis à vis de la structure actuelle, le modèle officiel reconnu par l'Empire à travers sa Magna Carta, reste le Royaume. Cependant ce Royaume peut s'appuyer sur une vision plus fédérale que centraliste. Et cette fédération ne doit jamais agir contre la souveraineté des provinces dans les domaines qui lui sont propres comme la diplomatie et l'économie, car les provinces ont une meilleure vue de terrain de ces domaines que le royaume. Néanmoins, tous tendent à reconnaitre l'importance du royaume dans les domaines militaires par exemple : en agissant ensemble nous sommes plus forts face à des ennemis de taille, regroupant des moyens militaires importants.
C'est bien cette idée de fédéralisme que je trouve pertinente de développer, une vision nouvelle d'un royaume plus respectueux des valeurs des provinces et plus à l'écoute de ces dernières dans les domaines où il devient utile mais jamais contraignant. Comme indiqué donc, le modèle que je prône est un modèle fédéral avec un "royaume" médiateur et au service des provinces. Il sera là pour faire interface avec l'Empire afin d'avoir du poids et fédérer les ressources indispensables pour relancer un certain dynamisme.
Mais développons un peu plus les projets que je souhaite mettre en place.
Défense
- Renseignement : listage des organisations criminelles avec membres présumés et actions connues - Gestion des armées : mise en place de greniers et armureries pour les armées en Lotharingie, pôle de concertation et de communication en tant de paix comme de guerre - Communication : pôle de discussion avec les forces armées des provinces - Grand écuyer : coordination des ordres de chevalerie provinciaux avec statut de chevalier royal
Le rôle à mon sens de la Royauté est d'apporter un soutien aux provinces pour garantir l'intégrité de nos frontières. Il se doit d'encourager à la collaboration entre nos provinces afin de faire de nous tous une force de dissuasion face à nos ennemis. Des outils seront ainsi mis en place pour notamment centraliser un observatoire des organisations criminelles pour permettre de prévoir leurs déplacements et apporter des informations judicieuses aux provinces pour la préparation de leurs défenses, offrir un lieu stratégique comme les actuels conseils de sécurité et de guerre pour coordonner les défenses, mais en respectant plus les droits de chacun.
Au delà de cela, pouvoir en sus négocier auprès de l'empire une réversion partielle des fonds des nouvelles taxes impériales pour mettre en place dans les provinces de Lotharingie des greniers à vivre et des armureries pour palier à ces urgences en tant de guerre et permettre une réactivité le moment venu, sans que les provinces se retrouvent comme souvent à financer leurs conflits au risque de famines.
Enfin, apprendre à s'appuyer sur toutes les défenses vives de nos provinces et notamment nos ordres de chevalerie qui se meurent trop souvent de n'être pas reconnus.
Culture
- Gestion de joutes royales et mise en place d'une fédération de tir à l'arc. - Mise en place d'une maison royale, gestion des cérémonies - Universités (liste des cours, livres, compétences gérées dans chaque université, accords...) - Gestion des registres royaux, suivi et archivage des salles
Pour la culture, chaque province a un conseil culturel ou des projets culturels lors des programmes électoraux. Mais trop souvent les aléas de la guerre ou des difficultés économiques limitent les activités ludiques pour le bien du peuple. Pour cela, le royaume est un bon interlocuteur pour développer activités et festivités. L'un n'empêche pas l'autre et développer un mécénat culturel entre les trois provinces ne signifie pas forcément de vouloir niveler et uniformiser les particularités provinciales.
Par exemple, je travaille actuellement et en dehors de l'aspect politique à la mise en place d'un atelier de confection et de formation dans le domaine des arts avec des artistes des différentes provinces de Lotharingie. Le but est de se rassembler pour avoir plus de poids face aux grands ateliers de couture français, d'apporter notre touche et notre différence. Aucun des artistes n'est contraint dans sa production personnelle mais d'être unis nous permet de meilleurs moyens de mise en œuvre ainsi qu'une légitimité, un potentiel et une reconnaissance accrus.
Dans le domaine universitaire, les étudiants ont parfois besoin de consulter des ouvrages en dehors de leur province ou de savoir où apprendre certaines matières complexes qui ne sont pas forcément très enseignées dans leur province. En donnant accès à ces informations, le Royaume permettra ainsi de brasser davantage les connaissances et de permettre à terme à chacune des provinces de posséder des enseignants plus érudits pour le bien des étudiants futurs.
Loi
- Mise en place d'édits pour encadrer la constitution à durée de vie du mandat royal - Barreau des avocats : coordination et soutien des différents barreaux provinciaux, reconnaissance royale pour plaider à la CA, mise en place d'une formation - mise en place et gestion des bibliothèques royales : Lois, édits etc - Médiateur royal : gestion des conflits internes aux provinces, conciliation sans faire d'ingérence décisionnelle - Cour d'Appel, mise en place de tutoriels de formation pour les procureurs et juges
Actuellement, chaque province souffre de certains points récurrents : peu d'avocats formés, des juges et procureurs pas forcément au fait de leur charge, etc.
En ce sens, le royaume peut se faire un allié en fédérant et soutenant les différents barreaux provinciaux et en travaillant à la mise en place d'une formation pour de nouveaux avocats mais également pour les représentants juridiques du duché, pour des jurisconsultes à même de donner des conseils et des interprétations des textes de lois tant provinciales qu'impériales. Et sur ce point, nous voyons que cela est important pour se faire le relai face à certaines lois impériales.
De même, lorsqu'un conflit d'intérêt frappera l'une des provinces, nous proposerons l'envoi d'un médiateur royal pour essayer de rétablir la situation. En aucun cas celui ci ne sera imposé, il sera à la libre disposition des concernés. Aucune ingérence, mais une vision plus distanciée et extérieure de la situation pour apaiser et aider à la recherche d'une solution optimale pour les différentes parties en présence.
Foi
- Célébration des grands temps forts du Dogme par des cérémonies et festivités - Concile en Lotharingie pour traiter de domaines primordiaux : recrutement de nouvelles vocations, communication entre les clercs du territoire... - Soutien et promotion du travail des archevêchés et de la vie des diocèses lotharingiens - Vulgarisation du Dogme à l'attention des Lotharingiens La Lotharingie est terre du SRING, Empire Saint, et se doit en cela de soutenir la Sainte Église et de favoriser son rayonnement par des actions concrètes et palpables. Il est primordial que l’Église et le Royaume puissent travailler ensemble dans une coopération mutuelle pour faire avancer leur objectif commun en matière religieuse, à savoir le développement de la foi aristotélicienne partout dans le Royaume. De nombreux chemins peuvent y mener : croisades, évangélisation, prosélytisme. C'est ce dernier axe qui correspond le plus à ma vision de la part que peut avoir le Royaume dans la Religion d'État. Nous pouvons évidemment aider à son image à travers des festivités ainsi que diverses célébrations, mais il nous est également possible d’apporter une aide plus concrète, comme offrir un lieu et un suivi pour que la Lotharingie puisse accueillir un grand Concile traitant de domaines primordiaux du Royaume sur le plan spirituel.
Nous pourrons ainsi réunir tous les clercs lotharingiens autour d’un grand projet commun, et voir pour faire avancer les choses dans le bon sens, afin que tous puissent en sortir grandis. Un tel concile ne pourrait être que bénéfique pour le développement de l’Église sur nos terres. De même, il sera important que le Conseil Royal et le Ministère de la Foi, dans toutes les actions touchant au domaine spirituel, agissent de concert avec les évêques locaux qui sont les premiers concernés par les préoccupations des fidèles et de la foi dans leur diocèse respectif. Un plan d’action pourra être élaboré en collaboration avec les évêques pour aller en ce sens. De plus, le ministre de la Foi se fera un soutien de l'Église du Royaume pour offrir une tribune permettant une accessibilité plus simple du Dogme, et pour que des liens forts puissent se former entre les provinces du Royaume et les Diocèses qui les couvrent.
Noblesse - fiefs provinciaux attribués à des nobles impériaux - rediscutions de la loi sur la noblesse impériale - refonte des statuts pour la hérauderie royale
Des sujets sensibles qui bouleversent la noblesse francophone ces derniers mois avec des sujets d'envergure comme la loi sur la noblesse ou l'attribution impériale de fiefs provinciaux portant déjà suzerain. Sur de tels sujets entre les nobles des provinces et l'empire, le roi se doit de se poser en médiateur pour faire entendre la voix des nobles auprès de l'Empereur et du Roi d'Armes Impérial. Les droits et devoirs de tous ont à être respecter et le roi doit s'en faire le porte parole et le garant.
De plus, suite aux bouleversements des hérauderies provinciales autonomes et de la redéfinition des lois de la Noblesse Impériale, un travail de fond est à prévoir au sein de la hérauderie royale afin d'assurer la rédaction de nouveaux statuts en adéquation avec ces bouleversements.
Genève
- négociations avec Genève et l'Helvétie - cessez le feu et pacte de non agression mutuel - respect de la Foi aristotélicienne et de ses représentants - Mise en place d'un réseau d'observation pour suivi des accords
Le cas de Genève est un dossier complexe où les armes ont parlé durant de longs mois. Nous avons su montrer que le Phare n'était en aucun cas imprenable et que nous avions la force et les moyens en unissant nos forces de leur tenir tête si d'aventures leur reprenait la folie de s'attaquer à nos provinces. Il est maintenant temps de faire place aux négociations afin que cessent les combats et que chacun puisse retrouver une paix propice à vivre entre voisins.
Ces discussions ne pourront se faire pour trouver toute leur légitimité qu'avec les différents partenaires, régnants de nos provinces et royaume tout autant que Genève et la Confédération Helvétique. Les agressions qui ont jalonné ces dernières années doivent pouvoir trouver un terme et la Foi aristotélicienne et ses représentants leur place en Helvétie. Alors, il pourra être temps pour chacun de retrouver ses terres sous le contrôle de représentants désignés pour le suivi des accords qui seront passés.
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| | | Kalvin. Ex Franc-Comte
Nombre de messages : 5393 Localisation : St-Claude Date d'inscription : 08/02/2010
Feuille de personnage Pseudo IG: Kalvin Type de personnage: PJ
| Sujet: Re: Candidature de Sarah Elisabeth pour les élections royales Ven 18 Juil 2014 - 14:16 | |
| Le Bonjour, Kalvin von Dumb, Vicomte de Chaussin, Seigneur de Baume Les Dames, actuellement CAC de Franche-Comté, je vous passes mes expériences passées. J'ai pris soin de lire votre programme, et pour être franc, il m'inquiète pour le futur comtois, à défaut de m'enthousisamer pour le futur de la Lotharingie... Je vais donc le reprendre point par point, et y poser mes questions. S'humécte les lèvres et commence - Citation :
- PROGRAMME
Si je devais résumer ma vision de la royauté se serait le fédéralisme. Ma volonté est de pouvoir laisser aux provinces les sujets qu'elles sont aptes à gérer. Le but sera d'offrir un système de concertation et de discussion sous l'appui du royaume. Les provinces bénéficieront ainsi d'une aide accrue dans les domaines de la défense, la sécurité, la coordination judiciaire, etc... Le royaume sera là pour épauler les provinces et non les dominer et les contraindre.
Quelques questions sur vos premières remarques : Vous dites dans un premier temps, vouloir laisser les provinces gérer leur sujets. Pour ensuite bénéficier d’une aide accrue dans les domaines des défenses, de la sécurité, d’une coordination judiciaire etc... Je cherche à comprendre ce que cela implique, si n’est autres chose qu’un contrôle sur la gestion de ses sujets, de manière déguisée. Je ne me souviens pas avoir été interpellé lorsque le Royaume a pris Genève, je me souviens pas avoir été consulté lorsqu’une armée royale à cru bon de rendre justice en nos terres comtoises, je ne me souviens pas avoir été abordé pour tous les sujets, touchant de près ou de loin aux initiatives du Royaume et impliquant par ce biais les terres comtoise ... Est-ce cette même politique que vous nous proposez, car, c’est ce que je comprends ? - Citation :
- Nous, provinces francophones, sommes minoritaires en Empire. Il ne faut donc pas négliger la force et la légitimité que nous octroie justement ce royaume. C'est un front uni face aux discussions actuelles avec l'Empire. Nous diviser permettrait de traiter avec les uns et non les autres, privilégiant les uns pour affaiblir les autres. L'exemple est criant aujourd'hui : nous avons besoin de nous rassembler pour parler d'une même voix face aux réformes actuelles. Le Royaume est une force de négociation auprès de l'Empire car il offre un contre poids stratégique et une portée accrue dans toute discussion et négociation, pour prôner nos provinces sans tenter pour autant de les galvauder et en effacer leurs particularités personnelles.
Encore faut-il que le royaume entende les divergences d’idées et ne fasse pas fi des particularités de tout à chacun. Pour l’heure, et au vu des dernières initiatives du Royaume, je ne crois guère à l’objectivité de ce dernier, ni même à l’aspect neutre que vous semblez lui donner. Un Royaume neutre, c’est un royaume qui est mesure d’entendre les divergences d’idées et de les intégrées. - Citation :
- La Lotharingie a la chance d'avoir trois territoires avec des particularismes forts. Nous nous devons de le mettre en avant et le transcender en une communauté respectueuse de tous. Donnons nous les moyens de réorganiser en profondeur ce royaume pour qu'il convienne aux vraies attentes de chacun. Je crois qu'au lieu de tenter de niveler les provinces, les précédents régnants ont parfois sous estimé les points forts de celles-ci. De leur coté les provinces ont trop souvent le souci de la crainte de perte de leurs prérogatives ce qui les tend à rester sur leurs gardes.
Encore une fois, vous énoncé une réalité, mais n’expliquez aucunement comment vous escompter prendre en considération ses particularités. Beaucoup de belles paroles, aucuns faits. - Citation :
- Pourquoi tenir à conserver le royaume dans mon cas? Malgré la mauvaise expérience que certains ont vécus vis à vis de la structure actuelle, le modèle officiel reconnu par l'Empire à travers sa Magna Carta, reste le Royaume. Cependant ce Royaume peut s'appuyer sur une vision plus fédérale que centraliste. Et cette fédération ne doit jamais agir contre la souveraineté des provinces dans les domaines qui lui sont propres comme la diplomatie et l'économie, car les provinces ont une meilleure vue de terrain de ces domaines que le royaume. Néanmoins, tous tendent à reconnaitre l'importance du royaume dans les domaines militaires par exemple : en agissant ensemble nous sommes plus forts face à des ennemis de taille, regroupant des moyens militaires importants.
La réelle absence de ce Royaume c’est le lien, je ne me sens pas lotharingien, j’ai pourtant travaillé pour elle. Je me sens Comtois et impérial, mais en aucun cas, je ne me sens concerné par les soucis de la Savoie et de la Lorraine, tout comme, lors de mon mandat de FC, c’est dernière ne se sont pas souciées de moi. Tant qu’il n’y aura pas d’identité lotharingienne, il n’y aura pas de Lotharingie, elle existe, pour sûr, mais sur un vague texte, rédigé par un vague empereur qui n’est plus. Apportez déjà du lien, vous aurez peut-être réussi là, ou d’autres échoue encore aujourd’hui... Et je maintiens l’idée que la sécurité d’une Province ne concerne pas le Royaume, car ce Royaume n’est que le lien que s’offre certain privilégier pour être au plus proche du pouvoir impériale. Aucune province ne dépend du Royaume, pourtant ce dernier donne l’impression inverse, l’humilité serait aussi, une caractéristique a développé par ce dernier, non l’inverse. - Citation :
- C'est bien cette idée de fédéralisme que je trouve pertinente de développer, une vision nouvelle d'un royaume plus respectueux des valeurs des provinces et plus à l'écoute de ces dernières dans les domaines où il devient utile mais jamais contraignant. Comme indiqué donc, le modèle que je prône est un modèle fédéral avec un "royaume" médiateur et au service des provinces. Il sera là pour faire interface avec l'Empire afin d'avoir du poids et fédérer les ressources indispensables pour relancer un certain dynamisme.
Mais développons un peu plus les projets que je souhaite mettre en place.
Défense
- Renseignement : listage des organisations criminelles avec membres présumés et actions connues
Comment se listage sera proposé ? Quel sera le retour que les Provinces devront lui donner, en outre, une telle liste va à l’encontre des lois comtoises et de la justice comtoise. - Citation :
- - Gestion des armées : mise en place de greniers et armureries pour les armées en Lotharingie, pôle de concertation et de communication en tant de paix comme de guerre
Cela n’existe-il pas ? Qui assumera ce pôle, un ministre ? Choisi de nulle part ? - Citation :
- - Communication : pôle de discussion avec les forces armées des provinces
Pour que faire ? C’est une compétence Provinciale la gestion des armées, il existe un capitaine, c’est son rôle, après, la coordination, ca reprend votre poste du dessus, les autres questions restent les mêmes. - Citation :
- - Grand écuyer : coordination des ordres de chevalerie provinciaux avec statut de chevalier royal.
Vous parlez des ordres provinciaux, par ce fait, vous voulez vous appropriez une compétence provinciale ? - Citation :
- Le rôle à mon sens de la Royauté est d'apporter un soutien aux provinces pour garantir l'intégrité de nos frontières. Il se doit d'encourager à la collaboration entre nos provinces afin de faire de nous tous une force de dissuasion face à nos ennemis. Des outils seront ainsi mis en place pour notamment centraliser un observatoire des organisations criminelles pour permettre de prévoir leurs déplacements et apporter des informations judicieuses aux provinces pour la préparation de leurs défenses, offrir un lieu stratégique comme les actuels conseils de sécurité et de guerre pour coordonner les défenses, mais en respectant plus les droits de chacun.
Au delà de cela, pouvoir en sus négocier auprès de l'empire une réversion partielle des fonds des nouvelles taxes impériales pour mettre en place dans les provinces de Lotharingie des greniers à vivre et des armureries pour palier à ces urgences en tant de guerre et permettre une réactivité le moment venu, sans que les provinces se retrouvent comme souvent à financer leurs conflits au risque de famines.
Enfin, apprendre à s'appuyer sur toutes les défenses vives de nos provinces et notamment nos ordres de chevalerie qui se meurent trop souvent de n'être pas reconnus. - Citation :
- Culture
- Gestion de joutes royales et mise en place d'une fédération de tir à l'arc. - Mise en place d'une maison royale, gestion des cérémonies - Universités (liste des cours, livres, compétences gérées dans chaque université, accords...) - Gestion des registres royaux, suivi et archivage des salles
Pour la culture, chaque province a un conseil culturel ou des projets culturels lors des programmes électoraux. Mais trop souvent les aléas de la guerre ou des difficultés économiques limitent les activités ludiques pour le bien du peuple. Pour cela, le royaume est un bon interlocuteur pour développer activités et festivités. L'un n'empêche pas l'autre et développer un mécénat culturel entre les trois provinces ne signifie pas forcément de vouloir niveler et uniformiser les particularités provinciales.
Par exemple, je travaille actuellement et en dehors de l'aspect politique à la mise en place d'un atelier de confection et de formation dans le domaine des arts avec des artistes des différentes provinces de Lotharingie. Le but est de se rassembler pour avoir plus de poids face aux grands ateliers de couture français, d'apporter notre touche et notre différence. Aucun des artistes n'est contraint dans sa production personnelle mais d'être unis nous permet de meilleurs moyens de mise en œuvre ainsi qu'une légitimité, un potentiel et une reconnaissance accrus.
Dans le domaine universitaire, les étudiants ont parfois besoin de consulter des ouvrages en dehors de leur province ou de savoir où apprendre certaines matières complexes qui ne sont pas forcément très enseignées dans leur province. En donnant accès à ces informations, le Royaume permettra ainsi de brasser davantage les connaissances et de permettre à terme à chacune des provinces de posséder des enseignants plus érudits pour le bien des étudiants futurs. - Citation :
- Loi
- Mise en place d'édits pour encadrer la constitution à durée de vie du mandat royal - Barreau des avocats : coordination et soutien des différents barreaux provinciaux, reconnaissance royale pour plaider à la CA, mise en place d'une formation .
Quelles soutiens proposez-vous exactement au barreau ? La Cour d’Appel est-elle seulement effective, elle n’a aucune visibilité... La formation, donnée par qui ? Comment ? En quoi sera-t-elle utile, comment répondre à la particularité des Provinces. En Franche-Comté, tout personne ayant une once d’intelligence peut-être avocat, est ce que cette formation interdirait l’accès à la vocation ? - Citation :
- - mise en place et gestion des bibliothèques royales : Lois, édits etc
- Médiateur royal : gestion des conflits internes aux provinces, conciliation sans faire d'ingérence décisionnelle. N’est-ce pas le rôle d’un régnant de régler ce genre de litige, en quoi un médiateur sera-t-il intègre, comment sera-t-il nommé ? J’y vois, là aussi, l’opportunité à des dérives qui sont déjà si largement écriée pour le citoyen. - Citation :
- - Cour d'Appel, mise en place de tutoriels de formation pour les procureurs et juges
Actuellement, chaque province souffre de certains points récurrents : peu d'avocats formés, des juges et procureurs pas forcément au fait de leur charge, etc.
En ce sens, le royaume peut se faire un allié en fédérant et soutenant les différents barreaux provinciaux et en travaillant à la mise en place d'une formation pour de nouveaux avocats mais également pour les représentants juridiques du duché, pour des jurisconsultes à même de donner des conseils et des interprétations des textes de lois tant provinciales qu'impériales. Et sur ce point, nous voyons que cela est important pour se faire le relai face à certaines lois impériales.
De même, lorsqu'un conflit d'intérêt frappera l'une des provinces, nous proposerons l'envoi d'un médiateur royal pour essayer de rétablir la situation. En aucun cas celui ci ne sera imposé, il sera à la libre disposition des concernés. Aucune ingérence, mais une vision plus distanciée et extérieure de la situation pour apaiser et aider à la recherche d'une solution optimale pour les différentes parties en présence.
Foi
- Célébration des grands temps forts du Dogme par des cérémonies et festivités - Concile en Lotharingie pour traiter de domaines primordiaux : recrutement de nouvelles vocations, communication entre les clercs du territoire... - Soutien et promotion du travail des archevêchés et de la vie des diocèses lotharingiens - Vulgarisation du Dogme à l'attention des Lotharingiens
La Lotharingie est terre du SRING, Empire Saint, et se doit en cela de soutenir la Sainte Église et de favoriser son rayonnement par des actions concrètes et palpables. Il est primordial que l’Église et le Royaume puissent travailler ensemble dans une coopération mutuelle pour faire avancer leur objectif commun en matière religieuse, à savoir le développement de la foi aristotélicienne partout dans le Royaume. De nombreux chemins peuvent y mener : croisades, évangélisation, prosélytisme. C'est ce dernier axe qui correspond le plus à ma vision de la part que peut avoir le Royaume dans la Religion d'État. Nous pouvons évidemment aider à son image à travers des festivités ainsi que diverses célébrations, mais il nous est également possible d’apporter une aide plus concrète, comme offrir un lieu et un suivi pour que la Lotharingie puisse accueillir un grand Concile traitant de domaines primordiaux du Royaume sur le plan spirituel.
Nous pourrons ainsi réunir tous les clercs lotharingiens autour d’un grand projet commun, et voir pour faire avancer les choses dans le bon sens, afin que tous puissent en sortir grandis. Un tel concile ne pourrait être que bénéfique pour le développement de l’Église sur nos terres. De même, il sera important que le Conseil Royal et le Ministère de la Foi, dans toutes les actions touchant au domaine spirituel, agissent de concert avec les évêques locaux qui sont les premiers concernés par les préoccupations des fidèles et de la foi dans leur diocèse respectif. Un plan d’action pourra être élaboré en collaboration avec les évêques pour aller en ce sens. De plus, le ministre de la Foi se fera un soutien de l'Église du Royaume pour offrir une tribune permettant une accessibilité plus simple du Dogme, et pour que des liens forts puissent se former entre les provinces du Royaume et les Diocèses qui les couvrent.
Noblesse - fiefs provinciaux attribués à des nobles impériaux
Les fiefs provinciaux sont acquis à la Province et se doivent de le rester, pourquoi léser un noble provincial, ou un citoyen méritant d’un titre qu’un parfait inconnu semble pouvoir lui ravir ? Nostre Présent Roy aurait déjà dû défendre cette simple notion de bon droit. - Citation :
- - rediscutions de la loi sur la noblesse impériale.
Cela se fait déjà entre la noblesse, pourquoi le royaume souhaite-il s’approprier une discussion, qui à défaut d’être retranscrite, sera réinterprété selon l’intérêt du Roy ? - Citation :
- - refonte des statuts pour la hérauderie royale
- Citation :
- Des sujets sensibles qui bouleversent la noblesse francophone ces derniers mois avec des sujets d'envergure comme la loi sur la noblesse ou l'attribution impériale de fiefs provinciaux portant déjà suzerain. Sur de tels sujets entre les nobles des provinces et l'empire, le roi se doit de se poser en médiateur pour faire entendre la voix des nobles auprès de l'Empereur et du Roi d'Armes Impérial. Les droits et devoirs de tous ont à être respecter et le roi doit s'en faire le porte parole et le garant.
De plus, suite aux bouleversements des hérauderies provinciales autonomes et de la redéfinition des lois de la Noblesse Impériale, un travail de fond est à prévoir au sein de la hérauderie royale afin d'assurer la rédaction de nouveaux statuts en adéquation avec ces bouleversements.
Genève
- négociations avec Genève et l'Helvétie - cessez le feu et pacte de non agression mutuel - respect de la Foi aristotélicienne et de ses représentants - Mise en place d'un réseau d'observation pour suivi des accords
Le cas de Genève est un dossier complexe où les armes ont parlé durant de longs mois. Nous avons su montrer que le Phare n'était en aucun cas imprenable et que nous avions la force et les moyens en unissant nos forces de leur tenir tête si d'aventures leur reprenait la folie de s'attaquer à nos provinces. Il est maintenant temps de faire place aux négociations afin que cessent les combats et que chacun puisse retrouver une paix propice à vivre entre voisins.
Ces discussions ne pourront se faire pour trouver toute leur légitimité qu'avec les différents partenaires, régnants de nos provinces et royaume tout autant que Genève et la Confédération Helvétique. Les agressions qui ont jalonné ces dernières années doivent pouvoir trouver un terme et la Foi aristotélicienne et ses représentants leur place en Helvétie. Alors, il pourra être temps pour chacun de retrouver ses terres sous le contrôle de représentants désignés pour le suivi des accords qui seront passés.
Une seule remarque, appartient-il à la Lotharingie d’apprécier les exactions commises sur le Clergé, d’une terre qui ne lui appartient pas ? Soutiendrez-vous, à travers votre actuel discours, que, étant membre du conseil Royal, la guerre qui a eu lieu y a peu est une guerre, suite à des exactions commises sur l’Eglise Aristotélicienne, et non, suite aux nombreuses actes de brigandages ? Savez-vous, qu’ici, en Franche-Comté, le Comtois attend toujours la vrai raison de ce cirque, serait-ce, enfin la, une vraie réponse ? En conclusion, beaucoup de promesses, une totale absence des réalités comtoises, et beaucoup de vent, pour l’heure, voilà ce que vous nous proposez ? Et une dernière question, il se dit que vous négocierez déjà les postes de vos futurs ministères et secrétaires royaux, pensez vous qu'une telle rumeur soit dans l'objectivité d'un état que se voudrait fédéral, ou tout semble déjà joué d'avance ? | |
| | | Sarah Elisabeth Réservé
Nombre de messages : 98 Date d'inscription : 08/07/2014
| Sujet: Re: Candidature de Sarah Elisabeth pour les élections royales Ven 18 Juil 2014 - 23:54 | |
| Sarah écouta les questions avec application et prit une gorgée d'eau avant de répondre avec autant de clarté possible.
Sur la vision de la royauté, le but de mon programme est de faire une cassure justement avec le fonctionnement du précédent roi qui a été clairement centralisateur et dirigiste. Comme le précise le programme et il n'y a là aucun message déguisé ou tentative détournée de prise de pouvoir sur les provinces, ce programme se veut fédéraliste. Le royaume est là pour aider et non contraindre, pour être médiateur et non régulateur. Des exemples comme la dernière guerre de Genève n'auraient jamais dus avoir lieu sans une décision prise de concert avec les provinces car ce sont les provinces qui assument au final l'effort de guerre. Le précédent mandat en cela a péché clairement par son manque de discussion avec les provinces et leurs conseils et parlement. Il s'agit donc bien d'une rupture annoncée dans la politique du royaume tout en restant dans le cadre de la constitution pour éviter le piège tendu à la demande d'une révision de celle ci.
Sur le rôle de porte parole des provinces face à l'Empire, il faut que vous compreniez que ma vision du royaume est différente de celle du roi actuel. Quand une charge me demande de me battre pour ceux dont j'ai la charge, je le fais pleinement, sans crainte de possibles conséquences pour ma personne tout en restant dans le cadre de la loi. Pour preuve, étant duchesse de Savoie, je n'ai pas hésité à m'opposer fermement à l'époque à la loi sur la noblesse dans sa forme et dans son fond en salle des régnants à la diète. Cela m'a valu l'annulation d'un fief de mérite impérial et un rapport tendu avec l'empereur à l'époque, mais je n'ai jamais lâché d'un pas et fait évolué le texte tout le temps où j'ai eu un accès à cette salle. Malheureusement, la Savoie a changé de régnant et ma remplaçante n'a pas continué en ce sens. Mais votre régnant peut aller consulter les minutes de la discussion et vous confirmer mes dires. Il en sera toujours ainsi : je ne suis pas en politique pour le pouvoir apporté mais pour l'action que l'on peut avoir pour améliorer les choses.
Le particularisme fort des provinces est une évidence pour moi : la Lorraine est terre de juristes, la Franche Comté de politiciens aguerris et la Savoie de féodalité. Cela influe sans nul doute sur le fonctionnement de chacune de nos trois provinces. Née en Lorraine, vivant en Savoie, je connais très largement leur fonctionnement. Pour la Franche Comté, je me suis toujours attachée à mieux connaitre cette province, à en fréquenter de nombreux représentants de tous bords politiques sans privilégier un camp ou l'autre car c'est ainsi que l'on découvre au mieux l'étendue d'un pays. Preuve en est que durant mon mandat de duchesse de Savoie, jamais nos deux provinces n'ont été aussi proches depuis longtemps. Au point que nous faisions front commun sur le plan économique, que la Savoie a ravitaillé à plus d'une reprise les armées comtoises malgré ses difficultés économiques des précédents mandats. Chaque province préservait son autonomie de fonctionnement et son identité propre et pourtant nous avons pu travailler au bien des deux provinces et nous entraider sur des dossiers ponctuels. C'est étendre ce fonctionnement et cette cohésion respectueuse de chacun que je souhaite apporter au niveau du royaume.
L'identité Lotharingienne est un sujet complexe car depuis toujours, les rois et régents qui se sont enchainés ont plus travaillé sur l'administration et le fonctionnement politique du royaume sans suffisamment donner sa part à créer cet esprit lotharingien qui est cependant le ciment qui maintient les briques du royaume réuni. En cela, et contrairement à beaucoup qui sous estiment l'importance de ce ministère, la Culture est un sujet central qui ne doit plus être négligé dans le cadre du royaume. C'est d'ailleurs auprès d'un comtois que je me suis abreuvée pour discuter de ce sujet et en apprendre davantage car je suis encore trop jeune pour avoir connue moins même le passé de nos terres. Le vicomte de Monmouth a eu la patience et la passion de m'apprendre tant de choses à ce sujet et je l'en remercie. Je suis de plus depuis peu ministre de la culture et j'ai repris activement ce dernier. Un projet a été initié sur l'histoire de la Lotharingie, où chacun est invité à participer sans restriction. Pouvoir rassembler les récits de son passé aidera à mieux appréhender ce qui la définit. Une place est également prévue, au sein d'un atelier de confection, pour mettre en avant nos artistes et notre savoir faire dans le domaine des Arts, le royaume jouant là un rôle de mécène pour promouvoir ses artistes. D'autres projets se succèderont bien sur dont une mise en place d'une vraie vie de cour pour que les nobles des différentes provinces puissent partager plus de temps en commun et mieux se connaitre. Du concret, il y en aura n'en doutez pas, le but est réellement ici de redonner une vraie envie de participer à ce royaume et cela pour tous.
La sécurité des provinces ne regarde en effet pas en lui même le royaume. Cependant, si chaque province gère pour elle même sa structure, l'idée est dans mon programme d'apporter une aide au fonctionnement des différentes provinces en centralisant et pérennisant des informations. Le but des listes des organisations criminelles et des personnes à casier judiciaire est un travail de renseignement à la disposition des provinces afin de pouvoir mieux connaitre ces dernières et surveiller leurs déplacements. Cet observatoire, sans intervenir sur les décisions des provinces, permettrait d'alerter pour autant les provinces des déplacements des brigands connus et de leur possible destination vers l'une de nos provinces. C'est là un des exemples de l'apport que peut présenter le royaume en terme d'aide à la sécurité sans en aucune manière intervenir au final dans l'action et la politique sécuritaire des provinces. Informations et renseignements pour permettre plus de visibilité entre les provinces. Pour les greniers d'armes et de nourriture, ils n'en existe pas d'officiel non. Leur gestion est à convenir avec les trois provinces : duchés et comtés? mais le risque est de ne pas les avoir accessibles ou de se les faire piller si la province est en déficit ou agressée; des nobles de confiance dans les différentes provinces? là alors, les provinces seront d'autant plus indispensables pour déterminer ces derniers et mettre en place des contrats pour utiliser leurs greniers à grain et leurs caches d'armes. Dans tous les cas, ce sera un point à développer en concertation dans sa forme pour obtenir un accord des provinces. Pour le pôle de discussion, cela se retrouve dans les conseils de sécurité et de guerre mais sous une forme remaniée où les capitaines auraient à leur charge pleine la gestion de leurs armées, le but sera un lieu de concertation sécurisé pour que les trois provinces puissent coordonner leur troupes et une expertise du ministère pour conseiller et coordonner les décisions prises par les provinces. Enfin pour ce qui est des ordres de chevalerie provinciaux, non, il ne s'agit pas de s'approprier la moindre compétence provinciale d'autant que les ordres sont indépendants des provinces, mais de leur permettre d'avoir un lieu de rencontre, d'offrir à ceux le désirant une reconnaissance royale. Pour accompagner et supporter les ordres de chevalerie ayant pied dans le royaume, nous proposons de mettre en place une assemblée où ils pourront s'exprimer, afin qu'ils puissent s'agrandir et se développer, leur offrant des missions d'aide et de protection à la disposition de chacun pour ceux acceptant la reconnaissance royale.
Pour le domaine de la justice, le barreau des avocats sera une organisation autonome qui permettra que tous les avocats de chaque province puissent se fédérer et échanger, s'entraider dans leur différents dossiers s'ils en ont besoin, afin que leur travail soit allégé ou qu'ils puissent consulter l'avis de leur collègue. En cela, la formation sera à mettre en place par ces derniers et validée par le ministre de la Loi. Cette formation libre d'accès sera utile pour les avocats comme pour les conseillers en charge des pôles de justice nommés qui ne se sentiraient pas à l'aise forcément. Rappel de la charte du juge, des principes généraux de la justice, du principe du droit coutumier, grandes lignes des lois de chaque province pour mieux les appréhender, fonctionnement d'une plaidoirie, etc... Charge aux formés d'ensuite étudier bien sur encore les lois précises des provinces, mais cette base leur permettrait d'éviter les grandes erreurs de base. Cette formation bien sur n'empêchera bien sur pas des avocats indépendants de plaider dans les cours de justice mais elle leur apportera un plus en terme de connaissance et un lieu de rencontre avec les autres avocats du royaume pour échanger des conseils sur des dossiers difficiles. Pour la cour d'appel, celle ci est actuellement clairement au point mort malheureusement. C'est là un des dossiers prioritaires sur lesquels je souhaite me pencher dès mon entrée en fonction, si je venais à être élu. Le problème, soyons clair, est la position de l'empereur à ce sujet. Comyr était contre une cour d'appel royale. Nous ne pouvons pas encore définir ce qu'il en sera du prochain dirigeant de l'Empire. En tout état de cause, c'est une institution indispensable pour la justice au sein de la Lotharingie. Nous défendrons donc en fonction de la politique du futur empereur, soit une cour d'appel royale, soit une branche autonome dans son fonctionnement de la cour d'appel impériale, avec ses juges, procureurs et personnels francophone. C'est à mon sens indispensable pour conserver une justice efficace, compréhensible et rapide. Le médiateur royal peut tout à fait être géré par le roi lui même. Cependant, si ce dernier est très pris ou absent, il serait dommageable que les provinces ne puissent pas bénéficier de cette aide à tout moment. Son rôle en tous les cas n'étant que celui de la médiation, son intégrité ne poserait pas de dilemme dans la mesure, où il n'a d'autre pouvoir que de concilier les débats. Cependant si une des parties n'était pas à l'aise avec le médiateur proposé, le roi ou un autre médiateur serait choisi sans souci pour mener les débats. Le but de cette médiation est d'aider à une issue concertée, le choix du médiateur est donc bien évidemment crucial.
Pour les sujets ayant attrait à la noblesse, le cas des litiges sur les cas provinciaux est un sujet que je connais fort bien pour avoir eu à participer à ce débat. En ce sens d'ailleurs notre régente œuvre déjà là dessus comme le montre le cas du Bar qui a été réglé récemment. Cependant, de manière plus générale, de nombreux cas sont en cours de discussion à la HI : frontières entre les fiefs français et impériaux, dont beaucoup font partie des frontières du royaumes, fiefs attribués à des nobles impériaux alors qu'ils sont déjà pourvus de suzerains provinciaux, comme pour Saluces récemment notamment. Les provinces peuvent en effet vouloir traiter seules ces sujets avec l'Empire. Mais étant moi même héraut de Savoie, je peux vous affirmer que la voix d'une seule province francophone au sein de la Hérauderie Impériale n'est que peu de chose. Le poids d'un roi, en l'occurrence, car il a notamment ses accès au conseil impérial est bien plus efficace pour défendre ce type de dossiers. Il en va de même pour la loi impériale : avoir une voix pour les provinces qui porte jusqu'au conseil impérial est un atout à ne pas négliger.
Enfin, je comprends bien vos interrogations sur le cas de Genève. Je ne suis que depuis peu au conseil royal. Pouvoir déterminer les raisons exactes de ce qui a pu être décidé par le passé ne serait donc que suppositions de ma part. Tout ce que je peux acter à l'heure actuelle est ce que j'ai pu connaitre en tant que duchesse de Savoie à l'époque. Une des causes certaines de ce conflit est et reste les exactions commises envers l'évêque de Genève, Monseigneur Honorine, enlevée et séquestrée par Genève. C'est ajouté à cela des actes de brigandages divers dont les criminels sont allés se réfugier et trouver asile en Genève même. Je pense donc pour ma part qu'il s'agit très certainement d'un ensemble de griefs qui a un moment donné a atteint un seuil de saturation engendrant la réponse que tous connaissent maintenant. Pour ma part, j'ai moi même été surprise, de ne voir aucune information circuler dans les milieux décisionnels des provinces avant la première attaque. Pour tout vous dire, le duc de Savoie de l'époque, Nikolaï Jagellon, était en cours de rencontre diplomatique avec les genevois au moment de l'attaque. La Savoie a participé, aidé, et secondé comme elle a pu mais il est certain que nous n'avons pu en savoir plus de notre coté. Comme j'ai pu vous le préciser plus tôt, ce genre de prise en charge des dossiers ne correspond pas à la vision que j'ai de la gestion des dossiers d'un royaume.
Pour répondre enfin à votre question sur le gouvernement à venir, je n'avoue pas trop comprendre votre inquiétude. Oui, je contacte actuellement au sein des trois provinces les personnes reconnues comme les plus aptes dans leurs domaines, quelques soient leurs couleurs politiques vis à vis du royaume, préférant m'attacher aux compétences qu'à d'éventuelles amitiés qui n'apporteraient rien. Cela n'a en rien la volonté de tout "jouer d'avance" mais bien de permettre dès la fin des votes une équipe compétente et opérationnelle pour entamer les dossiers prévus. Cette équipe reste en tous les cas provisoire et a pour but de ne pas connaitre de période de carence trop grande. Si l'une des personnes choisies n'était pas à même d'œuvrer au mieux à sa charge, nous nous attacherons à trouver une personne mieux adaptée. En tous les cas, il est fort à croire que toutes les fonctions ne seront de toute façon pas pourvue. Mais le but ici est bien la compétence du gouvernement à venir, non pas la recherche de connivences politiques ou d'amitiés personnelles. Si j'étais élue, vous le verrez rapidement dans les faits.
J'espère avoir répondu au mieux à vos questions, mais n'hésitez pas si vous souhaitez un éclaircissement sur certains points. | |
| | | Sarah Elisabeth Réservé
Nombre de messages : 98 Date d'inscription : 08/07/2014
| Sujet: Re: Candidature de Sarah Elisabeth pour les élections royales Mar 22 Juil 2014 - 23:34 | |
| - Citation :
Salutations,
d'ici deux jours, les élections pour le royaume de Lotharingie vont commencer et vous allez avoir à vous exprimer pour le bien de nos provinces. Je ne reviendrai pas sur le détail de mon programme, il est assez complet et détaillé pour permettre à chacun de juger de ma volonté de me mettre à la disposition de nos provinces francophones au sein de l'Empire. Des projets qui puissent respecter les provinces et leurs attentes sans ignorer les contraintes des textes impériaux qui nous régissent. Certains m'ont demandé pourquoi ne pas proposer comme mes deux adversaires la refonte complète de la constitution pour repartir sur de nouvelles bases. La réponse est simple et législative. Pour protéger l'autonomie de notre royaume.
En effet, la constitution est texte impérial et de par là même ne peut être dissout et remanié qu'à la condition d'obtenir les deux tiers des votes des deux chambres de la diète impériale. Dans ce cas, et si cette demande était faite et obtenue, ce serait alors non pas le roi et les provinces qui seraient les détenteurs de cette refonte mais légalement la diète elle même. Cela voudrait dire que notre constitution serait décidée par le roi de Lotharingie mais également tous les régnants des provinces et royaumes allemands, italiens, hollandais et slovènes, ainsi que des nobles impériaux.
Cette direction de réforme, je m'y refuse pour le risque énorme qu'elle ferait encourir à nos provinces de perdre leurs particularités culturelles et leurs âmes. C'est pour cela que je persisterai à préférer borner et orienter le travail du roi, de son gouvernement et de ses institutions au sein de la constitution actuelle avec des lois royales claires et réfléchies, étudiées et proposées aux régnants suite à la consultation de juristes éminents et reconnus.
Pour tous les dossiers à venir, le futur dirigeant de la Lotharingie doit, comme vous le comprendrez là, connaitre toutes les lois qui régissent son rôle et ses prérogatives et être au service des provinces dans le respect et la maitrise de celles ci pour s'assurer d'avoir le poids et les assurances nécessaires devant l'Empire afin d'être un partenaire efficace, reconnu et respecté. C'est ce rôle que je souhaite assumer durant les mois qui vont venir et la raison pour laquelle j'espère obtenir votre confiance le moment venu.
"Quand on tend une main, l'important est le geste, pas la qualité du gant qui l'habille"*
Fait et scellé à Eze, en ce 22 juillet 1462,
Vicomtesse d'Eze et de Montjoie Baronne de Kelhen et d'Yvoire Dame de Carmagnola, Rouvres en Xaintois et Rivoli
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